TROISIEME CHAPITRE : LES SURPRISES

Ecrit par Lady bv2g

                                                                                                                                               1

 

       Les semaines passèrent, le mystère de l’assassinat du clochard restait non résolu, et ceci n’heurta pas les habitants DE TECHEUMENVILLE qui se comportaient comme si aucun incident ne c’était produit, d’ailleurs même la police n’en parlait plus par manque d’indices.

Cette ville au charme trompeur regorgeait de secrets dont la plupart ignorait. Ces habitants reflétaient une représentation parfaite d’un cliché de familles modernes des temps anciens tiré des bouquins. Chacun d’eux s’accoutumèrent à la situation sans toutefois se soucier du danger qui rodait aux environs.

Dans la stupéfaction et l’incompréhensibilité de ce comportement, LA FAMILLE ANDERSON aux cœurs alourdis suite aux récents évènements on finit par malheureusement se joindre à la cadence du troupeau.

Une Grande Festivité se préparait pour Ces jeunes adolescents de TCHEUENVILLE car après avoir passés des semaines sinistres, la joie se pointa à l’horizon.

Chaque année l’unique Lycée de cette ville organisait un BAL DE PRINTEMPS ce qui permettait aux jeunes non seulement de se détendre mais aussi d’être accompagnés par un Garçons/Filles pour être mieux vue.

Cependant, Glycane et Vieira ne voulaient guère participer car ne s’étaient pas fait inviter par un de leurs camarades, refusèrent de s’imaginer d’être le sujet à potin de tout le lycée pour finir dans toute la ville.

Sur le chemin du retour après une longue journée d’école les deux filles se racontèrent leur journée, les diverses activités auxquelles elles contribuèrent au lycée et pour finir s’échangèrent les dernières nouvelles les plus répandues au bahut.

Sachant qu’elles ne devaient pas se rendre au Bal, alors une pensée traversa l’esprit de Glycane qui proposa à vieira :

-Et si pour cette soirée on fuguait ? Pour ne pas devoir supporter les visages tristes de nos parents et éviter les commérages de la ville.

Vieira sans se douter du sérieux de sa copine, rit aux éclats puis répliqua

-Oui ! Je vois on fugue ensuite on part espionner les gens au Bal pour plaisanter ?

-Non ! que Tu es Naïve dès fois ! on fugue, on marche jusqu’à aucune heure fixe, on explore les environs. Sais-tu qu’ils y’a des personnes tout à fait normales de l’autre côté de cette ruée ?

-Mais tu n’es pas sérieuse Glycane ! dit-elle d’un ton ébahi

Glycane s’approcha d’elle posa sa main sur son épaule tout en continuant de marcher ensuite rétorqua

-Si vieira je suis très sérieuse ! En plus l’idée n’est pas dénuée de sens voyant notre situation on ressemble à de pauvres jeunes filles qui ne connaitront jamais le bonheur de participer à ces « Bals stupides ». En plus on s’amusera comme des folles personnes pour nous surveiller et nous dire comment se tenir ALLEZ !

-C’est vrai, je ne suis jamais allée à l’un de ces « Bals stupides » mais faut croire que je suis de celles qui aimerait se faire inviter pour une fois à ce genre de stupidité. Pas toi ?

-Non. Mais si c’est ton dernier mot reste plus qu’à te trouver un vrai gentleman. dit-elle d’un air sournois

Elles approchèrent de leur destination distincte, continuèrent de rire, discuter ; Vieira perdu dans ses pensées songeait réellement à se rendre au bal et ignorait la proposition délirante de son amie.

Arrivé à destination, Glycane aperçu ses parents à travers une fenêtre qui donne directement dans leur salon se disputer sur un sujet dont elle n’avait pas connaissance. La voyant arriver ils baissèrent d’un ton, elle entra, se précipita dans sa chambre pour éviter toute discussion car était peu communicative à leur égard.

Son père monta et frappa à sa porte « puis-je entrer ? », elle répliqua « -ai-je le choix ? », Il entra en marmonna « non tu n’as pas le choix »

Sans attendre qu’il ne dise un mot elle commença par introduire

-Je sais que m’adopter fut une déception pour vous mais vous savoir à mes côtés a été une très grande joie

-Nous aussi nous sommes heureux de t’avoir auprès de nous et sache que t’adopter n’a jamais été une erreur c’est une Bénédiction mais faudrait que tu fournisses des efforts pour nous parler. On sera toujours là pour toi.

