On ne touche pas mon fils

Ecrit par Lulu-marie

Chapitre 24 : On ne touche pas mon fils.


**Lara***


Bélinda (descendant) : Lara?


Moi (déposant mon verre) : bonsoir maman 


Bélinda : non reste assise, bonsoir ma chérie comment tu vas?


Je me suis levée quand même pour lui faire la bise


Moi : ça va et toi?


Bélinda : prends place, je vais bien.


Moi : j'ai demandé à te voir parce-que je voulais  t'informer de la décision que j'ai prise.


Belinda : dis moi


Moi : je vais divorcer


Bélinda (soupirant) : je suis désolée pour ce que mon fils t'inflige je t'ai déjà dit que je te soutiendrais quelque soit tes décisions. Ça ne me réjouis pas de vous voir divorcer mais je ne peux pas aller à l'encontre de ton cœur.


Moi : c'est pour ça que je viens t'en parler, je sais que tu es la seule qui pourra me comprendre.


Bélinda : J'aurais tellement aimé que ça soit toi la mère de mon petit fils. Tu es comme une fille pour moi Lara et je serai toujours là pour toi. 


Moi : tu aimes bien Vanessa aussi.


Bélinda : je ne pouvais jamais imaginé qu'elle soit un jour la mère de mon petit fils. Vraiment mais bon on y peut rien.


Moi (soufflant): ce qui est fait est fait, ton premier petit fils est née et je sais que ce que tu ressens aujourd'hui tu ressentirais la même si il était de moi.


Bélinda : et plus encore Lara, ça me fait mal, tu es une Belle fille extraordinaire. 


Moi (souriant): et toi tu es une mère exceptionnelle.


Bélinda : merci pour la considération.


Moi (me levant): je vais devoir y allez


Bélinda : Okay


Nous avons marché jusqu'au portail où j'ai croisé l'autre.


Elyed : Lara? Maman?


Bélinda : je vous laisse(me faisant la bise) rentre bien ma fille.


Moi : merci, bonne soirée.


Elyed : Lara, je t'ai appelé aujourd'hui.


Moi : j'étais occupée


Elyed : ton avocat m'a contacté


Moi : houn houn


Elyed : il m'a dit qu'on devrait se voir demain.


Moi : Oui, je te tiens au courant vu que je ne te vois que selon le programme de ta maîtresse. 


Elyed : quoi?


Moi : Elyed, j'ai demandé le divorce et cette fois c'est pour de vrai.


Elyed : Non, Lara je t'ai dit que je n'ai plus rien à voir avec elle. En plus je ne passe pas la nuit chez elle si c'est ce que tu insinues, j'ai trop de boulot, je rentre tard quand tu es endormie et je pars tôt, tu peux demander à Fassa.


Moi : tu m'as affirmé une fois que tu n'avais rien avec elle et quatre ans après vous avez eu un enfant ensemble.


Elyed : c'est vrai ma chérie mais maintenant tu dois me croire. Vanessa et moi c'est bien terminé.


Moi : tant qu'il y aura un enfant, rien ne sera terminé bon sang Elyed admet le une fois pour de bon.


Elyed : Lara c'est toi que j'aime, nous sommes mariés et c'est...


Moi(le coupant) : tu as quoi à la place du cerveau ? ne sois pas égoïste, quand tu dis ça j'ai vraiment envie de te lancer mon talon dans le visage. Ta maîtresse est allée me voir dans ma boutique aujourd'hui pour se moquer de moi en me laissant une carte d'invitation au baptême


Elyed : Lara


Moi : dis lui que la prochaine fois qu'elle se présente chez moi, je lui arrache les yeux, je vais  l'étriper un à un et séparer sa chair de ses os et t'appeler pour que tu viennes ramasser. 


Elyed : Lara 


Moi (le poussant de mon chemin): dégage s'il te plait.


Elyed : Lara s'il te plaît attends on doit parler de ça, s'il te plaît Lara


Clapp... j'ai fermé la portière de ma voiture en démarrant en trombe. Con de toi !


**Régina***


Ange(me montrant le pot de yaourt vide) : maman encore


Moi : Non ça fait le second pot de yaourt aujourd'hui ça suffit.


Ange : je veuxxx


Moi : non, c'est deux par jour nous nous sommes entendus non?


Ange : hin hin hin


Moi : jettes moi le pot dans la poubelle et vite


Ange (ce qu'il fait) : ...


