La fête
Ecrit par Boboobg
.... Hope Divine Ngakosso-Onda....
Je regarde les deux robes posés sur mon lit sans vraiment les voir. Il faut que j'en choisisse une parceque Anais sera là bientôt.
Qu'est ce qui m'a même pris d'accepter cette invitation?
Alphonsia (entrant) : mais t'es même pas encore prête madame !
Moi : laquelle ?
Alphonsia : celle avec les perles, ça te donne un air de bonne fille !
Moi (rire) : mais que tu es bêtes !
Alphonsia (souriante) : ça me fait toujours bizarre à chaque fois que tu souris !
Moi :....
Alphonsia : tu es très belle Hope, surtout quand tu souris, tu devrais le faire plus souvent !
Moi (la poussant vers la porte) : maintenant tu sors que je me prépares.
Alphonse n'est toujours pas sorti de son coma mais les médecins disent que son état est stable. Je ne sais même pas si j'ai envie qu'il se réveille. Il faut avouer que j'appréhende beaucoup le moment où il faudra que je le revois.
Mireille passe son temps entre l'hôpital et l'ONG, elle s'en occupe tellement que j'ai du mal à croire que c'est Mireille qui a ainsi arrêter de le hair.
Une fois mon maquillage prêt, je met une touche de parfum et tire les cadeaux que nous avons trouvés ce matin pour ne pas arriver là bas les mains vides.
Moi : on y vas bécasse !
Alphonsia(rire) : bécasse toi même !
Il est dix huit heures passés quand nous arrivons devant la grande demeure des Mbolo. Je ne savais pas que c'était une aussi riche famille.
C'est la dame de l'aéroport, leur mère qui est devant la porte. Elle s'attarde un moment sur moi avant de nous sourire.
Elle : bienvenue les filles, c'est dans le salon que tout se passe. Suivez le guide !
Je penses que nous sommes les derniers à arriver car tous les regards sont sur nous. Sur moi je devrais dire.
Mirna (me sautant au cou): quand Salomé m'a dit que tu sera là, j'ai cru qu'elle jouait !
Moi (la regardant) : me voici en cher et en os !
Mirna :venez que je vous place.
Bien que les meubles ai été enlevé pour laisser place aux différents tables de la fête, les tables, les murs, les couverts en argent, les carreaux en marbre démontrent du luxe et du bon goût des habitants de cette maison.
Nous sommes allés saluer Salomé qui a tenus qu'on soit à sa table ainsi que ses frères.
Salomé : tous ces gens sont plus des connaissances qu'autre chose.
Un homme : on trinque ?
Moi : du jus s'il vous plaît !
Anais : ha bon ?
Alphonsia: ça fait un moment qu'elle a arrêté ! Deux ans comme ça ou une année et demi !
Moi : on peut se concentrer sur Salomé s'il vous plaît ?
Salomé (souriante) : du jus pour nous.
La fête est tellement belle et classe que je me suis surprise à m'amuser.
La soirée était à son apogée quand la mère et le père de Salomé ont ramené le grand gâteau avec en lettre d'or : joyeux anniversaire Salomé Anna Mbolo !
Salomé : Hope ?
Moi :hum
Salomé : et si tu chantais pour moi ? Mirna et Alphonsia m'ont soufflé que tu as une belle voix !
Moi (surprise) : je vais les tuer après alors. OK.
Son père a demandé le silence pendant que le gâteau était placé devant Sasa et je me suis mise à chanter happy birthday.
A la fin de la chanson, Salomé a soufflé sur les bougies et tous le monde s'est mis à crier en faisant péter le champagne !
La fête n'était pas prêt de finir.
Il faut voir Alphonsia faire danser Salomé avec son gros ventre.
C'est là que son père est venue la tirer des griffes de ma sœur pour une danse plus douce. Un slow français.
J'ai juste eu le temps de cligner des yeux, que j'étais au milieu de la piste dans les bras de quelqu'un !
Grace (me regardant) : Mirna veut une photo de nous deux !
Moi : ta femme est folle !
Mirna (souriante) : c'est bon, je pourrai mentir à tout le monde que c'est Gloire sur la photo.
Gloire : inutile de mentir puisque je suis là.
