Drame
Ecrit par Lulu-marie
Chapitre 25 : Drame
**Solène***
Maman (les mains sur la tête ) : Héé Sooo
Moi (me redressant) : je ne voulais pas maman, je ne voulais pas.
Maman : qu'est ce qui s'est passé ?
Moi : on s'est battu et je l'ai poignardé.
Maman (poussant un cri) : Tu as poignardé ton mari? avec quoi?
Moi (tremblant) : un couteau
Maman : comment tu sais s'il est mort?
Moi : je ne sais pas, je ne sais pas maman aide moi
Maman : okay, lève toi et allons voir
Moi : nonnn je ne peux pas ils vont m'arrêter, la police va m'arrêter, je ne veux pas, je ne veux pas aller en prison ; mes enfants maman, mes enfants.
Maman : tu ne peux pas laisser son corps là-bas. Ça s'est passée où ? Chez vous?
Moi (non de la tête) : ...
Maman : où alors?
Moi : chez sa maîtresse (snif)... Tu dois m'aider s'il te plaît.
Maman : lève toi ne reste pas là viens t'asseoir et racontes moi ce qui s'est passé. Où sont les autres enfants ?
Moi (peinant à me lever): chez Priscille
Elle m'a aidé à me mettre debout, je ne tiens presque plus sur mes jambes.
Maman : viens t'asseoir
J'ai pris la petite sur mes jambes pour lui donner le seins.
Maman : comment es-tu arrivée jusqu'à ce stade ?
**Deux mois plutôt***
Après ma dispute avec l'autre dont j'ignore le nom, j'ai ramené les enfants à la maison. Dylan n'était pas rentré hier je ne sais pas si il m'a appelé car j'ai éteins mon portable depuis parce-que le salaud de Pascal m'avait rappelé pour hurler dans mes oreilles à nouveau. Je n'ai pas envie de faire le bruit encore.
Le soir venu, j'ai préparé et avec mes enfants nous avons mangés à notre faim.
Quand les enfants ont entendus le bruit de sa moto, ils ont sautés de joie.
Junior : papa est là
Dylan (passant la porte): bonsoir
Moi : bonsoir.
Dylan et Kriss se sont jetés dans ses bras.
Je me suis rendue en cuisine pendant se temps il s'est débarrassé de ses habits, pour se rendre en douche. Ça fait longtemps qu'il n'a plus gouter à mon repas, donc je ne me gêne pas je prépare juste pour mes enfants et moi.
J'ai déboulé dans sa chambre une heure après avoir couché les enfants. Il a l'air fatigué, j'ai beaucoup réfléchis dans la journée, si je demande à mon mari de me donner le nom de sa maîtresse, c'est peine perdu alors je décide de jouer finement.
Moi : Dylan ?
Dylan : Quoi?
Moi : on peut parler?
Dylan : pas maintenant je suis fatigué.
Moi : c'est maintenant ou jamais Dylan, s'il te plait demain tu iras très tôt au boulot non?
Dylan : humm
Moi : on dit souvent qu'il faut battre le fer quand il est chaud alors lève toi on va parler.
Dylan (se redressant) : je t'écoute vas y.
Moi (m'asseyant) : d'abord je voudrais m'excuser pour tout ce qui s'est passé entre nous. Cette situation houleuse qui dure plusieurs mois doit s'arrêter.
Dylan (se passant la mains au visage): hummm
Moi : je sais que j'ai un tempérament explosif dont tu as horreur. Je ne supporte pas de voir tout nos efforts volés aux éclats, je ne supporte plus de voir notre famille se brisé.
Dylan : par ta faute Solène, par ta faute. Tout allais si bien
Moi : je sais
Dylan : tu as tout détruit
Moi : il n'y a rien qu'on ne puisse arranger. Dylan je t'ai donné deux beaux enfants.
Dylan : mais tant que tu auras ce caractère, ça ne marchera pas. J'ai besoin de calme de tranquillité quand je rentre chez moi, dès fois j'ai envie de passer mon temps libre à la maison avec les enfants, de profiter d'eux en toute tranquillité mais toi tu arrives toujours à temps pour plomber l'ambiance.
