Des excuses
Ecrit par Opale
***Angela Davis***
Moi(lui caressant le menton) : pourquoi n'es-tu pas monté durant tout ce temps ?
Il me donne un baiser sur le front et va me lécher la lobe de l'oreille. Ce qui réveille tous mes sens. Comme réponse à ma question, il me porte sur ses épaules.
Moi(riant) : bébé…oh !
Il ne réagit même pas à mes supplication de me poser au sol et monte les escaliers à grandes enjambées avec moi en direction de notre chambre en laissant aux pieds des escaliers les valises qu'il a ramené. Il me fait descendre de dessus ses épaules et ferme la porte à double toures. Avant de venir m'embrasser à pleine bouche en prenant ma tête en coupe. Je me laisse à aller par les sensations de cette embrassade. Il m'a tellement manqué mon mari. En un rien de temps, mes vêtements se retrouvent au sol. Mon string est très mouillé.
Brad(me caressant) : tu veux que je te fasse mienne ?
Moi(gémissante) : ouiii…
Brad(me pressant les fesses) : pourquoi ?
Moi( excitée) : j'ai envie de toi…
Brad(m'attrapant par la main) : viens, suis moi…
Il me tend la main que je saisis très rapidement en le suivant. Il nous conduit dans la salle de bain. Très zen, il se dévêtis et remplit le jacuzzi d'eau chaude moussante. Il monte en premier puis il m'invite à mon tour en me tendant la main. Je m'assois face à lui. Brad me ramène à lui de plus près, j'ai les jambes bien écarté.
Brad(la bouche sur mon cou) : tu es belle…
Il fait une poussée profonde entre mes cuisses et je soupire d'aise.
Moi(la tête balancer en arrière) : oooooh…c’est bon….
La sensation de l'eau chaude sur ma peau mêlée à ses caresses me rendent toutes choses. C'est trop bon mon Dieu ! Il emprisonne ma taille entre ses bras musclés en mettant un peu plus de vigueur dans ses mouvements…je geins, j'adore.
Brad(allant et venant en moi ) : tu aimes ? Tu aimes quand ton homme te prend ainsi ?
Moi(me mordant la lèvre) : ouiii…
Brad(me pinçotant le sein) : tu es rentrée tard…
Moi(gémissante):…ooooohhhh…j'étais…hmmm…avec…avec…les filles…c’est bon…avec…
Il donne plus d'intensité à ses coups de reins. Je m'accroche de toutes mes forces à ses épaules pour tenir le rythme. Puis il me couche carrément dans le jacuzzi. Ma tête est posée sur le rebord du jacuzzi pendant que mes pieds sont grandement écartés. J'suis en position d'accouchement en faite et lui il est à genou devant moi entrain de me tanner.
Brad(grognant) : t'es bonne…mais t'es en retard
Moi(caressant son crâne) : c'est moi ou t'es tendu ?
Brad(m'embrassant) : en effet…j’aime pas rentrer avant toi…j’aime pas que tu rentre tard…t’es une femme mariée..
Moi(perdue et excitée) : oh !
Brad(me soulevant) : viens par ici…
Il me sort du jacuzzi et me couche sur le carrelage froid de la douche, j'entoure mes pieds sur sa taille. Il me baise sans ménagement.
Moi(mordant sa poitrine) : je suis désolée bébé…ça ne va plus se répéter.
Brad( me baisant) : et pourtant tu savais que je n'aimais pas…
Moi (au bord de l'extase) : je suis désolée namour…ça ne va plus…
Je suis prête à exploser et il le sait. Je ne suis pas très loin de jouir et le type ralentit la cadence…c’est un supplice pour moi…je veux qu'il augmente le rythme.
Brad(me caressant la joue) : je n'aime pas rentrer et te trouver hors de la maison. Tu m'as dompté mon ange. Ta présence m'est indispensable. Je suis un homme marié et je veux venir trouver ma femme à la maison et qui m'accueille surtout que je viens d'un aussi long voyage. Certes, tu ne savais pas pour ma venue aujourd'hui mais j'aurai au moins préféré que tu rentres moins tard…23h30 Porquet ? C'est abusé ! Au cas échéant, je préfère que tu me prévienne de ton retard.
