Love
Ecrit par TANOUVI
Lucie
- Tu m’as horriblement manqué. J’ai cru devenir fou. Me dit il entre 2 baisers. Nous sommes toujours debout devant son grand lit et dans son immense chambre à nous embrasser comme des possédés.
- Toi aussi tu m’as manqué. Dis je en empoignant son penis à pleine main. Il gemit et retire ma main. Je proteste.
- Laisse moi te toucher.
- Pas tout de suite. Je suis à cran. 3 mois d’abstinence c’est un peu long pour moi. Je n’ai pas envi que ce soit fini avant d’avoir commencé. Moi je te touche cette fois et après tu pourras me toucher. On a toute la nuit.
Je reste bloquée sur les 3 mois d’abstinence. Sérieux, il na pas fricoté ailleurs ? Ou il me ment ?
- Tu veux dire que tu n’as touché à aucune autre ?
- Non, je ne voulais que toi et tu n’étais pas là. J’ai attendu.
- Ne me racontes pas de mensonge.
- Je ne suis pas un menteur. Dit il en cessant de m’embrasser pour me regarder dans les yeux.
Ça m’excite tellement de savoir qu’il s’est abstenu tout ce temps parce qu’il me voulait que je me jette dans ses bras. Il me réceptionne aisément et me soulève. J’enroule mes jambes autour de ses hanches. Son sexe entre en contact avec le mien à travers la barrière de nos vêtements. Je gémis d’anticipation.
- Prend moi tout de suite. Lui dis je follement excitee
Je me laisse glisser le long de son corps pour descendre. Je retire un par un et rapidement mes vêtements et me retrouve nue devant lui. Il me regarde sans bouger, levres entrouvertes. Oui alors en 3 mois, les choses ont un peu bougé de mon coté. Je me suis fait un tatouage sur la poitrine juste au niveau du cœur. Cest un petit papillon tout simple mais qui symbolise pour moi, la renaissance. Et jai des perles aux reins. 2 rangées de petites perles dorées qui donne un effet hypnotisant sur ma peau café au lait. Il se rapproche et passe ses doigts sur mon papillon. Je ferme les yeux sous la caresse.
- Tu es époustouflante. Tu ressembles a une apparition.
Il prend ma main et la pose doucement a lendroit precis ou bat son cœur. Je sens le tambourinement frenetique.
- Tu sens l’effet que tu me fais ?
- Oui, ton cœur bat fort.
- Tu as le pouvoir de me briser ma puce et ca me fait peur.
Il ne me laisse pas repondre et se penche pour prendre mes levres. Il dévore ma bouche. Je le pousse sur le lit. Il se laisse faire sans un mot. Il me regarde grimper sur lui. Je me met à califourchon et sans autre forme de procès je prend son penis pour l’introduire en moi. Les préliminaires ca sera pour plus tard. Nous soupirons de plaisir à l’unissons puis je me positionne pour pouvoir le pilonner à ma guise.
- C’est ça, mon amour, baise moi. Dit il en frissonnant de la tête au pieds.
Je le prend au mot. Je bouge les hanches et le plaisir nous surpasse. Un plaisir brut, violent, intense. Je n’ai jamais rien connu de tel. Je bouge comme une pro. Je ne sais même pas où j’ai appris ça. Je suis juste guidée par mon instinct. J’entends des gémissements, des cris, des respirations saccadée, des sons gutturaux de toute sorte et le doux son de mes perles qui s’entrechoquent.
- Je vais jouir. Je l’annonce parce que je sens que ça sera explosif. Pour m’achever il trouve mon clito et se met à le caresser de manière experte.
Le long cri de jouissance qui m’échappe sonne comme un sanglot dans mes oreilles. Je tremble de manière incontrôlable pendant que le plaisir monte encore et encore. Le corps raidi, je ne peux plus bouger. Marc prend alors la relève et se démene en moi jusqu’à ce que j’arrive au bout de mon orgasme. Je me laisse retombée sans force sur lui et je laisse échapper un :
- Je t’aime.
Marc
- Je t’aime. Cette petite phrase murmurée de façon à peine audible, declenche mon orgasme. Le meilleur orgasme que j’ai eu de toute ma vie.
Dans un coin de ma tête, je me dis qu’il faut que je me contrôle pour rester digne dans la jouissance mais ça me dépasse. Alors je jouis longuement, brutalement, et bruyamment. Je la serre dans mes bras à lui broyer les côtes pendant que mes cris emplissent la pièce.
