Chapitre20 : Mike
Ecrit par ngakomal
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~~~~~~~ Mike SANGA~~~~~~
- Tu y es presque papa. Encore un peu de patience et tu auras ruiné ma vie de fond en comble. Dis-je lascivement en me versant un verre de whisky avant de prendre place en face de mon père dans le petit salon de son bureau.
- Déjà les gros mots Sanga !! je n’ai rien ruiné du tout. Nous savons tous les deux que si je n’y mets pas mon grain de sel, tu finiras vieux, ridé et sans enfants. mais contrairement à toi je veux avoir du temps avec mes petits enfants avant ma fin. Lança-t-il tout aussi négligemment que moi et porta son verre à ses lèvres.
- Alors pourquoi m’exiger que ce soit elle ? je pouvais choisir une autre.
- Les affaires fils…. Qu’ils soient interne au externe régissent nos vies. La position de son père me sera utile….
- Et moi qu’est ce que j’y gagne ?
- La banque et mon financement pour monter ta firme en chine.
- Tu ne trouve pas que c’est trop cher payer ? Toute une vie avec une écervelée qui ne pense qu’à son physique. Je ne pense même pas qu’elle sache tenir une maison papa. Dis-je dans un souffle exaspéré qu’il ne veuille entendre raison. Pour moi cette fille égale problème à vie. Elle est …. Je manque les mots. Le sujet est si sérieux qu’en nous observant de loin on croirait que nous parlons du soleil.
- Ne raconte pas de bêtises. As-tu vu une ménagère chez cette dame depuis que tu y vas ? qui y fait le ménage pour que ce soit toujours aussi propre si ce n’est la mère et la fille ?
- Ce n’est pas toi qui la tiens dans tes bras papa. Elle est si fragile qu’on dirait que je vais la briser. Ses mains ne ressemblent pas à ceux d’une femme de labeur. Je suis certains que sur certains point, je vaux mieux et toi-même tu sais qu’elle calamité je suis quand je veux aider ta femme
- Ce n’est pas ce que je ressens chez là mère. Elle c’est une force… une vrai. Affirma-t-il les yeux dans les nuages.
- Je vois que tu maitrise très bien ton sujet papa. Je ne parle pas de l’entre cuisse de la dame mais des valeurs de sa fille en tant qu’épouse que tu m’impose. Fis-je en m’adossant confortablement pour mieux fixé le plafond. Je sirote mon verre avant d’ajouter. Ne me sort pas les gros yeux papa. Il faudrait que je sois complètement idiot pour ne pas savoir qu’elle te sert de quatre heures.
Mon père ouvre les yeux de surprise. Non mais quoi ? Il pense vraiment que je ne savais rien de ses passions pour les femmes d’autrui ? À un moment j’ai compris que même ma mère fessait juste preuve d’un aveuglement actif. Comme l’adage le dit si bien, il n’y a pas plus aveugle que celui qui refuse de voir. C’est ce que mon père avait choisit de faire depuis des années. Ma mère choisissait toujours les moments où la ménagère prenait déjà ses marques dans la maison et dans le lit de mon père pour faire un renouvellement du personnel. Elle avait compris que mon père aimait la chasse et s’était débrouillée pour qu’il ait des proies et jamais à manger. Les autres femmes étaient mariées alors elle laissait faire car sa place n’était pas compromise.
Il me fixe du regard et nous restons là à nous jauger jusqu’à ce que ma mère pousse la porte et entre sans avoir frappé. Elle s’assoir près de mon père et nous observe l’un après l’autre.
- Sanga qu’est ce que tu as fait à mon mari pour qu’il te regarde comme s’il avait mangé le piment.
- Rien maman. Nous parlions juste de ce qu’il aime manger pour son quatre heures.
Mon père manque de peux de s’étouffer avec sa boisson et le pose brusquement sur la table. Ma mère se lève et sein son pagne sur les hanches pour mieux l’ajuster.
- Héé taaapa (titre honorifique de la femme à son époux) si tu avais encore faim après le petit déjeuner il fallait le dire. Le repas de midi n’est pas encore prêt. Je vaiss de ce pas te faire un petit plateau. Dit-elle en joignant la parole aux mots.
