chapitre8: l'olympe

Ecrit par ngakomal

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Tout à semblé comme sortant de l’ombre. La lumière a inondé tout l’olympe. Une lumière fulgurante et apaisante. La prêtresse était née, elle était là. Durant quelques deux minutes tous les habitants du monde physique ainsi que spirituel s’étaient senti oppressés, possédés, observés avant d’être libérés. Pour ceux qui ne comprenaient pas ce qui leur arrivait étaient tout simplement de bonne humeur. Une joie sans borne qui n’avait aucune origine concrète mais qui durait au moins sur deux semaines.

~~~~~~~ Quelque part dans le monde spirituel~~~~~~

Les sensations perçues avaient ébranlés l’olympe. Une réunion avait été convoquée. Le chef de la milice demanda a tous les guerriers et protecteur s’ils avaient vu un signe prouvant la présence de la prêtresse. En réalité il aimait déjà un peu trop le pouvoir que lui conférait cette place. Il aurait aimé que cela dure encore et encore jusqu’à sa mort physique et que son esprit vibre à la fréquence de l’univers.

-          Alors, l’avez-vous vue ? savez-vous qui elle est ? se trouve-t-elle dans le monde physique ou spirituel ? peut-être même les deux. Est-elle originaire des eaux, de la forêt, du vent, de la terre, du feu ou de l’âme ? demande t-il affalé sur le dossier de son fauteuil la couronne   à ses pieds.

-          Nous n’en savons rien frère. Répond son second. Nous ne l’avons perçus que quelques minutes. Deux pour être exact.

-          Et vous les guerriers de l’univers savez vous qui elle est ? continua le chef de milice

-          Non frère nous non plus ne le savons pas. Il semble que nous devions attendre que la prêtresse se présente d’elle-même.

Comme à leurs habitudes, les représentants du monde se disputaient pour savoir comment prendre la nouvelle. S’il fallait la prendre comme un signe du retour de la prêtresse, de l’annonce de sa venu où alors un tour de passe-passe des forces obscurs. Les agents des ténèbres pouvaient-ils avoir atteint la puissance de la prêtresse ? Non impossible. Mais s’il existait une infime chance qu’ils aient eu assez d’alliés… le pire était à craindre.

-          Il y a plus d’un an et demi de cela, lorsque N’ZEu Tchoko à demandé à nous réunir pour émettre des soupçons sur ses  peur. Nous avons tous vu et sous-estimé. Et s’il avait eu raison.  Questionne t-il

-          Nous n’avons rien ressentis dans les eaux depuis ce jours jusqu’à  aujourd’hui. Clame Sango da Sango  guerrier des profondeurs des eaux. Peut être est-ce ailleurs.

Les esprits s’échauffaient au propre comme au figuré. Chacun allait de son hypothèse. Mais ce qui était sûr, tous étaient loin du compte.

******

Voix1 : la prêtresse est de retour. Nous ne l’avions pas prévu c’est vrai. Mais elle ne constitue pas une menace pour notre accomplissement.

Voix2 : c’est de la prêtresse que nous parlons. Si elle est de retour nous perdrons.

Voix1 : pas si nous fessons rentrer dans nos rangs les guerriers de puissance de Feu N’Zeu Tchoko.

Voix3 : mais comment nous pourrions les faire adhérer maintenant si depuis plus d’un an nous n’y sommes pas parvenu?

Voix1 : nous jouerons tout simplement sur leur peur. Vous avez entendu comme moi. Ils croient que cette puissance était de notre fait.

Voix4 : vrai. Mais ceux qui savent quantifier les capacités de chacun ne seront pas dupes. On ne clame pas sa puissance avec de belles paroles, les actes parles mieux il faudrait les faire plier

Voix2 : pour ceux qu’on ne saurait faire plier il nous suffira de trouver une astuce pour le faire croire.

Voix4 : j’en reviens à sa question fondamentale ( en pointant le propriétaire de la voix3 du doigt). Comment ?

Voix1 : Nous aviserons.

Ainsi dit, ils se dispersèrent dans un amas de fumé. Ils prenaient des risques c’est vrai mais c’était pour la bonne cause. Il leur fallait accélérer le processus. Il ne savait quand ni comment la prêtresse arriverait mais ce dont ils étaient certains c’était qu’elle était là et qu’il fallait se dépêcher. Elle était capable avec juste un peu de bonne volonté et de pratique réduire en cendre leur château de roc.

