TROISIEME CHAPITRE : LES SURPRISES
Ecrit par Lady bv2g
1
Les semaines passèrent, le mystère de
l’assassinat du clochard restait non résolu, et ceci n’heurta pas les habitants
DE TECHEUMENVILLE qui se comportaient comme si aucun incident ne c’était
produit, d’ailleurs même la police n’en parlait plus par manque d’indices.
Cette ville au charme
trompeur regorgeait de secrets dont la plupart ignorait. Ces habitants
reflétaient une représentation parfaite d’un cliché de familles modernes des
temps anciens tiré des bouquins. Chacun d’eux s’accoutumèrent à la situation
sans toutefois se soucier du danger qui rodait aux environs.
Dans la stupéfaction et
l’incompréhensibilité de ce comportement, LA FAMILLE ANDERSON aux cœurs
alourdis suite aux récents évènements on finit par malheureusement se joindre à
la cadence du troupeau.
Une Grande Festivité se
préparait pour Ces jeunes adolescents de TCHEUENVILLE car après avoir passés
des semaines sinistres, la joie se pointa à l’horizon.
Chaque année l’unique
Lycée de cette ville organisait un BAL DE PRINTEMPS ce qui permettait aux
jeunes non seulement de se détendre mais aussi d’être accompagnés par un
Garçons/Filles pour être mieux vue.
Cependant, Glycane et
Vieira ne voulaient guère participer car ne s’étaient pas fait inviter par un
de leurs camarades, refusèrent de s’imaginer d’être le sujet à potin de tout le
lycée pour finir dans toute la ville.
Sur le chemin du retour
après une longue journée d’école les deux filles se racontèrent leur journée,
les diverses activités auxquelles elles contribuèrent au lycée et pour finir
s’échangèrent les dernières nouvelles les plus répandues au bahut.
Sachant qu’elles ne
devaient pas se rendre au Bal, alors une pensée traversa l’esprit de Glycane
qui proposa à vieira :
-Et si pour cette soirée
on fuguait ? Pour ne pas devoir supporter les visages tristes de nos
parents et éviter les commérages de la ville.
Vieira sans se douter du
sérieux de sa copine, rit aux éclats puis répliqua
-Oui ! Je vois on
fugue ensuite on part espionner les gens au Bal pour plaisanter ?
-Non ! que Tu es
Naïve dès fois ! on fugue, on marche jusqu’à aucune heure fixe, on explore
les environs. Sais-tu qu’ils y’a des personnes tout à fait normales de l’autre
côté de cette ruée ?
-Mais tu n’es pas
sérieuse Glycane ! dit-elle d’un ton ébahi
Glycane s’approcha d’elle
posa sa main sur son épaule tout en continuant de marcher ensuite rétorqua
-Si vieira je suis très
sérieuse ! En plus l’idée n’est pas dénuée de sens voyant notre situation
on ressemble à de pauvres jeunes filles qui ne connaitront jamais le bonheur de
participer à ces « Bals stupides ». En plus on s’amusera comme des
folles personnes pour nous surveiller et nous dire comment se tenir
ALLEZ !
-C’est vrai, je ne suis
jamais allée à l’un de ces « Bals stupides » mais faut croire que je
suis de celles qui aimerait se faire inviter pour une fois à ce genre de
stupidité. Pas toi ?
-Non. Mais si c’est ton
dernier mot reste plus qu’à te trouver un vrai gentleman. dit-elle d’un air
sournois
Elles approchèrent de
leur destination distincte, continuèrent de rire, discuter ; Vieira perdu
dans ses pensées songeait réellement à se rendre au bal et ignorait la
proposition délirante de son amie.
Arrivé à destination,
Glycane aperçu ses parents à travers une fenêtre qui donne directement dans
leur salon se disputer sur un sujet dont elle n’avait pas connaissance. La
voyant arriver ils baissèrent d’un ton, elle entra, se précipita dans sa
chambre pour éviter toute discussion car était peu communicative à leur égard.