Il prend alors la place de son frère et se met à me conduire.
Moi (voyant le couple s'éloigner) : je crois qu'elle l'a eu sa photo là.
Gloire : ça ne nous empêche pas de continuer à danser si ?
Moi :...
Gloire : ça doit te coûter beaucoup de force de faire ainsi semblant de ne pas me connaître.
Moi : pardon ?
Gloire : tu m'as bien compris, d'abord l'aéroport, ensuite le restaurant et maintenant ici. Tu as vraiment du temps à consacrer aux futilités dit donc !
Vexé, je suis sur le point de lui demander de me lâcher quand une femme vient tomber dans ses bras.
Elle l'embrasse en pleine bouche et il lui rend son baiser.
.... Salomé Anna Mbolo....
Après les pas que Alphonsia et papa m'ont sorti, obligé de m'asseoir un moment pour reprendre mon souffle.
Maman avait raison, de voir autant de gens s'amuser et m'entraîner dans leur joie me fait beaucoup de bien.
Hope et Gloire sont en train de danser ensemble. Je me rappelle que leurs comportements depuis hier n'est pas passé inaperçu. Je me souviens très bien du temps où il avait le béguin pour elle. Il aurait pu lui arracher la lune si elle le lui avait demandé.
Mirna (souriante) : ils sont trop beau ensemble !
Moi : c'est comme si tu disais qu'elle forme un beau couple avec ton mari.
Mirna : lol, mais tu as raison. J'ai pris deux photo et on dirai que c'est une femme et le même homme qui a juste changé de costume.
Moi : j'espère que mes triplés ne seront pas aussi identiques !
Mirna : j'espère aussi pour toi. (toussant) c'est qui celle là!
Moi : je penses que c'est la nouvelle copine de Gloire, elle est très belle !
Mirna : je ne l'aime déjà pas !
Moi (rire) : moi non plus.
La fille l'embrasse carrément, c'est tellement puérile. Elle a dû sentir le danger et a voulu marquer son territoire.
Gloire vient avec elle vers moi en laissant Hope complètement en plan au milieu de la piste.
Gloire : hey ma grosse, voici Chrishna ! Chrishna ma petite sœur !
Chrishna :enchantée !
Moi : heu la Chrishna de Grace ?
Gloire (souriant) : non la Chrishna de Gloire !
Moi : heu okay enchantée.
Comme je me sens un peu fatigué, je suis parti salué mes invités avant d'aller chercher maman.
Maman : c'est qui la fille qui dansait avec ton frère ?
Moi : la bombe là, c'est Chrishna sa copine !
Maman : non l'autre qui est clair là !
Moi : elle c'est Hope !
Maman : ho
Moi : oui celle qui a fait finir a ton fils son vagabondage (rire)
Maman : ok
Moi : je veux me reposer, je suis fatigué. Où est papa ?
Maman : avec un partenaire à lui je ne sais plus. Tu peux allez le voir dans son bureau !
Moi : occupe toi bien de mes amis. Je lui fais un coucou et je vais dormir !
On s'embrasse et je monte les escaliers à mon rythme car mine de rien, les garçons ont raison de me taquiner dessus. Vingt kilo qu'il me faudra perdre !
Le bureau de papa est au deuxième étage, juste après la bibliothèque. La maison compte douze chambres, oui oui douze.
J'ai toqué.
Papa : c'est qui ?
Moi : c'est moi papa, je vais me coucher !
Papa : entre chérie !
J'entre, il est assi dans son bureau en face d'un monsieur vu ses cheveux, c'est un homme blanc. Le parfum du monsieur titille mes narines et j'ai l'impression de l'avoir déjà senti mais je n'y fais pas attention.
Je fonce sur mon père.
Moi : bonsoir !
Lui :....
Papa : Heu Monsieur De La Vega excusez moi, le temps de m'occuper de ma princesse !
Le monsieur : bien sûr !
Moi : papa je suis un peu fatigué, je voulais juste te saluer.
Papa : excuse moi ma chérie. Je te présente monsieur Miguel De la Vega, c'est le consul d'Italie et aussi un précieux partenaire en affaires.
Moi (me retournant) : enchantée monssss...
