Chez les TANOH

 

Brice TANOH

Ensemble contre le monde, car il est de notre rôle de la protéger contre le regard des autres.

Ta fille comme tu le dis a fait une seule erreur, une seule et tu nous as tous jeté dehors.

Donc si vous permettez monsieur Tanoh je vais chercher ma sœur.

Au besoin si vous compter nous aider, le bon fils à Papa (En regardant Andrews) pourras vous conduire chez les DASYLVIERA.

Je sors et les laisse tout les deux dans le bureau.

Le plus important actuellement c’est ma sœur et non le lourd comportement de mon père comme aime bien le dire ici à Babi (Abidjan).

Andrews je vais régler son cas plus tard.

   

Annabelle TANOH

 

Tous ces déroulé tellement vite que je ne pourrais vous expliquer avec les détails.

J’avais fini les courses à l’hypermarché.

Une fois dans le véhicule, Joachin le garde m’a dit qu’il a l’impression qu’on est suivi.

Il m’a donc demandé de m’allonger discrètement sur la banquette arrière, sans paniquer m’a t’il demander car je suis enceinte.

J’ai exécuté sans un mot.

Il a commencé à accélère pendant quelques minutes, puis il a freiné brusquement.

Ses derniers mots était « Madame appelé rapidement Bertrand ou Mon ……. », le temps pour moi de prendre mon téléphone et lancer l’appel, j’avais son sang le visage.

Des hommes cagoulés ont ouvert la portière et m’ont demandé en criant de descendre du véhicule sans aucun bruit.

Je l’ai fait les larmes aux yeux, je pleurais en silence Joachin.

Je pleurais aussi pour mon bébé et moi.

Ils nous avaient encerclé, c’est plutôt un commando bien armé.

Ils m’ont fait monter à l’arrière de leur véhicule et là j’ai perdu connaissance.

J’ai dû être drogué, me suis-je dis à mon réveil.

Je me suis réveillé assise sur une chaise dans cette pièce sombre avec une toute petite ampoule qui émettais une faible lumière. J’ai aussi les pieds liés.

Mon premier réflexe était de toucher mon ventre et sentir si mon bébé bouge bien.

Je ne sais même pas depuis combien de temps je suis là, je n’ai encore vu personne.

Ils m’ont pris mon sac, ma montre et mes bijoux.

J’entends juste le son de criquet je crois, il y a surement un peu de brousse aux alentours.

Mais qui me veut encore du mal ?

Seigneur prend pitié de moi et mon bébé.

 

Les Inconnus

 

Ravisseur 1 : j’espère que tu t’es débarrassée de son téléphone ?

Ravisseur 2 : Tu ne prends pour un débutant ou quoi ?

Ravisseur 1 :  Avec toi on ne sait jamais.

Ravisseur 2 : Bon que fait t on maintenant ?

Ravisseur 1 : Rien pour l’instant.

Ravisseur 2 : Quoi ??? on ne va pas demander une rançon ?? Les DASYLVIERA sont riche comme crésus, ils seront prêts à payer plusieurs milliards juste pour elle et le bébé. Moi ma vie doit changer tu entends. Avec les autres ont risques gros, Parce que ce coup est comme se tirer une balle dans la tête en cas d’échec.

Et je ne veux pas échouer, ni croupir en prison une seconde fois.

Ravisseur 1 :( En riant) Tu vois tu n’as jamais été intelligent, jamais. Pour ce coup tu as reçu un quart de milliard de francs à partager avec les autres. Une somme que tu n’as jamais vu de ta vie. Tu as aussi reçu des papiers pour quitter les pays sous une autre identité, pareil pour les autres. Ce qui veut clairement dire que cette personne ne sortira pas vivante d’ici. Des milliards mon œil.

Ravisseur 2 : Cette fille morte, je ne pense pas qu’un seul d’entre nous pourras sortir vivant de ce pays. La police va commencer à établir des barrages partout. Ils vont nous traquer, les DASYLVIERA ont des connexions au haut sommet de l’état.

Et je sais que si sa tourne mal même le président mettra notre tête à prix.

Je dis frère, on demande une rançon, on reçoit l’agent sur un compte dans un paradis fiscal et On se tire d’ici avec nos nouveaux papiers.

Après une fois hors de danger, on leur donne l’indication où se trouve la fille.

Ravisseur 1 : Tu regardes trop les films toi. Suis juste mes ordres et tu verras la fin de l’épisode. Sinon tu finiras comme le pauvre chauffeur qui est mort tout à l’heure.

Trêve de bavardage, on continue le travail.

Tu vas me faire la vidéo de la fille selon les conditions du Boss.

Ravisseur 2 : OK ok J’y vais. Mais réfléchi.

 

Charles-Emmanuel

 

J’ai juste envie de mourir la ou je suis.

Je ne tiens plus, déjà plusieurs heures sans aucunes nouvelles.

Plus le temps passe et plus je me sens mourir d’inquiétude à petit feu.

L’inspecteur est passé nous dire que des barrages de polices vont être installé un peu partout dans la ville.

Michael étant déjà de la police a rejoint son équipe pour être au plus près de l’information.

Brice est revenu sans Andrews, à nous il n’a pas donné les raisons ni dit ceux pourquoi son père là convoquer.

Il a juste parlé en privé avec ses frères.

Je suis dans mon bureau seul, j’avais besoin de m’isoler.

Mon téléphone sonne et je saute carrément dessus.

« Numéros inconnus » c’est eux j’en suis sure.