- Attend ! maaabô. Fit-il l’empêchant ainsi de franchir le pas de la porte. Ton fils dérange. En fait, il vient de m’annoncer qu’il a demandé une fille en mariage jusqu’à demander la liste de la dote tu images ?
- Sans nous prévenir ?
- Oui Maaabô sans nous prévenir. Tu comprends bien que je tombe des nus.
- Mon fils va se marier. Fit-elle comme revenant d’un choc. Il va se marier…. Hahhhahahahahahah mon fils va se marier hoooo. Cria t-elle comme si elle n’en revenait pas. Elle marque des pas de danse traditionnelle en remerciant les Dieux.
Mon père maitrise sa femme et sais retomber sur ses pattes en bon politicien. Voir la joie transparaitre sur le visage de ma mère me pousse à me demander si mon cas était si désespérer. On dirait qu’elle n’y croyait plus. Elle accourt et s’assoit cette fois ci près de moi.
- Héé mon fils … Dieu ne dort. Il sait écouter les prières des cœurs.
- Vraiment ? dis-je en regardant mon père sourire de satisfaction.
- Si je te le dis…. C’est qui l’heureuse élue de ton cœur ? je la connais ? hum j’espère pour toi que ce n’est pas cette beauté plantureuse bizarre avec qui tu trainais il y a un certain temps
- Pourquoi mam ? si c’était elle qu’est ce que cela changerait ?
- Humm Mike je te préfère célibataire que cocufié toute ta vie. Dit-elle en se tournant vers mon père. Tu n’es pas de cet avis ? Pris de surprise, mon père ne pu qu’hocher la tête en signe d’assentiment.
- Ne t’inquiète pas maman ce n’est pas elle. Peut-être aurais-tu déjà entendu parler de sa famille. Les Blairon. J’épouse la fille ainée.
- C’est merveilleux. Il est vrai que sa mère n’est pas classe et aime faire du rentre dedans. Elle utilise la place de son mari pour avoir de l’influence. Bref je suppose que la fille ne ressemble pas à la mère Ils ont déjà donné la liste ?? je suis un peu blaisée que tu n’es pas voulu de mon avis de mère mais passons. Suggéra t-elle en balayant ses mots d’un signe de la main. Tu as une date ?
- Le plus tôt possible…. Lança mon père
- Ce n’est pas à toi d’imposer à ton fils taaapâ. Il est assez grand pour faire ses choix.
- Maman c’est bien il faut le lui dire. Excuse-moi pour mon silence. J’attendais la liste de la dote et voir son père en personne pour te parler.
- Ce n’est rien.
Nous avons parlé de mariage, des rites de dote, des possibilités et autres choses. Ma mère était en joie et le montrait. Elle voulait le meilleur pour moi. La plus belle salle de réception, la plus belle décoration etc… en peu de temps elle avait déjà fait un menu complet. Je ne pouvais que lui dire d’attendre et de voir tout cela avec ma future femme. Je n’avais aucune envie d’interférer. Si je n’avais besoin de mon père pour son investissement de plus d’un milliard et pour son intervention dans l’amélioration d’une situation politique et administrative sur l’un de mes projets en cours, je ne serais jamais entrée dans son jeu. Je frôle la fermeture et la saisit de tous mes biens. Je soupire intérieurement et choisis de prendre sur moi. Une heure de temps après je prends congé d’eux et retourne chez moi. Ma mission de ce matin a été un réel succès madame Blairon se ferra un plaisir de confirmer mes dires au près de mon père pourvu qu’ils se dépêchent à finaliser les choses où que mon
Père ne puisse croire que je reviendrais sur ma parole donnée et interrompt la procédure politico administrative à l’encontre de mon entreprise. Après une douche bien froide, je me sers un verre de tonton jack et me coule dans mon cousin en écoutant le journal d’une oreille distraite.