Moi : et c'est ce que tu es allé chercher ailleurs je sais, cette tranquillité (prenant sa main) je veux qu'on essaye de reprendre à zéro.
Dylan : si tu décides de changer je pourrais nous donner une chance sinon Solène il n'y a plus d'espoir et si je te garde encore ici c'est uniquement à cause de mes enfants.
Moi(encaissant) : je vais changer de comportement.
Dylan : si tu le dis.
Moi : je te promet de faire des efforts.
J'ai bien envie mais je ne pourrais pas sachant qu'il y a cette autre femme. Tant qu'elle sera dans les pattes je ne pourrais pas, je n'arrêterai pas tant que je ne l'aurai pas retrouver.
Dylan : laisses moi dormir s'il te plait je suis fatigué.
Moi (me rapprochant de lui) : tu peux me serrer dans tes bras?
Il n'a pas dit non, que ça m'avais manqué ceci.
Moi : c'est le début d'une nouvelle histoire.
On fait chambre à part pour le moment, depuis que je suis tombée enceinte mon mari ne m'a plus approché jusqu'à ce jour. Ma fille tends vers les six mois donc ça fait plus d'un an que nous avons eu d'intimité.
Je suis sortie après avoir souhaiter bonne nuit et j'ai rejoins les enfants de l'autre côté. Le lendemain Dylan a attendu que je me lève avant de me dire qu'il partait en mission pour deux jours chose qu'il ne fait pas d'habitude. il se contentait juste de me laisser un petit message par texto.
...
Une semaine après, nous avons repris le coût de notre vie petit à petit, plus de dispute plus de bagarre c'est le calme total comme il voulait, en pleines conversations il me fait des révélations.
Moi : tu sais quoi, quand tu m'a parlé de ton fils, je n'avais pas cru je me suis remise en question et effectivement c'est de ma faute. Je veux tout arranger Dylan crois moi.
Dylan (soupirant): je te crois
Moi : si je comprends bien tu loues une maison c'est ça ?
Dylan : Oui
Moi : pourquoi n'amènes tu pas ta famille à la maison, les enfants feront connaissance avec leur frère et je suis sûre qu'ils s'entendront bien. Et ta....la mère de ton fils aussi pourra venir s'installer ici comme on vivait dans le bon vieux temps avec Régina tu te rappelles ?
Dylan : non Solène
Moi (insistant) : tu paies un loyer non, ça te fera économiser.
Dylan : je vais réfléchir
Moi : il s'appelle comment?
Dylan : qui?
Moi : ton petit
Dylan : Dylan
Moi : pardon?
Dylan : il s'appelle Dylan
Moi (encaissant le coup): oh il s'appelle Dylan comme notre fils et comme toi?
Dylan : Oui
Moi (riant): tu as fait que des Dylan dans la ville hein?
J'étais nerveuse au point de me pincer la peau pour faire passer ma colère. Je me suis pincée jusqu'à en avoir des traces.
Dylan : tu vas bien?
Moi (me levant): je vais prendre un verre d'eau tu en veux?
Dylan : non
Je me suis rendue dans la cuisine, je m'aggrippant aussi fort contre le mur. Je n'en pouvais plus mais je dois le faire pour le bien de mes enfants et mon propre bien. Je veux des réponses et il m'en sert alors à moi d'encaisser.
Rien n'est plus pire que la trahison d'un homme, je sens que je vais mourir et j'ai des envies suicidaire, j'ai envie d'étrangler Dylan mais je dois me contenir, j'ai besoin de plus d'informations.
Moi (revenant) : tiens je t'apporte de l'eau.
Dylan (le prenant) : merci
Moi : tu as faim?
Dylan : non...Pourquoi tu as envoyé les enfants chez ta soeur aujourd'hui samedi ?
Moi : ils aiment passer du temps là-bas et je voulais qu'on soit seuls et qu'on profite de notre week-end, le soir j'irai les récupérer.... Dis moi ton fils à quel âge ?
Dylan : il vient d'avoir trois ans.
Moi (ravalant ma salive) : Junior a seulement deux ans et quelques mois de plus que lui ?