Moi( bisou sur sa joue) : je suis désolée…
Je l'embrasse à pleine bouche tout en ondulant du bassin en dessous de lui…il me colle contre lui.
Brad(me mordant la lèvre) : tu veux jouir ?
Moi(au bord des larmes) : ouiii stp !
Il glisse vers le bas et c'est avec un cunni qu'il me fait atteindre le nirvana. Il monte et m'embrasse.
Brad(contre mes lèvres) : vous m'avez manqué madame Davis…
Moi(lui caressant la barbe) : tu m'as manqué aussi mon amour…je suis désolée pour tout à l'heure. C'est parce que je me sentais seule à la maison que j'ai mis du temps là-bas. Ça ne se reproduira plus. Promis.
Brad(bisou sur ma joue) : je préfère…
Moi(sourire) : alors ça été à Moscou ?
Brad(gros sourire) : viens me laver le dos et je te dirai.
Moi(levant les yeux) : espèce de gros bébé…
Brad(riant) : dehors je suis l'homme d'affaire redoutable et le serviteur du très haut. Mais dans la chambre, je suis ton bébé et tu es ma reine…tu es ma partenaire…tu es mon amante…tu es mon amie…tu es ma confidente…tu es mon amoureuse…tu es mon essentiel…je t'aime…après Dieu
Moi( rouge tomate) : vous avez la bouche sucrée oh monsieur Davis…comment ne pas tomber amoureuse en pareille circonstance.
Brad : dis plutôt que tu es tombée sans glisser.
Moi(riant) : mais quel gros veinard tu es !
C'est sur les éclats de rire que nous rentrons ensemble sous la douche et de prendre cette douche mutuellement. Je ne fais pas que lui laver le dos. Je profite aussi pour lui faire une gâterie. Jusqu’à le faire jouir(rire). En parallèle, il m'a aussi conté son voyage. Les contrats qu'il a signé, les réunions qu'il a tenu, les contrats non fructueux qu'il n'a pas signé…et même les femmes qui lui ont fait du rentre dedans ou qui l'ont draguées.
Brad(s'essuyant) : j'ai faim Davis.
Moi (le regardant) : qu'est que tu veux manger ?
Brad : ce qu'il y a de comestible en tout cas.
Moi : comme il fait assez tard, et si je te faisais un plateau de fruit et de quelque victuailles ?
Brad : fais donc, je veux juste avaler un truc.
Moi : ok, je reviens.
Je me dépêche de mettre rapidement une robe sur le dos et de descendre pour aller fouiller les placards de la cuisine. Je lui fais un truc rapide à manger. Je dispose le tout sur un plateau et de monter avec. Je le retrouve en train de fouiller les valises. Je vais poser son plateau sur le petit guéridon du salon de la chambre.
Moi(le regardant) : c'est prêt, tu peux venir manger.
Brad(faisant le geste) : viens un peu par ici stp.
Je me rapproche un peu plus de lui. Il m'intime l'ordre de m'assoir sur ses cuisses. Ce que je fais.
Brad(portant ma main à ses lèvres) : ça va ?
Moi : oui mais j'suis fatiguée en plus d'avoir sommeil. Du coup si tu allais manger maintenant ça allait me faciliter la tache.
Brad : hmmm, je vois. Stp…ouvres cette valise.
Moi(le regardant perdue) : laquelle ?
Brad : celle juste à ta droite.
Je me lève puis je fais ce qu'il dit. La surprise puis la joie et enfin les larmes me montes aux yeux.
Moi(la main sur la bouche) : oh bébé !
Brad( me caressant le dos ) : ça te plait ?
Moi(émue) : oui…bien sure que oui…j’adore, je ne m'y attendais pas du tout. Merci !
Je me lève et je me jette dans ses bras.
Brad(essuyant mes larmes avec son pouces) : j'espère que ce sont des larmes de joie ?