Il continua avec un autre ton soucieux « depuis le meurtre, désolé je voulais dire l’incident de cette personne tu as recommencé à te replier sur toi –même et nos cœurs en souffrent sache que nous sommes là pour t’écouter peu importe le problème on t’apportera notre soutien ».

Il se dirigea lentement vers la sortie, en espérant qu’elle s’ouvre à lui mais c’était sans succès alors il sorti et referma la porte derrière lui.

La jeune fille s’affala sur son lit et fixa le mur d’un regard vide ; elle fit un retour en arrière dans son enfance marqué par la perte brusque de sa famille qui l’avait abandonné sur le perron d’un orphelinat puis a été balloté de famille en famille, ensuite surgit ses troubles psychotiques qui ne plaidait pas en sa faveur, elle était sur médication et fini par être addict chose que ses parents adoptifs méconnaissent ni même son entourage à l’occurrence vieira.

Quelques temps après elle se sentit sous pression, voulu prendre ses calmants, constata que celle-ci est finit.

Elle s’échappa par la fenêtre de sa chambre qui donne directement sur le jardin afin que personne ne puisse la voir pour se rendre à la pharmacie munit d’une fausse ordonnance cachée dans la poche de son jeans au même moment sa mère cria « le diner sera servi dans quelques minutes peux-tu descendre m’aider à dresser la table ? », la jeune fille n’étant plus présente sa mère n’entendit aucune réponse retourna au fourneau.

Par ailleurs leur plus proche voisine Madame Soutte aperçu la silhouette de Glycane en train de s’échapper de chez elle. Cette vieille Dame, veuve réputée par son grand sens de la communication et qui était constamment à jour sur les informations avant qu’elles ne parviennent au journal.

Lorsqu’elle vit Glycane poser cet acte se leva de son fauteuil de coutume placé du côté de la grande vitrine de son salon et marmonna « tient donc où va-t-elle d’un air aussi effrayé ». Elle a toujours eu des soupçons à son égard et doutait des origines de celle-ci.

 

                                                                             

                                                                                                                              2

 

        La Date du Bal approcha, les ruelles du centre-ville étaient bondées de jeunes lycéennes à la recherche d’une sensationnelle robe de soirée.

Par contre les garçons n’avaient pas trop ce tracas mais décidèrent de s’y rendre pour charrier les passagers et chercher les filles qu’ils pourraient inviter à ce Fameux Jour.

Anastasie avait été embauchée dans un cabinet d’avocat qui se situait en plein centre-ville où elle occupait le poste de secrétaire.

Elle se mit à contempler ses voisines au travers des vitres du bureau qui passaient avec leurs filles pour aller faire les magasins à l’occasion de cette soirée, ça la rendit pensive à tel point qu’elle perdit la notion du temps, entretemps sa patronne sortit pour se procurer une tasse de thé et s’aperçut que sa subalterne était perdue dans ses pensées, elle claqua les doigts à trois reprises et dit :

-Ici la terre vous allez bien ?

-Désolé madame juste que (...)

Elle l’interrompit en répliquant d’une voix autoritaire « vos problèmes familiaux ne me concerne point vous êtes là pour travailler et non pour rêver »

-D’accord madame désolé

-c’est ça ! retourner donc à vos paperasses

Anastasie reprit son travail, songea qu’elle va devoir avoir une sérieuse discussion avec sa fille car ne comprenait toujours pas la raison de son refus de s’y rendre au bal.

La nuit tomba, la ville se vida, madame Anderson s’empressa de regagner son domicile conjugal car avait hâte d’exposer ses nombreuses idées de robes à sa jeune fille.

Rotin arriva à la maison prit une douche ensuite essaya d’appeler vieira mais celle-ci était abasourdi par la musique jouée dans sa chambre ; Il se dirigea vers la porte de vieira, frappa à maintes reprises et finit par brusquement entrer dans sa chambre.

Lorsqu’il vit qu’elle sautillait sur son lit tel une sauterelle il sourit car ça faisait un bout de temps qu’il n’avait pas vu sa fille aussi joyeuse, resta quelques minutes à l’entrée pour observer son petit déhancher puis baissa le volume de la musique.

C’est à ce moment qu’elle sut que son père était depuis entrain de l’observer elle hurla de joie tout en bondissant sur lui « papa ! Tu es là depuis quand ?»