Son père monta et frappa
à sa porte « puis-je entrer ? », elle répliqua « -ai-je le
choix ? », Il entra en marmonna « non tu n’as pas le
choix »
Sans attendre qu’il ne
dise un mot elle commença par introduire
-Je sais que m’adopter
fut une déception pour vous mais vous savoir à mes côtés a été une très grande
joie
-Nous aussi nous sommes
heureux de t’avoir auprès de nous et sache que t’adopter n’a jamais été une
erreur c’est une Bénédiction mais faudrait que tu fournisses des efforts pour
nous parler. On sera toujours là pour toi.
Il continua avec un autre
ton soucieux « depuis le meurtre, désolé je voulais dire l’incident de
cette personne tu as recommencé à te replier sur toi –même et nos cœurs en
souffrent sache que nous sommes là pour t’écouter peu importe le problème on
t’apportera notre soutien ».
Il se dirigea lentement
vers la sortie, en espérant qu’elle s’ouvre à lui mais c’était sans succès
alors il sorti et referma la porte derrière lui.
La jeune fille s’affala
sur son lit et fixa le mur d’un regard vide ; elle fit un retour en arrière
dans son enfance marqué par la perte brusque de sa famille qui l’avait
abandonné sur le perron d’un orphelinat puis a été balloté de famille en
famille, ensuite surgit ses troubles psychotiques qui ne plaidait pas en sa
faveur, elle était sur médication et fini par être addict chose que ses parents
adoptifs méconnaissent ni même son entourage à l’occurrence vieira.
Quelques temps après elle
se sentit sous pression, voulu prendre ses calmants, constata que celle-ci est
finit.
Elle s’échappa par la
fenêtre de sa chambre qui donne directement sur le jardin afin que personne ne
puisse la voir pour se rendre à la pharmacie munit d’une fausse ordonnance
cachée dans la poche de son jeans au même moment sa mère cria « le diner
sera servi dans quelques minutes peux-tu descendre m’aider à dresser la
table ? », la jeune fille n’étant plus présente sa mère n’entendit
aucune réponse retourna au fourneau.
Par ailleurs leur plus
proche voisine Madame Soutte aperçu la silhouette de Glycane en train de
s’échapper de chez elle. Cette vieille Dame, veuve réputée par son grand sens
de la communication et qui était constamment à jour sur les informations avant
qu’elles ne parviennent au journal.
Lorsqu’elle vit Glycane
poser cet acte se leva de son fauteuil de coutume placé du côté de la grande
vitrine de son salon et marmonna « tient donc où va-t-elle d’un air aussi
effrayé ». Elle a toujours eu des soupçons à son égard et doutait des
origines de celle-ci.
2
La Date du Bal approcha, les ruelles du
centre-ville étaient bondées de jeunes lycéennes à la recherche d’une
sensationnelle robe de soirée.
Par contre les garçons
n’avaient pas trop ce tracas mais décidèrent de s’y rendre pour charrier les
passagers et chercher les filles qu’ils pourraient inviter à ce Fameux Jour.
Anastasie avait été
embauchée dans un cabinet d’avocat qui se situait en plein centre-ville où elle
occupait le poste de secrétaire.
Elle se mit à contempler
ses voisines au travers des vitres du bureau qui passaient avec leurs filles
pour aller faire les magasins à l’occasion de cette soirée, ça la rendit
pensive à tel point qu’elle perdit la notion du temps, entretemps sa patronne
sortit pour se procurer une tasse de thé et s’aperçut que sa subalterne était
perdue dans ses pensées, elle claqua les doigts à trois reprises et dit :
-Ici la terre vous allez
bien ?
-Désolé madame juste que
(...)
