Dispute
Ecrit par TANOUVI
Lucie
-
Alors vous êtes officiellement en couple ?
Me demande Yvana pendant que je l’aide à plier son linge entreposé sur son lit.
-
Non pas vraiment.
-
Qu’est ce qu’un couple fait que vous ne faites
pas ?
Sa question me fait réfléchir. En vrai nous faisons tout ce
que fais un couple.
-
Je n’ai pas envie de mettre des mots sur ça pour
le moment.
-
C’est ça ! Fuis encore.
-
Je ne fuis pas. Je ne suis juste pas prête
-
Désolée je ne voulais pas te mettre la pression.
-
C’est pas grave. Depuis que tu es sûr le point
de te marier, tu veux caser tout le monde. Lui dis je pour la taquiner.
Elle sourit.
-
Je vois combien il t’aime enfait. Tu ne vois pas
toi comment il te regarde. Je suis amoureuse de Steph et je sais qu’il m’aime
comme un fou mais il ne m’a jamais regardé comme Marc te regarde. On dirait
presque qu’il va t’avaler. T’es une sacrée veinarde. Tu as à tes pieds, un des
plus beaux mecs de la ville, en plus il est riche et célibataire.
-
Justement ! Ça me semble un peu trop beau.
-
Arrête avec ta paranoïa. Tous les hommes ne sont
pas Oliver.
-
Si tu le dis.
-
Je pense à un truc. Et si on faisait ce soir une
sortie en boîte avec toute la bande ? Une sorte de fête de fiançailles
improvisée. Ca pourrait être bien. On a jamais fais ça.
-
J’adore ton idée. Même si Marc risque de pas
être très content. Il s’attendait à ce qu’on passe la soirée ensemble chez lui
devant des pizzas et un film mais je pense que cava nous faire du bien de
sortir un peu.
Yvi pouffe de rire.
-
J’imagine pourquoi il ne sera pas content. Sa
soirée galipette tombe a leau. Lui qui est insatiable.
-
D’où tu tiens ça ?
-
De Steph.
-
Et comment il le sait ? Ne me dis pas que
c’est Marc qui lui a dis parce que je n’en croirai pas un mot. ce n’est pas son
genre.
-
Non Marc ne lui a rien dis mais Steph est très
observateur. Il dit que lorsque vous êtes dans la même pièce tous les 2, Marc
est tellement excité qu’il arrrive même pas à le cacher.
Je fronce les sourcils.
-
Pourquoi ton mec et toi vous parlez de notre
sexualité ? Est-ce que vous vous ennuyez ?
Elle eclate de rire.
-
A vrai dire, on vous critique tous quand on
finit de faire l’amour.
-
Vous êtes de vrais gamins tous les 2.
-
Ooorgh ! C’est pas méchant. Bref ! Je
vais informer les filles pour ce soir et je vais demander à Steph d’informer
les gars.
-
Ah tiens ! Marc m’appelle. Je vais lui en
parler.
Elle pianote sur son téléphone pendant que je répond à
l’appel de Marc.
-
Honey ? Dis je en décrochant
-
Salut ma puce. Comment tu va ?
-
Bien et toi ?
-
Pas très bien. Tu me manques. Tu ne devais pas
passer la journée avec moi ?
-
Je suis chez Yvana. On devait plutôt passer la
soirée ensemble mais il ya un petit changement de programme.
-
Ah oui ?
-
Oui, Yvana veut qu’on aille en boite fêter ses
fiançailles. Par on, j’entends toute la
bande.
-
Je ne suis pas un adepte des boîtes de nuit. Je
ne sais pas danser et je trouve que c’est trop bruyant.
-
Oh ! Un si beau mec qui ne sait pas
trémousser son corps ! Quel dommage ! Dis je taquine. Dans ce cas, je
peux y faire un tour puis je passe chez toi ensuite.
-
Cest hors de question que tu ailles en boite
sans moi. Je serai là si tu y vas.
Je me contente de soupirer. Je n’aime pas avoir l’impression
qu’il veut me contrôler.
-
Jordan sera de la partie aussi. Je précise pour
lui demander implicitement de bien se comporter.
-
Genial ! Dit il ironiquement. Je passe te
prendre à quelle heure ?
