chapitre6: famille parfaite??

Ecrit par ngakomal

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~~~~~~~ Pascal ~~~~~~

La semaine à été longue et fatigante. J’ai eu tellement de dossiers à clore et des rapports à rédiger que même ma secrétaire ne m’a été d’aucune aide. Je rentrais toujours aux heures tardives. Vraiment !!! Et sabine qui me boude ça m’arrange rien à l’affaire. Quand le lit d’un homme n’est pas plein et confortable, de manière à ce que lorsqu’il y entre il en ressort toujours comblé de plaisir et tous ses désirs assouvis, c’est une vraie torture. Il suffit que j’entre dans la maison et la voie ; toute suite je me revoie la veille dans notre chambre à baver devant son corps où ses stripteases qu’elle effectue avec une sensualité…. Humm juste pour mieux me refuser son entre. Elle est perverse et j’aime ça. Seulement je n’en peux plus. Juste ma pensée me fit déjà bander c’est vous dire combien je suis a bout.

Depuis ce fameux lundi je n’ai plus mis pied à l’hôpital. Ma raison se justifie par le fait que j’étais  très occupé par le travail. Mais à dire vraie, c’est la peur de revoir le médecin traitant de Reine qui me déchire. Si vous aviez vu son regard ce jour là vous comprendriez. Je prends à gauche puis à droite et plus que deux cent mètres je suis à la maison. Demain c’est samedi et compte bien sortir avec Michel pour que nous puissions parler l’incident de Reine sans craindre sa mère. Je ne peux lui parler sans être allé à l’hôpital et avoir vue de manière réel son état. La seule fois où nous nous somme parlé c’était le lendemain du jour de l’accident. Il s’est levé à 6h et s’est assit à ma table du petit déjeuner. Il a demandé à savoir comment allait Reine. Je lui ai répondu qu’elle était dans le coma. Une larme à glisser sur sa joue gauche. Il s’est levé de table et avant d’atteindre les escaliers j’entendais clairement ses pleurs. Depuis je ne le vois qu’au diner et dès qu’il a fini, il retourne dans sa chambre.

Je suis devant le portail de ma maison et klaxonne en attendant que le gardien de nuit vienne ouvrir lorsqu’un garçon cogne sur ma vitre de voiture. La baisse et allume les phares. je ne le reconnais pas.

-          Oui ? je peux vous aider ?

-          Bonsoir pa… monsieur Blairon. Roule t-il 

-          Nous connaissons nous jeune hommes ? au moins avec ces jeunes je peux faire semblant de porter culotte.

-          Monsieur je suis un ami de Reine et habite juste au coin de la rue de l’autre coté. Dit-il en me montrant l’endroit du doigt. je ne connais pas très bien mes voisins encore moins leurs enfants. Mais, je me souviens que plus jeune Reine trainait avec un garçon et s’épanouissait quelques peu. Sa mère l’ayant remarqué y as mis un holà.

-          Oui je t’écoute.

-          En fait je voudrais…. Je demandais ….. hummm je voudrais voir Reine à l’hôpital et je voudrais que vous me donniez le non de l’hôpital et son numéro de chambre et je connais parce que c’est Michel qui me l’a dis. Il parle d’une traite. Comme s’il avait peur de ma réaction. En tout cas c’est mon interprétation.

-          C’est une affaire de famille je vous signale. Ce que vous demandez ou voulez ne m’importe pas, car cela ne vous concerne en aucun point. Quand elle reviendra à la maison vous la verrez

-          Monsieur je vous en prie. Je sais que je peux lui venir en aide. J’ai lu quelque part que lorsqu’une personne est dans le coma il lui faut entendre les voix de ceux qu’elle aime afin de ne pas sombrer. Je veux juste lui apporter du réconfort.

-          Qu’insinuez-vous ? que nous ne l’aimons pas ?

-          Non monsieur. Répondit-il en baisant la tête. Le gardien avait déjà ouvert le portail il serait imprudent de trainer car ma femme pourrait se demander ce qui se passe et venir voir. Et franchement je ne veux pas avoir à essuyer une nouvelle crise.

-          Tu l’aimes Reine ?

-          Oui, je l’aime c’est mon ami et je m’inquiète pour elle. Relève t-il en me fixant

-          Pardon ne me dis pas que c’était toi le père de son bébé. Dis-je en laissant tomber sur le dossier de la chaise.

-          Qu’elle bébé ? Reine est enceinte ?

-          Etait. Bon bref retrouve moi demain à la clinique OASIS à 12h00. Rentre chez toi il est plus de 20h et ne soit pas en retard demain.

J’entre et me gare tandis que le jeune homme s’en va. Je suppose qu’il ne manque plus que moi pour que nous passions à table.

La maison est assez calme comme à son habitude. Chacun vague à son occupation. J’ai l’impression qu’ici chacun vie en colocation depuis l’incident. Il faut dire que Reine en était l’âme où le souffre douleur. Je passe tranquillement par la salle de séjour ; je lance un bonsoir à ma femme qui ne prend pas la peine de me répondre.  Elle lève la tête me toise proprement avant de lancer un tschuip kilométrique. Qu'est ce que j’ai encore fait ? Je trace ma vers la chambre, me dévêtu et passe à la douche. Je suis en train de passer une tenue décontractée quand ma femme crie au rez-de-chaussée.

-          Descend pascal, le diner est servit et je t’en prie ne nous perd pas le temps en trainant.

-          Ok j’arrive. Je crie en retour.