- Je peux mourir pour toi ma puce. Je ne suis plus rien sans toi. Ne nous enlève jamais ce qu’on partage je t’en prie.
Apaisé, le cœur battant, je l’entoure de mes bras et je dépose un baiser sur son front. A cet instant ce que je ressens est si intense que jen suis effrayé. Comment est il possible d’aimer quelqu’un au point d’avoir l’impression que son cœur va exploser sous l’intensité des sentiments ? Le je t’aime qu’elle a laissé échappé à failli me tuer. Je n’aurai pas cru l’entendre de si tôt même si je devine qu’elle va reculer si j’en parle. Je préfère garder les choses comme ça et me délecter de ce bonheur. Je la serre davantage contre moi et respire son parfum. Silencieux tous les 2, je pense qu’elle sest endormie quand je la sens se raidir dans mes bras puis se redresser affolée.
- On a pas mis de capote. Dit elle.
- Merde ! Je n’y ai pas pensé, c’est ma faute. On va te prendre une contraception d’urgence. Tu sais à quel période de ton cycle tu es? Je réagis automatiquement pour la rassurer mais en vrai je serai le plus heureux des hommes si elle tombe enceinte.
La réponse tarde à arriver. Je la sens moins affolée avec une lueur de tristesse dans les yeux.
- Qu’est ce qu’il y a ma puce ? Si tu as peur…
- Non, je ne risque pas de tomber enceinte. Je t’ai dis que je suis stérile. Je ne peux pas avoir d’enfants. Je veux surtout savoir si je peux te faire confiance sur le plan des infections et des maladies.
Ça me fait mal de la voir aussi chamboulée pour cette histoire de stérilité. Je veux la rassurer mais j’ai peur qu’elle se braque. Comment lui expliquer que sa capacité ou non à faire des enfants m’importe peu et que l’adoption est une option satisfaisante pour moi ? Je me contente de la prendre dans mes bras et de poser un baiser léger sur ses lèvres.
- La dernière fois que j’ai eu des rapports sexuels non protégés, je devais avoir 15 ou 16 ans. Je n’ai plus tenté l’expérience. Et depuis j’ai fais mes examens sanguins plusieurs fois et tout va bien. Si tu veux, demain on va ensemble dans une clinique de la place pour nos dépistages respectifs. Et comme ça on dit adieu à la capote pour de bon ?
Elle me sourit.
- Je sais pas. Et si tu te mets à fricoter ailleurs ? Je serai quand même exposée. Me dit elle d’un ton léger.
- Avant toi, je n’avais jamais encore été amoureux de personne. C’est pour cette raison uniquement que j’étais aussi frivole. Ça ne m’excuse pas mais j’essaie juste de t’expliquer que tant que tu voudras de moi, je ne regarderai pas une autre. Je t’en fais la promesse. Tu m’est trop précieuse enfait. Encore que le plaisir que j’ai avec toi, je ne l’ai jamais eu ailleurs non plus. Je n’ai aucune envi d’aller voir ailleurs. Tu me combles sur tous les plans.
- Est-ce que tu sais que tu es un beau parleur ? Me dit elle encore une fois en souriant. Je comprend quelle dit ca quand ce que je dis la touche. Elle garde son ton léger mais je sais que c’est important pour elle. Son imbécile d’ex mari a brisé beaucoup de chose en elle en la trompant et elle mérite que je lui montre qu’elle vaut plus que n’importe quelle femme à mes yeux. Ma conscience me dit que je suis un hypocrite parce que je suis fiancé à une autre femme. Je la fais taire en me disant que cette autre femme n’a plus au accès à mon corps depuis que je connais Lucie. Je suis fiancé à une autre mais c’est à Lucie que je suis fidèle. Cest delle que je suis amoureux. Et je trouverai très vite une solution à ce problème.
Le lendemain matin, cest difficilement que nous quittons le lit. Nous n’avons presque pas dormi. Comme 2 drogués, nous n’avons pas arrêtés de nous chercher dans le lit tous les 2 et à chaque fois ça s’est terminé par des ebats passionnés. Lucie grimace en se redressant.
- Cava mon cœur ? Je lui demande inquiet.
- J’ai mal partout et plus précisément en bas. Plus de sexe avant au moins 2 jours. Je n’en peux plus. Se plaint elle.
- Je suis désolé. J’y suis allé un peu fort. Cest que tu mavais trop manqué. Je te promet de te laisser te reposer pendant quelques jours. Viens je t’aide à prendre une douche pour me faire pardonner. Cava soulager tes douleurs.