-
Je peux y aller avec ma voiture ou celle
d’Yvana. Nous irons au code night club. Ça te fera un petit détour de passer me
prendre.
-
Ça ne me dérange pas et ce soir tu passes la
nuit chez moi comme convenu.
Il est autoritaire quand il veut le gars.
-
D’accord.
-
Quelle heure ?
-
22h30.
-
D’accord. A ce soir ?
-
A ce soir.
Il ne raccroche pas néanmoins.
-
Tu ne coupes pas ? Je lui demande
-
Tu me manques vraiment. Me dit il d’une voix
grave et posée.
Je souris de toutes mes dents. Il est vraiment trop mignon.
-
Je ferai en sorte de moins te manquer ce soir.
-
C’est noté. A ce soir ma puce. Je vais compter
les minutes.
-
A ce soir honey.
Je raccroche le sourire aux levres et je leve les yeux pour
voir qu’Yvana me regarde.
-
Quoi ? Je demande mal à l’aise.
-
Tu l’aimes hein ?
-
Par pitié Yvi, arrêtes de me stresser. Dis je en
me levant pour quitter la chambre.
Je ne comprend pas cette obsession à vouloir que je dise que
j’ai des sentiments pour Marc. Il me plaît, je lui plais, on s’entend bien.
Pour moi c’est suffisant.
Marc
Quand Lucie m’a dit que Jordan serait de la partie, j’ai
compris que la soirée serait tendue. J’espère vraiment qu’il va se tenir à
carreaux parce qu’à la moindre tentative de séduction de sa part a lendroit de
Lucie, je ne pense pas pouvoir me contrôler. Il est 22h et je suis prêt. Je
démarre pour aller chercher mon bébé. Une fois à destination, je sors de la
voiture et je m’arrête devant sa porte. Puis je lance un appel vers son numéro.
Elle décroche à la 2eme sonnerie.
-
Je suis devant chez toi ma puce.
-
J’arrive.
Quelque minutes plus tard, elle m’ouvre la porte. Je reste
sans voix devant le spectacle qui soffre a moi. Elle est sexy comme jamais dans
une petite culotte en satin noir qui fait ressortir ses courbes douces. Le haut
est en satin egalement, marron, avec une attache au cou et une autre au niveau
de la poitrine pour retenir les seins. Le dos est complètement vide. Elle porte
des chaussures à talon argentées et ses mèches tombent librement sur ses
épaules. Maquillage léger comme d’habitude et pas beaucoup d’accessoires. Son
parfum me donne envi de la croquer sur le champ. Et bien évidemment, je ne peux
retenir une erection.
-
Tu es à tomber. Lui dis je en la prenant dans
mes bras pour un baiser. Je lui dévore les lèvres sans retenues. Ça fait 2
jours que je ne l’ai pas eu dans mon lit et j’ai l’impression que ça fait 1
mois. Il faut qu’on y remédie ce soir. Quand on se sépare, elle se mordille la
lèvre légèrement et elle se colle a moi, signe qu’elle est excitée aussi. J’ai
hâte que cette sortie en boîte prenne fin et qu’on rentre à la maison.
-
Tu es très beau. Tu es vraiment un beau gosse. Me
dit elle.
Je souris. Je porte un pantalon bleu nuit très ajusté en tissu
italien qui retombe de manière sexy sur mes hanches et trace la ligne puissante
de mes cuisse, avec une chemise blanche que j’ai rentré dans le pantalon. Ma
ceinture que jai basse sur la taille est de la meme couleur que mes mocassins
c’est-à-dire noire. La montre que j’ai au poignet est tout ce que j’ai comme
bijou. J’adore comment elle me regarde. A cet instant j’ai vraiment
l’impression qu’elle est amoureuse de moi.
-
On y va ? Me demande t elle.
-
Après toi.
Nous prenons la route et elle appelle ses amies pour avoir
leur position. Nous arrivons tous à peu près au même moment et faisons notre
entrée. On prend 2 salons car nous sommes nombreux et les hommes s’occupent de
commander a boire. 4 bouteilles de Jack Daniel plus des cocas en accompagnement
et du baileys pour les dames. Les couples sont assis par duo. Il y en a plusieurs.