La table est mise et tout le monde est autour. Il ne manque plus que moi. Je m’assois en face de Sabine et les enfants sont assis de part et d’autre. Reine n’a jamais eu sa place ici elle servait et mangeait en cuisine. Je ne sais même pas pourquoi tous mes gestes et toutes mes pensées sont tournés vers elle. Nous mangeons. Il y a sur la table des feuilles de manioc à l’arachide accompagné de bananes non murs et une marinade de poulet aux frites de pommes.  Le repas se passe dans un silence de cimetière.  

-          Papa je sors samedi après les cours avec Mike. Il veut que je l’accompagne à la côte pour le week-end. Donc je serais de retour dimanche soir. Si ce n’est trop pas possible lundi matin. M’informe ma fille. Je dépose mes couverts

-          C’est qui Mike ?

-          Ben le fils du ministre avec qui maman me branche. Répond-t-elle désinvolte. Je regarde ma femme elle semble être à des milles  lieux d’ici.

-          C’est non. S’il veut que vous passiez du temps ensemble il devra se conformer à ton statue d’élève. Je reprends ma fourchette et mange

-          Mais papa ! j’ai déjà dis oui et il vient demain me chercher. J’ai même déjà fait mon sac. Maman a dit que c’est juste une formalité de te dire qu’il n’y a aucun problème.

-          Ha ouais ? sache donc que je ne suis pas d’accord avec ça et tu me ferras un plaisir de le lui dire à ce Mike.

-          Non pascal. S’interpose sa mère. Elle ira à ce rendez-vous et passera du temps avec cet homme. Je sais ce qui est bien pour ma fille et je vais l’avoir.

-          Comment peux tu cautionner  que ta fille se comporte comme une call-girl de luxe. Je ne misère pas quand même.

-          Ferme là pascal tu ne sais pas de quoi tu parles.les hommes riches aiment quand les filles qui les intéresses cèdent.  Je sais comment mener la barque et permettre à ma fille d’avoir cet homme pour mari. Il est déjà très attiré par elle. Fini-t-elle avec un sourire en coin et un air crâne.

-          Il ne s’agit pas de savoir comment toi tu mène la barque mais si Béthanie la tiendra. Et je ne VEUX PAS que ma fille se confonde à une prostituée.

-          Je peux sortir de table ? demande Michel ailleurs.

-          Oui vas y. lui répond sa mère. Tu vois pascal. Tout ça c’est de ta faute. Tu me fais fuir l’enfant. Il ne me parle plus à cause de toi. Affirme-t-elle en désignant Michel du doigt.  mon bébé je viens te voir tout à l’heure. Lui crie-t-elle.

-           Ne perd pas ton temps maman je serais au lit et endormis. Dit-il déjà sur les escaliers qui mènent aux chambres.

Après son départ nous sommes restés à table. Chacun dans son plat. Au bout de 30 minutes. Ma femme n’a pu supporter.

-          Je te préviens pascal. Tu ne viendras pas mettre à mal tout mon travail. Elle y ira.

-          Papa je voudrais y aller s’il te plait. Lança Béthanie me regardant de ses grands yeux.

-          Ta mère à décidé.

Sur ces mots, je suis allé me couché la boule à la gorge. Qu’est ce que c’est chiant d’être à ce point inutile dans sa propre vie. Dès que ma tête a touché l’oreiller, je me suis endormi.

*****

Le lendemain à midi, je me suis rendu à l’hôpital. J’espérais ne pas trop attendre le jeune de la veille. Je venais de franchir les portes de la réception lorsque je l’ai vue se lever et venir vers moi.

-          Bonjour monsieur Blairon

-          Bonjour. Comment m’as-tu dis que tu t’appelais ?

-          Raoul monsieur.

-          Ok Raoul merci d’être à l’heure. Retourne t’assoir afin je remplisse les procédures administratives nécessaires pour la voir.

Il retourne s’assoir et je me dirige vers la réceptionniste. Je suis vraiment ravi qu’il soit venu. J’avais un peu peur de me montrer devant ce docteur tout seul. La réceptionniste m’as fait remplir d’autres fiches, a fait sortir de nouvelles factures que j’ai bien sûr payé.

Après que toutes les procédures aient été remplies j’ai demandé à rencontrer son médecin MADIBA Adrian. Une chance pour nous il était dans son bureau et nous pouvions y aller. Nous avons cognés et sommes entrés.

-          Monsieur Blairon dit-il en se levant pour nous accueillir. Prenez place je vous en prie.

-          Merci. Répondis-je en m’asseyant. Alors docteur comment se porte ma fille.

-          Plutôt bien dans l’ensemble. Nous attendons juste qu’elle veuille bien sortir du coma dans le quel elle se trouve plongé.

-          Docteur elle s’en sortira n’est ce pas ? elle est si gentille… elle ne mérite pas ce qui lui arrive. Je vous en prie sauvé. Proclame Raoul avec passion et émotion.

-          Oui. Nous ferrons ce qui est en notre pouvoir pour qu’elle revienne parmi nous. Je suppose que tu es son frère ? demanda le docteur

-          Non je ne suis qu’un ami je viendrais avec son frère demain.

Je vous assure j’apprenais des choses dans cet hôpital. Quand est ce que ce poireau avait pris ce rendez-vous avec mon fils. Et quand je dis que ma propre vie m’échappe.

-          Docteur pouvons nous la voir ?

-          Bien sûr. Tenez votre carte d’accès. Vous connaissez le chemin je ne vous accompagne pas.

Arrivé dans sa chambre, Raoul s’est précipité à son chevet et s’est mis à lui murmurer des choses. Je ne supportais pas de la voir dans cet état. J’ai laissé la carte au jeune en lui donnant la consigne de le rendre au docteur quand il s’en irait. Les voir ainsi me rendait coupable.

Par les Eléments