-Juste le temps qui fallait pour voir comment ma petite fille à grandir

-J’étais ridicule c’est ça dit-elle

Il acquiesça tout en rigolant ensuite rétorqua « ta maman aura un peu de retard ce soir donc c’est moi qui vais faire le diner » Elle sourit en disant « c’est mieux qu’on passe la commande », « excellent choix » dit-il

Les deux se rendirent à la cuisine, Rotin commanda chinois tandis-que Vieira dressa la table pour le diner le temps de l’arrivée de Anastasie

Quelques minutes après on frappa à la porte, Vieira se précipita croyant que c’était le livreur et demanda « qui est-ce s’il vous plait ? », d’une voie émoustillée Anastasie répondit « c’est ta mère ! », Elle ouvrit la porte fit un câlin à sa mère puis dit « tu arrives juste à temps pour le diner »

-Attendez moi je prends rapidement une douche je vous rejoins

Son mari répliqua « ne te presse pas chérie il n’est pas encore arrivé » puis il ajouta « qu’est-ce qu’il fait d’ailleurs on se meurt de faim par ici », vieira fit une moue puis s’affala en posant sa tête sur les cuisses de son père. Le diner arriva des heures après, ils passèrent à table, firent un bénédicité et enfin mangèrent.

Durant le diner Anastasie réfléchit comment elle allait aborder le sujet du Bal avec sa fille puis finit par demander d’un ton anodin :

-Dit moi ma puce pourquoi tu ne veux pas te rendre au Bal ?

Vieira soupira et répondit

-Maman on en avait déjà parlé

-Oui mais je pense que ça te fera plaisir en plus c’est un nouveau lycée, l’occasion de se faire de nouvelles connaissances ma chérie

-Maman je partage ton avis mais aucun garçon ne m’adresse la parole en plus Glycane ne veut pas y aller

-C’est son Choix à elle qu’est-ce que toi tu veux ?

Elle tarda à répondre, Son père sentit une tentation entre les deux, prit la parole et dit :

-Ce que ta mère essaye de te faire comprendre c’est que même sans un garçon tu peux toujours t’amuser ne laisse pas les autres être maitre de ton épanouissement ni de tes choix. Si Glycane ne veut pas y aller alors trouve toi d’autres copines avec qui tu pourras t’y rendre.

Anastasie acquiesça ; tandis que Vieira songea à la suggestion que Glycane fit la dernière fois « c’est une parfaite idée espérons juste que Glycane soit de cet avis » puis elle répondit avec sourire

-C’est d’accord j’irai mais à une condition c’est moi qui choisira ma robe

-je t’accompagnerai faire les magasins affirma sa mère avec enchantement  

-d’accord ça marche

Cette soirée s’acheva avec des cœurs émerveillés mais Vieira continua à se dire qu’elle voudra un cavalier pour une fois.

Le Lendemain comme chaque matin ils se séparèrent pour vaquer à leurs occupations ; Vieira pris Glycane en chemin pour aller au lycée comme coutume. Lorsqu’elles arrivèrent au bahut elles entendirent dire qu’il y’avait un nouveau dans le lycée mais personne ne savait exactement dans la classe où il se trouvait.

L’heure Des cours sonna les élèves se rendirent dans leur classe distincte. Le professeur fit l’annonce d’un nouveau dans la classe tous étaient surpris et lors des présentations ils étaient absorbés par son allure charmeur sournois et mystérieux.

Le professeur lui demanda de venir se tenir devant la classe pour qu’on puisse mieux le voir, il croisa le regard de vieira, directement elle fixa autre chose ensuite il fit un léger sourire. Glycane aperçu ce petit manège et fit une moue sans parler.

Il fut le sujet de conversation durant toute la journée, à son retour il essaya d’interpeler Vieira mais cette dernière tout le temps attacher à Glycane puis attendit jusqu'à ce qu’elle soit véritablement seule pour l’aborder.

 

 

                                                                                                                                                    3

 

       Glycane était encore convaincu jusqu’à l’apparition du petit nouveau qu’elle allait fuguer avec sa fidèle compagnonne, fut déçu par la tournure que prenait les choses car non seulement elle le trouvait prétentieux mais il voulait déjà la séparer de vieira alors elle nourrit un esprit de jalousie et commença à se conduire de façon suspicieuse.