Dylan : humm
Si je comprends bien ce type se fout de moi depuis plus de trois ans, moi qui pensais que c'était une histoire récente et que le petit aura un an à peine.
Je me lève en courant vers la douche pour ressortir tous ce que j'avais dans le ventre. C'est clair il veut me tuer ! Comment a-t-il pu me trahir de la sorte?
Trois ans, le fils de Régina a sûrement le même âge. Est ce que ce n'est pas elle qui se venge de moi? Je recommence à avoir des doutes.
Dylan : soso tu as quoi?
Moi(toussant) : je ne sais pas j'ai eu envie de vomir d'un coup.
Dylan : tu es enceinte ?
Moi(levant les yeux): donc à chaque fois quand la femme a des nausées elle est enceinte? Depuis plus d'un an tu ne m'as pas toucher c'est seulement hier on a couché ensemble et d'hier à aujourd'hui je suis enceinte ?
Dylan (haussant les épaules) : Ah...
Moi : tchrummm.
Dylan (me tournant le dos): allô ?(s'éloignant de plus en plus) oui...?...okay...oui je viens (me regardant) je sors
Moi (attachant les cheveux) : tu vas chez elle ?
Dylan : je dois rencontrer un collègue.
Moi : hummm
Dylan (me montrant son portable) : lis si tu veux
Moi (lisant): Damien
Dylan : c'est un collègue.
Damien ou-bien Damienne tchipp tu me prends pour une conne hein vas y.
Il s'est précipité dehors et je me suis précipitée dans sa chambre pour fouiller dans ses habits, dans tous les recoins à la recherche d'un indice. Les hommes sont négligeant parfois donc avec un peu de chance peut être il a laissé trainer une facture d'électricité ou d'eau sur laquelle je peux trouver l'adresse.
Moi (sursautant) : Dylan?
Dylan : tu fais quoi?
Moi : euuh..je voulais... Je dépoussière un peu
Dylan (me regardant) : je veux prendre ma plaque et changer mes chaussures.
Prise aux pièges, je me suis mise à mettre de l'ordre. Il s'est changé sous mes yeux et il a récupéré sa plaque avant de sortir.
Dylan (revenant sur ses pas) : merci pour le dépoussiérage il le fallait
Moi (sourire forcé) : humm
Quelle maladresse, je dois faire très attention si je veux que mon plan aille jusqu'au bout. Dylan n'est pas dupe et il ne ma pas cru surtout après cette séance de dépoussièrage.
...
Une autre semaine s'est encore écoulée, il rentre deux jours sur sept. J'impatiente car ça n'avance pas comme je le souhaite. Tout ce que j'ai réussi à avoir c'est le nom de la femme et son quartier, il m'a dit qu'il habite dans la cité alors j'ai commencé mes recherches. Ça ne sera pas bien difficile de retrouver une femme du nom de Glawdis qui a un fils appelé Dylan et qui vit en location dans la cité. Mais c'est faux, j'ai cherché en vain.
....
Des jours après des jours, j'ai compris que Dylan m'avait mise sur une fausse piste depuis tout ce temps, il s'est moqué de moi, il me prend pour une conne ? Okay il veut jouer au malin, on va y aller.
Je n'ai pas arrêté de le surveiller et j'ai découvert le code de son portable hier, le portable est le meilleur endroit pour cacher les infidélités.
...
Des jours plus tard un soir il est rentre et m'interpelle.
Moi (levant les yeux): oui?
Dylan : tu as attaqué Régina ?
Moi : hein?
Dylan : tu es allée attaquer Regina chez elle au travail ?
Moi : qui t'a dit ça ?
Dylan : ne me pose pas de question, réponds juste
Moi : oui et c'était il y a des mois hein
Dylan : tu n'as pas honte? Tout ce baratin que tu as sorti la dernière fois c'était juste des paroles en l'air
Moi : quoi?
Dylan : des paroles en l'air
Moi : Tchrumm
Dylan (me dépassant): tchiiiip tu vas sauf que dépérir.
Moi : tchrummm
Pendant qu'il était sous la douche j'ai pris son portable en fouillant, je suis tombée sur des photos de lui...de lui...de lui... de la pétasse (oui c'est elle) du bâtard et même de mes enfants....