Lucie et moi, Yvana et Steph, Olivier et Mireille que je viens de rencontrer, Christelle
et son époux, Aliyaah et son époux et Franck et Ana ?
-
Franck et Ana sont ensemble ? Je demande à
Lucie.
-
Elle a parlé d’un rencard qu’ils ont eu tous les
2 mais sans plus. Je ne sais pas trop ce qu’il en est
-
Franck lui n’a rien dit du tout.
-
Ils sont adultes tous les 2. Laissons les faire
comme ils le sentent. Ils nous en parleront quand ils se sentiront prêts.
J’acquiesce. Mon regard se pose ensuite sur Jordan qui
n’arrive pas à s’empêcher de lorgner Lucie. Il est assis et semble discuter
avec les gars mais son regard revient toujours à Lucie et j’avoue que ça
m’énerve et pas qu’un peu. Au bout de quelques verres, les uns et les autres
commencent à se déhancher d’abord au niveau du salon puis sur la piste de danse.
Lucie veut aller danser et se met debout. Elle me prend la main pour m’inviter
à me lever mais la danse et moi nous ne sommes vraiment pas amis. Je manœuvre
aisément pour qu’elle se retrouve assise sur mes jambes et je prend ses levres
pour un baiser. On s’embrasse longuement. C’est un raclement de gorge qui me
fait redescendre sur terre. Des yeux choqués nous regardent. Lucie se cache le
visage génée et moi je suis amusé. Elle fait mine de se lever, je la retiens.
J’ai une trique d’enfer, si elle se lève, je vais tellement choqué les gens
qu’on va me foutre à la porte. Elle comprend et reste sagement assise le temps
que je me calme. Quand c’est-ok je lui dis et elle se met debout. Moment que le
dj choisit pour balancer une chanson zouk et cet imbécile de Jordan bondit sur
ses pieds.
-
Lucie tu danses ? Demande t il en lui
tendant la main.
Elle me lance un bref regard avant de prendre sa main et les
2 se dirigent sur la piste de danse. Je ne les quitte pas des yeux un instant. Il
l’enlace, et depose ses mains sur ses hanches. Et moi je commence à manquer d’air.
A un moment, mon regard accroche celui de Steph qui est aussi sur la piste de
danse avec Yvi. Il suit mon regard et comprend que la situation est sur le
point de deraper. Je le vois faire signe a un de nos potes a qui il confie
Yvana avant de se diriger vers moi ?
-
Cava ? Ne fais surtout pas de bêtise. Me
dit il, conscient que je suis à 2 doigts d’exploser.
-
Tu vois comment il la touche ?
La, il delaisse ses hanches et la prend dans ses bras en
mode calin tres serré et enfouit son visage dans son cou.
-
Je ne vais pas supporter ça une seconde de plus.
Je me lève en ignorant la main de Steph qui a essayé de me retenir et me dirige
droit sur eux. D’un geste sec, je le pousse loin de Lucie et me met entre les
2. Puis je me tourne vers Lucie et je lui dis la mine fermée.
-
On s’en va.
-
Pourquoi ? Qu’est ce qu’il te prend ?
-
J’ai dis, on s’en va. Je répète plus durement.
Je dois avoir un visage à faire peur parce qu’elle ne
discute pas et quitte la piste. Je serre les points et me tourne vers Jordan,
il recule dun pas. J’ai envie de le cogner. Je respire pour reprendre le
contrôle de mes émotions et je le dépasse. Lucie est entrain de prendre congé
des autres pendant que je l’attend. Moi je me contente de lancer un «
bonne soirée ». Je ne suis pas en état de faire la causette. On sort tous
les 2 et je lui ouvre la portière de la voiture avant de m’installer au volant
dans un silence pesant. Je démarre et roule sur quelques kilomètres, le visage
serré. Lucie est la première à rompre le silence.
-
Je n’aime pas les hommes jaloux qui veulent
contrôler. Jordan est juste un ami, tu sais qu’il nya rien entre nous. Pourquoi
tu réagis comme ça ? Dépose moi à la maison. Je ne passerai
finalement pas la nuit chez toi.
Je met le clignotant et me gare sur la droite au bord de la
voie. Puis je me tourne vers elle.
