Coma
Ecrit par Boboobg
.... Gloire Alfred Mbolo....
Pffff les femmes franchement c'est quelque chose. Madame ne se prend pas pour de la merde mais heureusement pour moi, moi non plus.
Je la laisse dans le jardin espérant que la prochaine fois qu'on se vera, elle fera moins la miss. Ce n'est pas parce qu'un homme t'a dit vouloir de toi une fois, qu'il ne peut plus te regarder en ami. Ou simplement agir avec courtoisie.
Je monte au deuxième pour voir si Sasa va bien. Maman est en train de sortir de sa chambre.
Maman : elle a juste besoin d'un peu de repos.
Moi : d'accord, je vais partir. Tu le dira à papa !
Maman : elle a besoin d'amour tu sais ?
Moi : et tout le monde dans cette maison le lui offre en continue. On l'aime et elle le sait.
Maman : je ne te parle pas de ta sœur mais de Hope.
Moi(amusé) : Hope ? Elle a dormi sur tes épaules et voilà vous êtes amis ?
Maman (sérieuse) : tu l'as juge trop dûrement. Si j'avais su avant, je ne t'aurai pas conseiller de la lâcher prise. Cet enfant a tellement souffert par le passé, qu'elle ne montre jamais ses sentiments.
Moi (l'embrassant) : ton conseil m'a permis de me remettre en question. Ce n'est pas parcequ'on veut une chose, qu'elle est bonne pour nous ou qu'on doit l'avoir. Je l'ai voulu et je ne l'ai pas eu. J'ai perdu, je le reconnais et ça s'arrête là maman.
Maman (me regardant) : et si vous étiez fait l'un pour l'autre ? Et si vous êtes sencé finir votre vie ensemble ? Et si ce n'est qu'avec toi qu'elle est capable d'ouvrir son cœur ?
Moi (soutenant son regard) : alors là il faudrai qu' elle vienne à son tour me faire la cour parceque moi, plus jamais je ne le ferai ! Elle m'a brisé le cœur et aujourd’hui j'ai fait plus que tourné la page je l'ai arraché car mine de rien, j'ai fermé les yeux sur les autres femmes pendant deux ans et cela ne m'a rien apporté. Je ne ferai pas deux ans de plus à courtiser une femme frigide, folle allié et de surcroît amoureuse de son frère.
Maman : Freddy, ce qu'elle ressent pour lui ce n'...
Moi : ciao maman. Je vais prendre ma copine et on va partir.
Maman : copine que tu ne m'as toujours pas présenté.
Moi : je ne t'ai jamais présenté personne !
Je suis allé dans la salle et ai glissé à l'oreille de Chris qu'il était temps d'y aller.
Chris (prenant son sac) : on ne dit pas au revoir à ton frère ?
Je parcoures la pièce du regard. Ils sont dans un coin Mirna et lui en train de se manger la bouche.
Moi : il est très occupé. Viens !
À peine arrivé devant la voiture que Chrishna me pousse avec agressivité contre le capot. Écrase ses lèvres pulpeuses sur les miennes et introduit sa langue chaude dans ma bouche. Instinctivement, mes mains vont se poser sur ses fesses que je me met à pétrir. L'envie de la prendre monte en moi et je me sens durcir à un endroit stratégique.
Je la soulève alors et la pose sur le coffre en remontant sa robe. Ma main va directement fouiller dans son slip pendant qu'elle descend mon pontalon et sort toto de sa cachette .
Il n'y a qu'une lumière tamisé, personne ne nous vera même sur le balcon.
Fébrilement je m'introdui en elle et commence à bouger d'abord lentement puis ensuite vigoureusement quand...
-Gloire?
Moi : Fuck ! Alphonsia !
Phonsia(se retournant les mains aux yeux) : ho my god, i'm so sorry. I didn't know you were.... Ho jesus! Excusez moi !
Je m'écarte pour permettre à Chrishna de descendre pendant qu'elle pousse un soupire sans doute agacé par cette intrusion. Nous étions déjà tellement loin.
Nous mettons de l'ordre dans nos vêtements avant que je lui dises qu'elle peut se retourner.
Alphonsia(honteuse) : je suis désolé, c'est juste que j'avais besoin de ton aide !
Moi : je t'écoute
Alphonsiia: Nous devons rentré tout de suite, en fait allé à l'hôpital. Mais Anais est complètement ivre, Hope n'a plus de permis depuis cette fête qu'elle a fait en Nouvelle Orléans il y'a trois ans et moi je l'ai raté l'année dernière.
Moi : donc vous avez besoin de moi pour vous ramener ?
Alphonsia: à l'hôpital parceque mon père est sorti de son coma.
Moi : ho d'accord.
