Chapitre XXXIV " Passage du désir"

Ecrit par Fawag

Malick



C’est en courant que j’arrive à l’hôpital.


A peine après avoir déposé Faby, elle m’a rappelé, toute paniquée, en me disant qu’elle avait perdu les eaux.


L’ascenseur me dépose au service maternité, et je l’aperçois en train de faire les cent pas dans le couloir.


« Ah enfin Mal, tu es là ! J’ai trop mal ! »


« Oui, mais qu’est-ce que tu fait debout ? Tu devrais pas t’allonger ? »


« Nan, nan j’ai trop mal ! Le travail a commencé mais mon col n’est pas assez dilaté donc je dois attendre encore un peu pour la péridurale »


Je vais déposer mes affaires dans la chambre qui lui a été administrée et je la rejoins dans le couloir.


J’attrape sa main, et nous marchons ensemble, il parait que ça va faciliter l’ouverture du col.


« Je comprend que tu souffre bébé, mais à ce rythme, tu va me casser un doigt »


A chaque fois qu’elle a des contractions elle serre fort sur ma main, mais là, ma pauvre main souffre !


«  Arrête de te plaindre, je souffre plus que toi. Et pourquoi t’a une tête aussi grosse ? Le médecin m’a dit que les petits avaient une grosse tête, ce qu’ils ont hérités de toi, alors je vais souffrir pour les faire sortir »


Elle même, sa tête est grosse, mais si j’ose le dire, elle va déverser toute sa souffrance sur moi, pardon, mieux je me tais.


On fini par retourner dans la chambre.


Je mets de la musique sur mon téléphone et je me mets à danser pour la distraire.


« Téré téré mama wi téré ... »


Je lui fais une vraie prestation. En live, je chante et danse sur la chanson « Téré téré » du groupe africain Toofan.


Faby qui au début était pliée de rire fini par me rejoindre et se met dans l’ambiance.


J’arrive à la distraire encore une bonne demi heure avant qu’elle ne se tord de douleur à cause des contractions qui deviennent de plus en plus régulières.


J'appel l’infirmière.


L’anesthésiste arrive quelques minutes plus tard, Faby se couche sur le côté et il lui fait une piqûre dans le dos.


Au bout de 20 minutes environ, elle se plaint moins des douleurs.


Je consulte ma montre, ça fait presque 8 heures que nous sommes là et je commence à sentir la fatigue.


Faby somnole, j’en profite pour descendre prendre un café et de quoi grignoter.



Faby



« On inspire, puis on expire et à trois vous poussez le plus fort possible, c’est bientôt la fin. Un, deux, trois et on pousse, on pousse, on pousse, encore, encore, encore je tiens sa tête allez encore un peu, bravo ! »


J’entend des pleurs.


L’infirmière pose mon bébé sur ma poitrine. Malick est à mes côtés, et mes larmes coulent toutes seules. 


Ma fille est tellement belle !


Ils me la reprennent pour aller la nettoyer, et une demie heure plus tard, je recommence à pousser pour faire sortir son frère.


Je pleure de plus belle.


Je suis trop ému !


J’ai déjà oublié toute la douleur, et la souffrance de ces derniers mois.


Malick depose un bisou sur le front de son fils, puis il m’embrasse.




Quelques heures plus tard ….



Je suis réveillée par les pleurs de Mohamed. C’est un vrai gourmand celui la.


Je le sort de son berceau, et je le prends pour l’allaiter.


Dès qu’il commence à téter, Monsieur se calme.


Je caresse sa tête et je lui parle.


Il a les yeux grands ouverts, et me regarde.


J’ai du mal à croire que c’est mon fils, c’est ma chair, c’est de mes entrailles qu’il est sorti !


C’est vraiment un sentiment inexplicable, et merveilleux.


Je souhaite à toutes les femmes de pouvoir le ressentir un jour.


Toc toc


« Oui, entrez »


C’est Malick. 


«  Coucou vous deux » dit-il en s’approchant du lit.


