Charles-Emmanuel DASLIVIERA

Le réveil fut difficile ce matin j’ai passé une mauvaise nuit, et ce malgré le fait que cet endroit soit si magnifique.

Elle m’a laissé tomber comme une merde hier au restaurant.

Normal aussi elle est en colère, elle n’a pas apprécié Mon franc parlé.

Mais je suis direct et franc.

C’est d’ailleurs ces qualités qui m’ont permis de gravir les échelons dans le business.

Je ne pouvais pas m’empêcher de lui dire qu’elle s’est exposée au danger, au risque de ternir son image ainsi que celui de ses proches.

Ce qui m’a réconforté c’est sa décision d’y mettre fin (je crois puisqu’elle ne travaille plus chez monsieur D) et d’avoir veiller à respecter son corps dans ce sombre milieu.

Hier elle était magnifique et j’étais fier de l’avoir à ma table.

Tous les hommes la dévoraient du regard.

Elle était si sensuelle et désirable avec sa tenue.

On pouvait clairement distinguer à travers le tissu, qu’elle ne portait pas de soutien-gorge et ses seins était bien ferme.

Quant à son postérieur, il allait dans tous les sens.

Soit elle n’avait pas de dessous ou elle avait porté un string.

Rien qu’à y penser je suis en érection.

Cette fille risque de me rendre Fou.

J’espère qu’aujourd’hui elle sera de meilleures humeurs.

J’ai vraiment envie qu’on puisse continuer à discuter.

Après Mes exercices physiques du matin et une bonne douche.

Je descends prendre le petit déjeuner.

Une fois fait, je suis prêt pour démarrer le planning de la journée.

J’avais convié mon directeur des travaux pour une estimation des rénovations prévus.

Il est arrivé très tôt ce matin, il m’a rejoint au restaurant de l’hôtel à peine ses valises rangées.

20 min plus tard ce fut le tour d’Annabelle et du directeur de l’hôtel.

Je compte m’excuser auprès d’elle à la fin de notre séance de travail.

Je n’aurais pas dû la juger de la sorte.

Après qu’elle est fini sa présentation, nous avons parcourons l’hôtel de fond en comble.

Elle nous présentait les modifications à effectuer, accompagné de visuel afin de permettre à mon directeur de travaux de mieux estimer les travaux à faire ainsi que les délais de réalisation.

Elle avait travaillé avec un très bon designer. J’ai aimé toutes les propositions.

Après une rude journée nous retournons à nos chambres, demain nous travaillerons sur les activités ludiques que nous pouvons rapidement proposer et ceux qui nécessite de gros investissement, et identifier les endroits qui pourront mettre en valeur le booking de l’hôtel.

Je n’ai pas le temps de lui parler. Elle plus elle évitait de rester seule avec moi.

Je dine seul ce soir, j’ai procéder à la même tactique de la veille mais Annabelle a décliné mon invitation.

Elle a diné au balcon de sa chambre.

Cette fille est vraiment rancunière (pensais je), pour la séduire je dois aller en douceur et être moins direct ou caresser dans le sens du poil(rire).

Je ne sais pas concrètement ce que je ressens pour elle, mais elle m’attire sérieusement.

Je demande à la réception de faire monter à ma suite une bouteille de champagne ainsi que deux coupes, je me dirigeais vers la chambre d’Annabelle.

Je toc de fois, en la suppliant intérieurement d’ouvrir.

Elle ouvre.

Moi : Bonsoir Anna,

Je suis venu me faire pardonner pour hier, s’il te plait (en lui montrant la bouteille).

Annabelle : Merci mais ce n’était pas nécessaire.

Moi : j’insiste belle demoiselle.

Annabelle : Ok vous pouvez enter, en me cédant le passage.

Elle porte une nuisette en soie bleu (culotte et haut), c’est décent mais tout de même sexy.

Elle était aussi logée dans une suite, mais moins spacieuse que la mienne.

Elle se recoucha dans le lit et m’indiqua un siège dans le petit salon de la suite a mis chemin de l’écran tv et son lit. 

Je pris place, j’ouvre la bouteille et en servi dans chaque verre.

Elle ne me regardait même pas elle avait les yeux rivés sur la télé, on y passait une rediffusion de la célèbre série trône de fer (GOT).   

Moi : j’adore cette série.

Annabelle : vous ??

Moi : Que croyez-vous je suis jeune, je n’ai que 31 ans bientôt 32 dans 04 mois.

Ma phrase eu le don de lui voler un sourire.

Annabelle : Vous me faites penser à Tywin Lannister, dur et inflexible doter d’une fortune colossale.

Moi : Non pas du tout, je ne suis pas dépourvue de sentiments mademoiselle.

Je me sens plus dans la peau d’un Jon Snow pour sa bravoure et sa force au combat et son côté très protecteur pour son clan et ses proches.

Et aussi un peu de Tyrion Lannister pour mon côté stratège et diplomatique.

Mais toi je pense que tu es une Arya Stark, fille au multiple visage dont on ne connait ni les pensées, ni les intentions. Une ensorceleuse.