- Tu vas me laver comme un bébé ? Me demande t elle taquine en se blottissant contre moi.
- Tu es mon bébé. Dis je attendri.
Joignant le geste à la parole, je l’emmène dans la salle de bain. Nous nous lavons d’abord les dents. Puis sous la douche, je lui savonne le corps pendant quelle me savonne le mien, nous nous rincons mutuellement et naturellement mon corps réagi à cette proximité, à ses caresses mais je la rassure quand je vois son regard inquiet.
- Je t’ai promis de te laisser souffler ma puce. Je tiendrai ma promesse ne t’en fais pas. D’accord ?
Elle hoche la tête.
- Mais tu vas rester comme ça ? Elle me demande en indiquant mon erection.
- Ce n’est rien d’insurmontable. Ça ira mieux dès qu’on sera sorti d’ici et qu’on se sera habillés.
Elle semble plus rassurée et me tend ses lèvres pour un baiser. En vrai, je suis sérieusement excité. Me retenir m’en coûte mais je tiendrai ma promesse et j’attendrai autant de jours que nécessaire quelle soit de nouveau prête à faire l’amour. Nous rejoignons la chambre en papotant gaiement
- Je serai en retard par ta faute. Me dit elle.
- Tu veux que je monte expliquer à ton boss la raison de ton retard ? Peut être qu’il sera plus compréhensif s’il sait ce qui nous a retardé. Lui dis je taquin.
Elle me donne un petit coup à la poitrine en rigolant.
- Tu as parlé à Steph ?
- Si tu veux savoir s’il ma demandé d’être son témoin, oui et j’ai accepté.
- Je suis tellement heureuse pour eux. J’ai hâte d’y être.
- Je suis heureux pour eux moi aussi. Je souhaite que ce soit notre tour après eux.
Comme je le pressentais, son sourire s’efface doucement. J’essaie de rattraper le coup avant qu’elle ne prenne ses jambes à son cou.
- Respire ma puce. Je ne suis pas entrain de te demander en mariage. Je dis juste que je souhaite qu’on en arrive là.
- Ça me met la pression Marc. Je veux profiter de l’instant présent. Je ne veux pas penser au futur ou à des projets à long terme pour le moment.
- D’accord. Mais est ce que tu ne pourrais pas me trouver un petit nom d’amoureux ? J’aime pas quand tu m’appelles Marc.
Elle me gratifie encore une fois de son joli sourire.
- C’est ton prénom, tu ne peux pas ne pas aimer que je t’appelles par ton prénom.
- Pourtant quand ça vient de toi, je prefere mon amour, mon cœur, chéri, bébé,…
Je la prend dans mes bras.
- Je ne suis pas très douée pour ça.
- Fais une proposition.
- Euh…. Mon chou ?
- Ça me semble assez superficiel.
- N’importe quoi ! Répond t elle en riant.
- Essaie autre chose.
- Huuuuum ! Honey ?
- J’aime. J’aime savoir que je te fais penser au miel. Dis je en la chatouillant. Elle rit aux éclats.
- Est-ce que tu as déjà appelé quelqu’un d’autre comme ça ?
Ma question cest pour savoir en réalité si elle appelait son ex mari ainsi. Elle me regarde dans les yeux lair grave er secoue la tête pour me dire non.
- Alors on valide Honey. Et pour sceller ça, un baiser. Dis je en l’embrassant.
Très vite, ca derape et nos soupirs emplissent de nouveau la piece. Je suis le premier a m’éloigner.
- Stop Mme. J’ai une promesse à tenir. Tu ne pourras pas m’en empêcher.
C’est dans une ambiance bon enfant que nous partons de la maison pour chez elle. Jattend patiemment devant la porte quelle se change. Elle ressort vêtu d’un pantalon palazzo et d’un chemisier élégant qui me donne envie de la croquer. Elle est perchée sur des escarpins vertigineux. Comme d’habitude elle est magnifique et son parfum me chatouille délicieusement les narines quand elle sinstalle.
- Tu es sublime. Lui dis je
- Merci. Tu n’es pas mal non plus.
Je la dépose devant son lieu de travail et on se met d’accord finalement pour ne pas sortir déjeuner parce que nous sommes arrivés en retard.
- A ce soir. Me dit elle en ouvrant la portière de la voiture. Je la retiens par le bras.
- Pas de bisou ?