Pendant que je défilais un message est arrivé.
Bella : "tu aurais pu rester avec nous ce soir, le petit te réclame déjà et tu me manques. N'oublies pas que je dois aller tôt demain au service tu passes me prendre".
Bella : "j'ai sommeil chéri"
Bella : "Bisous on t'aime".
Mon sang n'a fait qu'un tour quand j'ai réalisé qu'il s'était vraiment moqué de moi.
J'ai marqué les messages comme non lu avant de déposer le portable et je suis sortie de la chambre.
*Jour du drame***
Très tôt j'ai réveillé les enfants. Junior et Kriss doivent se rendre à l'école, j'ai appelé le conducteur de taxi moto qui m'aide dès fois à les déposé à l'école quand je suis indisposée. J'avais déjà apprêté les enfants quand il est arrivé.
Lui : ah les enfants, vous vous êtes réveillé très tôt aujourd'hui hein
Kriss : oui
Lui : à midi je les récupère ?
Moi : oui et dans l'après-midi aussi, tu me fais le point après.
Lui : bien.
Kriss et junior : au revoir maman
Moi : soyez sage, étudiez bien.
Moi j'ai pris ma fille et je suis allée attendre chez la vendeuse de bouillie du quartier.
Sept heures et demi il est passé devant la vendeuse avec sa moto, j'ai bondi sur la moto d'un conducteur que j'ai arrêté en le demandant de suivre mon mari. vingt à vingt cinq minutes après il s'est arrêté devant une maison sans descendre de la moto. Par contre moi je suis descendue j'ai réglé le conducteur et je me suis cachée derrière un poteau électrique dans la von. Dylan a sorti son téléphone qu'il a porté à l'oreille et deux minutes après une dame l'a rejoins. C'est la même dame sur les photos je l'ai reconnu avec le petit garçon ils sont montés sur la moto et mon mari a démarré.
Eh Dieu je n'ai même plus mémoire de quand mes fesses ont encore touché cette moto. J'ai des envies suicidaires.
Moi(entrant dans la maison) : Bonjour
Une dame (occupée à faire la lessive) :....
Moi : bonjour
Elle (m'écoutant enfin) : Bonjour madame
Moi(m'avançant): s'il vous plaît je cherche maman Dylan
Elle : la première chambre à l'entrée mais elle vient de partir.
Moi : ah elle est allée loin?
Elle : elle est partie au boulot hein
Moi : ahhh elle travaille où s'il vous plaît ?
Elle : je ne sais pas ooh
Moi : d'accord, je vais repasser.
Elle : vous avez son numéro pour l'appeler non?
Moi : Oui mais je vais repasser.
Elle : (haussant les épaules) : tant mieux.
Maintenant que j'ai eu ce que je voulais, je suis retournée chez moi réfléchir à la façon dont je vais surprendre.
Le soir quand les enfants sont rentrés, j'ai préparé ils ont mangés avant que je les dépose chez ma sœur.
Priscille : non mais tu vas où encore à cette heure?
Moi : garde mes enfants j'arrive.
Pricille : j'espère que tu ne va pas pour ye battre encore hein?
Moi : je vais surprendre la maitresse de Dylan
Priscille (la mains sur la bouche) : tu l'as vu?
Moi : Oui
Priscille : elle est comment?
Moi : je te dirai
Priscille : okay mais fais attention là-bas.
Tania ne voulait pas me lâcher, comme elle est mon sac à dos, je l'ai porté au dos toute la soirée jusqu'à ce qu'elle ne s'endorme. Le ventre plein, elle ne se réveillera point d'ici quatre heures je la connais. J'ai hésité longtemps avant de la laisser seule dans chambre. Je prie qu'il ne lui arrive rien.
J'ai pris la direction de chez ma rivale, il sonnait vingt heures quand je suis arrivée au portail. J'ai aperçu sa moto sur la véranda.
Moi (toc toc toc):...
Dylan : tu attends quelqu'un?
Elle : Non c'est peut être la voisine je vais voir
Dylan : non laisse je vais voir....C'est qui?