-
Tu veux que je reste assis à regarder ce
salopard promener ses mains sur ton corps ? Tu me prend pour qui ? Une
marionnette ? Tu supporterais toi de me voir tripoter une fille que je dis
être mon amie mais dont le comportement montre qu’elle me veut ? Je suis
un homme pacifique Lucie mais il ne faut pas trop tirer sur la corde. Je ne te
partagerai pas, ni avec Jordan, ni avec qui que ce soit d’autre.
Elle reste silencieuse et je reprend la route jusque chez moi.
Je lui en veux énormément mais pas assez pour passer la nuit loin delle. Je ne
pense pas pouvoir la toucher ce soir car trop enervé mais je veux quand meme
lavoir avec moi. Elle ne me demande pas pourquoi je ne l’ai pas ramené chez
elle et se contente de descendre de voiture. Quand nous entrons dans la maison,
je me dirige vers la chambre sans un regard pour elle. Je me déshabille à la
hâte et passe sous la douche ou je laisse l’eau froide coulé sur mon corps dans
l’espoir qu’elle refroidisse mon corps surchauffé par la colère. J’ai été
blessé par le comportement de Lucie. Jordan la prise dans ses bras mais c’est
elle qui l’a laissé faire. Si elle l’avait remis à sa place, je n’aurai pas eu
besoin d’intervenir. Je ne sais pas combien de temps je reste comme ça sous la
douche, le cœur brisé. Pourquoi est ce que je souffre autant detre amoureux
alors que j’ai toujours lu que l’amour c’est le bonheur ? Les yeux fermés,
les mains à plat sur le mur, la tête baissé, je n’entend pas Lucie se
rapprocher. Je sens juste ses mains m’entourer la taille pendant quelle se
colle à moi de dos. Elle est nue également. Je bande automatiquement mais c’est
la seule réaction que j’ai. D’ailleurs cette réaction la je ne peux pas la
contrôler. Elle me fait des petits bisous dans le dos et je serre les points
contre le mur pour m’empêcher de la toucher même si j’en meurs denvie. Je veux
qu’elle comprenne qu’elle n’a pas le droit de me traiter comme une merde juste
parce que je l’aime.
-
Je suis désolé Honey. Je n’ai pas réfléchi au
fait que ça pouvait te blesser de me voir danser ainsi avec Jordan. Ça ne se
reproduira plus je te promets.
Je ne repond rien.
-
Pardonne moi. Dit elle en essayant de me
retourner.
Je me laisse faire. Elle se met sur la pointe des pieds et
membrasse. Je n’ouvre pas les lèvres. Elle arrête.
-
Tu ne veux pas me faire l’amour ? Me
demande t elle avec une petite voix.
-
Pas ce soir. J’ai besoin de digérer ma colère. Mais
je te pardonne. Dis je en lui faisant un bisou sur le front avant de sortir de
la douche. Quand elle sort à son tour j’ai fini de porter mon pyjama et je
m’allonge sous les draps. Elle se contente de s’essuyer et se glisse toute nue
sous les draps. Nous nous tournons le dos.
Je sens sa chaleur dans mon dos et mon corps réagis sans que
je ne puisse l’en empêcher. Je bande comme c’est pas permis, ma peau devient
tellement sensible que le drap m’excite. De ma position, son parfum me
parvient. Je ferme les yeux et serre les mains de part et d’autres de mon
corps. Je n’ai jamais été aussi faible. Je ne suis pas le genre de gars qu’on
amadoue avec le sexe. Quand je suis en colère, je ne peux pas faire l’amour. Aucune
femme n’a jamais réussi à ma faire faire ca. Mais pourquoi avec elle je ressens
ça ? Pourquoi malgré ma colère j’ai autant envi d’elle ? Je ne
ressens dailleurs plus de colere. Je vais perdre ma dignité et mon orgueil
d’homme dans cette histoire damour ? Je viens de lui dire que je ne lui
ferai pas l’amour ce soir. Ça fait à peine 20minutes. Comment vais-je retourner
lui dire que finalement je veux ? Je ferme les yeux pour forcer le sommeil
à venir mais ma tête se remplit d’image erotiques de nous 2 entrain de baiser.
