chapitre26 : les présentations (suite)
Ecrit par ngakomal
~~~~ Mehoum reine ~~~~
Je le savais… si pareille scène n’avait pas eu lieu, j’aurais juré que le Christ était de retour. J’avais d’abord pensée à demander au docteur Adrian de me laisser devant la porte. Et il y a eu se champ de force et j’ai pris peur. Si d’ailleurs je le lui avais demandé de s’en aller il aurait refusé net. Elle était là devant moi, me pointant de son doigt menaçant. Je le sentis crisper et je pris le partie de prendre discrètement sa main et d’y faire une légère pression. Il ne fallait pas qu’il verse du sable dans mon tapioca.
- Pourquoi es-tu rentrée rêve ? je connais ton mauvais cœur…. Ta méchanceté n’a d’égard pour personne….. je ne veux pas hooo. Je te préviens. il était prévue que ….
- Un peu de tenu madame. Ceci est une conversation privée que vous devez avoir avec votre fille. Merci de nous en épargner. Coupa Adrian
Je vis la colère monter sur son visage clair. Personne n’osait lui parler de la sorte ; même pas son mari et j’en avais conscience. Quand tout le monde partirai, j’allais la sentir passer. On pouvait la sentir gonfler à vue d’œil sous l’outrage. Elle ne pouvait réagir. je me dis qu’elle avait pris conscience du fait que nous étions le centre de l’attention et que chacun attendait de voir sa réaction. Contre toute attente, papa vint à son secours. Il m’enlaça avec un large sourire aux lèvres.
- Bon retour à la maison reine. Mais pourquoi es-tu rentrée toute seule ? nous avions prévue de venir te chercher lundi.
- En fait papa. C’est que……
- Oui chérie parle. M’interrompu-t-il pressant.
- Comme l’hôpital vous avait informé que je sortais aujourd’hui, vous n’avez pas avertis que vous ne passeriez pas me prendre. Ils ont mis un autre malade sur mon lit. Je vous attendais depuis 18 heures. Mon ami m’a vue en salle d’attente avant de me proposé de me ramener.
- Je comprends ma chérie. Excuse nous. Nous ne savions pas. Vas déposer tes affaires et viens te joindre à la fête avec ton ami qui a eu la délicatesse de te ramener.
Je jetai un coup d’œil à maman sabine. Je ne sus comment mais nos yeux se croisèrent. Je vis de d’abord de la colère et puis une sorte de flamme noire et froide et encore un peu plus loin le noir complet. Et puis telle une vague naissante et grandissante je commençais à ressentir ses tourments. Et soudain je vis comme tête de serpent géant couplé à une araignée tout géante essayant de tisser une toile sur nous avec sa langue et sa dague pointues. C’était quoi ça ? Je levai les yeux sur les autres dans le but de savoir s’ils voyaient ce que je voyais. Mais non ! La plupart avait comme un nuage de toile d’araignée autour de la tête. Et puis je commençais à percevoir des informations d’elle, des voix puis des images flous qui ne voulais presque rien dire. J’entendis la voix d’Adrian de loin dans ma tête mêlé à toutes les autres voix.
« Bloque le flux d’information. Tu peux le faire Meh. »
« Mais comment ? »
« Comme si tu fermais la vanne d’un robinet. Tu ne voulais pas que l’on sente ta presence cela continue elle percevra que tu sais. Cela ne sera pas bon pour toi. Ferme la vanne »
Je ne sais jamais comment ment je mis prend. Tout me vient instinctivement. Il avait suffit de ces seuls mots. « Ferme la vanne » pour que je sache quoi faire exactement. Le flux d’information commença à s’amoindrir au fur et a mesure. La seule différence fut que je percevais l’être au dessus d’elle avec moins d’acuité. Revenue à moi, je vis juste Michel prendre mon sac de ma main.