Moi : maintenant tu vas demander à papa s'il veut du café


Ange : incesso 


Moi : expresso c'est expresso. 


Ange : epesso


Moi : okay ça viendra allez va demander à papa s'il veut du café. 


Il revient deux secondes après...


Ange : Maman ?


Moi : il a dit quoi? 


Ange : ouii epesso sans suc


Moi : sans sucre, papa fait quoi?


Ange : il tavaiye


Moi : ah d'accord.


J'ai mis la capsule dans la cafetière en mettant en marche. Une fois le café prêt j'ai soulevé la tasse.


Ange : c'est moi


Moi : Non tu ne peux pas c'est chaud


Ange(avec force) : c'est  moi moi moi


Moi : Nonnnn tu vas te faire brûler.


Mathis(devant la porte): Ange arrêtes maintenant.


Ange (s'arrêtant) : hin hin hin.


Mathis l'a porté en le mettant sur sa chaise avant de prendre son café.


Mathis : Ange quand maman parle on ne discute pas d'accord ?


Ange : ...


Mathis : on ne tient pas tête d'accord ?


Ange : Oui


Mathis : Alors comment était votre journée? 


Le petit m'a jeté un coup d'œil.


Mathis : quoi?


Moi : très mal tu ne devineras jamais ce qui s'est passé. 


Mathis : humm raconte.


Ange : je veuxxx papa


Mathis : passe moi la cuillère à café


Moi : tu vas faire quoi, je n'ai pas mis du sucre.


Mathis : je sais, ange tu veux du café ?


Ange (oui de la tête) :


Moi : non ne lui donne pas, c'est chaud en plus c'est corcé


Mathis : il va goûter simplement.


Moi : Mathis comment tu peux donner du café à un petit de deux ans?


Mathis (soufflant) : ouvre la bouche


Ce qu'il fait, aussitôt il a recraché en repoussant la cuillère.


Moi : c'est amère


Mathis : voilà prochainement il ne fera plus la force avec toi, il ne s'approchera même pas de la tasse de café(le regardant) tu en veux encore ?


Ange (non de la tête) : 


Mathis (poussant la tasse vers lui): prends ça


Ange : nonnnnn


Moi (riant): c'est méchant papa


Mathis : ce n'est pas méchant, je t'écoute hein tu me parlais de votre journée.


Moi : mon fils a été traumatisé aujourd'hui.


Mathis : par quoi?


Moi : l'epouse de mon ex mari est venue me faire la bagarre au salon.


Mathis (plissant les yeux) : pourquoi ?


Moi : elle affirme que Ange est le fils de son mari.


Mathis : comment ça ? attends je ne comprends rien ma chérie commences par le début s'il te plaît.


Moi : Okay tout à commencer....


...


Pendant que je racontais mon histoire, mon mari m'écoutait attentivement et moi je cuisinais, j'ai fini de préparer ça a été plus rapide et nous nous sommes attablés. Mais entre temps le petit s'est endormi et je l'ai couché, il est le premier à manger ici tous les jours.


Mathis : et aujourd'hui elle pense que Ange est son fils?


Moi : oui


Mathis : Qu'est-ce qui lui prend? La prochaine fois qu'elle t'approche j'appelle la police.


Moi : je pense plutôt que cette femme est dérangée.


Mathis : j'aimerais bien rencontré ton ex mari


Moi : pourquoi ?


Mathis : pour lui rappeler combien de fois il est un con 


Moi : houn 


Mathis : tu l'aimes?


Moi (surprise) : mais non? Comment tu peux poser cette question ?


Mathis : excuses moi


Moi : Non mais quelle question, je ne sais même pas si Dylan existe et je ne le vois même pas en rêve.


Moi : je sais ça, tu n'as d'yeux que pour moi.


Moi : au fait mon chéri s'il te plaît ça te gêne si Lara s'installe avec nous?


Mathis : non pas du tout(levant les yeux) ils vont vraiment divorcés ?


Moi : Oui


Mathis : ça me fait penser à Mélissa et moi, notre divorce. Sauf que ici c'est le contraire. 


Moi : humm


Mathis : tu savais que Mélissa me trompait avec un autre?


Moi : ...


Mathis (silencieux) : ...


Moi : chéri à quoi ça rime, qu'est-ce qu'il y a ? 


Mathis : rien ne prête pas attention.