Frustré, je me lève et je massois au bord du lit en lui tournant le dos. Si je
la regarde, je suis perdu. Je sens du mouvement dans mon dos, puis la chaleur
de son corps et ses lèvres se posent doucement dans mon cou. Je frissonne de la
tête au pied en fermant les yeux.
-
Je suis vraiment désolée bébé.
Je me retourne et je cherche ses lèvres comme un affamé.
-
Pourquoi est ce que je suis si faible face à
toi ? Dis je entre 2 baisers. Qu’est ce tu m’as fais ?
-
Je veux juste te faire lamour. Dit elle en
passant les mains sous mon haut de pyjama pour me l’enlever.
Je gémis. Je me retrouve nu en quelques secondes. Je la
serre passionnément contre moi en l’embrassant. Je trouve ses tetons et les
suce à tour de rôle. Elle n’est que gémissements dans mes bras. Je passe les
doigts sur son sexe et je gémis quand je vois combien elle est humide et prête
pour moi.
-
Dis moi quelle position te ferait plaisir. ce
soir je te donne tout ce que tu veux. Me dit elle.
A ces mots, mon sexe grossit et se rallonge davantage.
-
Je te veux contre le mur. Dis je la respiration saccadée.
Elle obéit. Elle me laisse sur le lit et va se mettre face
au mûr, les fesses tendu vers moi. Je me dépêche de descendre du lit pour la
rejoindre. Je l’enlace par derrière et caresses ses fesses qui me rendent fou.
-
Je serai un peu brutal. Lui dis je.
-
Je vais adorer ça. Me répond t elle.
-
Tu vas me tuer ma puce. Dis je en la pénétrant
d’un coup sec. Elle crie.
-
Seigneur ! Dis je quand enfin je suis au fond d’elle.
Je la prend par les hanches et la pilonne fort. Le bruit de
nos corps qui se cogne mexcite davantage, ses seins balottent, je les caresse.
J’envoie mes doigts vers son clitoris que je caresse. Elle gémit et se cambre
davantage ce qui me fait gémir à mon tour. Le plaisir que je ressens, me
dépasse. Je me sens submergé. Quand l’orgasme approche, mes jambes commencent à
trembler. Lucie entame sa montée vers
lorgasme et jouis violemment. Son corps est parcouru de soubresauts. Je la
maintiens fermement. Puis je lui parle a l’oreille.
-
Ma puce tu vas faire quelque chose pour moi.
-
Hum ? repond t elle incapable de parler.
-
Je vais t’emmener sur le canapé qui se trouve près
du lit et je vais massoir. Tu pourras terminer le boulot ?
Elle se contente de hocher la tête. Je la tiens toujours
fermement et l’emmene comme je l’avais dis et je minstalle sur le canapé. Elle est assise dos à moi et je
suis tjrs en elle. Elle se met à bouger. Elle monte et descend sensuellement.
-
Mon Dieu ! Dis je en me passant les mains
sur le visage.
C’est trop. Je vais exploser. Je ne vais pas tenir. Je n’ai
jamais ressenti ça. C’est quoi ce truc ? C’est le 2eme orgasme de Lucie qui accélère le
mien. Quand son sexe commence à presser le mien pendant les contractions de la
jouissance, je bascule aussi dans l’orgasme.
-
Je vais… oh ! Putain ! Incapable de
finir ma phrase, je me contente de rester là et de ressentir.
Comme un ouragan ou
un cyclone ou je ne sais quel autre catastrophe, lorgasme me ravage complètement.
Je la serre, je crie. Les mouvement saccadés de mes hanches se prolongent. Mon
corps tremble. Je jouis longuement. Ça semble ne pas avoir de fin. Puis au bout
de plusieurs secondes, tout s’apaise. On entent plus que nos respirations
laborieuses. Mais mon corps n’arrête pas de trembler. Elle se retourne et me
regarde inquiète.
-
Marc tu trembles. Ça va ?
-
Viens la.