Moi(sourire) : bien sure que oui, merci bébé.
Brad(me prenant la main) : viens, on va manger.
En effet, cette valise est pleine d'essence orientale venant d'Israël et d'Arabie. Il y a aussi un matériel de distillation pour la fabrication du parfum ainsi qu'un encyclopédie sur les méthodes ancestrale de fabrication. Je ne m'y attendais pas du tout. Je suis tellement surprise. Je ne savais même pas que cela lui tenait tant à cœur. Pourtant j'avais parler de ce dispositif vaguement dans une conversation. Brad !!! ( secouant la tête) si je ne t'avais pas épousé, j'allais t'inventer.
Je vais l'assister à table pendant qu'il mange. J'en profite pour prendre moi aussi quelque tranches de mangue.
Moi(le regardant) : tu sais au moins que nous sommes en train de manger tard ?
Brad( avec un raisin en bouche) : et c'est de ta faute…c’est parce que t'es venue en retard que je mange si tard.
Moi(levant les yeux) : je t'avais dis que j'étais désolée !
Brad : oui je sais mais je te rappelais juste.
Moi : tu exagères…
Brad(sourire) : je sais, je veux juste t'enquiquiner.
Moi : hmmm…
Le sommeil se faisant intensément sentir, nous faisons une courte prière puis nous montons sur le lit pour dormir. Il doit être dans les 3h du matin.
Ce sont les chatouillis de Brad qui me font émerger peu à peu de mon sommeil…
Moi(riant) : arreteuuuhhh…tu vas me faire pleurer.
Cette phrase rentre par une oreille et sort par une autre. Il accentue les papouille sur tout mon corps. Ça me fait tellement rire que je suis obligée d'essayer de m'échapper mais c'est sans compter sur les bras vigoureux du mec. Il me ramène contre lui aussi tôt en me calant bien contre sa poitrine.
Brad(me coinçant au lit ) : où comptais-tu t'en aller comme ça ?
Moi(riant) : namour, j'ai boulot là…laisses moi descendre.
Brad( faisant le bébé) : stp, reste avec moi aujourd'hui…tu m'a manqué pendant deux bonnes semaines.
Moi(riant) : t'as pas honte de prendre ces deux semaines comme argument Davis ?
Brad(faisant le bébé) : non…stp Davis reste !
Moi : nonnnnnnnnn !!!
Brad(amusé) : siiiiii
Moi : j'ai des tas de trucs à faire et tu le sais.
Brad (tirant la tronche) : t'es difficile en affaire Davis. Mais je peux quand même avoir ma dose du matin non ?
Moi : ce que tu fais là, on appelle ça comment ?
Brad(gros sourire) : de l'amour !
Moi : tchrrr. C'est pas toi oh.
Malgré mes efforts, monsieur s'est quand même servi(rire) pas facile quand on a un mari friand du sexe comme le mien. Heureusement que ça ne me dérange pas non plus. Aujourd'hui, il n'ira pas au boulot. Il prend sa journée pour se reposer. Il a réhabilité son usine de chocolaterie et elle a même repris du service il y a quelque mois. Les premiers produits seront lancés sur le marché très bientôt. Nous y travaillons. Compte tenue du faite que cet incendie lui a fait perdre assez d'argent. Les filles et moi avons décidé de lui faire une réduction de 35% sur l'achat de notre cacao brute. Brad avant d'être mon mari est mon partenaire en affaire. Sur recommandation du SAINT ESPRIT, il a mis un terme à cette enquête car elle n'était pas d'origine physique mais spirituel. Bref, je termine mon habillement par quelques gouttes de parfum puis hop, allons y pour une bonne journée éreintante.
Brad(me pressant les fesses) : reviens moi vite…
Moi(sourire) : tu me fais me sentir maman d'un garçon de trois ans.
Il me claque les fesses et me le pinçote, atchhhhhhh !!!
Brad(front contre le mien) : m'en fiche, c'est toi qui vois n'empêche que j'ai le privilège de t'avoir dans ma vie et de voir ton visage rayonner.