«  Bonjour Papa, tu va bien ? »


« Regarde, c’est pour toi »


Il me tend un magnifique et énorme bouquet de fleur.


« Oh merci, c’est trop beau ! »


« Merci à toi pour ces beaux bébé tu viens de me faire le plus beau cadeau du monde »


Un petit smack et il va prendre Diana dans ses bras.


Malick a choisit le prénom de Mohamed, c’est celui de son grand père maternelle, et moi, celui de Diana.


La chambre ne tarde pas a être envahie de nos proches.



Quelques semaines plus tard ….



Ça va faire trois semaines que je suis rentrée de l’hôpital.


Je peux vous dire que je me sens épuisée !


Mes nerfs sont tendus à l’extrême.


C’est très bien d’être maman mais c’est très fatiguant aussi, surtout avec deux bébés à gérer en même temps.


Ils ne font pas leurs nuits, et parfois, ils pleurent en même temps par ce qu’ils ont faim, ou par ce qu’ils ont la couche pleine.


Maria, la nounou que j’ai engagé m’aide en journée, et Malick passe tout les soirs après le boulot.


Il n’est toujours pas revenu habiter ici. Il n’en n’a pas non plus émis le souhait !


Je ne lui ai pas proposé non plus, c’est lui qui a décidé de partir ,alors c’est à la lui décider s’il veut revenir. 


Je suis déjà épuisée avec les petits, sachant que je reçois encore pleins de visites de nos proches qui n’ont pas eu l’occasion de venir voir les enfants plus tôt, alors je n’ai pas le temps de réfléchir à tout ça. 



Ce midi, je mange avec Hadja.


Je passe les portes du restaurant, et je l’aperçois, déjà installée.


On se salue, puis un serveur passe prendre nos commandes.


«  Alors, ta nouvelle vie de maman ? » 


«  Très excitant mais très fatiguant à la fois »


«  Je veux bien te croire, surtout avec deux enfants d’un coup ! »


«  Oui, heureusement que Maria est présente, elle m’aide énormément ! » 


«  Et Malick dans tous ça ? » 


«  Sujet à éviter ! » 


«  Non, mais attend ! Je pensais que ça allait mieux ! » 


«  Oui, bah il est toujours pas revenu s’installé à la maison ! » 


«  Ne te prend pas la tête, si déjà ça va mieux entre vous, c’est déjà ça, avec le temps, tout va rentrer dans l’ordre »


«  Oui, bon Madame, je ne vais pas durer plus longtemps temps, je ne peux pas laisser Maria trop longtemps toute seule avec les petits ».


«  Oh attend juste une petite demie heure, je voulais qu’on passe vite fait au passage du désir » 


«  Quoi ? La petite boutique de sex shop juste à côté la ? » 


Elle roule des yeux.


«  C’est pas un sex shop, c’est un lovestore dédié au développement durable du couple déjà ! » 


On explose de rire !


Quelques minutes, plus tard, elle a réussi à me trainer dans la dite boutique.


J’avoue que c’est pas mal du tout !


Rien à voir avec les sex shop habituels, comme on en trouve pleins à Pigalle.


Ici, on trouve toute sorte des jeux pour adultes, mais c’est plus dans le romantisme.


«  Regarde Hadja, ça à l’air trop cool ! » je lui dit en montrant un soutient gorge entièrement fait de bonbons. 


On en prend un chacune.


La vendeuse nous a aussi montré une gamme d’huile de massage, il y en a pour tous les gouts. 


Moi, j’ai choisit une huile chauffante et comestible à la fraise. 


«  Bah dis donc, c’est pas toi qui à la base ne voulait pas venir dans un sex shop ? » me charrie Hadja. 


Finalement on ressort toutes les deux de là, les mains pleines de quoi rendre fou nos hommes.



Malick 



Au travail, en ce moment c’est l’horreur.


J’ai envoyé une équipe chez un de nos clients en Afrique du sud mais elle rencontre quelques difficultés en ce moment.


Or, il s’agit d’un gros client, l’idéal serait que je m’y déplace mais je viens d’être papa, alors non, ce n’est pas possible.


