Dans cette vie et dans toutes les autres
Ecrit par Les Chroniques de Naty
Epilogue
On les appelle charnelles ces personnes qui donnent
tout émotionnellement, âme, cœur, corps et esprit. Celles qui, une fois entrées
dans ta vie te changent entièrement, celles qu'on écoute au-delà de la peau,
jusqu'à l'intérieur de l'os, celles qui de la passion en font une raison,
celles dont si tu tombais amoureux, eh bien... il faut d'abord en trouver !
Seulement après cela, les autres vous comprendront.
Moi, je ne "tourne pas les pages", je
déteste cette expression simpliste, je n'oublie rien, je ne zappe pas, je ne
renouvelle pas ma vie comme si rien avant n'avait existé. Elle est un fil
continu que je tisse, je ne gomme personne, je suis faite de tous mes
souvenirs, de mes amours, je suis un patchwork vivant de moments de vie, je
suis faite des autres, pour les autres, et chacun m'a construite ou meurtrie.
Je ne tourne pas les pages, je les écris.
Et j’ai décidé d’écrire ma vie, mais pas au crayon
afin de gommer mes erreurs. Non, je l’écris au Bic. Parce que je ne regrette
aucune étape, aucun pan de ma vie. Tous ces moments de douleurs font partir de
moi. Ces moments de tristesse m’ont forgée et apporté du bonheur. Quand même.
Puis je me sens une toute autre personne. Les
épreuves loin de nous affaiblis, sont faites pour nous rendre plus forts. Comme
on le dit si souvent, ce qui ne vous tuent pas vous rends plus fort. Je suis
sortie de cette épreuve plus forte et plus aguerrie que jamais.
On ne meurt pas d'avoir le feu
à l'intérieur de soi. On se nourrit à la flamme du foyer, on s'en réchauffe, on
s'y brûle peut-être, mais on en vit
Et c’est comme ça.
—Martine tu m’écoutes ?
—Bien sur maman.
Je mens mal ! Et elle sait très bien que
j’étais un peu ailleurs. La tête en l’air comme d’habitude.
—Et qu’est-ce que je disais ?
—Ok tu as gagné. Je ne t’écoutais pas. Qu’est-ce
que tu disais ?
—Tu devrais ne plus penser à tout ça maintenant.
C’est du passé et nous vivons dans le présent. Même le futur n’est pas à
craindre ; vu qu’il n’est pas encore là. Même si je sais que tu doutes
toujours des lendemains, dis-toi que tant qu’ils ne sont pas encore là tu as le
droit de ne pas t’en faire.
—Hum ! Tu n’as pas tort. Mais bon…
—Mais bon laisse toi aller et profites de la vie.
—Quelle vie maman ? Je peux mourir bientôt pour
laisser mes enfants et ça tu vois, je ne peux pas être en paix avec cette
pensée qui ne cesse de me hanter.
Elle me regarde. Dépitée.
J’ai le chic pour casser l’ambiance ces temps-ci.
Qu’elle ne m’en veuille pas. La faute incombe à cette fichue maladie.
—Ne dit pas ça. Tu t’en sortiras.
—Si tu le dis.
—Je ne le dis pas seulement. J’y crois dur comme
fer. Femme de peu de foi ; ne t’ais je pas dis que le sort des hommes est
entre les mains du Créateur ? Pourquoi en doutes-tu ?
—Parce qu’il m’a donné des raisons de douter maman.
Regarde un peu tout ce qui m’est arrivée dans ma vie. J’ai été
malheureuse ; puis heureuse. Mais combien de temps a duré ce
bonheur ? Pas longtemps en tout cas. Et le malheur est revenu frapper à ma
porte pour réclamer son dû. J’ai fait ma part en restant forte. Le bonheur
s’est présenté. Mais lui aussi ne dure jamais chez moi ; comme si je le
chassais. Et pourtant.
—Ça fait trop de malheur et bonheur dans une même
phrase. Me répond-t-elle en souriant.
— Moi je ne crois juste que ça en fait trop
« de trop ».
