Dome dia Ndeye dia (telle mère telle fille)

Ecrit par famathiam

Partie 7 : Doom dia Ndeye diaa (Telle mère telle fille)



Tata Fabienne était la douceur incarnée. Tout était douceur chez elle, les traits de son visage, ses mains, sa voix et même son regard. Elle s'était convertie à la religion musulmane à ses 20 ans et mettait le voile depuis cet âge. Son nom musulman était Zahra mais peu de gens l'appelait ainsi.


Tonton Ousmane est un ami d'enfance de papa. Ensemble il avait fait leur classe jusqu'à l'université. Il était très sévère et imposait le respect. Personne n'osait déclencher sa colère. Nous trouvions que même papa était plus tolérant que lui. L'on se demandait souvent comment il avait fait pour épouser tata. Ils n'habitaient pas loin de chez nous car c'est d'un commun accord qu'ils avaient décidé papa et lui d'acheter des terrains dans cette zone. 


Tata Fabi (pour nous) était très amis avec maman. Elle s'était rapprochée de celle-ci après son mariage avec mon oncle que sa famille n'approuvait pas. 


Autant son père n'avait trouvé aucun inconvénient à sa conversion autant plus tard il refusait son mariage avec Tonton Ousmane à l'époque jeune cadre rentré des USA alors qu'elle n'avait que 23 ans. Des pourparlers avaient fini par faire céder ce dernier. Le couple semblait en apparence heureux mais comme on dit lou meunoul neubu fegn (tout ce qui ne peut être caché doit se savoir tôt ou tard).


La grossesse de Diarra avait déclenché plus d'un remous. Dans le salon ce jour-là le visage de Tata Fabi était méconnaissable.


Malgré la poudre bien chargée sur son visage, on voyait bien les cernes sous ses yeux et son regard triste. Maman et mes tantes compatissaient tandis que son mari affichait un visage indifférent à sa détresse. Son beau frère semblait compatir et même gêné de cette situation; tout le contraire de sa femme qui semblait contente.


Il faut dire que cette grossesse, une fois répandue, allait délier plus d'une langue. Si tata Fabi s'entendait si bien avec maman, c'est aussi parce qu'elle était dans la même situation qu'elle avec une belle famille plus que méchante. Serigne était assis à côté de sa mère et semblait quant à lui toujours en colère.


L'imam ouvrit les cérémoniales avec les salamalecs d'usage.


Lui: Guanaw baniou nouyowé ba paré meuneu naniou tamebali tchi lunioufi andi tayy (Apres les salutations je pense qu'il serait bon de passer au sujet qui nous a tous rassemblés).


Lui: Sokhna Fama (ma grand-mère) mi tokk sama djiguéne la di sama koleuré, dieukeureum donone sama kharit, mou diokkma thieur. Niari fane tchi guinaw mou nieuw sama keur néma ameuna lu diota khew. Bamouma wakhé lepp ma ameu luma beteu loleu wakh deugueu Yallah. (Fama est ma soeur, une fidèle amie dont j'étais très proche du mari. Il y'a deux jours elle est venue à la maison me faire état d'une situation qui m'a plus que étonnée.) L'homme propose on ne cessera de vous le dire. Seul le bon Dieu décide et face à son destin il faut être patient.


Lui: "Les félicitations ne sont pas de rigueur aujourd'hui car il s'agit d'une situation plus que désagréable. Personne ne souhaiterait ceci à son enfant. Vous êtes tous mes enfants. Je vous ai toutes baptisées et données en mariage. Je suis vos parcours de loin et je n'ai jusque-là eu aucun reproche à vous faire. Vous faites honneur à votre mère et à moi-même. Ce qui s'est passé est un événement auquel on ne s'attend pas mais auquel il faut trouver des Solutions avec toute la discrétion possible. Le linge sale se lave en famille."


lui: "Ousmane (ce dernier qui leva la tête et le regarda) Ousmane tu es mon fils. J'ai démarché ton mariage avec Zahra si assise. Je ne regrette pas de l'avoir fait car je n'ai rien à lui reprocher. C'est une battante et une femme exemplaire. L'éducation qu'elle a donné à ses enfants est sans tâche. Je n'ai jamais entendu quelqu'un venir se plaindre d'elle au contraire. Je la vois souvent à la mosquée accompagnée de Assiétou (ma mère). Elle doit être la première à qui la situation fait mal. Regarde la! Elle a mal. N'as-tu pas pitié d'elle?