Il en fourre sa main dans mes cheveux et il m'attrape par la nuque et de m'embrasser avec voracité, j'en reste secouée tant il y met de l'amour et de la tendresse. Il me faut quelques secondes même pour remettre mes neurones en place et de sortir pour le boulot.
Today, j'ai pleins de truc à faire car nous passerons à notre série d'entretient pour le recrutement de nouveaux profils dans l'entreprise. Nous voulons étoffer ‘’mon cacao'' de nouvelles compétences. J'espère trouvé le profil que je recherche.
*** Diane Aka***
Ce cadre est beau et luxueux. J'espère être recrutée pour avoir l'occasion d'y travailler. C'est ce dont j'ai toujours rêvé depuis ma tendre enfance. Travailler dans une entreprise d'envergure et de renommée internationale. Lorsque je regarde les autres candidats tout aussi propres sur eux et bien mis, j'ai encore plus peur. Car il y a forcement des personnes avec plus d'expérience professionnelle que moi et qui ont des diplômes assez lourds. Même si mon petit licence 3 en en communication des affaire et digital est hautement prisé en ce moment. Nous sommes à l'aire des NTIC et du numérique et une entreprise qui veut être compétitive doit être à même de s'implanter sur le plan digital. Car le marché du web et des réseaux est très vaste et riche. C'est clairement un grand potentiel à exploiter. J'espère en tout cas être prise pour apporter un petit plus, mon petit plus à cette boite.
: bonjour chers tous !
Nous tournons tous la tête pour voir à qui appartient cette voix raffinée et super douce. C'est sans surprise que mon regard tombe sur une femme belle et charismatique. Rien sur elle ne laisse à croire à l'extravagance ou au m'as-tu vu. Mais une chose est sure et certaine, cette dame en jette. Elle en jette beaucoup trop même. Je mettrai ma main au feu que c'est l'une des personnes détentrice de postes stratégiques au sein de ladite boite.
La dame(sourire) : alors, nous allons commencer par les présentations. Je suis Mme. Davis, directrice générale des entreprises ‘’MON CACAO''. Nous vous remercions d'ore et déjà d'avoir répondu nombreux à cette campagne de recrutement. Mon équipe et moi espérons que les personnes qui seront retenues apporteront une plus value à l'entreprise tout en se plaisant dans cette grande famille fraternelle que nous formons ici avec nos membres, tous postes confondus. Décrispez donc les visages en les remplaçant par un radieux sourire parce que ma foi, je l'espère nombreux ici, embrasseront une carrière professionnelle enrichissante dans nos rangs. Bref sur ceux, je dis bonne chance à tous.
Nous(en chœur) : merci madame !
C'est avec class et élégance qu'elle rentre dans la salle d'entretient. Comment une aussi jeune dame peux-t ‘elle diriger une entreprise aussi puissante. Wouh, Seigneur !! Les gens nous frustre ici dehors ! Pardon Dieu, donnes nous notre part.
À pas rapide je marche pour aller négocier le prix du trajet avec cet énième chauffeur qui vient de s'arrêter. Depuis une heure que je suis arrêtée en bordure de la route, ils refusent tous de me prendre. C’est comme si mes pauvres 1500F n'était qu'une somme dérisoire à leur yeux. Pourtant Dieu seul sait combien cette somme d'argent est une fortune pour moi.
Moi(au chauffeur) : bonjour chef, svp je vais aux deux plateaux gobelets.
Chauffeur(me regardant) : tu vas loin hein ma chérie ! J'espère que tu vas payer le prix ! C'est 3500F le transport.
Mon cœur fait un raté, Dieu prend pitié de ta fille.
Moi(suppliante) : eeeeh pardon chef, faut diminuer un peu. Depuis, je suis arrêtée ici et personne ne veut me prendre. J'ai soif, j'ai faim sous le chaud soleil. Pardon, faut diminuer.
Chauffeur : toi tu as combien ?