Je prends mon verre d’eau et le porte à ma bouche.
Mais je me rappelle que je ne dois pas boire trop d’eau.
Fichue maladie !
Je le redépose et mes yeux croisent ceux de maman.
J’y lis de la peine, mais aussi beaucoup d’amour et de compassion. Et à bien la
regarder, je me rends compte que les années n’ont pas beaucoup d’effets sur
elle. Elle a toujours un visage presque juvénile. Elle est belle et elle
respire la santé.
Pas comme moi. Je suis laide et je respire la
maladie.
—Je vois. Commença –t-elle. Comme pour me tirer
encore une fois de mes sombres pensées. Et je comprends ton exaspération. Mais
tout ça finira bientôt. Tu verras ma chérie, ne te décourage pas.
Facile à dire quand on n’est pas celle qui se meurt
chaque jour qui passe.
—Je ne suis pas découragée maman.
—Dieu merci alors !
—C’est pire que ça.
—Oh.
Je me perds à nouveau dans mes pensées.
Moi qui croyais que la vie m’offrirait enfin une
rose. Mais c’était mal la connaitre. Elle m’a encore fait baver en m’offrant
les épines de la rose en lieu et place de son parfum et de sa douceur. Je me
suis mariée et j’ai fait un joli bébé. Une fille. Notre prunelle comme on aime
si bien l’appelée. Je trouve que son père la gâte un peu trop, ce n’est qu’une
enfant et elle pourrait penser que tout lui est dû. Et qu’elle doit et peut
tout exiger des autres. Ce qui est loin d’être le cas.
Après la naissance de Rose Emmanuelle, je n’ai plus
connu cette grande forme que j’avais. Faut dire qu’à sa naissance j’avais déjà entamé
ma quarantième année et ça n’a pas été une grossesse assez facile. Mais j’ai
tenue bon et j’ai pu mettre au monde la plus jolie petite fille du monde. Tels
ont été les propos de son papa quand il l’a tenu dans ses bras.
J’ai cru qu’il exagérait. Mais j’ai dû reconnaitre
qu’elle était belle et tellement adorable, que j’en ai eu les larmes aux yeux
quand je l’ai serré contre moi. Mon cœur de mère s’est à nouveau gonfler de
joie.
C’était beau et tendre comme sensation.
Puis quand elle a eu sept mois, les problèmes ont
commencés. J’étais tout le temps anémié. Je tombais fréquemment malade. Je n’arrivais
plus à allaiter ma fille, parce que je ne pouvais pas m’alimenter. Aussi le peu
de nourriture que j’arrivais à avaler ne pouvais nous suffira toutes les deux. J’ai
donc stoppé ça, et commencé l’allaitement artificiel. Ça été un coup dur, moi
qui prenait plaisir à lui donner le sein.
Mon cas allait en s’aggravant et aucun des
diagnostics ne tombait juste.
Du moins jusqu’à ce qu’un médecin nous conseille
des examens d’insuffisance rénale. Je l’ai pris pour un fou. Comment aurais-je
cette maladie ? C’est impossible. Tout peut être possible sauf ça. Bien sûr
j’ai quand même fait l’analyse. Et les résulte sont tombés.
Comme un couperet tranchant la gorge à vif.
Je suis malade de l’insuffisance rénale.
C’est juste fou. Mais tellement incroyable que j’ai
failli rire au nez du Dr Sangaré. Et pourtant, il était tellement sérieux, ce
néphrologue de 60 ans.
Ma vie a basculée et avec elle mes rêves et mes
projets. Une chose me hantait, je vais surement mourir. Pas surement, je vais
mourir ; mais pire je vais mourir dans d’atroce douleurs. Et ça je ne pouvais
le supporter.
J’ai perdu la foi. J’ai perdu l’appétit. J’ai perdu
l’envie de vivre. J’ai perdu la joie de vivre. J’ai tout perdu. Même Emmanuel,
j’ai failli le perdre. Je voulais le perdre. Je voulais qu’il me quitte et
qu’il s’en aille avec ses enfants et me laisse avec les miens. Je ne me voyais
plus vivre avec lui, supporter ses regards de pitié et de désolation. La seule
personne dont je supportais la présence était ma mère. Sinon je me suis fermée
à tout le monde ; même Fatou a subi cet éloignement.