- Laisse je vais les mettre dans ma chambre. Comme ça tu dors avec moi…. Maman a utilisé ta chambre pour faire le magasin où mettre la nourriture…
Aussi tôt dit, il prit le chemin de sa chambre en montant les marches quatre par quatre. Je le suivis du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse. L’enfant ci pouvait tuer !! Il ne voyait donc pas la tension impossible qu’il régnait dans la salle ? Il fallait encore qu’il y ajoute son grain de sel. Papa Pascales pris sa femme par les épaules, moi par la main et nous mena à leur table quand il les narines de sa femme s’agrandir et se rétracter sous l’effort qu’elle exerçait pour se contenir . Il demanda à un garçon de service qui passait par là de joindre une table à celle déjà présente ainsi que deux chaises. Ce qu’il fit de suite. Humm…. Il fallait bien qu’il préserve les apparences. Maman ne décolérait pas et le fait que papa essayait d’arrondir les angles n’arrangeait pas les choses. Nous nous sommes assis l’un près de l’autre sans changer la disposition des personnes autour de la table. Ma main toujours dans la sienne, il me caressait doucement et j’oubliais presque mes tourments à venir.
- Reine Chérie, je te présente Mike le fiancée de ta sœur. Dit-il le désignant
- Enchanté mademoiselle. Murmura t-il en laissant trainer sur moi ce regard chargé de désir que je détestais tant chez tous les hommes sauf Adrian.
Ma sœur suivant son manège me fusilla du regard. Si seulement ils pouvaient tuer….
- ton grand oncle papa fidèle….
- Bienvenue ma fille, j’espère que tu vas mieux.
- Oui papa je vais mieux. Merci.
- En face de toi le père de Mike, le ministre Sanga et près de lui sa femme.
Son mari se contenta de garder sur moi le même regard que son fils et sa mère me souris avec une t’elle tendresse que je me sentis fondre. Elle était bonne, je le sentais.
- Ravie de faire ta connaissance ma fille. Tu es magnifique…. De toute ma vie je n’ai jamais vue pareille beauté.
- Merci maman.
- A tous je vous présente ma fille Mehoum Reine….
- Que tu l’as accouché Pascale ? le coupa maman sabine. En réalité c’est la fille d’une de mes cousines éloignées décédé. On ne connait même pas son père jusqu’au jour d’aujourd’hui.
- Epargne-nous ton venin Sabine et laisse-nous manger en paix. Déclara papa fidèle. Le jour où tu signais sur l’enfant là personne ne pouvait te l’enlever. C’était sa mère et moi étions comme des sœurs même si la vie nous a éloigné. Fit-il en mimant sa voix.
Humm même le père là n’était pas facile hein !! Papa !! Il ne loupait aucune occasion de lancer une pique à maman sabine.
- Pardon sanga… arrête de regarder l’enfant d’autrui. Tu baves sur elle… ton fils fait de même. Vous allez finir par la gêner. Déclara Mme Sanga avec un rire dans la voix.
Toute la table eu un rire de gorge et le ministre repris contenance très vite.
- Je rends juste hommage à sa beauté.
- Oui c’est ça mentit le politicien sur l’os du chien ! repliqua sa femme et nous avons tous ri. Elle savait s’y prendre pour détendre l’atmosphère.
Depuis que j’étais assise, j’avais eu le temps de lire les ombres derrière chacune enveloppe charnelle ainsi que les combats spirituels qui s’acharnaient au dessus de ces commodités bien organisés. J’assistais à un film près d’un autre. Tandis que les uns et autres se remplissaient la panse et discutaient gaiement, les un et autres se lançaient des sorts et s’en défendaient aussi. Rien qu’à notre table, au dessus de papa fidèle, se tenait un grand gorille joyeux qui passait le temps à faire des mimiques grotesques au serpent araignée de maman sabine tout en repoussant ses attaques et ceux d’autres personnes d’autres tables. Mme sanga défendait son fils et elle-même des attaques de maman sabine. Son mari bien que son serpent à lui soit moins imposant, tentait de me jeter un sort et se défendait aussi des attaques de maman sabine et d’autres venant d’ailleurs hors de la maison. Papa pascale avait comme une couche épaisse de toile sur tout le corps et semblait ne plus avoir besoin des efforts de personne car il n’était pas attaqué. Maman sabine à elle seule défendait sa fille (je pense son fils aussi car de temps à autre son truck la disparaissant dans les escaliers avant de revenir) et elle-même tout en jetant des sorts à Adrian et a moi ainsi qu’à presque toute la salle. Humm je regardais seulement. Notre barrière de protection rejetait tout sans effort de notre part
- Oui … je disais ma fille et son ami mr….