Elle l’interrompit en
répliquant d’une voix autoritaire « vos problèmes familiaux ne me concerne
point vous êtes là pour travailler et non pour rêver »
-D’accord madame désolé
-c’est ça !
retourner donc à vos paperasses
Anastasie reprit son
travail, songea qu’elle va devoir avoir une sérieuse discussion avec sa fille
car ne comprenait toujours pas la raison de son refus de s’y rendre au bal.
La nuit tomba, la ville
se vida, madame Anderson s’empressa de regagner son domicile conjugal car avait
hâte d’exposer ses nombreuses idées de robes à sa jeune fille.
Rotin arriva à la maison
prit une douche ensuite essaya d’appeler vieira mais celle-ci était abasourdi
par la musique jouée dans sa chambre ; Il se dirigea vers la porte de
vieira, frappa à maintes reprises et finit par brusquement entrer dans sa
chambre.
Lorsqu’il vit qu’elle
sautillait sur son lit tel une sauterelle il sourit car ça faisait un bout de
temps qu’il n’avait pas vu sa fille aussi joyeuse, resta quelques minutes à
l’entrée pour observer son petit déhancher puis baissa le volume de la musique.
C’est à ce moment qu’elle
sut que son père était depuis entrain de l’observer elle hurla de joie tout en
bondissant sur lui « papa ! Tu es là depuis quand ?»
-Juste le temps qui
fallait pour voir comment ma petite fille à grandir
-J’étais ridicule c’est
ça dit-elle
Il acquiesça tout en
rigolant ensuite rétorqua « ta maman aura un peu de retard ce soir donc
c’est moi qui vais faire le diner » Elle sourit en disant « c’est
mieux qu’on passe la commande », « excellent choix » dit-il
Les deux se rendirent à
la cuisine, Rotin commanda chinois tandis-que Vieira dressa la table pour le
diner le temps de l’arrivée de Anastasie
Quelques minutes après on
frappa à la porte, Vieira se précipita croyant que c’était le livreur et
demanda « qui est-ce s’il vous plait ? », d’une voie émoustillée
Anastasie répondit « c’est ta mère ! », Elle ouvrit la porte fit
un câlin à sa mère puis dit « tu arrives juste à temps pour le
diner »
-Attendez moi je prends
rapidement une douche je vous rejoins
Son mari répliqua
« ne te presse pas chérie il n’est pas encore arrivé » puis il ajouta
« qu’est-ce qu’il fait d’ailleurs on se meurt de faim par ici », vieira
fit une moue puis s’affala en posant sa tête sur les cuisses de son père. Le
diner arriva des heures après, ils passèrent à table, firent un bénédicité et
enfin mangèrent.
Durant le diner Anastasie
réfléchit comment elle allait aborder le sujet du Bal avec sa fille puis finit
par demander d’un ton anodin :
-Dit moi ma puce pourquoi
tu ne veux pas te rendre au Bal ?
Vieira soupira et
répondit
-Maman on en avait déjà
parlé
-Oui mais je pense que ça
te fera plaisir en plus c’est un nouveau lycée, l’occasion de se faire de
nouvelles connaissances ma chérie
-Maman je partage ton
avis mais aucun garçon ne m’adresse la parole en plus Glycane ne veut pas y
aller
-C’est son Choix à elle
qu’est-ce que toi tu veux ?
Elle tarda à répondre,
Son père sentit une tentation entre les deux, prit la parole et dit :
-Ce que ta mère essaye de
te faire comprendre c’est que même sans un garçon tu peux toujours t’amuser ne
laisse pas les autres être maitre de ton épanouissement ni de tes choix. Si
Glycane ne veut pas y aller alors trouve toi d’autres copines avec qui tu
pourras t’y rendre.
Anastasie acquiesça ;
tandis que Vieira songea à la suggestion que Glycane fit la dernière fois
« c’est une parfaite idée espérons juste que Glycane soit de cet
avis » puis elle répondit avec sourire
-C’est d’accord j’irai
mais à une condition c’est moi qui choisira ma robe
-je t’accompagnerai faire
les magasins affirma sa mère avec enchantement
-d’accord ça marche
Cette soirée s’acheva
avec des cœurs émerveillés mais Vieira continua à se dire qu’elle voudra un
cavalier pour une fois.