J'ai inventé un autre nom à la
douleur. Et quel nom ? L’Effaceur. Parce que lorsque tu souffres, plus rien
d'autre n'existe, ni pensée, ni émotion. Ne reste plus que la lutte pour
échapper à cette douleur. Lorsqu'il est assez puissant, L'Effaceur t'arrache
tout ce qui fait ton identité, jusqu'à te réduire à moins que rien, moins qu'un
animal, à une créature habitée par un seul but, un seul désir : s'échapper.
C'est le nom qui convient, en ce cas.
Je voulais m’effacer et tout
effacer autour de moi.
Et si la vie était cette
aspiration à fuir toute tracasserie et douleur ?... et pour ce faire, trouver
le repos dans les loisirs et les choses que l'on aime. Et si la vie ne se
résumait
qu'en cette recherche de la tranquillité
?.... Tranquillité modeste et abritée contre les importuns, résultat d'une vie
passée de relations avec les personnes que nous aimons ..... Préférer une
existence retirée, solitaire, pleine de richesses, richesse intérieure d'autant
plus puissante que le besoin extérieur ne se fait plus ressentir.
Mais nous avons toujours
besoin de personnes autour de nous. Nous avons ce besoin extérieur. Alors
pourquoi le cacher, le nier ? Et
pourquoi s’en priver ?
J’ai arrêté de souffrir
seule ; et j’ai décidé de partager mes craintes et mes douleurs avec eux.
Ces personnes qui m’aiment et qui ne cessent de me le prouver chaque fois que
le besoin se fait sentir. Je me suis donc ouverte à eux ; puis les séances
de dialyses ont commencées. Le service néphrologie de la clinique Danga de
Cocody était devenu ma deuxième maison. Le mal était déjà ancré et j’étais tellement
avancé qu’on ne pouvait plus retarder mon traitement. Trois fois par semaine,
je partais à la clinique faire « laver mon sang » vu que mes reins ne
le pouvaient plus pour moi. Le rein droit était un peu trop endommagé. J’avais
toujours un sparadrap au niveau du poignet. Je ne prenais plus normalement mon
bain, vu que rien n’était plus trop normal dans ma vie. Les infirmières me
disait qu’avant c’était bien pire, car c’est au niveau de l’épaule que se
faisait l’ouverture pour donner accès au sang.
Je maigrissais à vue
d’œil ; trop d’aliments à éviter. Un régime un peu trop strict. Je ne
devais surtout pas boire assez d’eau, parce qu’il fallait uriner après et ce
n’était plus un plaisir pour moi d’aller aux toilettes.
Ça été dur. Ça l’est
toujours autant. Mais avec le temps j’ai fini par m’y habituer ; même si
on s’accoutume pas vraiment à la maladie. Le plus difficile a été de me lever
chaque jour et de penser que je pouvais mourir au cours de la journée ; ou
pire mourir dans la nuit pendant que je dormais avec mon homme. Aussi mais
surtout, ne plus pouvoir embrasser mes enfants, l’idée de ne pas les voir
grandir me tuait plus que la maladie elle-même. Mon mari me disait que ce
n’était pas encore la fin de tout ; ce n’était pas encore la fin pour
nous. Mais plutôt le début d’une longue et belle vie.
Son optimisme n’était
pas tellement contagieux. Puis il ya ce jour où l’espoir a renait dans nos
cœurs. Le médecin nous a demandé de faire faire des tests à nos proches pour
voir qui était compatibles pour qu’on puisse envisager une transplantation.
Qui me donnera un de ses
reins ? Si ce n’était pas un membre de notre famille dont nous sommes très
proches? Mais sur ce coup, je n’ai pas voulu poser trop de question et j’ai laissé
une once d’espoir naitre en moi.