- Son petit ami. Rectifia-t-il. Mr madiba…. Madiba Adrian.
J’ouvre les yeux et le regarde perplexe. Depuis quand ? J’entends dans ma tête. « Arrête s’il te plait. Ils vont croire que j’invente. Tu es mienne Meh et retient le une fois pour toute»
A l’entente du nom d’Adrian, le ministre s’était figé et le regardait avec une sorte de doute.
- Madiba… ? le PDG du groupe ReneWorld.
- Oui votre Excellence. Un problème ?
A cette réponse, il se décomposa et se transforma en lèche bote sous mes yeux. Lui qui tout à l’heure qui était si hautain et minimisait tout le monde se leva précipitamment.
- Pardonnez mon indélicatesse monsieur Madiba. Permettez moi de vous serrez la main. Fit-il en joignant le geste à la parole. Je vous prie de m’excuser je ne savais pas que c’était vous… enfin… je veux dire que je ne savais pas qui vous étiez. Je suis très honoré que vous vous soyez joint à nous pour les fiançailles de mon fils avec la sœur de votre petite amie. Déclara-t-il avant de reprendre sa place.
- Excusez-moi monsieur le ministre… mais il ne me semble pas que nous nous connaissions ? dit Adrian aimablement. Mais je pense que sa voix un peu bourrue fit passer son amabilité pour une rudesse
Un peu gêné, le ministre bougea ses fesses de la chaise et ajouta.
- Nous ne nous connaissons pas certes… mais j’épluche constamment vos dossiers dans nos locaux que j’ai l’impression de vous connaitre. Tenez le mois dernier vous êtes venu en aide au gouvernement pour le paiement des fonctionnaires et le mois prochain, nous avons rendez-vous pour parler de votre mine de diamant dans l’est du pays.
- Haaa !! je comprends mieux monsieur le ministre. Mais je vous en voie désolé. Vous traiterez avec mon bras droit. Ce n’est pas moi qui m’en occuperais personnellement.
- Très bien monsieur Madiba…. je comprends.
- Je suis désolé de mobiliser l’attention autour de ma personne. Ce soir vous célébrez un évènement alors parlons fiançailles et non travail.
Durant tout l’échange, nous étions tous scotcher à leur lèvre. C’est ce moment que choisit Michel pour venir se joindre à nous. Il posa son siège entre moi et papa fidèle. Le garçon de salle nous apporta des plats garnis et s’en retourna chercher celui de michel. C’était la première fois pour moi de m’assoir à la même table que celui des Blairon. D’habitudes, pendant ce genre d’évènement, j’étais en cuisine entrain de laver les assiettes au fur et à mesure que l’on débarrassait avant de récurer les marmites. Puis, lorsque tout le monde était partit, je nettoyais la maison de fonds en comble. Parfois je finissais au petit matin.
- Vous avez raison fils…. Fit papa fidèle. Alors les amoureux comment s’est fait votre rencontre ?
- Nous ne sommes pas amoureux !... s’exclama-t-il tout en me regardant de ses yeux goulus. Un autre silence se fit autour de la table. Oui c’est vrai…
- Ferme là Mike. Tonna son père. Merci de ne pas nous indisposer.
Il se tu mais laissa glisser sur moi un regard de braise, intense et irréversiblement dérangeant. Adrian pressa ma main de plus belle et dit dans ma tête.
- « Je ne sais pas si je me retiendrais s’il continue à faire cette connerie. Il n’y a que moi qui ai le droit de te regarder ainsi ».
- « Et qui te le donne ? » lui répliquais-je
- « pardon ? »
- « oui. qui te donne ce droit ? »
- « je le prends Meh… je le prends. Et personne d’autre pas même toi ne pourra me l’enlever ».