Moi : voisine c'est moi.
La porte s'est ouverte sur Dylan et je l'ai poussé de toutes mes forces en frayant une entrée.
Dylan(les yeux grands ouverts) : Solène ?
Moi : donc c'est ici tu passes tes nuits(regardant sur la table à manger ) tu manges chaque soir ici ?
Elle (apeuré): mon Dieu qui est cette femme ?
Moi : tu vas me connaître tout à l'heure restes tranquille.
Elle a prit son fils en courant à l'intérieur j'ai voulu la suivre mais Dylan m'a arrêté
Dylan : mais qu'est ce que tu fais ici?
Moi (lui donnant des coups) : tu vois que tu es un assassin, je vais te tuer, maudit sois tu.
Dylan (me tenant fermement): ça suffit on vas régler ça à la maison, viens
Moi(me dégageant): lâche moi j'y vais nulle part avec toi.
Elle est revenue en restant derrière Dylan
Elle : partez de chez moi je ne veux pas les problèmes
Moi : tu as cherché les problèmes depuis que tu as fait un enfant à mon mari, je vais tuer ton bâtard
Dylan (hurlant) : calme toi Solène tu te calmes qu'est ce qui t'arrive, je t'ai dit que j'avais une autre famille non?
Moi (le bousculant) : mais de quelle manière l'as tu dis? De quelle manière (lui donnant des coups) tu es décidé à ruiner ma vie non ?
Dylan : c'est toi qui fais de ma vie un enfer depuis des années.
Elle : Dylan
Dylan : Bella rentre dans la chambre et ferme la porte à clé, ne sors pas.
Elle : non, que cette femme quitte ma maison.
Dylan : j'ai dit de renter dans la chambre
Elle : Dylan non, fais la sortir d'ici d'abord
Moi (lui donnant des coups) : c'est Bella? Ce n'est plus Glawdis ou quoi ? Tu es un effronté, tu m'as prise pour qui? Je suis bête tu crois?
Pafff
Silence
Il vient de me donner une gifle.
Ont se donne des coups, ont se bat ont se gifle mais jamais une gifle pareille. Je l'ai reçu comme une décharge électrique et c'est tout mon corps qui a réagit face à cette gifle.
Moi (tenant ma joue): tu m'as giflé à cause d'elle?
Dylan : je veux que tu te calmes (me prenant par le bras)maintenant allons y
Moi(me dégageant) : Ne me touche pas Dylan...non, il en faut plus pour réussir à me calmer.
La pétasse était à l'écart et nous regardait.
Moi(piqué au vif): ce sera elle ou moi, tu vas prendre un corps aujourd'hui pour enterrer, je vais la tuer.
Dylan : il faudra que tu me passes sur le corps alors
Moi : Ainsi-soit-il
Je cherche des yeux un objet tranchant sur la table et justement je suis tombée sur ce que je voulais, j'ai saisi le couteau aussi rapidement. En une seconde j'avais contourné la table et je me suis dirigée vers elle en furie, Dylan a surgit et......
Dylan(cris horrible) : arrrrrrrrrrrrrrrrr Solène
Elle (criant): aaaaaaahhhhhhhhh Dylannnnnn
Trop tard, je viens de lui planter un couteau en plein cœur, c'est passé si vite que j'ignore comment le couteau de sa chair, s'est retrouvé encore dans mes mains.
Quand j'ai réalisé, Dylan était déjà au sol gisant dans un bain de sang
Elle (à ses pied): Dylannn, mon chéri nonnn nonnn reste avec moi s'il te plaît, reste avec moi (levant les yeux vers moi) vous l'avez tué meurtrière partez d'ici avant que j'appelle la police.
J'ai relâché le couteau en reculant.
Moi(tremblant): nonnnn nonnnn je ne voulais pas(me jetant sur lui) Dylannn non, Dylannn je ne voulais pas.
Elle(reculant) : partez, ne me tuer pas aussi disparaissez.
Moi (la regardant) : il est mort?
Elle (les larmes aux yeux) : partez maudite femme
Il ne respire plus mon Dieu qu'est ce que j'ai fait, j'ai tué le père de mes enfants je suis maudite, je suis maudite.