~~~~~~~ MEHOUM Reine~~~~~~

Mon cœur battait trop vite. Si j’arrivais à le sentir et le constater …. C’est vous dire combien c’était inquiétant. Les infirmières autour de moi s’affairaient tant bien que mal mais quelque soit ce qu’elles m’injectaient, je ne stabilisais pas. Un médecin est apparu à mon chevet. Je ne l’avais pas vu arrivé.

-          Calmez-vous. Vous êtes à l’hôpital. Rien de fâcheux ne vous arrivera ici. Dit-il en me caressant la tête en signe d’apaisement d’avant en arrière.

Mon cœur a ralentit sa course. Je respire mieux. J’ouvre les yeux et croise des profondeurs pourpres. De pures merveilles. Je déplace mes yeux sur son visage et la seule chose qui me viens c’est comment un docteur peu être aussi beau.

-          C’est bien elle se calme. Donnez-lui une injection de morphine contre la douleur. Peut-être qu’après cela elle n’endormira.

Il parle sans détourner son regard de moi. Il me canalise. Il à vérifié mes constances vitaux et a demandé que l’on me fasse dormir. Une fois assoupie, je vois  N’Zeu cette fois dans les airs au dessus d’une forêt dense. Il est tout sourire

-          Qu’est ce que je fais encore ici ? je croyais m’être réveillé.

-          C’est le cas mère.

-          Si c’est vrai alors que fessons-nous ici. Dis-je en m’asseyant près de lui les jambes tendues.

-          C’est toi qui nous y as amené. A toi de me le dire.

-          Si je le savais je ne pauserais pas la question.

-          Comme on t’a endormis ton œil veut t’apprendre et comme tu ne sais pas encore lui imposé ta volonté, elle vague. Dit-il toujours avec le sourire.

-          Qu’est ce qui te rend si content. Je demande curieuse. Il manquerait de peu pour que tu ries aux éclats.

-          Non c’est juste que tu apprends vite et haut.  Tu tarde à prendre ton envol mais quand tu le fait, tu vol haut.

-          Je ne comprends rien N’Zeu.

-          Je dis qu’en fermant ton esprit aussi fort, tu as réussis par la même occasion à te rendre indétectable. Pour faire court, si tu te trouve en face qu’un être surnaturel, tu saurais ce qu’il est à moins qu’il ne se soit rendu aussi indétectable que toi. Et crois moi il y en a très peu.

-          OK même si je ne sais comment j’y suis parvenu.

-          Tu dois te réveillé et apprendre à contrôler ton espace temps.  Dans le monde spirituel tu le laisse couler trop lentement et le monde physique trop vite.

-          Comment ça ?

-          Tu as l’impression que nous avons parlé pendant combien de minutes

-          Cinq tout au plus…… répliquais-je  peu sûr.

-          Quand tu te réveilleras demande combien de temps tu as dormi et là tu comprendras. Et aussi quand tu rencontreras des être malsains humains ou pas. Les esprits errants bon ou mauvais, tâche de te contenir tes pulsions. Ne pas montrer que tu sais te protègera. Maintenant  réveil toi.

-          Je ne sais pas comment faire.

-          Reprends l’exercice de respiration et pense fort que tu voudrais te réveiller.