Bien évidement on
commença par mes parents. Ma sœur a fait le déplacement jusqu'à Abidjan pour
faire le sien. Puis quelques amis intimes et les parents assez proches. Je commençais
à perdre espoir jusqu'à ce que ce soit au tour de mon mari.
Il est compatible.
Jusqu’à quel point sommes-nous
alter ego ?
Il y avait une chance
sur mille. Et Dieu a voulu que ce soit toi. Toi qui me rende la vie et me
redonne la santé tant recherchée.
Aussitôt rendez-vous a
été pris pour que l’opération ait lieu. Mais pas dans notre pays, plutôt en Inde.
Ils s’y connaissent mieux dans ce genre de chose et ont les meilleurs médecins.
Le coût de l’opération et le voyage coûte la peau des fesses. Heureusement que
j’ai ma famille pour m’aider. Finalement, c’est elle qui reste quand tout nous
lâche. Nous devons nous y rendre à la fin de ce mois et ne revenir que deux
mois après. Le temps qu’on observe comment se comporte l’autre rein en corps étranger.
Aussi, mais surtout, voir si mon organisme ne le rejette pas.
« Il ne peut pas le
rejeter. M’a rassuré Franck Emmanuel. Toi et moi sommes faits de la même boue,
nous sommes complémentaires. Tu es en moi et je suis en toi. Nous sommes les deux
faces d’une même pièce. Dans cette vie, comme dans la prochaine, nous serons
compatibles. »
—Arrête de rêver
Martine.
J’avais complètement
oubliée que ma mère était encore avec moi. Je ne suis pas de bonne compagnie à
vrai dire. Elle le sait, raison pour laquelle elle insiste pour rester avec
moi. Elle veut chasser ces coups de blues que j’ai.
—Désolée maman.
—Ce n’est pas bien grave
ma chérie. Je te comprends. C’est pour quand le voyage exactement.
—Dans quelques jours.
—Tu as déjà fait tes
valises ?
J’ai envie de lui dire
que je ne vais pas en vacances à Honolulu ; alors pas besoin de faire des
valises. Mais je me garde bien de lui parler de la sorte. Elle est aussi mal
que moi, je dois donc faire l’effort de la manager.
—Pas besoin. Juste
l’essentiel. Avec le temps on achètera les trucs dont on aura besoin.
—D’accord. Vous irez
donc avec le médecin ?
—Oui. Mais il reviendra après
l’opération. Et y retournera quand notre départ se fera proche. Il doit
discuter avec les autres médecins, vu que c’est lui qui est mon médecin
traitant ici. Par ailleurs, il a mon dossier médical.
—C’est un bon type.
Qu’il en soit récompensé.
Je ne réponds pas. Je pense
à Franck Emmanuel qui met pause sur sa vie pour voler encore une fois à mon
secours. Qu’ais je donner à Dieu pour mériter un homme pareil ? Sa bonté
est presqu’irréelle. J’ai peur de me réveiller un jour et de voir que je rêvais,
et que cet homme n’est pas mien, et que tout ce que j’ai vécu avec lui n’était
pas réel.
—Ne pleure pas mon
enfant. Tout ça sera un mauvais souvenir. Bientôt.
Je ne sais même pas à
quel moment mes larmes ont coulés. De toutes les façons, je n’ai plus à
justifier mes pleurs dans la mesure où pour un oui ou un non je fonds en larmes
comme une madeleine. La maladie m’a rendu niaise.
Maman tend ses bras et
je m’y laisse aller. Ça fait du bien d’être là. Même si j’essaie de m’en
foutre, au fond je souffre.
—J’ai tellement peur
maman. Si seulement tu savais… dis-je en sanglotant de plus belle.
—Je sais. Je sais. Et
sache que c’est très normal. Mais ne crains rien, il ne t’arrivera rien que
Dieu n’est voulu.
—Et si je meurs ?
—Mais non ma chérie. Tu
ne mourras pas. Bien au contraire, tu vivras tellement que tu en auras mare.
Je souris à travers mes
larmes. Qui peut en avoir marre de vivre ? Pas moi en tout cas.