Le Lendemain comme chaque
matin ils se séparèrent pour vaquer à leurs occupations ; Vieira pris
Glycane en chemin pour aller au lycée comme coutume. Lorsqu’elles arrivèrent au
bahut elles entendirent dire qu’il y’avait un nouveau dans le lycée mais
personne ne savait exactement dans la classe où il se trouvait.
L’heure Des cours sonna
les élèves se rendirent dans leur classe distincte. Le professeur fit l’annonce
d’un nouveau dans la classe tous étaient surpris et lors des présentations ils
étaient absorbés par son allure charmeur sournois et mystérieux.
Le professeur lui demanda
de venir se tenir devant la classe pour qu’on puisse mieux le voir, il croisa
le regard de vieira, directement elle fixa autre chose ensuite il fit un léger
sourire. Glycane aperçu ce petit manège et fit une moue sans parler.
Il fut le sujet de
conversation durant toute la journée, à son retour il essaya d’interpeler
Vieira mais cette dernière tout le temps attacher à Glycane puis attendit
jusqu'à ce qu’elle soit véritablement seule pour l’aborder.
3
Glycane était encore convaincu jusqu’à
l’apparition du petit nouveau qu’elle allait fuguer avec sa fidèle compagnonne,
fut déçu par la tournure que prenait les choses car non seulement elle le
trouvait prétentieux mais il voulait déjà la séparer de vieira alors elle
nourrit un esprit de jalousie et commença à se conduire de façon suspicieuse.
A La veille du bal
Anastasie et Vieira se rendirent au centre-ville pour l’achat d’une robe de
soirée ; elles entrèrent dans un magasin où les meilleures robes se
vendaient, pendant que la mère faisait la causette avec la propriétaire du
magasin qui était l’une de leurs voisines, Vieira continua de se balader entre
les rayons à la recherche d’une somptueuse robe qui la mettrait en valeur et
rendra ce jour inoubliable.
Tandis qu’elle marcha le
nouveau de sa classe surgit derrière elle et chuchota à son oreille « le
rouge t’ira à ravir », d’un sursaut elle répondit en se retournant
« merci ! désolé je ne savais pas que c’était toi »
-Non ne t’excuse pas
c’est moi qui devrait car je t’ai surpris, comme ça tu fais des boutiques pour
le bal ?
-Qu’est-ce qui te faire
croire cela ?
-Tu n’as que touché des
robes de soirée, alors à moins que tu ne te rendes à un mariage l’autre
hypothèse c’est que tu te rendes au bal de printemps.
-Oui très bonne
déduction, mais c’est pour faire plaisir à ma mère
-Je ne crois pas qu’on se
soit réellement présenter moi c’est Alexandre et toi Vieira je suppose
-Oui exacte !
répliqua-t-elle avec un rougissement sur ses pommettes car ne se doutai pas
qu’il pouvait se rappeler de son prénom
-Qui est celui qui a cette
chance de t’accompagner ? ajout-il sans prétention
Dans son étonnement elle
lui répondit :
-On ira entre filles,
est-ce obligé d’être perché au bras d’un homme ? Et d’ailleurs qui a
institué qu’il faut avoir un cavalier pour aller au Bal, c’est aussi s’amuser
avec ceux/celles qu’on aime et ouvert à toutes personnes qui aimeraient
participer (…)
Croyant qu’elle était
contrariée il l’arrêta entre ses mots et prit la parole rapidement en
répliquant « je ne voulais pas t’offenser c’était très indiscret je reconnais
mais ta beauté a activé ma curiosité et je m’étais dit dans une petite ville
comme celle-ci se serait été mieux d’être accompagné mais si tu me dis tu es
occupé (…) ».