Annabelle : (En prenant enfin sa coupe de champagne) je vous l’accorde (en levant vers moi son vers et éclatant de rire).

Elle était si belle, son sourire ma manqué toute la journée.

Nous avons commenté quel que minutes la série jusqu’ à sa fin en buvant.

Moi : Désolé de t’avoir vexé hier.

Annabelle : ok je vous pardonne.

Moi : tu voulais savoir quoi d’autre sur moi ? et s’il te plait lorsqu’on est deux hors boulot tu peux un tutoyer.

Annabelle : ok. Tu m’as monté l’essentiel hier, franc parlé et direct.

 Et un peu monsieur tout le monde ce soir.

Et vu que tu as décidé de me souler ce soir (en indiquant du regard la bouteille) les questions viendront.

Moi : Depuis combien de temps tu sors avec Isaac Dembélé ?

Elle me fit les gros yeux, l’air surprise.

Annabelle : Quoi ? nous somme juste de bon amis et il est très sympathique.

Mais il serait un très bon parti. Il est doux attentionné et très à l’écoute de l’autre.

Moi : Le mec idéal à ce que je vois, vous travaillez dans la même entreprise et la politique de mon groupe interdit les relations entre collègues. (Dis-je un peu énervé)

Annabelle : Mais cette même politique vous autorise à être dans ma chambre à 22h avec une bouteille de champagne.

Je dépose mon verre, me lève de mon siège et avance vers elle sans lui laisser le temps de changer de position.

Je me retrouvais sur elle, l’emprisonnant de mes bras et mon visage au-dessus du sien.

Moi : je suis Charles-Emmanuel DASLIVIERA ma chère, et c’est moi le boss et j’ai droit à tout, même à ça en posant mes lèvres sur les siennes.

Elle me résista quelque instants mais avec mon insistance elle n’ouvrir le passage et devient réceptive à mon baiser.

Ses lèvres sont si douces mon dieu, se baiser est divin.

J’avais envie d’aller plus loin mais je ne voulais pas la brusquer.

On s’embrasse pendant un long moment, avant d’y mettre fin comme un accord.

Je m’allonge par la suite à ses côtés pour ne pas qu’elle sente que le petit Charles était réveillé.

Moi : Je te désir depuis le premier soir ou je t’ai vu danser, et encore plus quand je te voyais au bureau après avoir tout appris.

Toute cette histoire je l’accepte même si je ne l’approuve pas entièrement et sache qu’elle ne constitue pas un frein pour moi. Et même si tu couchais avec tes clients, ça ne m’aurais pas déranger. Nous ne sommes pas des saints et même un prostitué mérite le respect.

Annabelle : Merci de n’avoir pas eu une image négative de moi.

Moi : Hormis Moi, qui d’autre le sait ?

Annabelle : Ma meilleur amie Olivia.

Moi : Ça restera toujours ainsi, j’y veillerais comme je peux.

Je l’embrassai encore et elle se laisse faire.

Je continuais en explorant de mes mains son corps, sa peau est si douce.

Cette fille me fait perdre mes moyens.

Elle est réceptive à mes caresses je la sens frissonner, elle est tout à moi. Et je n’arrive pas à m’arrêter.

Mes mains se retrouve rapidement vers son intimité.

Elle est parfaitement épilée, Normal, exigence pour danser en petite tenu et j’adore ça.

Je la sens gémir sous mes doigts, elle mouille et j’aime.

Elle se libera brusquement de mon emprise, sorti rapidement du lit et se dirigea vers la porte de la chambre.

Annabelle : Monsieur je pense qu’il est temps pour vous de regagner votre chambre.

Moi : Quoi ?? (Qu’es qui ne tourne pas rond chez elle pensais je) Annabelle s’il te plait, en lui montrant du regard la bosse dans mon pantalon.

Annabelle : Monsieur je ne vais pas me répéter. Il est tard vous devez retourner à votre chambre je crois qu’on a un peu abusé du champagne.

Moi : d’accord Mademoiselle.

Je suis tout de même un homme respectable, et j’ai bien compris le message.

Comme un gentleman, je sors du lit.

Lorsque j’arrive à son niveau elle baisse les yeux.

Je sais aussi qu’elle en mourrait d’envie, mais je respecte son choix.

Je respire profondément avant de prendre la parole.

Moi : Annabelle, avec toi je ne veux pas seulement d’une nuit.

Je te veux toutes les nuits.

Et je ferais ce qu’il faut pour que tu es confiance en moi.

Je lui relève, le visage avec mes mains avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres.

Passe une bonne nuit MA BELLA.

Dès que je mis pieds dans le couloir, Elle referma aussitôt la porte.

Cette fille je la connais depuis peu, je ne dirais pas que je suis amoureux, c’est un peu tôt.

Mais je ressens le besoin d’être avec elle, de la protéger et de l’avoir auprès de moi.  

Je n’ai jamais autant désiré une femme.

Je n’ai jamais eu autant de plaisir à embrasser une femme, comme c’est fou. J’avais l’impression sur un nuage.

Une fois dans ma chambre, je fille sous la douche. Il faut que la pression redescende.