Je réfléchis pendant quelques secondes et décide de laisser Anais dormir ici pour ne pas qu'elle salisse mon véhicule. Je fais signe à maman qui bien sûr accepte de s'en occuper puis nous montons en voiture.
Moi : Chris je te dépose chez moi et ensuite je les emmènes à l'hôpital.
Chris : pourquoi on ne fait pas le contraire. D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi c'est sur nous que ça tombe.
Moi (embrassant sa main) :arrête avec ta mauvaise foi.
Chris (gloussant) : t'es chou !
Hope : tu peux regarder la route s'il te plaît ?
Chris (se retournant) : ho elle parle celle là ?
Hope (agressive) : et elle casse aussi des gueules !
Moi : ho la
Chris : mais elle se prends la tête la blanche. Ce n'est pas parceque tu exhibe ta nuditée partout, que tu pèses quelques millions et fais des orgies que tu vas venir me faire chié dans la voiture de mon mec.
Hope : parle celle qui se faisait baiser il n'y a pas dix minutes sur une voiture comme dans un mauvais porno ?
Moi (haussant le ton) : si vous voulez vous crêper le chignon, attendez d'être descendu de ma voiture.
Chris : c'est elle qui a com...
Moi (sec) : si j'entends encore quelqu'un parlé, qui que ce soit je la fou dehors !
Je n'aimes pas ce genre de bêtise. Chrishna est une vraie furie, on a grandi ensemble je sais de quoi elle est capable. Et Hope m'a déjà giflé, puis renversé toute une bouteille d'eau sur le corps donc, je ne tiens pas à avoir une bagarre entre ses deux là. Même si je ne comprends pas leur animosité l'une envers l'autre.
Arrivé devant mon immeuble, Chrishna m'a donné une de ces pèle avant de descendre, que j'en ai eu le tourni. Je lui ai passé mes clés et fait signe au gardien.
Chris (entre mes lèvres) : ne dure pas, je t'attends !
Moi (souriant) : okay
J'ai demandé à Alphonsia de grimper à l'avant puis nous avons continué jusqu'à l'hôpital dans le silence. J'ai juste hâte d'aller retrouvé Chris, je suis sûr qu'elle me réserve quelque chose cette cochonne.
Alphonsia (me regardant) : Gloire ? Tu veux bien m'accompagner s'il te plaît ?
Moi : moi ?
Alphonsia : s'il te plaît !
Moi : OK
Moi (regardant sa soeur qui semble ne plus vouloir sortir de ma voiture): bon on y va où on prend racines ?
Hope (se tenant les haut du crâne) : on y va.
Moi : ça va ?
Hope (grimaçant) : juste une migraine.
Et voilà qu'à cause de ma gentillesse je me retrouve à sillonner les couloirs d'un hôpital à quatre heures du matin au lieu d'être dans mon lit ou n'importe quelle pièce de mon appart à sauter ma bombasse de copine. Anna, j'ai trop pris de toi !
.... Quatre jour plus tôt....
....Alphonse Onda....
Je me suis réveillé comme d'habitude au milieu de la nuit pour changer mes gousses d'ail, qui pourrissent toujours après une certaine heure. Puis me suis rendormi pour me réveiller vers six heure.
Mes deux gardes et moi, avons passé la matinée dans la salle de sport. Mon médecin dit que c'est bon pour mon cœur. Même si je sais que ma maladie est loin d'être naturelle, le sport m'aide aussi à ne pas devenir fou.
Pendant que je déjeunes, je discute sur Skype avec ma petites rose Alphonsia. Le fait qu'elle m'ai accepté remplie mon cœur de joie. Ça n'a pas été facile, j'ai dû doublé d'attention pour qu'elle laisse tombé ses dernières appréhensions à mon encontre. Et malgré la distance, j'ai pu lui prouver que k tiens à elle, que je l'aime, elle, son frère et sa sœur.
Je n'aurai pas cru cela possible mais elle n'a pas seulement pris le physique mais aussi le cœur plein de bonté de sa mère. Ma très chère femme, Lovely que je ne regretterai jamais assez d'avoir tué.
Nous discutons Alphonsia et moi pendant une heure, et ne mettons fin à l'appel que parcequ'elle doit se rendre à son cour de danse .
J'essaie encore d'appeler Hope sur son portable mais une fois de plus, c'est son assistante Cherley qui répond, me disant qu'elle est occupé et me rappelera. Je sais très bien qu'elle ne le fera pas. Quand à José, je n'ai même plus le courage de le contacté mais une fois par moi je lui envoie un message par courier électronique même s'il me bloque à chaque fois.
Hope, la dernière fois qu'elle est venu pour me voir, elle est tombé dans les pommes et Jonathan cet incrédule l'a obligé à aller se faire traiter comme une folle pendant six mois. Alors qu'il lui suffit juste de me parler pour qu'elle sache contre ce à quoi elle fait face depuis des années.