Elle répondit en se
hâtant « non ce n’est pas là où je voulais en venir, lorsque je suis
stressé je parle beaucoup faut m’excuser » ensuite ils reprirent à parler
posément, sa mère aperçut la silhouette d’un garçon interpellant sa fille, elle
s’assura que c’était un adolescent ensuite elle continua de converser avec sa
voisine qui ne cessa de commérer.
De l’autre côté de la
ruelle au travers de la vitrine Glycane aperçut Vieira et Alexandre en train de
discuter, d’un air surpris, hésita de traverser pour aller les rejoindre ou de
continuer son chemin sans dire mot ; Elle finit par traverser la route,
entra dans le magasin, salua les dames au comptoir et se dirigea vers eux tout
en conservant son air désinvolte et surpris.
Dès qu’elle les vit,
ignora Alexandre et dit à Vieira
-je retournais à la
maison lorsqu’en chemin j’aperçois la voiture de ta mère garer devant le
magasin et je me suis dit j’allais passer te dire bonjour !
Alexandra déçu de se
faire interrompre, il la salua rapidement et dit à vieira « alors à samedi
je passe te chercher à 19h » lança la main en signe d’au revoir et se
dirigea vers la sortie. Par la suite Glycane marmonna « il n’était pas
trop tôt » et ajouta « qu’est-ce qu’il te voulait l’autre
prétentieux ? »
Vieira émoustillée par la
nouvelle rétorqua « il vient à l’instant de me demander d’être sa
cavalière c’est incroyable ! », c’était un rêve qui venait de se
réaliser pour la jeune fille, elle se précipita vers sa mère et se mit à sauter
de joie « maman ! j’ai un cavalier oui pour de vrai ».
Anastasie cessa tout d’un
coup sa causerie et s’investit à la tâche pour lui trouver une sublime robe.
Glycane éprise de
jalousie, mécontente de l’intérieur se mit à faire du sarcasme à l’égard de
Alexandre, vieira lui répondit
-Pourquoi le détestes-tu
autant ?
-Il vient avec son air
prétentieux nous ignore puis t’invite à peine avoir fait ta connaissance
-Je croyais que tu allais
te réjouir pour moi tu sais combien je tenais à y aller
-Je suis très heureuse
pour toi mais je croyais qu’on avait statué pour aller entre fille
-Ca ne modifie en rien la
situation on sera ensemble tu le sais très bien
Elles poursuivirent leur
programme, s’arrêtèrent un moment pour déjeuner, durant leur causerie Anastasie
tourna le regard vers Glycane et observa la moue sur son visage sans dire un
mot puis continua à écouter sa fille parler sans arrêt.
Cette journée s’acheva
avec une immense joie pour certaines, vieira qui avait trouvé une sublime robe
et un cavalier, sa mère joyeuse par la nouvelle se faisait moins de soucis,
mais pour Glycane c’était une journée drastique elle décida de ne pas laisser
quelqu’un se mettre au travers de cette amitié qui venait de naitre.
4
Le Jour de ce Fameux Bal tant attendu
faisait son apparition, le comité d’organisation avait commencé à faire la mise
en place depuis la vieille avec l’aide de quelques professeurs, la salle
décorée avec amour, les tables classées et bien dorées, l’éclairage au point
avec l’orchestre qui commençait à s’installer, chacun d’eux mettaient tout son
cœur pour que ce soit une soirée mémorable.
Les habitants de
TCHEUMENVILLE étaient très heureux de voir leurs enfants en joie ils prenaient
des photos pour marquer ce moment, certains avaient loué des voitures pour
l’occasion, d’autres des limousines mais tous ignoraient le désastre qui se
tramait.
L’heure approchait, Les
plus ponctuelles firent leur entrée, pendant ce temps Glycane était
parfaitement parée pour se rendre au lieu du bal mais décida de faire un détour
chez les Anderson.