**Solène***


Kriss : maman s'il te plaît...maman...maman..


Moi(m'arrêtant): dis moi exactement comment elle t'a frappé et avec quoi.


Kriss : ...


Moi : Kriss?


Kriss : elle m'a toqué sur la tête et elle m'a giflé sur la joue et...et... après dans le dos.


Moi (furieuse): combien de fois elle a toqué sur ta tête ?


Kriss : trois fois


Moi : combien de gifle sur la joue ?


Kriss : Une gifle 


Moi : et combien de coup dans le dos ? 


Kriss : Trois 


Moi : sept, en gros sept coups elle t'a donné et tu as encaissé sans rien dire à ta mère. Tu as pleuré ?


Kriss : oui


Moi : très bien. Je vais rendre coup par coup à son fils avant de lui régler son compte à elle même. Je vais lui montrer qu'on ne touche pas à mon enfant.


Kriss : je ne veux pas rester ici s'il te plaît.


J'ai cogné la porte plusieurs fois avant qu'elle ne se décide à ouvrir. 


Elle (me toisant du haut en bas) : Oui ?


Plus je regarde celle la plus elle me fait de la peine, je ne sais pas où lui tenir parce qu'elle ne pèse rien, frêle et squelettique, elle ne ressemble a rien debout. Donc j'ai peur de lui briser les os, je me demande bien ce que Pascal lui a trouvé. Tchiip


Moi (directe): Au fait mon fils est rentré la dernière fois avec une forte fièvre, un mal de tête atroce et une terrible douleur dans le dos.


Elle (me fixant): et alors ?


Moi (faisant effort de me contenir): et alors je me suis demandée ce qui a bien pu lui arriver puisqu'il était bien portant en arrivant ici


Elle : et?


Moi(jouant son jeu) : Et en cherchant plus loin j'ai remarqué des traces de coups sur son corps


Elle : alors?


Moi : alors avec un peu de pression il m'a raconté que tu l'as battu.


Elle : Oui parce qu'il a brisé mon verre


Moi : un verre? Kriss qui a brisé le verre de l'autre?


Kriss : c'est pas moi c'est Stéfan qui a lancé le petit ballon. 


Moi : Quel Sté de fan? 


Kriss : ...Stéfan


Moi (la regardant) : tu entends ? C'est ton fils qui a cassé ton verre. Alors pourquoi as-tu porté main à mon enfant ? On ne me touche pas l'enfant


Elle : alors tu comptes me rembourser ce qui a été détruit ?


Moi : ce qui a été payé avec l'argent de son père ? Et qui va payer les médicaments contre la fièvre?


Elle : tu sais quoi je ne veux pas discuter de choses inutiles avec toi.


Moi : Il est où le Stéfan ? Stefan?


Elle : Tu veux quoi à mon fils?


Moi : je suis ici pour te dire de ne plus jamais toucher mon fils. Maintenant que je me suis faite comprendre Kriss entre


Kriss (hésitant) : ...


Elle : entrer où ?


Moi : dans la chambre de son père, ce n'est pas toi qui paye le loyer ici. Kriss entre pour qu'elle te frappe je vais voir. 


Elle : il n'entrera pas ici.


J'ai voulu forcer le petit à entrer mais elle m'a bloqué le passage.


Elle (me regardant) : toi tu es folle, ton fils ne restera pas ici.


Moi : il est chez son père


Elle : appel ce dernier et qu'il attend à la porte.


Moi : depuis quand ?


Elle : depuis que je l'ai décidé.


Stefan (se présentant) : maman? Kriss tu es là...


Très bien, j'ai tiré celui ci hors de la chambre en lui rendant coups par coups. J'ai bien visé sa grosse tête en toquant là dessus, c'était si fort qu'il n'en revenait pas, la même gifle et les mêmes taloches dans le dos. Tout étaient calculés et étaient allés si vite. 


Voilà, sa mère n'aurai pas dû porter la main sur mon fils, on ne touche pas mon enfant, accouchement ce n'est pas facile, faire sortir un enfant du ventre c'est mourir une fois et revenir à la vie.


Elle était autant surprise par mon acte que mon fils et le sien. 


Le petit a éclaté en sanglots c'était si fort que la mère s'est jetée sur moi. 