A La veille du bal Anastasie et Vieira se rendirent au centre-ville pour l’achat d’une robe de soirée ; elles entrèrent dans un magasin où les meilleures robes se vendaient, pendant que la mère faisait la causette avec la propriétaire du magasin qui était l’une de leurs voisines, Vieira continua de se balader entre les rayons à la recherche d’une somptueuse robe qui la mettrait en valeur et rendra ce jour inoubliable.

Tandis qu’elle marcha le nouveau de sa classe surgit derrière elle et chuchota à son oreille « le rouge t’ira à ravir », d’un sursaut elle répondit en se retournant « merci ! désolé je ne savais pas que c’était toi »

-Non ne t’excuse pas c’est moi qui devrait car je t’ai surpris, comme ça tu fais des boutiques pour le bal ?

-Qu’est-ce qui te faire croire cela ?

-Tu n’as que touché des robes de soirée, alors à moins que tu ne te rendes à un mariage l’autre hypothèse c’est que tu te rendes au bal de printemps.

-Oui très bonne déduction, mais c’est pour faire plaisir à ma mère

-Je ne crois pas qu’on se soit réellement présenter moi c’est Alexandre et toi Vieira je suppose

-Oui exacte ! répliqua-t-elle avec un rougissement sur ses pommettes car ne se doutai pas qu’il pouvait se rappeler de son prénom

-Qui est celui qui a cette chance de t’accompagner ? ajout-il sans prétention

Dans son étonnement elle lui répondit :

-On ira entre filles, est-ce obligé d’être perché au bras d’un homme ? Et d’ailleurs qui a institué qu’il faut avoir un cavalier pour aller au Bal, c’est aussi s’amuser avec ceux/celles qu’on aime et ouvert à toutes personnes qui aimeraient participer (…)

Croyant qu’elle était contrariée il l’arrêta entre ses mots et prit la parole rapidement en répliquant « je ne voulais pas t’offenser c’était très indiscret je reconnais mais ta beauté a activé ma curiosité et je m’étais dit dans une petite ville comme celle-ci se serait été mieux d’être accompagné mais si tu me dis tu es occupé (…) ».

Elle répondit en se hâtant « non ce n’est pas là où je voulais en venir, lorsque je suis stressé je parle beaucoup faut m’excuser » ensuite ils reprirent à parler posément, sa mère aperçut la silhouette d’un garçon interpellant sa fille, elle s’assura que c’était un adolescent ensuite elle continua de converser avec sa voisine qui ne cessa de commérer.

De l’autre côté de la ruelle au travers de la vitrine Glycane aperçut Vieira et Alexandre en train de discuter, d’un air surpris, hésita de traverser pour aller les rejoindre ou de continuer son chemin sans dire mot ; Elle finit par traverser la route, entra dans le magasin, salua les dames au comptoir et se dirigea vers eux tout en conservant son air désinvolte et surpris.

Dès qu’elle les vit, ignora Alexandre et dit à Vieira

-je retournais à la maison lorsqu’en chemin j’aperçois la voiture de ta mère garer devant le magasin et je me suis dit j’allais passer te dire bonjour !

Alexandra déçu de se faire interrompre, il la salua rapidement et dit à vieira « alors à samedi je passe te chercher à 19h » lança la main en signe d’au revoir et se dirigea vers la sortie. Par la suite Glycane marmonna « il n’était pas trop tôt » et ajouta « qu’est-ce qu’il te voulait l’autre prétentieux ? »

Vieira émoustillée par la nouvelle rétorqua « il vient à l’instant de me demander d’être sa cavalière c’est incroyable ! », c’était un rêve qui venait de se réaliser pour la jeune fille, elle se précipita vers sa mère et se mit à sauter de joie « maman ! j’ai un cavalier oui pour de vrai ».

Anastasie cessa tout d’un coup sa causerie et s’investit à la tâche pour lui trouver une sublime robe.

Glycane éprise de jalousie, mécontente de l’intérieur se mit à faire du sarcasme à l’égard de Alexandre, vieira lui répondit

-Pourquoi le détestes-tu autant ?

-Il vient avec son air prétentieux nous ignore puis t’invite à peine avoir fait ta connaissance

-Je croyais que tu allais te réjouir pour moi tu sais combien je tenais à y aller

-Je suis très heureuse pour toi mais je croyais qu’on avait statué pour aller entre fille

-Ca ne modifie en rien la situation on sera ensemble tu le sais très bien

Elles poursuivirent leur programme, s’arrêtèrent un moment pour déjeuner, durant leur causerie Anastasie tourna le regard vers Glycane et observa la moue sur son visage sans dire un mot puis continua à écouter sa fille parler sans arrêt.