Je me contente de la prendre sur mes jambes et de la serrer
en enfouissant mon nez dans son cou. Elle me prend dans ses bras et me serre à
son tour. Peu à peu, les tremblements s’espacent et disparaissent. Mes jambes
me portent à nouveau. Je me lève et je la porte jusqu’au lit. Je nous couvre et
la garde contre moi. Les battements de son cœur me berce et le sommeil
m’emporte. J’ai compris une chose importante ce soir : j’ai trouvé mon
terminus.
Le lendemain matin, je me réveille seul dans le lit avec une
énorme erection. Je suis d’abord pris de panique en pensant quelle est partie puis
j’entends du bruit au salon. Je vais d’abord prendre une douche et me brosser
les dents avant de descendre. Mes yeux se posent sur l’horloge il est à peine
7h du matin. Pourquoi ma puce est elle debout si tôt alors qu’on a dormir
tard ? Je la trouve dans la cuisine devant une poêle. Elle fait frire une
omelette.
-
Bonjour ma puce.
Elle sursaute avant de se retourner et de m’adresser un
sourire. Je marche vers elle et nous échangeons un baiser. Mon erection la
frole, elle recule. Je la sens un peu distante.
-
Que se passe til ma puce ? On a un
souci ?
-
Non non. Il nya rien.
Sa réponse m’intrigue parce que je sais qu’elle me cache
quelque chose.
-
Parle moi bébé. Stp !
Elle soupire, éteint le feu sous la poêle et me prend par la
main pour qu’on aille au salon.
-
Assied toi.
J’obéis docilement et jattend le cœur battant. Si elle me
dit qu’elle veut rompre, je pète les plombs.
-
Euh… je ne sais pas par ou commencer. Me dit
elle génée.
-
Tu peux tout me dire. Je l’encourage
-
Est-ce que ça a toujours été comme ça pour toi
sur le plan sexuel ?
-
Comme ça comment ? Je demande ne sachant
pas où elle veut en venir.
-
Marc Je peux à peine marcher ce matin. Tu ne
m’as presque pas laisser dormir. J’ai perdu le compte de nos ebats. Mais tu es
encore en erection. Est-ce que c’est normal ?
-
Cest pour ca que tu as fuis ñle lit si
tot ? Tu n’en pouvais plus ?
-
Je suis toute irritée en bas.
-
Je suis désolée ma puce. Je ne savais pas que je
te faisais mal. Dis je réellement peiné.
-
Non, tu ne mas pas vraiment fait mal. J’y prend
du plaisir parce que tu es vraiment doué et je t…, elle interrompre sa phrase.
Est-ce qu’elle voulait dire qu’elle maime ? Je décide de ne pas me bercer
d’illusions. Elle poursuit : Je
n’arrive pas à tenir ton rythme et je me demande si tu peux te contenter d’une
seule femme avec une libido pareille.
Ce quelle me dit, me laisse sans voix. Je ny avais pas
réfléchis et je comprend mieux sa reaction. Cest avec elle que j’ai cet appétit.
Je ne sais pas pourquoi mais je n’en ai jamais assez avec elle. Des qu’on finit
j’ai envi de recommencer. Mais elle ne me croira jamais si je lui dis.
-
Viens ici ma puce. Je tapote ma cuisse pour
qu’elle s’y asseye.
Elle hésite mais viens s’y assoir. Aussitôt, je bande plus
fort et elle se crispe.
-
Que je sois en erection ne veut pas dire quil
faut que je te fasse lamour. Ca cest une reaction spontanée. Tu me plais.
Terriblement. Cava même au-delà du physique et tu le sais. Je suis amoureux de
toi. Je suis fou de toi. Je ne peux pas empecher mon corps de réagir de cette
façon vis-à-vis de toi mais je peux me controler. Je ne te ferai plus l’amour
aujourd’hui, ni demain. Je te laisse souffler. Dis moi quand c’est trop pour
toi et je saurai me contrôler. D’accord ?
Elle hoche la tête et me souris.
-
J’ai envi de t’embrasser mais j’ai peur de
réveiller la bête qui est déjà à moitié réveillé d’ailleurs.
On rigole tous les 2 mais enfait la bête n’est pas à moitié
réveillé. Elle l’est totalement mais je ne dis rien a ce sujet et je me
contente de soulever son menton pour prendre ses lèvres. Elle se blottit contre
moi et approfondi le baiser d’abord timidement comme si elle avait peur que je
la mange puis voyant que je ne tente pas d’aller plus loin elle se détend et
s’investit pleinement dans le baiser. Je suis excité. Très excité mais je garde
obstinément mes mains sur le fauteuil.
