DEUXIÈME CHAPITRE : LA DÉCOUVERTE
Ecrit par Lady bv2g
1
Sept mois passèrent, installation
faites, ce pendant la Famille Anderson semblait ne pas vraiment intégrer leur
nouvelle vie malgré le bon voisinage et cette ville calme qui s’offrirent à
eux ; ils avaient du mal à réellement accepter ces personnes
superficielles ayant des personnalités très contraintes à leur vie.
Chaque week-end, ils
avaient coutume de rester à la maison, profiter de la fraicheur que leurs
plantes prodiguaient et du silence de leur charmante cité jusqu’à ce que
soudain Glycane sonna à leur porte, Anastasie sursauta la première tandis que
Rotin se retourna sur le lit en marmonnant « Non ! pas
maintenant »
-J’arrive !! dit
Anastasie d’un ton grave et marmonna, qui peut bien venir sonner à cette
heure ?
-C’est
Glycane ! Madame Anderson s’il vous
plaît ouvrez !!
-Oui du calme j’ouvre,
j’ouvre !
Dès que la porte s’ouvrit
Glycane s’effondra en larme sur l’épaule d’Anastasie, à cet instant elle ne
comprit pas ce qui se passait, elle attira la petite dans la maison, Rotin
entendit Les bruits se leva et les rejoignit au salon.
-Qu’est ce qui se passe
Glycane calme toi et parle-moi s’il te plait calme toi ma petite dit Anastasie
tout choqué par l’évènement
Quelques minutes, après Glycane cessa de
pleurer, reprit ses esprits et essaya de se calmer pour pouvoir expliquer la
situation.
Vieira finit par se
réveiller suite au vacarme que créât son amie, mais ne se doutait pas que cela
puisse être elle ; au salon elle vit Glycane les yeux larmoyants se
précipita dans ses bras avec le cœur chagriné et demanda
-Ma vieille qu’est-ce qui
t’arrive ?
-Désolé de vous avoir
déranger aussitôt
-Non voyons ce n’est pas
grave Glycane tu ne nous dérange pas tu sais très bien que tu seras toujours la
bienvenue chez nous ajouta rotin en caressant sa main pour la soutenir
-Nous sommes prêt à
t’écouter qu’est-ce qu’il ne va pas ma petite ? demanda Anastasie
Glycane bu de l’eau
ensuite souffla un coup et enfin elle se mit à raconter l’horreur qui l’ait
conduit ici
-Voilà vieira tu te
souviens, l’été dernier j’avais eu à te parler d’un monsieur d’allure farouche
avec des vêtements délabrés qui rôdait toute l’après-midi autour de chez nous
et à chaque fois que mes parents tentaient de l’interpeller il prenait tout le
temps la fuite.
Vieira acquiesça puis
d’une voix sanglotant elle poursuivit en disant je l’ai retrouvé mort dans
notre cabane où on a l’habitude de jouer les filles et moi ho !!!Que
c’était affreux vieira c’était vraiment épouvantable les murs étaient tapissés
de son sang j’ai crié de toutes mes forces et ne sachant pas quoi faire j’ai
accouru jusqu’à chez vous. Puis elle se remit à pleurer.
- calme-toi Glycane où
sont tes parents ? Et L’ambulance tu as appelé ? Aucun voisin n’est
sorti ? demanda rotin et Anastasie au même moment
Elle secoua la tête pour
dire « non » et ajouta qu’elle n’a pas pensé à ça, que ses parents
sont allés pour un jour à BEAT LINTON pour son travail donc elle était restée
toute seule cette nuit et ils doivent normalement rentrer demain matin.
-HO MON DIEU !!!
S’exclama Vieira pourquoi tu n’es pas venu rester ici ?
-Je ne voulais pas être
de trop en plus je me sentais responsable.
Les parents, bouleversés
par ce qu’ils venaient d’entendre et se demandèrent comment ils pouvaient faire
face à une telle situation. Anastasie devint toute froide mais le cacha pour
calmer Glycane avec l’aide de vieira.
2
Ce jour-là, Rotin avait prévu de se
reposer après une longue semaine de travail et de rester auprès de sa
famille ; Anastasie avait prévu de faire un barbecue en famille car cela
faisait longtemps qu’ils ne s’étaient réunis pour partager un repas et vieira
devait juste faire ses devoirs.
Voilà donc cette famille
avec des projets diverses qui se vit contraint de les abandonner suite à cet
évènement tragique.
Rotin alerta la police qui
s’empressa par la suite de se rendre sur les lieux de l’accident et une autre
unité se dirigea chez les Anderson ; entre temps les deux petites filles
allèrent dans la chambre pour s’assoupir.
C’est alors qu’Anastasie
toute pâle se remit à paniquer et se posa des questions si c’est un
meurtre ? ou un accident ? Est ce qu’ils sont en sécurité dans cette
cité ? Son mari constata que son épouse était préoccupée et très
soucieuse, il s’approcha la prit dans ses bras et lui fit un gros câlin pour
l’apaiser ; mais ce fut insuffisant à la calmer elle se retira de ses bras
et alla s’asseoir dehors le temps que les flics finirent leurs interrogatoires.
-Merci monsieur Anderson
de m’avoir consacré un peu de votre temps dit le sergent qui était chargé de
l’enquête.