Cette journée s’acheva avec une immense joie pour certaines, vieira qui avait trouvé une sublime robe et un cavalier, sa mère joyeuse par la nouvelle se faisait moins de soucis, mais pour Glycane c’était une journée drastique elle décida de ne pas laisser quelqu’un se mettre au travers de cette amitié qui venait de naitre.

 

 

                                                                                                                                                      4

 

        Le Jour de ce Fameux Bal tant attendu faisait son apparition, le comité d’organisation avait commencé à faire la mise en place depuis la vieille avec l’aide de quelques professeurs, la salle décorée avec amour, les tables classées et bien dorées, l’éclairage au point avec l’orchestre qui commençait à s’installer, chacun d’eux mettaient tout son cœur pour que ce soit une soirée mémorable.

Les habitants de TCHEUMENVILLE étaient très heureux de voir leurs enfants en joie ils prenaient des photos pour marquer ce moment, certains avaient loué des voitures pour l’occasion, d’autres des limousines mais tous ignoraient le désastre qui se tramait.

L’heure approchait, Les plus ponctuelles firent leur entrée, pendant ce temps Glycane était parfaitement parée pour se rendre au lieu du bal mais décida de faire un détour chez les Anderson.

Ses parents n’avaient pas connaissance qu’elle devait s’y rendre alors elle descendit tout doucement, se précipita vers la sortie sans dire au revoir, tout d’un coup sa mère vit le reflet de son ombre sur le parquet et dit « est-ce toi Glycance ? » en se levant du canapé pour vérifier si ce n’était pas une hallucination ; Lorsque Glycane sentit qu’elle approcha elle répondit

-oui c’est moi mère

-où vas-tu toute pouponnée ainsi ?

-Ça ne se voit pas ? Je vais au bal avec des copines dit-elle d’un ton arrogant

Sa mère ignorant son ton, elle se mit à pleurer de joie car sa jeune fille adoptive avait décidé de participer à une activité scolaire, appela son époux et dit « chérie rapporte l’appareil photo on prend quelques clichés de Glycane »

Sur le coup il ne comprit pas ce qui se déroulait, lorsqu’il se leva et rejoignit ces dames, alors il accourra prendre l’appareil et se mirent à la prendre en photo. Il proposa de la déposer mais Glycane refusa car voulait uniquement partir avec Vieira.

De l’autre côté Vieira était déjà prête, ses parents avaient fait tellement de prises de photos qu’à un moment elle alla se réfugier où on ne la verra pas jusqu’à l’arrivée de Alexandre.

Glycane se rendit chez Vieira, sonna, sa mère tout enjoué, s’empressa croyant que c’était le jeune garçon mais s’aperçut que c’était sa fidèle copine et dit d’une haute voix « c’est Glycane ! », Vieira sortit de sa cachette, alla au salon, étonnée de sa présence elle lui demanda posément :

-Qu’est-ce que tu fais ici ? Je croyais on devait se voir directement à la soirée

-Oui ! Je sais désoler de me pointer à la dernière minute mais mon père a eu une crevaison et je m’étais dit que tu pourrais me déposer. dit-elle de façon anodine

- ne t’inquiète pas ça ne me pose aucun problème c’est Alexandre que j’attends et ça me tire les nerfs

Sa mère entendit la conversation mais eu des doutes suite aux raisons de Glycane songea à ce qui c’était passer la dernière fois, trouvait ses comportements très étranges, peu cohérentes et remarqua qu’elle devenait de plus en plus collée à sa fille.

Elle proposa aux deux filles de se réunir pour prendre quelques photos, au même instant Alexandre sonna, les présentations se firent d’une rapidité et le convoi s’en alla à leur BAL TANT REVER

Les invités arrivèrent peu à peu, la soirée débuta avec un discours fit par le Principal du Lycée les jeunes ne prêtaient aucune attention, la boisson, les apéritifs étaient leurs seuls captifs, ils ne voulaient que s’amuser alors il écourta son discourt et la musique commença à jouer.

Durant la soirée Vieira était attachée au bras d’Alexandre qui la faisait sourire avec ses nombreuses blagues, tandis que Glycane, dans coin de la salle, brulait de jalousie en les voyant autant se marrer sans elle alors elle décida de s’incruster dans leur conversation pour retirer vieira auprès de lui.