Du coup j’arrive hyper tôt au boulot pour pouvoir repartir assez tôt et passer voir mes enfants. 


Je passe ma journée à faire des videos conférence avec mon équipe histoire de tout superviser d'ici.


Je pense qu’il est vraiment temps que j’engage un collaborateur, ou un adjoint, je sais pas mais en tout cas il faut que je commence à déléguer. D’ailleurs, dès demain, je vais m’en occuper. 


Mon entreprise est au top de sa forme mais ça veut aussi dire plus de contrats donc plus de travail. J’envisage même d’ouvrir une filiale en Afrique du sud, mais tout ça c’est compliqué à mettre en place en ce moment.


Je me sens débordée, et je sens que si je ne me repose pas, je ne vais pas tarder à faire un burn out. 


Je mange à peine, mais j’enchaine les clopes.


D’ailleurs, va falloir que je me calme, car à ce rythme, j’suis bien parti pour chopper un cancer le la gorge. 




Je suis en train de jouer avec mes enfants.


Ça me fait bizarre de dire ça. Moi, Malick Sidibé, je suis papa ! 


Diana se met à pleurer, je crois qu’elle a faim. 

Elle est toute petite mais ça se voit déjà que c’est une vraie nerveuse. Quand elle pleure, elle serre les poings et devient toute rouge, comme quoi les traits de caractère sont visible dès le plus jeune âge. 


Mohamed lui, il ne pleure que lorsqu’il a faim, le reste du temps, il ne fait que dormir.


«  Doucement Diana, vient on va réchauffer ton biberon » 


Je lui donne sa tétine pour la faire patienter, et je descend à la cuisine pour préparer le bibi de ma petite princesse.


Faby s’est endormie sur le canapé, devant les reines du shopping, comme toujours.


Elle ne se lasse vraiment pas de cette émission, c’est fou ! 


J’ai l’impression qu’elle m’évite depuis quelques jours. Quand je viens après le boulot, elle me salue puis me laisse avec les petits, pendant qu’elle vaque à ses occupations. 


Comme d’habitude, je fais l’autruche.


Ça lui passera, elle doit être fatiguée avec les petits, je sais que ce n’est pas évident. 



Faby 



J’ai horriblement faim, alors je me réveil automatiquement.


Pour ne pas changer, je me suis endormie sur le canapé, devant la TV. 


Mais bon, cette petite sieste m’a fait un bien fou ! 


J’entend un téléphone vibrer. 


C’est celui de Malick, il l’a laissé sur la table basse du salon. 


Il le prendra en partant, je vais préparer un truc à manger, je crève la dalle ! 


Je me lève pour aller à la cuisine, mais mes yeux sont attirés part la lumière du téléphone de Malick.


Son sur écran c’est affiché qu'il a reçu deux sms d’une certaine « Fifi » 


Mon sang ne fait qu’un tour dans mon cerveau.


J’attrape son téléphone, et je monte à l’étage.


Je le trouve endormi, dans le fauteuil à bascule de la chambre des enfants, avec Diana couchée sur son torse.


Dans d’autres circonstances, j’aurai trouvé cette scène très belle, mais là, j’ai plutôt envie de lui fendre le crâne en deux. 


C’est qui cette Fifi là ? 


Je récupère Diana et la couche dans son berceau.


Malick ronfle comme un camion.


«  Réveil toi Malick je pense que tu devrais rentrer, tu es fatigué »


Voilà comment je le réveil.


Il se frotte les yeux, puis s’étire. 


«  Et tiens, tu avais oublié ton téléphone en bas. T’as reçu des messages de Fifi , et elle commence à s’impatienter ! » 





Malick 


«  Pas de nouvelles, bonne nouvelles ? » 


«  Surtout, ne te fatigue pas à répondre, je pense que tu n’en vaut pas la peine de toute façon, je vais supprimer ton numéro sur le champs » 


Voilà les deux messages que j’ai reçu de Fifi.