J'ai plongée mon regard dans le tiens et d'un coup, j'ai senti mes jambes me lâcher.
Papa (me soutenant) : chérie ca va ?
Moi : oui juste un vertige. Heu je dois me reposer.
Papa : je t'emmène dans ta chambre. Excusez moi La Vega. (me regardant) tu es tout d'un coup brûlante !
Papa m'emmène dans ma chambre et discrètement passe un appel au médecin de famille pour qu'il vienne me consulter.
Quand celui ci arrive, ma fièvre a déjà eu le temps de baisser.
Maman est venu voir ce que j'avais et ma juste souri en me disant que elle aussi a eu un choc parcequ'elle n'avait pas vu qu'il me retrouverai d'aussi tôt.
Moi (lui serant la main) : je ne veux pas le voir maman. S'il te plaît, j'ai besoin de dormir !
Maman : d'accord mais il faudra en parler car dès que tes invités seront partis, je dirai à ton père qui est vraiment cet homme qui cherche désespérément une femme qu'il a connu un soir.
Moi :....
Maman m'embrasse sur le front avant de s'en aller. Je ferme les yeux pour oublier tout ça. Je veux juste dormir.
.... Hope Divine Ngakosso-Onda....
Je suis resté comme une demeuré au milieu de la piste pendant que Gloire s'en allait bras dessous, bras dessus avec sa copine.
Je ne sais pas pourquoi, j'ai senti ma poitrine se compresser et une sale envie de foncer sur eux et de le gifler.
Moi (à Anais) : je vais prendre de l'air, j'étouffe !
Anais (dansant avec phonsia) : ok
Je suis sortie par la grande porte et l'air frais de la nuit tombante m'a fait du bien.
Je me suis mise à me promener à travers les sentiers de ce grand jardin, jusqu'à trouver un air de jeu.
Assise sur la balançoire, j'essaie de m'expliquer ce qui c'est passé tout à l'heure sans succès.
Je reste là presqu'une heure perdue dans mes pensées quand je sens quelqu'un s'approcher.
Elle : n'ayez pas peur, ce n'est que moi !
Moi :....
Elle : c'est mon endroit préféré de cette demeure. J'aime beaucoup venir ici de temps en temps, prendre de l'air. (me montrant la place libre à mes côtés) je peux ?
Moi : heu oui !
Elle : je suis Anna, la maman de Sasa !
Moi : je sais, je suis Hope une nouvelle amie je suppose !
Anna : moi aussi je le sais. Même si je t'ai connu grâce à mon fils Gloire!
Moi :....
Anna : sans t'en rendre compte, tu l'as fait changer pas totalement mais d'une manière générale. Et je t'en remercie !
Moi(la regardant) : je n'ai rien fait madame.
Anna (soutenant mon regard) : mon fils est né beau comme un Dieu, doué de ses mains et surtout riche. Il n'a jamais eu à rencontré un refus avant toi, tu as été la pierre sur son chemin qui l'a fait regarder la route et changé de direction.
Moi :....
Anna : même si je sais que c'est ton cœur qui se refusait à mon fils.
Moi : je ne vois pas de quoi vous parlez.
Anna(sérieuse) : si tu vois. T'ai tu déjà demandé Hope, pourquoi n'es jamais tombé amoureuse !
Moi (décontenancé) : heu si j'ai déjà été amoureuse !
Anna (me souriant) : je ne te parle pas de ton obsession pour ton demi frère, mais de l'amour du vrai. L'amour qui te prend par les tripes, qui t'empêche de respirer, l'amour qui fait à ce que tu te crois dépérir loin de la personne aimée. Celui qui fait accélérer ta tension artérielle quand cette personne est proche de toi ou comme dans les films celui qui te fait avoir des papillons dans le ventre !
Moi : mais... Comment vous savez...?
Anna (calmement) : parceque tu y a pensé. Je sais que tu as beaucoup souffert et que c'est principalement pour cette raison que tu n'as jamais su vraiment ouvrir ton cœur. Comme je sais aussi que quelque chose t'accompagne partout, une chose malsaine qui te veut du mal !
Moi (réalisant) : vous êtes médium ?