J'ai pris mes jambes à mon cou.
J'ai couru tellement vite que je j'étais essoufflé, je respirais le chien. Je suis rentrée prendre ma fille qui n'était pas encore réveillée, je l'ai mise au dos et j'ai encore pris la fuite comme la meurtrière que je suis. Il n'y a que ma mère pour m'aider.
Je voulais vraiment la tué, tué son bâtard, je l'ai souhaité mais à la seconde j'ai regretté mon acte et mes paroles. Je ne suis pas une meurtrière.
**Fin du flashback***
Moi : maman je ne veux pas allez en prison, je ne veux pas perdre mes enfants, aide moi s'il te plaît tu dois me cacher
Maman : Si ça se trouve, il n'est pas mort tu dois retourner là-bas, tu ne devrais pas prendre la fuite comme ça.
Moi : maman Dylan est policier, ils ne tarderont pas à lancer un avis de recherche sur moi
Maman : et tu veux que je te cache où ?
Moi (en sanglots) : je ne sais pas maman je ne sais paaaaaa
Maman : Seigneur comment avoir des nouvelles comment savoir s'il est mort où pas? Tu as le numéro de sa grande sœur?
Moi (hoquetant) : je suis maudite, je suis maudite.
Maman : tu dois aller à la police
Moi (doublant de pleure) : nonnnnnnn
Maman : c'est mieux de te rendre à la police que de subir le châtiment de toute une famille, ne sois pas surprise de voir la famille de Dylan débarqué ici dans les heures à suivre avec coupe-coupe, bâton, et hache.
Moi(levant les yeux): alors je vais me suicider.
**Ariane ***
Je n'avais même pas encore garé la voiture quand j'ai reçu l'appel de mon frère... Enfin c'était son numéro mais ce n'était pas lui, c'est plutôt une dame qui m'a demandé de me rendre à l'hôpital CNHU de Cotonou parce que mon frère se trouvait entre la vie et la mort car il a été poignardé par sa femme.
A quoi s'attendait il quand il a prit une folle furieuse sous son toit.
Je suis arrivée aussitôt que j'ai pu.
Bella : madame Ariane?
Moi : oui vous êtes Bella?
Bella : oui c'est moi.
Tout ses vêtements sont tâchés de sang. Je ne sais pas encore ce qui s'était passé mais elle me le dira toute suite même.
Moi : qu'est ce qui s'est passé ? Comment il va?
Bella (tremblant) : j'ai cru qu'il était mort, l'ambulancier a sentit son pouls très faible.
Moi : qu'est-ce qui s'est passé ?
Bella (évitant mon regard): ...
Moi : Qu'est ce que mon frère faisait chez vous?
Bella : il est passé voir son fils comme à son habitude.
Moi : et vous vous êtes?
Bella : la mère de son fils
Moi (la coupant): qui est cette femme ?
Bella : ...
Moi : d'accord ne dites rien alors de toutes les façons vous allez donner votre version à la police n'oubliez pas que c'est une force de l'ordre qui se trouve entre la vie et la mort et de surcroît le drame s'est produit chez vous.
Bella : qu'est-ce que vous insinuez madame ?
Moi : rien du tout
Bella (les yeux rouges) : elle voulait me tuer... Dylan a reçu ce couteau à ma place, cette femme s'est dirigée sur moi avec le couteau.... c'est moi qu'elle voulait tuer et Dylan s'est interposé.
Moi : vous connaissez cette femme ?
Bella : non, je ne l'avais jamais vu, Dylan la appelé Solène
Moi (soupirant) : ... C'est son épouse vraiment...
Silence...
Moi : Est ce que vous saviez que Dylan était marié ?
Bella (sans détour) : oui...
Moi : vous avez un fils avec lui?
Bella : oui...
Moi : il est où ?
Bella : chez ma voisine
Moi : vous ferez mieux de rentrer chez vous.
Bella : je ne peux pas, la police est sur les lieux ma maison est une scène de crime je ne sais pas s'ils vont m'autoriser à entrer. En plus j'ai peur parce que cette femme veut me tuer, elle reviendra terminer ce qu'elle a commencé.