Je réponds

Moi : Allo ! Annabelle va bien ? Et mon enfant ?

Que voulez-vous ? dites-moi le prix, je paierais ce que vous voulez.

Inconnus : Tout doux mon cœur c’est moi Lyaah (En rigolant).

Moi : Quoi ?

Lyaah : Je t’appel pour prendre de tes nouvelles, et apparemment ce n’est pas la grande forme. Et à ce que j’entends, tu n’as pas encore retrouvé ta pute.

Moi : C’est toi n’est pas ? Dis-moi ce que tu veux, je te le donnerais

Lyaah : Tu sais mon cœur, je suis ravi pour ce qui t’arrive. Je suis ravi que tu souffres. La perte d’un enfant n’a pas de prix. Malgré ta fortune tu n’as aucun contrôle sur ce qui t’arrive. Ton argent ne peut pas résoudre ton problème. Je suis heureuse que tu sache ce qu’on ressent quand on perd des êtres chère à notre cœur.

Moi : Tu leur as fait quoi lyaah ? parle ?

Lyaah : Moi (En riant) rien du tout mon cœur, je suis hors du pays. Je viens d’apprendre tes malheurs, tu sais les nouvelles vont vite. Un peu comme l’humiliation que tu m’as fait subir après de la haute société ivoirienne.

Ma mère m’a dit que si je t’appel, je serais la première suspecte.

Mais je m’en fiche royalement. Je suis prête à augmenter les ravisseurs, juste pour assister aux obsèques de ta petite famille.

Moi : Tu mens comme tu respires. C’est toi derrière tout ça.

Lyaah : Prouves le chéri. Bye et mes sincères condoléances.

Moi : Lyaah !!! lyaah si tu leur fais du mal je te trouverais et je te tuerais.

Lyaah : Bye mon lapin.

Elle a raccroché.

Je suis sûr que c’est elle.

Je connais lyaah et je n’ai aucun doute.

Lyaah est le genre de fille à cracher son venin aussitôt qu’elle a une victoire.

J’envoie un message à Anderson pour qu’il me rejoigne à mon bureau.

Dès qu’il arrive.

Moi : Tu es la ? entre s’il te plait.

Anderson : Tu m’as l’air plus préoccupé, je pensais que ce moment seul allait te faire du bien.

Moi : Lyaah vient de m’appeler.

Anderson : Quoi !!! non ce n’est pas possible.

Je lui raconte toute l’histoire.

Anderson : Appel Bertrand.

Je lance l’appel

Moi : Allo Bertrand

Bertrand : Monsieur

Moi : Vérifie bien que lyaah est au pays, ainsi que l’autre.

Bertrand : Monsieur, je travaille déjà dessus avec mon pirate informatique. Et nous avons déjà quelques résultats. Je vous communiquerais tout ce qu’on a trouvé d’ici peu après plus de vérification.

Je pense qu’ils savaient qu’on les traquait et ils ont veillé à bien effacer les traces afin qu’on les croie hors du pays.

Aussi, nous essayons de tracer le portable de madame.

Moi : Bertrand, tu penses que j’ai le temps d’attendre (dis-je en criant) ?

Anderson : Du calme Frère. Bertrand fait ton travail. Nous attendons ton point, mais fait au mieux.

Bertrand : Merci Monsieur, je ne mettrais pas long, je vous promets de trouver madame.

Il raccroche.

Anderson : Si c’est lyaah derrière tout ceci, c’est qu’elle a soit bénéficier de l’appui de son père ou c’est qu’elle a fait une formation de peste grade A 1000 frères (Je souris).

Moi : je pense plus à la première option.

Anderson : Alors il faut fouiller toutes ses propriétés et ses comptes.

Moi : Jason peut nous obtenir un mandat.

Anderson : Tu penses que tu dois informer les autres ? parce qu’au salon frère c’est l’anxiété et la tristesse absolu.

Moi : non on attend le retour de Bertrand avant de faire ou dire quoi que ce soit.

Anderson : Ok tu as raison.

 

Lyaah KONATE

 

Inconnu : Tu es vraiment qu’une idiote lyaah.

Lyaah : Je n’ai rien fait du tout. Tous les riches de ce pays savent ce qui se passe chez les DASYLVIERA. Les ragots vont très vites.

Inconnu : Franchement tu es bête.

Lyaah : Surveille ton langage. D’ailleurs tu n’as rien à foutre ici. Va-t’en avant que je ne te règle ton cas.

Inconnu : Ok ma belle. Bonne chance je ne veux pas être associé à tout ceci (En sortant).

Lyaah : Du balai pantin.

Quoi vous pensez que j’allais rater une occasion pareille.

Vous m’avez oublié ?

Vos bla bla bla sur moi.

Mais j’ai appris et très bien appris de mes erreurs.

La vengeance est un plat qui se mange très congeler.

Durant ses trois mois, j’ai subi les moqueries de toute la haute société. On m’a même appelé le torchon (ce qui veut dire que Charles m’a tellement utilisé, soulier puis jeté). Malgré la perte de mon bébé personne n’a eu de remord pour moi.

Actuellement, ils sont tous là à s’inquiété pour cette salope de TANOH.

Aussi, il y a ses idiotes que j’ai longtemps considérer comme des amies, en train de me cherche dans la ville juste pour passer l’information à Charles.

Alors qu’aucune d’entre elles n’étaient la quand je souffrais.

Tout ceux-là je vais leur régler leur compte.

On verra bien qui rira à la fin.

Lyaah KONATE est de retour.