Anna : médium, feticheuse, sorcière, je n'ai jamais utilisé de nom pour qualifier mes dons. Juste que je sais voir certaine chose quand je laisse mon esprit vagabonder à sa guise.
Moi : vous pouvez m'aider..
Anna : je n'ai pas assez de force pour cela, Grace l'aurai peut être fait mais mon petit garçon n'a plus autant d'énergie qu'avant. Résultat, il n'a même pas su voir ce fantom derrière toi !
Moi : si Grace est aussi médium, étant de vrais jumeaux avec Gloire cela veut dire que...
Anna (triste) : cette vie là n'a jamais plu à Gloire. Il la nié depuis l'enfance et ainsi les ancêtres les lui ont retiré. (me souriant) tu es capable de le vaincre Hope, si tu t'en donnes les moyens !en trouvant trouvant le point d'encrage.
Moi : c'est quoi le point d'encrage ?
Anna : c'est le lien qui permet à cet esprit de rester sur terre et d'avoir autant d'emprise.
Moi : mais comment ?
Anna : je vais te répéter ce qu' on t'a déjà dit,pour cela, tu dois retourner dans ton passé et affronter ce que tu as oublié !
Moi (voix nerveuse) : je... Je n'ai rien oublié. Je me souviens de tout. Des cris de ma sœurs, de sa souffrance, des rires de....
Anna a posé sa main sur ma bouche m'empêchant ainsi de finir ma phrase. Elle m'a alors tiré contre elle.
J'ai voulu me débattre mais la chaleur qui m'a envailli était tellement bienveillante et revigorante que j'ai tout doucement fermé les yeux en me laissant bercé par les battements de son cœur.
Je le rappelle quand plus petite j'allais réveiller ma mère le matin venu par des bisous et qu'elle me serrait ainsi contre elle. Tellement de beaux souvenirs accourent dans mon esprit et je me sens petit à petit sombrer dans un sommeil doux et tendre.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés ainsi mais ne fusse que c'est la voix de son fils qui m'a réveillé.
Gloire : ho heu je dérange ?
Anna : non chéri !
Gloire :papa te cherche, il paraît que Sasa a de la fièvre.
Anna (me regardant) : tu sais où me trouver d'accord ?
J'ai hoché la tête en me séparant difficilement d'elle.
Gloire : qu'est ce qui s'est passé entre vous deux ?
Moi : hein ?
Gloire : tu dormais dans les bras de maman, ce n'est pas commun !
Moi : je sais mais elle est....
Gloire (souriant) : spécial je sais. Viens allons rejoindre les autres !
Il me tend la main mais je refuse de la prendre me rappelant du sentiment qui m'a étreint sur la piste un peu plus tôt car ne voulant pas qu'elle mz revisite encore.
Gloire : okay ! (me regardant) tu joues à quoi Hope ?
Moi : pardon ?
Gloire (regard dur) : je ne te drague pas. J'ai cru a un moment donné être amoureux de toi mais c'était avant. Maintenant sache que j'ai tourné la page et on peut bien avoir une relation amicale étant donné que je m'étends très bien avec Alphonsia. Même Annie avec laquelle j'ai failli avoir un enfant est plus conciliante. Et pourtant entre nous deux, c'est toi qui m'a brisé le cœur. Si c'est cela qui te dérange, sache le Hope je n'ai pas l'intention de revenir vers toi ou te harceler ou même t'appeler. Je veux juste pourvoir te dire bonjour ca va sans qu'il n'y est sur ton visage une grimace ou cet air hautain que tu prend à chaque fois. (s'en allant) C'est tellement débile mon Dieu !
J'aurai mieux fait de le giflé ou de lui donner une bonne réponse bien acerbe mais les mots ont disparus de ma bouche.
Brrr brrrr brrrr
Moi : Allo ?
Mireille : Hope? Vous êtes où ?
Moi : a la fête tu te rappelles?
Mireille : venez a l'hôpital maintenant, Alphonse s'est réveillé et demande à vous voir !
Moi : heu d'accord !
Mireille : n'ai pas peur ma belle je suis déjà là !
Moi (repensant aux paroles de Anna) : je vais cherché Alphonsia et on arrive !