Je frisonne, Solène est vraiment folle, cette femme est dangereuse je n'arrive pas à y croire.
La veille j'avais appelé mon frère pour lui faire part de ses agissements car Régina m'a apprit qu'elle s'était rendue chez elle sur un pied de guerre soutenant que son fils est celui de Dylan. J'ai appelé mon frère pour qu'il raisonne sa femme, pour qu'il la mette en garde moi je ne peux pas me présenter chez lui pour parler, je n'ai aucune envie de me faire manquer de respect par une impolie. Et voilà qu'aujourd'hui il est entre la vie et la mort. Je frisonne encore à l'idée. Solène ne perd rien pour attendre.
Moi (la regardant): vous faites un enfant à un homme sans cherché à connaître sa famille?
Bella : ...
Moi : vous êtes avec lui depuis combien de temps?
Bella : Trois ans
Moi (Levant la tête vers le ciel) : Ah mon Dieu, on dirait que les filles d'aujourd'hui boivent un mélange de courage et d'audace depuis le ventre de leur mère car elles ne reculent devant rien (la regardant) tu ne sais pas si tu couches avec un démon ooo ; un mari de nuit ooo ; un revenant ooo mais tu lui fais un enfant sans cherché à connaître sa famille, d'où il vient....
Bella : madame ce n'est ni moment ni l'endroit s'il vous plaît.
Moi : s'il lui arrive quelque chose je vous tiens pour unique responsable.
Bella (ouvrant les yeux) : ...quoi?
Moi : priez pour qu'il ne lui arrive rien de grave
Bella (secouant la tête) : ...
Moi : vous devez rentrer retrouver votre fils
Elle : non je préfère attendre qu'on me donne des nouvelles.
Moi : ...la nuit sera longue, moi je vais attendre de ses nouvelles avant d'informer la famille.
Deux policiers se sont approchés de nous.
Lui : bonsoir mes dames
Moi : bonsoir
Lui(regardant Bella): je veux prendre votre déposition madame.
Bella (croisant les bras) : d'accord
Lui (me regardant): vous êtes de la famille madame?
Moi : Ariane HOUNTON je suis la soeur de la victime
Lui : d'accord, le nom du blessé s'il vous plait
Moi : Dylan HOUNTON
L'autre (plissant du front): le chef Dylan?
Lui : c'est le chef Dylan qui a été blessé ?
Moi : oui et je suis sa sœur.
Lui : qu'est ce qui s'est passé madame qui a poignardé votre mari?
Bella : son épouse
Lui (dans l'incompréhension) : ...
Moi : sa première épouse
Lui : racontez comment ça s'est passé
Bella : on était entrain de dîner quand elle est entrée, elle s'est mise à hurler elle s'est battue avec Dylan et elle a saisit le couteau sur la table et elle s'est dirigée vers moi, Dylan s'est interposé et a reçu le coup. Ensuite elle a prit la fuite et j'ai appelé l'ambulance et la police.
Lui : comment elle est rentrée chez vous ?
Bella : Dylan a ouvert
Lui (notant): très bien (me regardant) madame vous étiez témoin ?
Moi : non
Lui (regardant Bella): vous voulez porter plainte contre elle pour intrusion?
Bella : non
Moi : pourquoi non?
Bella : j'attends que mon mari se réveil d'abord.
Lui : très bien, d'ici une heure votre chambre sera accessible.
Bella : merci.
Lui : on doit prendre la déposition de la victime aussi
Moi : ça fait des heures que nous attendons ici on ne nous donne aucune nouvelles.
Lui : d'accord je vous laisse.
Moi : merci.
J'ai aperçu une infirmière et je l'ai interpellé.
Moi : s'il vous plaît pouvez vous nous donner des nouvelles de l'homme qui a reçu un coup de couteau dans la poitrine?
Infirmière (seconde la tête) : son cas est grave
Je ne peux rien vous dire d'autre.
Bella (les yeux rouges) : est-ce qu'il va s'en sortir ?
Infirmière : je ne peux rien vous dire madame, les médecins font de leur mieux pour le sauver, veuillez m'excuser.
A suivre...