Votre enfant a fauté certes mais tu ne devrais pas la chasser et la séparer ainsi de sa progéniture. Quel message souhaites-tu ainsi transmettre? Nous sommes ici pour trouver une solution juste et nous souhaiterions que tu revois ta position. Je vous laisse la parole."


Tonton Issa (le frère de tonton Ousmane): "Ousmane ça ne va pas? 




Comment peux-tu mettre dehors tes propres enfants à la nuit tombée? "



Tonton Ousmane: "Je ne garde pas des catins chez moi."


Tous les grands: "hummm Astafiroulahi"


Mon père: "Ousmane qu'est-ce qui te prend? 


Respecte les aînés si présents. C'est quoi ces manières? C'est de ton enfant dont tu parles bon sang. "


Lui: "Ce n'est pas mon enfant. Je n'ai pas mis au monde une pute."


Tonton Issa très remonté: "Qu'est-ce qui te prend de parler ainsi?"


Lui: "Il me prend que je ne vois pas l'intérêt de cette réunion et j'en ai plus que marre qu'on m'interpelle sur ce sujet."


Lui s'adressant à sa fille: "Diarra tu foutais quoi dans une chambre à te faire baiser au lieu d'aller à l'école? Qui t'a envoyé te chercher une grossesse? Est-ce ce qu'on t'a dit de faire? Ils sont où tes diplômes?"


Lui: "De toute façon on devrait s'y attendre avec une mère pareille. Tu ne fous rien, tu es nourrie, blanchie, logée. Tout ce qu'on te demandait c'était de surveiller deux gosses pas dix."


Au lieu de passer ton temps à faire semblant d'être une bonne musulmane tu aurai dû surveiller ta gamine et peut-être qu'elle n'aurait pas fini comme toi."

Nous:"..... " Nous étions tous choqués.


Tata Fabi pleurait en silence, Diarra aussi.


Seule sa belle-sœur semblait se réjouir de la situation. Ses paroles étaient tellement choquantes.


Tata Marème (mère d'Amina) : "Et toi tu étais où?"


Tout le monde la regarda.


Grand-mère: "Marème" dit-elle pour lui demander de se modérer.


On connaissait tous Tata Marème qui ne mâchait pas du tout ses mots et à voir la tête qu'elle faisait elle était très remontée.


Elle: "non maman. Il se permet de gueuler à tue-tête sur tout le monde et d’insulter ouvertement sa femme. Il était où quand sa fille se faisait grossir ? »


Lui : « Cela ne te concerne pas. Je ne vois même pas ce que tu fais ici au lieu d’aller t’occuper de ton irresponsable de mari. »


Elle : « Mon irresponsable de mari comme tu dis est à 18h pile chez lui et il surveille ses enfants. » Il sait où se trouve qui et à quelle heure. Quand ta femme se battait contre vents et marées pour tenir tête à tous tes hypocrites de frères et sœurs tu disais que c’était une bonne musulmane. Maintenant que la gamine est enceinte tu veux rejeter la faute sur elle en la dénigrant devant tout le monde ? "


Elle: "Tu te crois où ? Elle au moins on la voit à la mosquée toi on te voit où ? On te voit où Ousmane ? »


Lui ; « Qu'est-ce que tu essaies de dire par là ? »


Ma mère : « Kouyeu nane di mandi bo diégué fegn (Tout ivrogne qui se cache sera dévoilé aux yeux de tous le jour où il sera saoul)

.

Un regard de mon père lui avait signifié de se taire. Ce qu’elle fît tout le reste de la réunion.


Grand-mère calma Tata Marème et demanda à ce que cette discussion serve à trouver une solution et non à se rejeter la faute.


L’imam : « Ousmane les enfants rentrent avec vous ce soir. »


Lui : « Tonton avec tout le respect que je vous dois. Cette traî…. (Un regard de l’imam l’interrompît dans son élan) Diarra ne reviendra pas à la maison tant qu’elle ne nous aura pas ramené l’auteur de sa grossesse. Je ne veux pas de cet enfant sous mon toit. "


Son frère : « Elle viendra avec nous tonton (dit-il d’un ton plein de reproches à l’égard de son frère).