~~~~ Mehoum reine ~~~~
Cette nuit encore il fait sombre dans ma chambre d’hôpital. Il y a trois nuits de cela, la lune était très haut dans le ciel et éclairait mon lit. Je pouvais percevoir son pouvoir et la laisser m’apaiser. Son attraction a comme qui dirait ouvert les portes de mon esprit de sorte que je puisse voir à travers. Au début je ne comprenais pas ; mais N’zeu a pris le soin de m’expliquer. Il parait que la pleine lune agit sur les corps et les esprits. Aussi bien qu’elle assure les marées, la photosynthèse, elle contribue à l’élévation de l’esprit. Donc méditer les nuits de pleine lune, ouvre les pores à son énergie positive. Ainsi nous pouvons voir le vrai visage du monde. Le plus difficile est de tenir. D’après ma propre expérience je peux certifier que ce n’est pas du chocolat. La lune à le pouvoir de faire dormir ou faire se reposer le physique afin d’éveiller le spirituel, le mystique et le voyage de l’esprit. Je comprends maintenant pourquoi le sommeil du jour n’égale jamais celui de la nuit. Le physique est comme aspiré pendant la méditation dans un sommeil profond et il faut avoir une certaine maitrise pour combattre la force de la lune afin de voir le spirituel dans un état d’éveil. J’ai pu voir par ce biais les âmes de l’hôpital nouvellement éteint traverser vers l’autre dimension ou sphère. J’ai pu passer inaperçue pour la première fois. Mais ensuite je me suis sentie comme transité toutes les pleines lunes vers ce pan du monde. Les âmes savent que je suis là mais ne peuvent me voir. N’Zeu dit que je dois détecter celles qui n’en ont pas fini avec ce monde et les aider. Je ne dois me montrer qu’à ceux là et rendre les âmes malfaisantes, pures en détruisant leur lien maléfique. Que de travail qui m’attend !!
Je m’inquiète. N’zeu dit que ça ira. Qu’il est avec moi mais je ne sais pas si j’y arriverais. Je rentre à la maison à la fin de la semaine prochaine. Je suis guéri et ne garde aucune séquelle. Les infirmières s’en sont étonnées pendant un temps et le docteur Njanè a trouvé une raison quelque peu tirée par les cheveux expliquant le miracle de ma rémission. On croirait que je n’ai jamais rien eu. J’ai fait un mois à l’hôpital et seuls Michel et Raoul sont venus me voir. Je savais que je n’étais pas aimée mais j’espérais… j’espère encore. Comment un cœur peut être si dur et cruel. Maman sais qu’elle est la seule famille qui me reste. Qu’à part eux je n’ai plus personne en ce monde. Je me dois de l’aimer…. de les aimer. Je m’y accroche de toutes mes forces même si je sais que mes efforts sont vains en ce qui concerne maman sabine. Je ne pers pas espoir pour les autres. Comment je vais gérer mes aptitudes dans cette maison. Si béthanie m’énerve comme à son habitude et je lui fais mal. La peur me tétanise. Si en prenant connaissance de ce dont je suis capable maman sabine me met hors de chez elle. Où irais-je ? Avec ce canon de médecin qui ne fait que souffler le chaud et le froid. Il disparait puis réapparait. Embrasse les gens pour après dire comment il ne partage pas !!!! Qu’il pense aussi que je partage peut-être? Je n’ai jamais eu de petit ami mais je suis au moins sûr que ce n’est pas comme ceci que ça se passe. Je piaille mais cela ne vas pas résoudre mon problème actuel. J’entends des voix et vois des âmes nouvellement séparés de leur corps. Je me calme et éteint ma présence. Ils passent tranquillement et s’en vont. Il y a un truck dans cet hôpital il y règne une paix paradisiaque.
- Mais qui es-tu donc ??
Je tourne la tête vers le lieu où provenait la voix. Njanè est encastré dans la porte dans une pose nonchalante.
- Dis le moi Reine qui es-tu réellement ??
- Je te retourne la question Adrian. Qui es-tu toi ? je te sens aussi pleinement que si tu étais en moi mais il y a ce coté mi sombre mi pure qui me tient loin. Réponds-moi et je dirais tout.