Je l’avais oublié celle la ! Je n’ai l’ai d’ailleurs plus jamais contacté depuis la seule et unique fois ou on était sorti. 


Cinq mois plus tard, elle se permet de m’envoyer ce genre de messages. Qu’elle aille au diable, je supprime ses messages, et son numéro par la même occasion.


Bon vent !


C’est limite si Faby ne m’a pas foutu à la porte. Encore un fois elle s’est montée toute une histoire dans la tête à cause des messages.


Elle est relou quand elle s’y met.


Je sais qu’elle est fâchée à cause des messages de Fifi, mais je n’ai ni le temps, ni l’envie de me prendre la tête avec elle, du coup je ne lui ai donné aucune explication. 


D’ailleurs, il n’y en a aucune à donner. 


Tout le reste de la semaine, elle m’a évité comme la peste. 


Je l’ai laissé bouder dans son coin. 


J’étais occupé à faire passer des entretiens pour recruter un directeur adjoint. Je crois que j’ai trouvé la personne qu’il me faut, d’ailleurs je l’ai convoqué pour un déjeuner ce midi. 




Ce soir je vais discuter avec Faby et mettre les points sur les i avec elle. 


Il faut qu’elle apprenne à se canaliser et venir discuter avec moi quand quelque chose ne va pas, plutôt que de rester bouder dans son coin. 


Il faut qu’on reprenne sur des bases solides, et qu’elle me dise si elle veut bien que je vienne m’installer à nouveau à la maison. 


C’est Maria qui m’ouvre la porte.


Je récupère Mohamed dans ses bras, elle m’indique que Diana dort et Faby est dans sa chambre.


Toc Toc Toc


« Vous pouvez entrez,  j’ai presque fini Maria, les enfants sont réveillés ? » demande t- elle.


Elle a le dos tourné, mais je me demande bien ou elle compte aller dans cette tenue !


«  C’est moi » 


Elle se retourne, surprise par le son de ma voix, elle ne s’attendait pas à moi.


«  Ah, Salut »  dit elle simplement avant de continuer à se coiffer.


«  Tu va où ? » 


«  C’est les fiançailles de Naya et Cissé, je t’avais prévenue en plus, on était censés y aller ensemble » 


Merde, c’est vrai ! Je suis tellement pris ces derniers jours que j’avais zappé. Et comme madame fait la boudeuse, bien sûr, elle ne me l’a pas rappelé.


« Désolé, j’ai oublié, tu aurais pu me le rappeler, tu sais que je suis très occupé ces derniers jours ! » 


«  Oui comme toujours ! » 


Je change de sujet, sinon ça va finir en règlement de comptes. 


«  Tu es splendide. Mais tu va avoir froid, tu devrait te changer » 


«  On est en juillet, dehors il fait 27 degré » 


Bon j’aurais pu trouver une autre excuse, j’avoue.


Mais cette robe est trop cintrée, trop moulante, je ne veux pas qu’elle sort comme ça.


«  Et qui va garder les petits déjà ? Tu viens d’accoucher, Naya et Cissé le savent, ils t’auraient excusés pour ce soir » 


«  Maria veut bien rester un peu plus tard, et je ne vais pas tarder, ils le savent » 


Elle me dépasse et va ouvrir son dressing. 


«  J’aime pas cette robe ! » 


Elle ne me répond pas et sort deux paires de talons.


«  Les rouges, ou les bleus ? » elle me demande


«  Nan mais c’est quoi cette tenue Faby ? Tu vois comment la fente de ta robe est haute, on voit toutes tes cuisses ! » 


Elle se contre fiche de ce que je lui dis, elle vient d’enfiler les escarpins bleus et se contemple devant le miroir.  


«  FABY ! » 


Elle sursaute, et lève enfin les yeux vers moi.


«  Tu m’écoute au moins ? » 


«  C’est la seule robe qui me rentre. Le reste est trop petit, j’ai pas encore perdu tous mes kilos de grossesse » 


Excuse bidon !


Elle prend sa pochette et sort de la chambre.