A voir la tête de sa femme cette dernière n’était pas du tout ravie. Elle n’était là que pour mieux faire la commère plus tard.

L’expression de son visage était assez explicite.


Papa : « Issa bayiko sama keur. (Issa laisse la chez moi). La maison est plus proche de son école et de la clinique où elle est en ce moment suivie pour la grossesse. Ma maison t’est ouverte tu pourras venir la voir quand tu veux. Serigne rentrera ce soir avec ses parents."


Papa : « Diarra »


Elle : « …….. »


Papa : « Diarra qui t’a enceinté ? D’où le connais-tu ? Et où as-tu trouvé le temps de le voir ? »


Elle: " on s'est connu à l'école. Il est en classe de Tle il s'appelle Cheikh Oumar Diaw. Je le voyais à l'école ou je disais à maman que j'allais au cours de renforcement en maths et il passait me chercher.


Papa:" Il a quel à quel âge?"


Elle:"il a 19 ans"


Papa: "c'est lui qui t'a déviergée?"


Elle: "Papa on n'a rien fait."


Son père: "Comment ça vous n'avez rien fait? Qui t'a enceinté le vent?"


Mon père: "Ousmane calme toi c'est à moi qu'elle parle."


Diarra comment ça vous n'avez rien fait."


Elle:"il ne m'a pas déviergée. On s'est juste embrassé et il s'est frotté à moi. Dit-elle entre deux sanglots.

Son liquide est tombé sur mon ventre et il s'est essuyé après pourtant. »


" Son père: "Tu nous prends pour des idiots?"


Mon père: "Ousmane!!!!"


Son frère: "laisse la parler Ousmane. Tu cries pourquoi?"


Mon père: "tu es sure Diarra?"


Elle: "Oui tonton. Ce n'est arrivé qu'une fois."


Mon père: "ok ok"


Je pense qu'il encaissait et ne s'attendait pas à cela.


Tonton Issa: "tu sais où il habite et si ses parents sont ici? On ira les voir."


Elle:" Il habite aux Almadies. Ses parents sont souvent en voyage. Son père est'ministre."


Tout le monde la regarda en même temps. Cette dernière nouvelle compliquerait les choses ou pas.


Mon père:" Tonton on ira les voir demain soir."


Imam: "In shaa Allah dieureudieuf. Lolene fa dieulé guéne nieuw wakhniou. Yallah bakhna" (Si Dieu le veut. Je vous remercie mes enfants et tenez moi informé quoiqu'il se passe)


La réunion prit fin sous cette note. Ses parents vinrent à la maison pour partir avec Serigne. Le lendemain tonton Issa, mes parents et Diarra partirent chez Cheikh. Amina et moi en profitions pour discuter. C'est vrai je ne lui adressais plus beaucoup la parole.

Amina: "Tu m'en veux mais je n'y suis pour rien."


Moi: "si tu pouvais lui dire de ne pas accepter de se retrouver seule avec lui."


Amina:" tu voulais que je lui empêche de faire ce que toi et moi faisons? Certes tu ne vas pas si loin mais tu te retrouves souvent seule avec Serigne. Je ne suis pas sa mère pour l'empêcher de voir son petit copain. Tu l'as entendu elle trouvait des stratagèmes pour le voir. Je n'étais même pas au courant de ça. Je la couvrais juste quand il s'agissait de piscines-parties."


Elle:" en plus Cheikh sous ses airs de bad boy est quelqu'un de loyal."


Moi:" C'est ça. Il la trompait."


Elle:" Non il couchait ailleurs pour ne pas avoir à le faire avec elle et ce n'était arrivé qu'une fois. Je lui ai parlé il était sincère avec moi. Je ne pouvais rien te dire car tu allais monter sur tes grands chevaux comme toujours."


Moi:"Huuummmm...."


Elle:" Tu sais au fonds de toi que je n'y suis pour rien. Je n'ai aucun intérêt à l'envoyer faire ce que moi-même je ne fais pas."


Moi:" Bakhna. Esperons que ses parents vont accepter."


Elle:"Il n'y a pas de doute là-dessus."