- C’est compliquer. Réplique t-il en s’avançant près de mon lit. c‘est vraiment bien trop compliquer. Ce dont je crains le plus est que tu t’enfuies en courant. il me caresse les cheveux en pagailles avant de s’assoir sur l’unique chaise visiteur.
- C’est que je crains aussi. Dis-je en ne résistant pas à l’envie de passer les mains dans mes cheveux et de les arrêter à l’aide d’un élastique pour me rendre plus présentable.
Nous restons là dans un silence réparateur. J’ai quitté l’état second mais crains que la lune ne m’y replonge involontairement. Depuis qu’il est entré, je suis toujours assise dans mon lit. Les jambes repliées contre ma poitrine et la tête posée sur les genoux. Nous nous regardons et il semble qu’autant moi que lui essayons de sonder nos âmes. Comment je fais pour savoir ce qu’il fait ou envisage de faire. Je ne dirais pas que je vois clairement en lui comme chers chez ces infirmière à qui j’ai sondé l’esprit et l’âme. Je devine plus que je ne vois. Il est à la fois pur et impur. C‘est illogique ! Soudain, la voix de N’zeu retentit dans ma tête. « Ne le tient pas si loin de toi. Il te sera utile demain. L’univers le veut à tes cotés. Utilise son attrait pour toi pour le maintenir là ». S’il savait que je n’attendais que cet accord. Je n’aurais à utiliser rien du tout. Il me suffirait de me laisser aller à mes sentiments.
- Qui viens te chercher à ta sortit ? me demande t-il.
- Cela dépend de la personne au courant de ma sortie. dis-je la voix trainante.
- Je pense que l’administration en a informé ton père.
- Alors il y a une chance sur deux qu’il ne vienne pas.
- Comment cela ? demande t-il surprit
- Il suffirait que sa femme trouve une chose plus importante à faire que de venir me chercher. Pour qu’il ne vienne pas.
- Alors dans ce cas, tu me permettrais de te raccompagner ?
Je secoue la tête pour toute réponse. Il délaisse sa chaise et prend place sur le lit. Tire mes pieds et se couche en me prenant contre sa poitrine. Dans ses bras je me sens si bien. En sécurité et en confiance. Je me détends d’un coup et inspire profondément.
- Ce n’est pas convenable. Et si quelqu’un passait par là et nous voyais ainsi enlacé ?
- Ils comprendraient tout simplement que tu ne me laisse pas indifférent.
- Après où avant de te pour suivre et de retirer ton permis d’exercer ? dis-je
- Non ne t’inquiète pas pour moi. J’ai fais fumée la vitre. Calme-toi et laisse-moi profiter de ce temps de répit. Ma nuit a été épuisante …. je me suis surpris à faire ce dont je me sentais incapable. Même que je ressente le besoin de te tenir dans mes bras et vouloir que tu m’apaises est inouï. Je n’ai jamais eu besoin de personnes.
- Tu voudrais m’en parler ?
- Non.
- Je pourrais essayer de comprendre ?
- Si tu veux. Mais je ne répondrais à aucune question.
- Je sais.
Il voulait du réconfort ? je lui en donnerais. Enfin j’essaierais. Je me suis donc réajustée à lui de sorte à recouvrir tout son flanc de mon corps. Il ne devait avoir aucun point où je ne pouvais le sentir. Même si ce ne devait être qu’à travers ma chemise d’hôpital et sa blouse blanche. Il m’avait calé sur épaule et m’avait enroulé de son bras. La main posée sur son sein droit, mes seins à moi s’écrasaient sur son autre sein. Dans cette position, il déposa un baisée sur mon front, rejeta la tête en arrière avant de laisser échapper un long soupir. Que lui était-il arrivé ? C’était la première fois que je le voyais aussi las. J’étais contente qu’il soit venu à moi. Je voulais l’aider. Mais comment ? Comme aucune réponse ne me venais à l’esprit et que N’zeu semblait avoir choisit ne pas intervenir, je pris alors le partie de me détendre à mon tour et de profiter de l’instant en fermant les yeux.
Nous étions là depuis seulement quelques minutes qu’un bien être immense m’envahit. Les senteurs de forêts fraichement arrosées de pluies e