J'ai même peur de lui dire mon prix…
Moi (peu sure de moi) : j'ai 1500f
Je prie intérieurement pour ne pas qu'il me plante là lui aussi et s'en aille comme l'on fait ses prédécesseurs avant lui.
Chauffeur (les yeux voulant sortir de leur orbite) : ah madame…toi aussi ! Faut faire à 2500 je vais te déposer.
C'est avec maintes Yaki ( pardon en pays baoulé) que ce vieux monsieur accepte malgré tout que je monte à bord de son taxi.
Chauffeur : mais, je ne vais pas rentrer dans ton quartier hein. Je te laisse à l'entrée.
Moi : d'accord chef.
Durant tout le trajet, je me fait toute petite. La conversation est menée en partie par lui. Car du peu que je sache, il est un peu bavard.
Chauffeur : toi, une jolie fille comme ça…tu cherche quoi dans un quartier bizarre comme gobelet ?
J'ai un pincement au cœur. À qui devrais-je en vouloir pour ma condition ? Est-ce ma faute si je suis née pauvre et de surcroit dans un bidonville ? Sans, le vouloir je lui balance une réponse acerbe.
Moi(sèche) : que je saches les doigts de vos mains n'ont pas la même taille. Ce qui veut dire qu'il faut bien qu'il y est des personnes qui vivent dans des beaux châteaux et d'autres qui habitent des trous de rats.
Chauffeur( désarçonné) : eh ! ma chérie pardon oh ! Faut pas m'insulter ici. C'est question seulement, j'ai posée.
Je ne lui répond même pas. Je prends juste la peine de coller mon visage à la vitre. Je n'aime pas que l'on me rappelle incessamment ma condition de vie. Je n'ai pas choisi. Donc qu'on ne vienne pas me les briser avec des questions débiles qui me rappellent ma vie de misère. Je déteste.
Heureusement qu'il l'a bien compris en ne m'adressant plus la parole jusque dans mon quartier. Il me laisse juste en bordure de route. Pas grave, je me taperai la marche jusqu’à chez moi tout au fond. Je lui remet ses 1500f et je me casse. Je l'entend vociférer des paroles d'injures à mon endroit mais je suis bien loin pour comprendre exactement la teneur de ses mots.
Lorsque je pénètre ce quartier, je suis accueillie par ce bruit emplit de cris et pleures d'enfants, de fous rires, de commérage de femmes,…je dépasse à pas rapide les ordures et eaux usées qui jonchent la voie ici et là. Tout en répondant au salutations des uns et des autres. Les hommes comme à leur habitude sont agglutinés au petit kiosques du coin devant le petit écran de Diallo. C'est la champion's League ou la coupe du monde, je suppose. Le foot, ne m'a jamais intéressée. Pourquoi perdrai-je du temps à regarder des multimillionnaires voire même des milliardaires courir derrière le ballon rond. Ce n'est pas ma tasse de thé. J'ai mieux à faire. Notamment, comment me démerder pour trouver un moyen de sortir de ce quartier pommé avec ma mère et ma fille de cinq ans.
Et oui, vous l'aurez compris. Je suis maman d'une boule d'énergie. Mon rayon de soleil. Et quand on parle du loup, on voit sa queue….je la vois qui coure vers moi avec son sourire innocent niché sur son petit visage d'ange.
Moi (la prenant tout contre moi) : oh bébé ! Tu es toute crasseuse la !
Marie(riant) : c'est le charbon de mémé, tu m'as envoyé quoi ?
Moi : du pain fourré et des croissants mais avant il faut que tu te laves d'abord.
Et à mademoiselle de faire son chien battu. Je la fais descendre direct. Elle coure chez sa grand-mère me convoquer en pleurant(rire) cette petite me fait souvent rire avec ses manières. Du gros n'importe quoi. Je la suis et vais prendre place à coté de l'étable de ma mère. Elle commercialise du charbon et quelques autres petits babioles.
Moi(prenant mes aises) : bonsoir maman !
Maman(essuyant les larmes de marie) : tu as fait quoi à la dame ci pour qu'elle revienne en pleure.