Moi:"....."


Elle:"Tu crois que tata Collé a parlé de ce qu'on lui avait dit à maman?"


Moi:" C'est sûr. Tu n'as pas vu comment elle était remontée."


Elle:"Il a abusé aussi ce gros con. Traiter sa femme ainsi devant tout le monde alors qu'il est tout le temps dehors avec des gamines."


Elle:"En plus cette moche qui n'arrêtait pas d'afficher sa satisfaction. Pauvre ta Fabi. J'ai tellement mal pour elle."


Moi:" et moi donc...."

C'est vrai tonton Ousmane n'était pas tout blanc.


On l'avait surpris une fois dans un restaurant de la place bien attablé avec une jeune fille qui devait avoir 2-3 ans de plus de plus que nous. A les voir si proches, on se doutait bien de la nature de leur relation. L'observer lui donner à manger avec autant d'affection nous avez énervé au plus haut point


Comment un homme si dur envers sa famille et qui voulait imposer le respect partout pouvait-il être ici tout sourire avec une gamine de seconde classe et super maniérée ?

Nous avions décidé d'aller le saluer. En nous voyant, son visage s’était décomposé. La fille à côté de lui nous avait dévisagés de haut en bas mais nous l’avions ignoré.


Ce jour-là,on avait eu affaire à un tonton tout mielleux qui s’enquît de notre état, de nos études etc, etc…


Il tentait de s’éloigner de sa compagne mais cette dernière s’accrochait à lui comme pour nous narguer.


Amina lui demanda où était tata Fabi et il avait eu le culot de nous répondre simplement « A la maison comme toujours. »


Comme pour se faire pardonner il avait payé notre addition et nous avez même remis un gros billet de 10000 chacune pour le transport. Il nous avait juste dit en partant « Rentrez bien » d’un ton qui sous-entendait de ne raconter à personne ce qui venait de se passer.


Mais nous avions tout déballé à Tata Collé qui nous conseilla de ne plus rien dire. Elle se chargerait de cette histoire elle nous avez répondu. Il faut croire qu’elle l’avait fait.

De retour, mes parents affichaient des visages sereins. Nous en avions conclu que cela s’était bien passé. Ce qui fût le cas.


Diarra nous confia que Cheikh avait tout assumé et assuré à ses parents que Diarra était toujours vierge. Il s’était même excusé de la situation auprès de nos parents car il disait l’aimer.


Du haut de ses 19 ans il avait même voulu l’épouser avant la naissance du bébé. Ses parents n’avaient pas fait d’histoire apparemment et avaient décidé de prendre en charge tous les frais de la grossesse.


La mère de Cheikh avait dit qu’elle était contente même si cela n’avait pas été fait dans les règles et qu’elle veillerait particulièrement au suivi de sa grossesse et à ce qu’elle se sente bien. Elle n’avait eu le temps d'avoir qu'un seul fils avant d’avoir des complications qui la rendirent stérile. Elle avoua qu’un enfant était un don du ciel et que personne ne pouvait aller contre ce que Dieu avait décidé.


Elle tint parole car tout le temps que Diarra vécût à la maison, elle venait à la maison le soir vers 21h tous les samedis en 4*4 et lui ramenait plein de choses pour elle mais aussi pour le bébé à venir.


Ce manège alertât les voisins qui se demandaient ce qui pouvait bien se passer pour qu’une si belle voiture se gare devant chez nous.


Quand l’histoire éclatât la pauvre Diarra fût pointée du doigt. Elle avait limité ses sorties et ni elle ni tata Fabi ne furent épargner par les moqueries, la méchanceté et les commérages de sa famille paternelle mais aussi des voisins.


Pourtant certains étaient de « bons amis » jusqu’à ce que « CETTE ABOMINATION » selon eux se passent.


Ils faisaient ressurgir des vieux placards les anecdotes et toutes les inventions possibles pour pouvoir justifier cette grossesse. Cela allait de la mère ancienne dévergondée donc pour eux c’était facile que la fille tombe dans la débauche, à la cupidité de la mère qui avait poussé sa fille dans les bras d’un riche. Lol


Tonton Ousmane ne faisait rien pour calmer les choses ou apporter un quelconque soutien. Il avait juste montré sa vraie nature au grand jour. Il était le premier à mal parler et avait très mal reçu les parents de Cheikh qui étaient venus pour parler du mariage après la naissance du bébé.