Ses parents n’avaient pas
connaissance qu’elle devait s’y rendre alors elle descendit tout doucement, se
précipita vers la sortie sans dire au revoir, tout d’un coup sa mère vit le
reflet de son ombre sur le parquet et dit « est-ce toi Glycance ? »
en se levant du canapé pour vérifier si ce n’était pas une hallucination ;
Lorsque Glycane sentit qu’elle approcha elle répondit
-oui c’est moi mère
-où vas-tu toute
pouponnée ainsi ?
-Ça ne se voit pas ?
Je vais au bal avec des copines dit-elle d’un ton arrogant
Sa mère ignorant son ton,
elle se mit à pleurer de joie car sa jeune fille adoptive avait décidé de
participer à une activité scolaire, appela son époux et dit « chérie
rapporte l’appareil photo on prend quelques clichés de Glycane »
Sur le coup il ne comprit
pas ce qui se déroulait, lorsqu’il se leva et rejoignit ces dames, alors il
accourra prendre l’appareil et se mirent à la prendre en photo. Il proposa de
la déposer mais Glycane refusa car voulait uniquement partir avec Vieira.
De l’autre côté Vieira
était déjà prête, ses parents avaient fait tellement de prises de photos qu’à
un moment elle alla se réfugier où on ne la verra pas jusqu’à l’arrivée de
Alexandre.
Glycane se rendit chez
Vieira, sonna, sa mère tout enjoué, s’empressa croyant que c’était le jeune
garçon mais s’aperçut que c’était sa fidèle copine et dit d’une haute voix
« c’est Glycane ! », Vieira sortit de sa cachette, alla au
salon, étonnée de sa présence elle lui demanda posément :
-Qu’est-ce que tu fais
ici ? Je croyais on devait se voir directement à la soirée
-Oui ! Je sais
désoler de me pointer à la dernière minute mais mon père a eu une crevaison et
je m’étais dit que tu pourrais me déposer. dit-elle de façon anodine
- ne t’inquiète pas ça ne
me pose aucun problème c’est Alexandre que j’attends et ça me tire les nerfs
Sa mère entendit la
conversation mais eu des doutes suite aux raisons de Glycane songea à ce qui
c’était passer la dernière fois, trouvait ses comportements très étranges, peu
cohérentes et remarqua qu’elle devenait de plus en plus collée à sa fille.
Elle proposa aux deux
filles de se réunir pour prendre quelques photos, au même instant Alexandre
sonna, les présentations se firent d’une rapidité et le convoi s’en alla à leur
BAL TANT REVER
Les invités arrivèrent
peu à peu, la soirée débuta avec un discours fit par le Principal du Lycée les
jeunes ne prêtaient aucune attention, la boisson, les apéritifs étaient leurs
seuls captifs, ils ne voulaient que s’amuser alors il écourta son discourt et
la musique commença à jouer.
Durant la soirée Vieira
était attachée au bras d’Alexandre qui la faisait sourire avec ses nombreuses
blagues, tandis que Glycane, dans coin de la salle, brulait de jalousie en les
voyant autant se marrer sans elle alors elle décida de s’incruster dans leur
conversation pour retirer vieira auprès de lui.
D’un geste brusque et
intentionnel Glycane renversa son verre remplit de boisson sur le veston de
Alexandre pour le distraire, pendant que vieira s’excusa et essaya de l’aider à
nettoyer, elle profita de cette distraction pour verser une bonne dose
d’amphétamine dans le verre d’Alexandre.
Ensuite elle dit
« laisse le il va se dépatouiller, allons danser s’il te
plait » ; il dit « Oui vas-y ne t’inquiète pas pour moi ».
Vieira toute joyeuse
d’être au bal ne voyait pas ce qui se passait sous ses yeux. C’était un grand
jour pour elle car rien que d’avoir ses copines et un cavalier au même moment,
était un objectif atteint et rendait sa soirée inoubliable.