Pendant qu'elle parle les larmes de l'autre ruissellent comme si c'était la fontaine.
Moi(pouffant de rire) : qu'elle t'a d'abord dit quoi ?
Maman(s'asseyant) : que tu ne veut pas lui donner son gâteau…
J'éclate de rire franchement pendant que Marie est gonflée comme le pain mouillé.
Moi : quand je te dis que tu gâtes trop la fille ci. Tu trouves que je suis trop dure. Elle pleure juste parce que je lui ai dis qu'elle devrait prendre une douche avant de manger ce que j'ai ramené pour elle.
Maman (indignée) : toi aussi Diane, c'est une enfant. Elle peut se laver simplement les mains et manger ah ! Depuis le matin, elle n'a que ce français à la bouche : « maman va envoyer mon cadeau » et tu viens c'est pour la faire pleurer (à sa petite fille) aller vas laver tes mains dans la cours et tu reviens…
La petite coure en direction de la cours. Je soupire longuement.
Moi : tu apprends les mauvaises habitudes à la petite la oh maman !
Maman(me regardant mal) : quelle mauvaises habitude ? C'est comme ça que je t'ai éduqué pour que tu sois aujourd'hui femme. Dis moi plutôt comment ça s'est passé au lieu de dire des bêtises…
Entre deux, Marie revient et je lui remet un croissant. Je remet le lot à maman. Elles vont se gérer après.
Moi : ça s'est plutôt bien passé. C'est une grande entreprise. J'ai fait de mon mieux pour être à la hauteur en tout cas !
Maman( me regardant genre) : hmmm ! Ton mieux hein ? Tu es sure ? J'espère que ce n'est pas les mêmes bêtises que tu es allée faire à tes autres entretient hein…parce que je te rappelle que nous devons deux mois au bailleur. Je ne veux pas encore qu'il vienne jeter mes affaires dehors comme une malpropre.
Moi(levant) : ah maman toi aussi ? N'exagères pas non plus.
Maman : ah maman comment ? Est-ce que j'ai mentis ? Que je saches tu n'as jamais été ambitieuse…au lieu de partir t'accrocher à bon type friqué ou à un fils de bonne famille c'est à ce va-nu pieds de Fulbert qui ne fout rien de ses journée que tu es allée donner ton joli corps…moi-même je me demande si tu réfléchis ?
Moi( rouge de honte) : ah maman !
Maman : tais toi là-bas, quel ah maman ! Quel ah maman ! Les jeunes filles de ton âge sont déjà mariées et mettent à l'aise leurs parents. Mais toi ce n'est visiblement pas ton cas car tu as le courage de te coucher en bas des gens qui ne peuvent même pas acheter le nido à l'enfant….Tchrrrr n'importe quoi(soupirant) hmmm moi-même je sais que je n’ai fait lavé dans mon ventre en te mettant au monde oh. Souffrance cadeau ! C'est ma petite fille qui est mon seule bien à présent (se lamentant en faisant des gestes) eeeeh Seigneur ! À quand ma victoire oh ! Aka, Aka, voila ce que je subis derrière toi ici oh….je souffre…
Awa(surgissant de nulle part) : tantie Odile arrive….
Mon cœur fait un raté dans ma poitrine. Dieu ! Quels sont ces malheurs qui arrivent tous en même temps ?
Maman(se levant précipitamment) : tu ne lui dis pas que je suis là hein ! Tu n'as pas dis que tu es bête !
Je soupire. Dieu à quand ? A quand ? C'est ainsi chaque jour. Depuis ma tendre enfance. C’est ainsi. Il n'y a que mon grand frère qui nous aidait. C'est même grâce à lui que je suis instruite. Car papa est mort quand j'avais 12 ans. Et mon frère a été déféré à la maca. Malheureusement, il s'est avéré qu'il faisait parti d'un gang et qu’il s'est fait arrêté lors d'une opération de braquage. Depuis lors ce n'est pas seulement dans la souffrance que nous sommes tombé mais plutôt dans la misère totale. C'est la déchéance totale.