Il avait crié haut et fort que leur statut social ne leur donnait pas le droit de décider quand et quoi sera fait. Que leur fils devait payer cet affront qu’il avait fait….


Dans l’islam, aucun mariage ne peut être scellé avec une fille en état de grossesse. Il fallait bien sûr attendre qu’elle accouche mais face à la honte qu’il disait avoir il fallait laver son honneur et faire taire les ragots en les mariant maintenant quitte à ce que ce soit un mariage illégitime.


Son entêtement, ses affronts et les coups qu’il portait à sa femme pour un oui ou non durant cette période poussèrent cette dernière à retourner chez son père. Ce dernier l’accueillit malgré tout.


Tonton Ousmane restât seul chez lui et multiplia les conquêtes. Il n’en avait rien à faire de sa famille apparemment.


A lui tout seul, il représentait selon moi le parfait Sénégalais ingrat et égoïste. La société n’allait jamais pourtant le condamner. Toute la faute reviendrait à la mère qui devait selon eux donner une éducation parfaite à sa fille pour qu’elle ne tombe pas si bas.


Combien pourtant de filles « parfaites » font un flirt poussé par jour ? Mais bon, c'est chez l'autre que tout est sale.


Cette situation affectait tout le monde dans mon entourage d’une manière ou d’une autre. Papa était moins fermé à nous parler. Il nous surveillait de loin pourtant. Maman disait qu’il avait peur qu’on fasse pareil et qu’on ait peur de nous ouvrir car il était trop sévère.


Grand-mère fût d’une grande et parfaite aide à Diarra et Tata Fabi qu’elle allait voir régulièrement.


Diarra n’allait plus à l’école car entre les professeurs qui la citaient comme l’exemple à ne pas suivre (pourtant avant tout cela elle était très bonne élève…) et la qualifiaient de gâchis et les élèves qui s’éloignaient d’elle comme si elle avait la peste plus la séparation de ses parents pour laquelle elle se sentait fautive, elle avait préféré rester à la maison.

Nous n’avions jamais vu une fille si belle mais pourtant si triste.


Même si nous essayions à notre manière de lui expliquer que sa vie ne s’arrêtait pas ici, elle était consciente qu’elle porterait à jamais ce saut que notre société attribue aux « non vierges ».


Injustement, aucune d’entre nous ne voulait pas être à sa place.


Pour ma part, cela ne risquait pas car avec cette histoire je découvris une autre facette de mes « amis » et de mon « petit copain » qui m’en voulait de ne lui avoir dit.

Un matin après m'avoir longtemps ignoré, il commençât à s’afficher ouvertement avec une autre fille qu’il ne se gênât pas d’embrasser devant moi.


J’avais bien compris que c’était fini entre nous sans aucune explication aucun au revoir. Cela me fît extrêmement mal.


En plus de m’humilier en sortant avec une fille qui me détestait depuis mon arrivée dans ce lycée, il avait aussi réussi à me séparer de tout le monde.

Je finis ma scolarité seule dans mon coin et commençât ma Tle dans la même ambiance.


L’idée qu’il ne me restait qu’une seule année à les côtoyer me donnait la force de tenir et de les affronter chaque jour. Je me plongeais encore plus dans mes cours et ne traînais plus à l’école.

Dès que la sonnerie se faisait entendre,je fuyais et rentrais chez moi. Quand il passait voir sa sœur à la maison on ne s’adressait pas du tout la parole. Amina aussi lui en voulait terriblement pour ce qu’il me faisait vivre et le lui faisait savoir.


Toute ma famille comprit qu’on n’était plus en bons termes mais à chacune de leurs questions je répondais un « rien ça va. »


El Hadj devint mon ami et mon confident à cette période.


Il était très présent et avait réussi à combler ce vide que je ressentais d’avoir perdu mes amis. Certes ses intentions étaient toujours là et il voulait que l’on se mette en couple mais je refusais jusqu’à cette fameuse sortie où tout fût dit et les dès furent jettés.


****Votre chroniqueuse s'excuse du retard, aimez et partagez svp****

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