Que pouvais-je ajouter d’autres ? Il savait me flatter et me faire prendre confiance en moi.
- Il voulait seulement dire que notre histoire nait d’une présentation initié par maman et toi beau-papa. Dit- Béthanie au même moment que Mike émettait un grognement sourd de douleur. Il secoua la tête pour appuyer les propos de sa belle. Il était évident que ma sœur l’avait remis au pas.
~~~~~ Béthanie Blairon~~~~
Depuis que Rêve avait mit les pieds dans ce salon, j’étais devenu invisible. Tous les regards étaient sur elle. A notre table comme partout ailleurs. J’étais en colère, je fulminais presque et pour couronner le tout, elle était accroché au bras de ce beau ténébreux aux muscles saillant qui donnerait à saliver n’importe qu’elle femme. Je pouvais voir se dessiner son corps à travers sa chemise. Sa beauté me rendait morte de jalousie. Elle n’avait qu’un tissage sur la tête et pour son maquillage, on lui avait juste fait les sourcils et les lèvres. Par contre moi, j’avais passé la journée dans un centre spécialisé pour me rendre belle pour cet événement. Je me rendais compte en fait que ma peau métisse ne rivalisait pas avec la pureté de celle de Rêve. Mais qu’est ce qu’on lui donnait dans cet hôpital ? Moi aussi j’en voulais.
Maman fessait tout pour se contenir. J’eu un petit sourire en coin. « Oui ma chers rêve … savoure car ce que maman te réserve…. Humm tu la sentiras passer ». Pensais-je avant de me rassoir confortablement sur mon siège. Ce qui m’énervait le plus c’était les regards benêts de Mike et de son père sur elle. Comme si de leur vie, ils n’avaient jamais vue de jolie femmes. Je me suis rapproché de Mike après lui avoir donné un coup de coude dans les cotes pour le réveillé un peu. Je lui ai demandé la raison pour laquelle son père réagissait de la sorte.
- Mr Madiba est le PDG de ReneWorld. Qui est un groupe de la sous région qui fait dans le commerce international, la banque, les industries et autres….. c’est le premier contribuable de l’Etat. Il participe a lui seul au trier des recettes fiscale de ce pays. ….. il n’en a pas l’air mais c’est un multimilliardaire. Votre mère semble savoir ce qu’elle veut pour ces filles !! je pourrais peut-être me réjouir du fait que je me mari a toi… je serais le beau frère de cette perle … cette Reine, de la femme de Mr Madiba…. Murmura t-il au creux de mon oreilles avant de se remettre à la contemplation de Rêve…
Comme je regrette ses cheveux crépus. Nous mangeons en silence et lorsque le repas prend fin, le Mr Madiba là prend congé et papa donne prestement la permission à Rêve de le raccompagner lorsqu’elle le demande. Ils sortirent de table. Et elle revint quelques minutes plus tard.
- Alors Rêve dis-nous comment vous vous êtes rencontrés. Tu ne nous as pas dit. Sifflais-je perfidement.
- Je…. C’est que…. Bégaya-t-elle
- Oui ? c’est que quoi ? la pressais-je.
- Tu as même honte de quoi Reine dis- leur norr…… Béthanie, elle m’a dit tout à l’heure qu’il venait voir son ami malade à l’hôpital et comme il la voyait toujours seul dans le jardin de la cours arrière, ils ont fait connaissance. Répondit Michel à sa place.
- Haa ! fis-je simplement.
A ce moment là, papa fidèle entraina tout les autres sur un autre sujet de conversation. Les rites et coutumes à faire avant le mariage effectifs. Il paraitrait que ma mère depuis qu’elle avait épousé un Blanc se prenait elle-même pour une blanche. Car elle avait arrêté de faire les rites traditionnels culturels depuis des années sans se soucier des conséquences sur sa progéniture. Papa fidèle avait cette manière de clouer le bec à maman. Avec une aisance outrageante. Je pense que maman l’aurais mis dehors sans autre forme de procès si elle n’avait pas besoin de lui pour moi.
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