Ta maman est où ?
C'est la voix de tantie Odile qui me sort de mes pensées. Maman lui a emprunté 5000f. Je me forge une mine de circonstance.
Moi(sourire jaune) : bonsoir tantie ! Comment tu vas ?
Tantie Odile( les mains aux hanches) : je ne suis pas venue pour ça ! Je t'ai posé une question, je pense !
Moi(bredouillant) : maman est sortie…elle est allée voir le livreur de charbon.
Tantie Odile : ah ! Donc ta maman a de l'argent pour aller voir son fournisseur de charbon et c'est ma part d'argent qu'elle ne veut pas donner(prenant une mine sérieuse) attends ? Donc ta maman et toi c'est avec moi que vous vous amusez ?
Moi : ahi tantie comment ça ?
Tantie Odile(folle de rage) : ta maman et toi c'est de moi que vous vous foutez ? (Sévère) je vous donne deux jours, deux jours. Si après ces deux jours, je n'ai pas mes 5000f en tout cas, vous allez me sentir.
Après ces avertissements sévères elle s'en va. Quelques vingt minutes plus tard, maman sort de sa cachette.
Maman(me lorgnant de haut en bas): tu es tellement idiote ! Tellement bête ! Tu avais quoi à lui répondre que je suis partie voir le fournisseur du charbon alors que toi-même tu sais très bien que je lui dois de l'argent ! L'idiotie à l'état brute, tchrrr !!!
N'en pouvant plus je me lève pour rentrer dans la maison. Cette femme exagère. J'en ai marre. Elle exagère. Malgré moi, des larmes de frustrations coulent sur mon visage.
Marie(petite voix) : maman, ne pleures pas !
Elle entoure ses petites mains sur mon cou. Je la réceptionne sur mes pieds. Cette petite est ma bouffée d'oxygène. Dieu pardon, pour elle seulement donne moi ce boulot.
Quelques jours plus tard.
Moi(soufflant le feu) : marie, pardon faut pousser là-bas. Il y a le feu ici.
Marie(pleurnicharde) : manger…j'ai faimmmm…..
Moi : oui, je sais. Attends maman va préparer…la nourriture sera prête tout à l'heure.
Marie : je veux souffler aussi…
Maman : nooonnn…pardon mon cœur.
(Sonnerie de téléphone)
Moi : vas prendre portable de maman…
Marie : portable de maman !
Moi : oui portable de maman.
Elle coure récupérer mon portable. Et me ramène le téléphone. Je le décroche rapidement avant que l'appel ne se coupe. C’est un numéro non répertorié.
Moi(le téléphone à l'oreille): allo !
Une dame (à l'appareil) : Bonjour mademoiselle Diane Adjoh Aka. Je vous appelle de la part des entreprises ‘’Mon Cacao'' pour vous dire que suite à votre entretient vous avez été retenue pour le poste. Donc veillez passer le lundi prochain pour la signature de votre contrat.
Moi(la gorge nouée) : oui…oui madame.
La dame : du coup, je vous dis à lundi. Merci.
Moi : ok, à lundi !
Clic !
OURHAAAAAAAAAAAAA !!!!
C'est le cris de joie que vient de sortir tellement je suis heureuse. Enfin ! Enfin ! Enfin !
Maman : qu'est-ce qu'il y a ?
Moi(heureuse) : j'ai eu le boulot ! J'ai eu le boulot maman !
*** Londres, Royaume-Unis***
**Curtis Jo Bennett**
Maman(à Amira) : t'en veux encore ?
Moi(gourmande) : oui stp, ce gâteau est une vrai réussite. C'est un délice !
Maman (sourire) : maintenant que j'ai quelqu'un qui peut gouter à mes petites gourmandises, je ne peux que remercier Dieu…
Je regarde ces deux femmes avec une mine effarée. Comment peuvent-elle s'extasier autant devant du gâteau ? En plus il contient plein de sucre. Ne sait-elle pas qu'elle est enceinte pour manger autant ? Mes yeux menacent de sortir de leurs orbites quand je vois la grosse part que lui sert ma mère. Et à ma femme de faire un large sourire en avalant une bouchée d'une manière très gourmande sans se soucier de sa santé. S'en était trop pour moi. Il fallait que j'intervienne.