-
Qu’est ce que tu as prévu pour cette
journée ? Tu l’as passe avec moi ?
-
Désolée bb. Je ne peux passer que la matinée
avec toi. Je suis attendu chez ma mère dans l’après midi. On doit dîner avec
mes sœurs. Cest possible que j’y passe la nuit.
-
Tu ne m’invites pas à dîner avec
vous ? Je demande innocemment mais j’ai envie qu’elle me propose de
rencontrer sa famille.
Elle me regarde longuement.
-
Un de ces jours. Me répond t elle.
-
J’aimerai beaucoup rencontrer ta maman. J’insiste.
Elle ouvre la bouche et je devine que c’est pour protester.
Je la devance.
-
Pour moi c’est important de rencontrer au moins
un membre de ta famille ma puce. Présente moi juste comme un ami. Ça me
suffira.
-
Si je te présente, peu importe comment je le
ferai, maman saura qu’il ya quelque chose entre nous. Je veux éviter de lui
donner certains espoirs. Je veux éviter la pression et les questions. Je ne
suis pas encore prête mais toi présente moi à ta famille si tu veux. Un seul
membre de ta famille parcontre. Allons y doucement.
J’apprécie sa façon de gérer les conflits. Quand elle dit
non pour quelque chose, elle cherche toujours un compromis. Sauf que je ne peux
pas vraiment la présenter à mes parents avant d’avoir résolu le problème de
Marlène. Je n’ai jamais présenté une fille à mes parents. Il ne connaissant que
Marlène.
-
D’accord. Je vais organiser ça.
Nous passons la matinée à suivre des films, à lover et à
cuisiner. Puis je la dépose chez elle pour qu’elle prenne sa voiture et se
rende chez sa mère. Je ne sais pas pour elle mais pour moi la séparation est
difficile. De plus en plus jai du mal a my faire. Je voudrai quelle soit
presente a temps plein dans ma vie. Sur le chemin du retour, je reçois une
notification WhatsApp m’informant de l’arrivée d’un message de Marlène. Mon
écran étant verrouillé, je ne parviens pas à lire le message en entier mais le peu
que je lis, me fais mauvaise impression. « c’est avec cette pute que… ».
Je me gare automatiquement sur le bas de la route et je prend mon téléphone. Je
découvre le message dans son intégralité et le ciel semble me tomber sur la
tête. Le message dit : «
c’est avec cette pute que tu me trompes ?c’est à cause delle que tu ne
veux plus de moi ? Mdr ! Sais tu qu’il s’agit de l’ex femme
d’Oliver ? » Puis il ya une photo de Lucie et moi nous embrassant en
boîte de nuit. Donc la photo à été prise hier seulement. Je coupe le moteur de ma
voiture et je passe mes mains sur mon visage. Cette cinglée mespionne ? Je
suis dépité. L’ex femme d’Oliver serait Lucie ? j’en aurai presque rit.
Quelle était la probabilité que je tombe amoureux et en plus de lex femme du
frère de ma fiancee ? Je pensais que la situation était compliquée.
Maintenant je pense qu’elle est catastrophique. Mais dans tout ce chaos, je
reste persuadé d’une chose. Pour moi c’est exclut que je perde Lucie. Il n’en
est pas question. Je l’aime et je sais que c’est la femme de ma vie. C’est soit
elle soit personne et ça c’est non négociable. Je lance un appel illico sur le
numéro de Marlène. Elle répond avec un sourire dans la voix. Elle ne me laisse
pas en placer une et prend les devants.
-
Je sais ce que tu vas me dire. Anticipe t elle.
Silencieux, je la laisse aller au bout de son idee.
-
Tu es désolé, c’était juste une aventure mais
elle ne compte pas. Ajoute t elle.
Pour la 2eme fois en moins de 10 minutes, le ridicule de la
situation manque me faire éclater de rire. Je ne me suis jamais excusé auprès
de Marlène pour avoir eu une aventure. Pas une fois. Cette femme est folle.