Je m’allonge. La vue est comme à la télévision vue du ciel.  Je fais ce qu’il me demande et me réveil.

~~~~~~~ sango njanè … madiba adrian~~~~~~

Ses paupières bougent. Elle se réveil enfin j’ai eu vraiment peur. Elle devait se réveiller depuis plus de deux heures. J’ai pris place dans sa chambre pour surveiller ses constances et veiller à ce qu’elle ne retombe pas dans un autre coma bizarre. Bfff je me la raconte… tout ce je viens de débiter peuvent se contrôler de mon bureau. Il suffit que je me connecte au réseau des patientes et entre sur la plate forme des stats. La vrai raison de ma présence ici est que ce bout de femme m’attire au plus haut point. Je n’ai jamais connu ça et je suis intrigué. Je passe mes journées et mes nuits à pensée à elle. Rien de sensationnel juste son image couché dans ce lit. Ce qui est complètement aberrant. Elle est belle c’est vrai, très belle même. J’en ai rencontré de belle femmes, sophistiqués et autres mais n’ai jamais ressentis ce truck indéchiffrable. On dirait qu’elle devient mon centre de gravité. Mon comportement avec elle à son réveil  m’a rendu perplexe. J’en suis le premier étonné. J’ai ressentis un besoin vital de lui apporter mon soutient, de la rassurer et de la toucher. Ce point m’intrique encore plus. Depuis quand j’éprouve le besoin de toucher les femmes ? J’ai rencontré son regard aux pupilles noir et insondables et tout ce qui m’est venu à l’esprit était encore !!!! Voilà je verse dans le sentimental … humm une grande première. Si Biboum en avait vent, il en aurait pour des mois à me rabâcher les oreilles. Elle ouvre très lentement les yeux. Je saisis la torche de poche de ma blouse et m’approche d’elle. J’ouvre ses yeux l’un après l’autre. Je vérifie la dilatation parfaite de ses yeux. Il n’y a rien à signaler.

-          Alors mademoiselle comment vous vous sentez ?

-          Bien. Répond-t-elle d’une voix roque

-          Aucune migraine ? essayez de vous tourné sur le côté. Si vous sentez une douleur.

-          Aie. Dit-elle en s’exécutant.

-          C’est bon redressez vous. Vous en aurez encore pour deux semaines d’hospitalisation. Dis-je en rangeant  mes affaires. Je vous laisse pour la nuit. Bonne nuit.

-          Bonne nuit docteur et bon retour chez vous. Me répond-t-elle la voix toujours roque.

-           Je ne rentre pas petite, je suis de garde.

-          Ahh OK. S’il vous plait pouvez-vous me dire combien de temps j’ai dormis ?

-          Depuis que vous êtes arrivé dans cet hôpital ?

-          Non juste le temps mis entre maintenant et mon dernier réveil. Elle lève les yeux au plafond en signe de réflexion je suppose avant d’ajouter. A la réflexion je voudrais aussi savoir depuis quand je suis ici.

-          Vous avez dormis presque cinq heures trente. Et vous êtes dans cet hôpital depuis bientôt une semaine. Cela ferra une semaine demain.

-          Merci. Ajoute-t-elle  en se redressant confortablement entre ses oreillers.

Je me dirige vers la porte  de sortie lorsqu’elle m’interpelle.

-          Je n’ai pas sommeil. Puisque vous êtes de garde cela vous dirait de me tenir compagnie ?

-          Non.

-          Ooo…..kkkkk. je ne voulais pas vous offenser. Cella vous ennuierait de me prêter un livre.

-          Je n’en ai pas à l’eau de rose. Ni aucun d’autre d’ailleurs.

-          N’importe lequel m’irait.

Je me demande ce qui me prend. J’adore qu’elle se fiche pas mal que je lui parle mal. Elle sait faire fi de l’opinion des autres où de son amour propre mis à mal tant qu’elle atteint ses objectifs. Je sorts de là direction mon bureau à la recherche d’un livre qui parlerait de tout sauf de la chirurgie.

" sorry pour le retard problème de connexion"
Par les Eléments