Moi (sourire jaune) : heu ! Je ne crois pas ma chérie que tout ce sucre soit avantageux pour toi et le bébé actuellement…
Amira (déviant ma remarque) : c'est très bon mon cœur, tu devrais te servir une part je t'assure !
Maman : mais enfin ! Mon fils… tu n'as rien à craindre car j'ai dosé les ingrédients en tenant compte d'Amira…
Je soupire de résignation…qu’est-ce qui prouve qu'elle ne me sortira pas un torrent de larme si j'insiste. On va me traiter de méchant ici. Après le diner, obligé de regarder un film ridicule avec les deux femmes de ma vie.
Amira(petite voix): allons nous coucher…j’ai sommeil !
Maman : je pense que je vais faire de même…on sera à demain. Bonne nuit les enfants…
Nous : bonne nuit mum !
C'est ainsi que nous sommes monté chacun dans notre chambre. Blague à part, votre copine là elle dort très mal. Elle me coince comme pas possible. Ses pieds sont à l'ouest et ses bras au sud. Elle prend toute la place dans le lit. Je me réveille avec des courbatures chaque jours. J'ai l'impression qu'un train me passe sur le corps chaque matin. Sérieux, je n'exagère pas. Mais ne lui dites pas si non je risque de devenir célibataire après. Comme à mon habitude, je pose ma main sur son bidou et de non seulement communiquer avec mon bébé. Je suis enthousiaste quant à l'idée de devenir père.
Moi (faisant des dessin imaginaires sur son ventre) : comment un être aussi minuscule que toi arrive à me rendre aussi chèvre ? Je t'aime tellement déjà. Je t'en prie fais moins manger maman stp. Je ne veux pas qu'au nom de ses envies elle se nourrisse mal. Je veux qu'elle mange sain et équilibré. Sois sage, je vous aime. Que le Dieu que j'adore et auquel je suis fidèle te bénisse…qu’il facile ta venue et ton existence parmi les hommes.
Je la vois se tirer dans le lit comme une chatte. Son ventre arrondi et ses cheveux en bataille la rendent tellement sexy.
Amira(me regardant) : je t'accompagne pour le sport…
Moi(surpris): ah ça ! C'est une vrai surprise ! Mais je te préviens, ça sera intense.
Amira(descendant du lit) : ça ne m'effraie pas. Attends, je prends une douche rapide….
Moi (hilare) : madame est fâchée oh !
Amira(rire) : moques toi encore…
Ce n'est pas le sport que votre cousine est venue faire. Elle est venue carrément me gâcher ma séance. C'est plutôt elle que je surveillais au lieu de faire du sport. Car j'avais constamment peur qu'elle se fasse mal en faisant un quelconque mouvement brusque.
Moi : doucement chérie….
Amira(euphorique) : t'inquiètes bébé, je gère. J'ai du tonus ce matin.
Moi(peu sure) : hmmm….
J'ose lui faire confiance en ne lui prêtant plus attention. Je me met à ma boxe. Malheureusement même pas cinq minutes plus tard j'entend un grand bruit sourd suivi d'un cris aigue. Mon cœur fait un raté, Dieu ! Elle vient de faire une chute sur le tapis de course.
Amira(pleurant) : bébé ! J'ai mal !
Je m'empresse d'aller vers elle pour la secourir.
Moi(criant) : garde, garde, ouvrez la portière…ouvrez !
D'un bond, je la soulève de force pour l'amener dans la voiture en courant. Je suis en mode panique. Pas le temps de trop réfléchir. Je suis sure que mes cris et les pleurs de ma femmes ont alerté maman…
Maman(déboulant en panique au garage) : Curtis ! Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Amira(d'une voix frêle): titi…je crois que je saigne….
Mon sang se glace dans mes veines !