Toute la soirée Glycane
ne la lâcha pas d’une semelle pour ne guère donner l’opportunité à Alexandre de
la lui reprendre à nouveau.
A chaque tentative
d’approche Glycane faisait son possible pour s’éloigner avec vieira.
Vieira abasourdit ne
voyait toujours pas la trame autour d’elle.
Les Doses administrées ne
faisaient pas effet, Alexandra ignorait complètement son ingestion. Dès qu’il
vit vieira se diriger vers les toilettes sans sa copine il s’éclipsa de la
causerie avec ses camarades pour la suivre, et l’attendit à la sortie de
celles-ci. En sortant elle le vit suspendu au mur et dit « qu’est-ce
que tu fais là ? »
-C’est toi que j’entends
-Désolé pour l’incident
de tout à l’heure je crois qu’on est plus sur nos pieds après ses tours de
danses
-ça se cautionne, est-ce
que je peux avoir un peu de ton temps maintenant ?
-Oui bien évidemment
Il lui proposa d’aller
marcher à l’extérieur pour discuter mais en vérité il voulut l’éloigner de sa
grande amie chose réussit. Arrivée sur le parking il commença par lui conter sa
vie avant d’atterrir dans cette petite ville puis lui demanda :
-Ça fait longtemps que tu
résides ici ?
-Non ça fait quelques
mois que je suis arrivé
-Donc tu es une nouvelle
comme moi, on ne dirait pas te voyant j’aurai cru que t’a grandi par ici car tu
connais pratiquement tout le monde
-C’est normal c’est une
petite ville il n’y pas grand-chose à faire à part de s’occuper des uns des
autres
-Oui j’ai remarqué ça
-tu n’as pas encore
rencontré la très chère madame Soutte. C’est notre journal de la ville
Ils se mirent à éclater
de rire en continuant de marcher ; Des minutes après Glycane s’aperçut que
l’un comme l’autre n’était plus dans la salle, se mit à les chercher et vit de
loin leurs silhouettes
Alexandre mettant sa
veste sur l’épaule de vieira alors elle devint rouge de colère, ne voyant
personne dans les environs, elle perça le réservoir à essence de l’une des
premières voitures du parking et lança le briquet de son père adoptif pour que
cela fasse une explosion.
N’apercevant pas l’action
de Glycane derrière eux, les deux tourtereaux s’arrêtèrent en mi-chemin,
Alexandre qui tenta de poser ses lèvres sur celles de Vieira, c’est à ce moment
qu’il commença à ressentir un malaise, sans prêter attention il continua dans
sa tentative mais se mit à tousser à plusieurs reprises, Vieira peinée par cet
arrêt brusque, s’inquiéta et demanda « est-ce que tu vas
bien ? »
Le poison fit son action,
le jeune garçon s’écroula et perdit connaissance, elle s’affola en hurlant
« ALERTE ! AIDEZ-MOI », dans la même foulée du temps l’explosion
se déclencha et le feu se rependit jusqu’au pavillon près de la salle où la
soirée avait lieu.
Lorsqu’un élève sentit la
fumée il cria « AU FEU », Les alarmes du Lycée se déclenchèrent, le
principal monta sur l’estrade pour vouloir calmer les élèves mais c’était LA
PANIQUE TOTALE tous se précipitèrent vers la sortie, certains tombèrent
d’autres se firent marcher déçu.
Glycane n’avait pas prévu
l’incendie du pavillon car voulait juste effrayer Alexandre, elle n’éprouva
aucun remord rejoignit la foule pour ne pas éveiller les soupçons.
Les pompiers furent
alertés, la police, tous se rendirent sur les lieux.
Sachant que c’était une
petite ville L’information se rependit rapidement comme un virus tous les
parents se précipitèrent au lieu de l’incendie, apeurés ne savaient pas ce qui
venait de se passer, à cet instant leur primordialité était de retrouver leurs
enfants sains et saufs.