-C’est le moins qu’on
puisse faire Sergent, si vous avez d’autres questions sachez que nous sommes à
votre disposition et la petite Glycane restera dormir ici jusqu’au retour de
ses parents on les a déjà prévenus mais n’emprunteront que le chemin demain.
répondit Rotin
-D’accord vous avez pris
une très sage initiative néanmoins j’aurai besoin d’interroger Glycane dès
qu’elle sera remis du choc. Merci
-vous êtes le bienvenu
C’était la première fois
qu’un tel sinistre incident se produisit dans cette ville ; tout le
voisinage était alarmé par la terrible nouvelle ; activez ! par la
curiosité ils se rendirent les uns après les autres chez la famille Anderson
pour en savoir plus sur l’accident comme s’ils avaient dormi au lieu du crime
et chacun exposait sa théorie vis-à-vis de la mort.
Certaines disaient qu’il
pouvait avoir été empoissonné, d’autres soutenaient la thèse d’un suicide comme
quoi il n’en pouvait plus de sa misérable vie et par-dessus tout certains se
mirent à affirmer que c’est un début de purge.
C’est à la fin que la
plus grande commère du voisinage madame Soutte se rendit chez eux, celle chez
qui les informations passèrent d’abord avant d’être publiées dans un
journal ; était à sa grande surprise pas au courant d’un homme tué à
quelques mètres de chez elle.
Devant la porte sonna,
tout d’un coup Rotin ouvrit et s’exclama :
-HA !!! Tient donc
Madame Soutte pourquoi ne suis-je pas surpris de vous voir.
Avec un faux sourire
plaqué sur ses lèvres comme un dessin elle répondit sans tenir compte de cette
subtile remarque :
-Bonjour Rotin, alors
qu’il y’a eu meurtre derrière chez vous ? dit-elle d’un ton ironique
-Non très chère il ne
s’agit guère d’un meurtre dans notre jardin mais plutôt d’un homme retrouvé
mort tout près de chez vous plus précisément chez la famille Canvenlier et dont
on ne connait la cause.
-C’est que j’ai dû me
tromper d’information répliqua-t-elle avec une mine abasourdit.
-Qui aurait cru que vous
prononceriez ce mot un jour « tromper » comme quoi nul n’est parfait
ajout-il en allant chercher son épouse ; Anastasie ta fidèle amie madame
Soutte est là.
Anastasie rejoignit
madame Soutte au salon, tandis que dans la chambre les deux fillettes couchées
ne cessèrent de songer à cet accident ; pour essayer de changer
d’ambiance, Vieira se souvint d’une chose hilarante qui l’était arrivée en
semaine et tenta de partager ça avec elle et dit :
-Devine un peu qui m’a
écrit hier
-Désolé mais je ne suis
pas en état de réfléchir là
-Ce n’est pas grave dans
ton état je peux comprendre que ta cervelle cesse de fonctionner ensuite elle
fit une grimace qui fit rigoler Glycane. Elle ajouta c’est un sourire que je
vois sur ce visage ; puis éclatèrent toutes deux de rire
-Alors dit moi qui t’a
écrit ?
-Cliver !
-Sérieux cette petite
peste t’a écrit !! Et qu’est-ce qu’elle te voulait ?
-Arrête ! C’était
plutôt généreux de sa part de nous inviter à sa soirée le samedi
prochain ; continua dans un autre ton : en plus avec ce qui vient de
se produire je doute fort que tu aurais envie de t’amuser mais voit les choses
d’un autre angle ça nous changera les idées.
Glycane resta silencieuse
pendant un instant sans donner de réponse elle était plongée dans ses
pensées ; vieira redit à deux prises d’une voix forte alors qu’est que tu
en dis Glycane Glycane hé ho ici la terre
-Oui répondit brusquement
glycane ne sachant pas pourquoi elle le dit.
-Oui ? Es-tu
sur ? Okay je passerai te chercher à 16h.
-16h pour aller où ?
-Je viens de te parler de
la soirée à cliver ça te changera les idées ; Allez elle fit un regard de
chien abattue et puis Glycane acquiesça.
3
Madame Soutte doté d’une certaine
intuition ne croyait pas à l’hypothèse d’un simple accident, elle exposa sa
théorie à son tour et fit allusion à un meurtre et que désormais ils ne sont
plus en sécurité dans cette cité.
Accablé par ces propos,
Anastasie en avait par-dessus des théories de ses voisins qui étaient pire les
unes les autres ; elle fit comprendre tout gentiment à madame Soutte qu’il
faut qu’elle se repose car elle avait eu une longue et terrible journée ;
cette dernière arrêta de parler, la remercia de son hospitalité et conseilla de
garder l’œil ouvert car peut être un meurtrier rôde dans les environs.
Les ruelles se vidèrent
car la tombée de la nuit était à l’horizon chacun rentra chez lui avec pleines
de questions à l’esprit qui restaient en suspens mais ils s’étaient fait leur
propre idée de cette tragédie et la peur commença à gagner les cœurs de ces
âmes sensibles parce que c’était une réelle tuerie dans cette petite ville
remplit de charme et sécuriser.
Ils se réunirent au salon comme chaque soir
pour faire une Prière et se dirent bonne nuit ; mais Anastasie resta
assise sur le canapé toujours préoccupé ; mais là une question suscita son
attention « pourquoi nous ? Elle aurait pu aller chez ses voisins
pourquoi nous ? », croisa le regard de son mari qui la fixa et il lui
dit parle-moi
-Pourquoi nous
rotin ? Alors que madame Soutte est leur plus proche voisine répliqua
Anastasie
-Certainement parce
qu’elle nous fait beaucoup plus confiance qu’à l’allure de cette bonne femme
toi-même tu sais comment elle peut être mystérieuse
-Tu dois avoir raison
chérie, allons-nous coucher j’en ai assez de cette journée.
Glycane et Vieira
s’endormirent sans difficulté mais elles étaient loin d’imaginer ce qui les
attendaient les jours avenir ni même les habitants de cette cité.
C’est dans cette horreur
que s’acheva le week-end des citoyens de TCHEUMENVILLE.