J'appelle quelques uns de mes associés en affaire dans l'après midi.
Le soir venue, je vais dîner avec un potentiel partenaire avant de rentrer chez moi, dans ma maison rempli de silence.
Le silence qui m'accompagne depuis tellement longtemps, mais jamais je n'arrive à m'y habituer.
Mes deux gardes qui ne me quittent jamais sont en train de commenter un combat de boxe quand je quitte le salon pour ma chambre. Cette chambre où dix sept ans plus tôt, je m'étais fin à la vie de celle que j'aime. C'est plus une torture que je m'inflige à moi même, de rester en ces lieux où le drame s'est produit où je revois sans cesse mes souvenirs heureux et douloureux avec ma femme et mes magnifiques enfants.
Lovely, ma candeur faite chair. J'ai encore dans mon esprit l'odeur de ses cheveux, la moiteur de sa peau, la douceur de sa voix. Je me revois encore la touché dans ce lit, lui faire l'amour, l'aimer. Je me revois encore dans ce lit, lui apprendre la mort de Tracy, et lui planté ce couteau dans le ventre. Je me revois commettre l'irréparable.
Je me déshabille, prend une douche et met un pyjama avant de m'asseoir sur le lit et de sortir le vieil album photo. Là, se trouve nos photos de marriage, les photos de mes filles et de mon fils. Fils qui souffre tellement !
Ils étaient tellement proche tous les deux, il l'aimait et elle l'aimait. Ma vie n'est que regret.
Je remet soigneusement l'album photo dans son tiroir et me couche sur mon lit, me promettant d'appeler ma petite Alphonsia à son réveil. Mireille m'a autorisé à lui rendre visite à la pâque, je pense qu'elle sera heureuse de l'apprendre.
Soudain, j'entends comme un grincement de pneu, oui c'est ça. Un grincement tellement perçant que je me lève du lit en sursaut en me bouchant les oreilles.
Ma montre me fait comprendre que je me suis assoupi et cela sans avoir déposé ici et là les gousse d'ail. Rien que ça. Cette plante a tellement de vertus ! C'est elle qui m'a protégé jusqu'à ce jour et en plongeant trop dans mes souvenirs , j'ai oublier d'en mettre.
Le bruit s'approche de plus en plus accompagné d'une fumée. Non ce n'est pas une fumée mais un brouillard. Oui le genre de brouillard qui apparaissent les matins de saison sèche. Le brouillard enveloppe la chambre en entier et là je le vois devant moi, dans l'état où il était à ce moment là.
Il semble content car enfin il m'a et pourra faire de moi ce qu'il veut. Mais il est hors de question que je le laisse faire.
Et d'une voix venu des abisses, il me dit : tu vas Me laissez faire Alphonse Onda.
Moi : tu n'as aucun pouvoir sur moi.
-j'ai tous les pouvoirs sur toi. Tout ! J'aurai voulu que tu vois ta progéniture souffrir encore et encore de par ta faute mais hélas, je ne peux passer sur cette occasion de te tuer.
Moi : qu'on en finisse alors !
- retiens juste ceci Alphonse, je ferai de la vie de tes enfants un enfer. Je les ferai souffrir en souvenir de toi, même cette petite Alphonsia qui n'a rien demandé à personne !
Moi : tu m'as, laisse mes enfants tranquilles! Prends moi et retourne d'où tu viens !
- je ne retournerai jamais d'où je viens, c'est par ta faute que je suis comme ça ! Tu vas payé et tes enfants aussi !
Il se lève sur ses deux jambes et plonge sa main dans ma poitrine avant d'en sortir mon cœur qui bat maintenant dans sa main. Je m'écroule comme un sac sur le tapis et le vois rire au dessus de moi à pleine dent.
Je me sens partir quand une lumière aveuglante apparaît et que je la vois toute belle. Sans hematomes, sans plaies, sans égratignures.
Elle lui arrache mon cœur des mains et le pousse. Il est semble aussi surpris que moi puisqu'il disparaît.
Je veux parler mais n'y arrive pas.
Tracy : je n'ai plus le droit d'être là, je ne peux plus vous protéger. Mais il y'a quelqu'un qui peut.
Moi : Tracy, mon bébé !
Tracy : dit à Hope de le trouver, dit lui de trouver l'homme dans la forêt.
Moi : laisse moi venir avec toi. Je veux mourir !
Tracy (souriante) : pas avant papa, pas avant de lui avoir dit, pas avant de lui avoir tout dit. Elle a besoin de savoir !
Là, elle me retourne avec une force herculiene et replonge mon cœur dans ma cage thoracique. Une douleur lancinante se fait sentir, je pousse un cri d'animal blessé. Et pendant que j'entends mes gardes qui accourent , je la vois disparaître et je sombre dans un sommeil profond sans rêve.