Je l’entend donner des instructions à Maria, et elle s’en va.


Je souffle pour tenter de décolérer.


Je vais fumer. 


Non, pas quand je suis avec les petits, je vais sentir la cigarette et c’est pas bon pour eux. 


Je paye Maria pour ses heures sup, et je lui demande de partir. 


Je vais attendre Faby. 



Faby 



La soirée était super émouvante, mais je n’ai pas réussi à m’amuser.


J’ai passé mon temps à harceler Maria de message pour savoir si tout se passait bien avec les enfants.


Je rentre. 



Malick est assis dans le noir, devant la télé pour seul éclairage.


«  T’es la ? » 


«  Oui, la soirée s’est bien passée ? » 


«  Oui » 


«  Viens par là » il me demande en tapotant la place près de lui.


Il veut qu’on discute. 


J’ai peur.


La dernière fois qu’il a voulu discuter, c’était pour m’annoncer notre divorce.


J’espère qu’il va pas me dire qu’il va se marier avec Ffii !


«  Attend, je vais monter voir les enfants » 


«  Ils dorment, et tout va bien » il me répond en agitant l’écoute bébé. 


Je prend place près de lui.


Mon coeur bat la chamade.


«  J’aime pas quand tu boude » 


«  C’est qui Fifi ? » 


Il fronce les sourcils, puis arrange une mèche derrière mes oreilles.


Il pivote vers moi et attrape mes deux mains. 


«  C’est personne ! » 


Je retire mes mains des siennes et croise les bras. 


«  Arrête bébé, on a des choses plus importantes à se dire » 


Il reprend mes mains et y dépose un baiser.


Je ne les retirent pas cette fois ci, mais je reste silencieuse.


«  J’ai envie de revenir à la maison » 


Il dépose un autre baiser sur mes mains.


«  Tu me manques » 


Un autre baiser


«  J’aime pas quand tu sort, surtout avec ce genre de tenues, je suis jaloux » 


Un autre baiser.


Je commence à avoir chaud. 


«  Je t’aime » 


Encore un baiser. 


«  Viens »


Il me tire pour que je vienne m’assoir sur ses jambes.


«  Tu sens bon » il me souffle à l’oreille.


Il vient de dégager ma nuque des mèches de cheveux qui l’encombrait et y dépose pleins de petits bisous. 


Je sens son souffle chaud sur mon cou. 


Ses mains caressent mes hanches. 


Je me cambre.


On s’embrasse.


On se caresse. 


Ça devient hot. 


«  J’ai trop envie de toi bébé » 


Il descend la fermeture de ma robe.


Je suis toute mouillée. 


Mes seins sont durs, et il vient de les empoigner. 


«  OOOH » je gémit.


«  Laisse moi te faire l’amour toute cette nuit » 


Il titille mes tétons. 


«  Le … oh bébé… le médecin …. on doit attendre… j’ai pas cicatrisé »


Il est frustré.


Il mordille mon lobe d’oreille, comme pour me punir. 


«  Viens » 


Il attrape la main que je viens de lui tendre et on monte dans notre chambre. 


Je le pousse pour l’obligé à s’assoir sur le lit. 


«  Attend, je reviens » 


Je vais récupérer l’huile de massage.


Je me déshabille en le regardant droit dans les yeux. Mes gestes sont lents et calculés.


Je défais la fermeture de son pantalon, et je libère son penis, il est tout dur. 


Je passe ma langue dessus. Il gémit et pose sa main sur ma tête pour guider mes gestes. 


Je verse de l’huile sur tout le long de sa verge, et je l’avale.


Ça a un gout de fraise. 


Ma langue fait des aller retour entre son gland et ses bourses. 


Je le suce, et grâce à l’huile, ça glisse entre mes lèvres.


«  Oh mon Dieu, elle va me tuer » crie Malick. 


Je m’applique, jusqu’a ce qu’un liquide chaud irrigue ma bouche.


J’avale tout, absolument tout.


On s’embrasse, puis on s’endord. 


Opération séduction