D’un geste brusque et intentionnel Glycane renversa son verre remplit de boisson sur le veston de Alexandre pour le distraire, pendant que vieira s’excusa et essaya de l’aider à nettoyer, elle profita de cette distraction pour verser une bonne dose d’amphétamine dans le verre d’Alexandre.

Ensuite elle dit « laisse le il va se dépatouiller, allons danser s’il te plait » ; il dit « Oui vas-y ne t’inquiète pas pour moi ».

Vieira toute joyeuse d’être au bal ne voyait pas ce qui se passait sous ses yeux. C’était un grand jour pour elle car rien que d’avoir ses copines et un cavalier au même moment, était un objectif atteint et rendait sa soirée inoubliable.

Toute la soirée Glycane ne la lâcha pas d’une semelle pour ne guère donner l’opportunité à Alexandre de la lui reprendre à nouveau. 

A chaque tentative d’approche Glycane faisait son possible pour s’éloigner avec vieira. 

Vieira abasourdit ne voyait toujours pas la trame autour d’elle.

Les Doses administrées ne faisaient pas effet, Alexandra ignorait complètement son ingestion. Dès qu’il vit vieira se diriger vers les toilettes sans sa copine il s’éclipsa de la causerie avec ses camarades pour la suivre, et l’attendit à la sortie de celles-ci. En sortant elle le vit suspendu au mur et dit « qu’est-ce que tu fais là ? »

-C’est toi que j’entends

-Désolé pour l’incident de tout à l’heure je crois qu’on est plus sur nos pieds après ses tours de danses

-ça se cautionne, est-ce que je peux avoir un peu de ton temps maintenant ?

-Oui bien évidemment

Il lui proposa d’aller marcher à l’extérieur pour discuter mais en vérité il voulut l’éloigner de sa grande amie chose réussit. Arrivée sur le parking il commença par lui conter sa vie avant d’atterrir dans cette petite ville puis lui demanda :

-Ça fait longtemps que tu résides ici ?

-Non ça fait quelques mois que je suis arrivé

-Donc tu es une nouvelle comme moi, on ne dirait pas te voyant j’aurai cru que t’a grandi par ici car tu connais pratiquement tout le monde

-C’est normal c’est une petite ville il n’y pas grand-chose à faire à part de s’occuper des uns des autres

-Oui j’ai remarqué ça

-tu n’as pas encore rencontré la très chère madame Soutte. C’est notre journal de la ville

Ils se mirent à éclater de rire en continuant de marcher ; Des minutes après Glycane s’aperçut que l’un comme l’autre n’était plus dans la salle, se mit à les chercher et vit de loin leurs silhouettes

Alexandre mettant sa veste sur l’épaule de vieira alors elle devint rouge de colère, ne voyant personne dans les environs, elle perça le réservoir à essence de l’une des premières voitures du parking et lança le briquet de son père adoptif pour que cela fasse une explosion.

N’apercevant pas l’action de Glycane derrière eux, les deux tourtereaux s’arrêtèrent en mi-chemin, Alexandre qui tenta de poser ses lèvres sur celles de Vieira, c’est à ce moment qu’il commença à ressentir un malaise, sans prêter attention il continua dans sa tentative mais se mit à tousser à plusieurs reprises, Vieira peinée par cet arrêt brusque, s’inquiéta et demanda « est-ce que tu vas bien ? »

Le poison fit son action, le jeune garçon s’écroula et perdit connaissance, elle s’affola en hurlant « ALERTE ! AIDEZ-MOI », dans la même foulée du temps l’explosion se déclencha et le feu se rependit jusqu’au pavillon près de la salle où la soirée avait lieu.

Lorsqu’un élève sentit la fumée il cria « AU FEU », Les alarmes du Lycée se déclenchèrent, le principal monta sur l’estrade pour vouloir calmer les élèves mais c’était LA PANIQUE TOTALE tous se précipitèrent vers la sortie, certains tombèrent d’autres se firent marcher déçu.

Glycane n’avait pas prévu l’incendie du pavillon car voulait juste effrayer Alexandre, elle n’éprouva aucun remord rejoignit la foule pour ne pas éveiller les soupçons.

Les pompiers furent alertés, la police, tous se rendirent sur les lieux.

Sachant que c’était une petite ville L’information se rependit rapidement comme un virus tous les parents se précipitèrent au lieu de l’incendie, apeurés ne savaient pas ce qui venait de se passer, à cet instant leur primordialité était de retrouver leurs enfants sains et saufs. 

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