-
Je t’appelle pour te dire officiellement que
c’est terminé entre nous Marlène. Toi et moi savons qu’entre nous cetait loin
d’être l’amour fou. T’épouser n’est plus une option. Je te souhaite d’être
heureuse.
Le silence qui me répond prouve l’intensité
du choc de mon interlocutrice. Je la laisse prendre son temps pour digérer la nouvelle.
-
Quoi ? quoi ?? Quest ce que tu
racontes ? Tu ne peux pas faire ça Marc. Tu oublies ce qui nous lie ?
Tu oublies ce que tu m’as fais ? Mon père va te tuer, il va te détruire….
-
Rien ne nous lie. Il ne reste plus que les souvenirs
ameres dun drame desormais caduc. Il ne reste rien dautre. Et je ne tai rien
fais. Toi et moi savons exactement comment les choses se sont passees. Je nai
rien dit par peur au debut puis par culpabilité mais je ne peux plus continuer
comme ca. Mon bonheur compte egalement. Je merite depouser une femme que jaime
et davoir des enfants.
-
Pour les enfants il faudra voir ailleurs. Ta
cherie est aussi sterile que moi. Mon père…
-
Ton pere me fait pas peur. Je ne suis plus
l’adolescent terrorisé qu’il manipulait à sa guise. Je suis maintenant un homme
et s’il veut la guerre, je suis prêt et je l’attend.
-
Ca ne te derange pas que min frere ait couché avec
elle ? Il la baisé de toutes les facons imaginable…
Je ferme les yeux. Ca membete qu’un autre homme ait déjà touché
a Lucie et ca na rien a voir avec le fait que ce soit Oliver. Je ne supporte juste
pas lidee quun autre homme mait devancer. Ca me donne juste envie de tuer Oliver
pas de quitter Lucie.
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Non ca ne me derange pas. Je repond. Adieu
Marlène et je vous préviens toi et ta famille toxique, ne vous avisez même pas
de toucher à un seul cheveux de Lucie. Vous n’imaginez même pas ce que je suis
capable de faire pour la protéger. Ne me cherchez pas.
Je raccroche et j’envoie un message à Lucie. « ton
mari est il Oliver Fabrice NIAMPA ? ». Mon téléphone sonne dans les
30 secondes qui suivent l’arrivée de mon message.
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Allo ? Je répond le cœur battant.
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Pourquoi tu me pose cette question ?
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Répond d’abord à la mienne. Est-ce que c’est son
nom ?
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Oui. Répond t elle simplement.
Je soupire.
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Tu me fais peur Marc. Que se passe t il ?
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Penses tu pouvoir trouver du temps pour qu’on discute
dans la soirée ?
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Je ne sais pas à quelle heure je pourrai partir
de chez maman.
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C’est important.
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Je m’en doute. Mais je dois même y passer la
nuit. Je ne sais pas si je pourrai m’éclipser.
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Moi je peux venir. Je lui propose.
Silence.
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Lucie…
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D’accord. Viens à 20h. Je t’envoie la
géolocalisation.
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Merci. Ma puce ?
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Oui ?
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Je t’aime. Dis je dans un murmure.
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Moi aussi je t’aime. Dit elle après un silence. Puis
elle raccroche.
Je regarde longuement lecran apres que lappel soit coupé et un
enorme sourire s’affiche sur mon visage. Si ca ce nest pas un signe divin quest
ce que cest ? Je vais lui dire la vérité. Je vais tout lui expliquer. Je
sais qu’elle va m’en vouloir. Quelle ne voudra peut être même plus me voir mais
je ne lâcherai pas. Je ferai ce qu’il faut. Elle maime et cest tout ce que javais
besoin de savoir. La famille de Marlene est la pire qui puisse exister. Je
n’attend que des saloperies d’elle, de son père et de son frère. La premiere chose
quils feront sera de mettre Lucie au courant de cette histoire. Si je ne le fais
pas aujourd’hui, ca sera tard. Ils sont capables du pire mais ils ne savent pas
encore à qui ils se frottent. Ils le sauront bien assez tôt. Nous venons d’entrer
dans une autre phase de notre relation. Je mourrai s’il l faut mais je n’abandonnerai
pas.