—Par ailleurs tu as
tellement de raison de te battre. Ton mari et tes enfants compte sur toi ;
prends les pour motivation et lutte jusqu’à la dernière goutte de sueur et de
sang.
—Qu’ais je fais pour
mériter un homme comme lui ?
—Rien mon cœur. Mais
sache que tu le vaux tout simplement. Tu veux cet homme, et il te vaut
également. Vous êtes fait pour être ensemble.
—Et s’il me quitte pour
une autre ?
Elle éclate de rire.
Qu’ais je dis de drôle ?
—Pourquoi dis-tu
cela ? Tu as des raisons de douter de lui ? De son amour ? De sa
sincérité ?
—Pas du tout. Répondis-je
rapidement. Il est bon maman. Un peu trop bon devrais-je dire. Mais ils le font
tous. Moctar, qu’il repose en paix, l’a fait avec moi. Bouba l’a tellement fait
avec Fatou qu’elle a fini par le quitter. Les cas sont légions, et tu me disais
que même papa te trompais quand vous étiez plus jeunes.
Elle fixe un point
imaginaire, au-dessus de ma tête avant de répondre. Elle fait ça souvent quand
elle s’apprête à donner des conseils de vie. Ais je déjà dis à cette femme que
je l’aimais plus que ma vie ? Si non, je devrais le faire avant de partir.
—Tes craintes sont
fondées. Commença –t-elle dans un murmure. Quand on a été mordu par le serpent,
on craint même un asticot. Et dans ton entourage, il ya ce genre de cas et il y
en aura toujours. Mais retiens qu’il n'est pas vrai que les
hommes sont tous les mêmes. Il y a des hommes autonomes, indépendants,
responsables. Il y a des hommes irresponsables, des hommes qui ne font pas
grand-chose. Il y a des hommes fatigués, déçus, illusoires et désabusés qui
s'en prennent à toutes sortes de femmes ; " vous êtes belle" si vous
êtes là, et vous le devenez moins quand vous n'êtes plus là. Il y a des hommes
qui se contentent d'une femme, d'autres qui veulent une femme qui est aussi Femme.
Il y a des hommes qui n'ont jamais grandi. Les hommes hurlant pendant une
partie de ballon et des hommes qui se fichent du football. Il y a des hommes
qui aiment l'amour, et oui, ils sont rares. Il y a des hommes qui font
semblant, c'est leur drapeau, qui se contentent de l'ancien par peur du
nouveau.
Il y a des hommes qui aiment le sexe et, malheureusement,
c'est la seule chose pour qui ils montrent de l'intérêt. Il y a des hommes
intelligents. Des hommes avec qui, en plus de bavarder, vous pouvez vraiment
parler parce qu'ils sont un stimulant permanent pour votre esprit ; c'est un
plaisir. Il y a des hommes sensibles qui savent réparer une journée par une
caresse, qui savent ce qu'ils veulent. D'autres profondément, indifférents,
éteints.
Il y a des hommes qui, outre la rue, regardent
encore le ciel. D'autres qui ne peuvent même pas voir et apprécier ceux qui
sont à leurs côtés. Il y a les hommes qui ont été trahis, les hommes qui
trahissent. Des hommes qui tombent amoureux d'un homme, des hommes qui tombent
amoureux d'une femme seule, des hommes tourmentés qui ne trouvent pas de
stabilité : Alors, ils s'engagent avec une femme et le lendemain, ils la
laissent pour une autre.
Il y a des hommes simples, des hommes qui aiment
lire, des hommes qui, au lieu de cela, doivent se faire remarquer à tout prix,
des hommes qui pensent pouvoir tout faire, montrant leurs muscles et leurs
biceps. Les hommes qui silencieusement dans votre vie, sans trop de bruit, vous
changent et vous améliorent. Avec eux, vous apprenez à faire l'amour, avec eux
vous apprenez à aimer.
Alors peux-tu me dire que les hommes sont tous les mêmes ?
—Pas vraiment.
—P
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