- On pourrait nous voir.
- Est-ce qu’il t’est interdit d’être en couple ?
- Non mais..
- Rien du tout ma puce. Je te demande pas de faire l’amour dans la voiture. Juste de m’embrasser.
- D’accord.
Elle se penche vers moi et nos levres se joignent pour un baiser leger au debut mais qui finit par s’intensifier. On s’éloigne essoufflé.
- C’est vraiment chaud brûlant entre nous.
- En effet. Dit elle timidement.
- Allez file maintenant. A ce soir ma puce.
- A ce soir… honey.
Sur le trajet de son lieu de travail jusqu’au mien, un sourire reste accroché à mes lèvres. Je suis aux anges.
La journée se passe comme dans un film. Nous nous envoyons des textes sur WhatsApp jusqu’à l’heure de la descente.
- Tu es prête ma puce ? Je passe te chercher ? je lui demande par texto.
- Oui, tu peux. J’ai reçu la visite de Jordan mais il s’apprête à partir.
- D’accord. J’arrive. Je me contente de répondre.
Si ce Jordan pense qu’il va venir réduire à néant mes efforts il se trompe lourdement. Je démarre et arrive à destination en quelques minutes seulement. Je trouvé Jordan et ma chérie à l’extérieur. Ils discutent tous les 2. Non, ma chérie parle et lui il l’a dévore des yeux. Ça se voit comme le nez au milieu de la figure qu’il en pince pour elle. Je descend de la voiture. Ses yeux à lui et les miens se croisent. Je lui passe un message silencieux. Lorsque j’arrive à leur niveau, je lance un bonsoir. Lucie se tourne vers moi avec le sourire elle ne m’avait pas vu.
- Tu es la ! Dit elle
- Bonsoir ma puce.
Jordan tique. Je rigole intérieurement. Que croit il ? Que cette appellation c’est sa marque déposée ? Lol. Je prend Lucie par la taille et lui dépose un bisou léger sur les lèvres. Puis je me tourne vers le Jordan en question et le salue dun signe de tête.
- Vous vous connaissez déjà. On s’est tous retrouvé au resto la dernière fois.
- Soiree inoubliable pour moi. Dit Jordan sournoisement moi je ne repond rien.
- Tu vas chercher tes affaires mon bébé ?
- Oui j’y vais. Je reviens Jordan.
Sur ce, elle s’éloigne. Je madosse au mur avec un calme olympien et je fixe mon vis-à-vis. Jattend qu’il attaque en premier.
- Tu essaies de m’intimider ? Me demande t il
Je souris.
- Je suis intimidant ?
- Arrête ton cinéma. Je connais les hommes dans ton genre. Tu…
- Calme toi gamin. Pas besoin d’être malpoli. Je te comprend tu sais ? Lucie est magnifique. Elle ferait tourner la tête à nimporte quel homme. Je comprend quand je vois un homme bavé sur elle. Je ne peux pas t’en vouloir pour ça. Tu es humain. Seulement, je veux que tu saches que tu n’as aucune chance. Je ne la laisserai jamais partir. A ta place j’irai voir ailleurs.
Son sourire narquois disparaît. Lucie revient à ce moment précis. Je lui adresse un grand sourire et je lui tend la main. Elle la prend et je la tire contre moi. Dans un geste intime je lui chuchote a l’oreille que j’ai hâte de rentrer pour prendre soin d’elle. Elle frissonne et tente de cacher son sourire. Cette complicité semble donner des ulcères à notre ami Jordan car il prend congé la mine bien serrée et nous tourne le dos.
- Qu’est ce que tu lui a fais ?
- De quoi tu parles ?
- Ne joue pas au plus fin avec moi. Tu lui as dis quoi à Jordan ? Il était perturbé quand il parlait.
- C’est peut être lui qui m’a agressé. Je ne suis juste pas une chochotte. Lui si par contre.
- Il t’a agressé ? Me demande t elle.
- Il a essayé de m’insulter. Je me suis montré compréhensif mais il n’a pas aimé.
Elle me regarde longuement.
- Tu es un homme dangereux. Commente t elle.
- Seulement pour ceux qui me cherchent. Pour toi, je suis inoffensif.
Nous discutons à bâtons rompus jusqu’à la maison. Nous prenons une douche qui se termine par un cunnilingus dans la chambre. Quand Lucie jouit et qu’elle commence à somnoler juste après, je descend pour préparer le dîner. Finalement elle passe de nouveau la nuit à la maison.