Je n'ai pas envie de me battre avec elle mais je me suis jetée sur elle. Je rectifie ce que j'ai dit plutôt, elle a la force dis donc on dirait que je me bat contre un rocher. Chaque coups que je lui administrais me faisait très très mal attention, ce n'est pas un squelette c'est un mur debout. On se donnait des coups comme deux mères canne.


Deux grosses dames sont arrivées nous séparés en essayant de savoir la cause de cette bagarre.


Mais j'étais trop furieuse


Elle : on ne touche pas à mon fils


Moi : on ne touche pas à mes enfants sans en subir les conséquences.


Elle : toi c'est fini, tu n'auras plus jamais la paix avec moi et ton fils je ne veux plus voir ses pieds ici. 


Les deux enfants pleuraient.


Elle a tiré la main de son rejeton en claquant la porte.


J'ai fait pareille sans répondre aux dames qui n'arrêtaient pas de poser des questions.


Moi : toi tu essuies ton visage rapidement et que ça saute.


Si vous voulez savoir, je ne sais pas régler mes problèmes dans le calme. Je suis née ainsi et je n'arrive pas à me contrôler. Sur les bancs il ne se passait pas un jour où je ne rentrais pas pied nus, tenue remplacée par une culotte. Je me préparait à l'avance parce-que je savais que quelqu'un allait me chercher et j'allais me battre. Je balafrais à l'aide de compas où d'objets tranchant tous ceux qui osaient s'approcher de moi. Et tout le monde me fuyaient d'ailleurs. Il y en a de ses enfants là parmi les enfants. J'en fait partir. C'est pour ça que je doute fort que ma conversation d'hier avec Dylan n'aboutissent à quelques choses. Je sais que je fais ça pour lui soutirer les informations dont j'ai besoin. Et il est entrer dans le jeu.


Trinnnn trinnn


Moi (prenant mon portable) : voilà qui est bien (décrochant) Pascal ta femme a mit mon fils à la porte.


Pascal : tu es folle Solène tu es malade, venir chez moi pendant mon absence et faire la bagarre avec l'autre, tu es malade ?


Moi : attends c'est elle qui a commencé, il ne fallait pas toucher à mon fils à cause d'un misérable verre que l'argent de son père à payer?


Pascal : tu es malade, tu n'a toujours pas arrêter avec ton sale caractère ? 


Moi : je t'ai dit que j'allais arrêter ? Et le malade c'est toi et la folle qui a trouvé refuge chez toi. Je ne savais pas que mon fils avait besoin d'une autorisation pour aller chez son père maintenant.


Pascal : je te jure, Solène, je te jure que... attends moi pour que je te casse la gueule, attends moi un peu j'arrive. Je vais te casser la gueule Soso je te jure.


Moi : tchrummm dis moi où ton fils va rester inh, le voilà tout tremblant et fiévreux parce-que la sorcière l'a battu et tu conçois en tant que père.


Pascal : tu es une vipère, impolie, je ne suis pas ton égal, mal éduqué. 


Moi : qui te...


Click.


Ah il m'a raccroché au nez, je le rappelle il ne décroche pas. D'accord on verra, j'ai pas fini avec vous.


Au lieu de prendre une femme qui te convient, te voilà digba costaud et c'est celle là qui ne t'arrive même pas à la hanche tu as trouvé pour mettre sous ton toit. Tchipp je me demande même comment tu arrives à lui faire l'amour sans lui briser les os.


**Vanessa***


Moi (lui tendant la liste): tiens c'est tous ceux dont j'ai besoin pour la préparation du baptême


Elyed : pourquoi tu feintes ma question, je te demande pourquoi tu étais là-bas hier?


Moi (me gonflant): je voulais une tenue non?


Elyed : et chez elle justement ?


Moi :  pourquoi pas? Elle est la meilleure du coin non ? Elle a reçu le prix Nobel dernièrement et tu étais présent à ses côtés je t'ai bien vu à télévision


Elyed : et alors ? Tu ne pouvais pas chercher ton service ailleurs ?


Moi : non.


Non parce-que je voulais vraiment que ça soit elle qui confection ma robe ça aurait pu rentrer dans l'histoire. Mais elle est montée sur ses grands airs pfff tant mieux sinon j'aurais vraiment payer le prix qu'il faut.


Elyed : En plus tu as remis la carte d'invitation.


Moi : elle fait partir de la famille non? Où se trouve le mal à vouloir inviter ta femme au baptême de ton fils?


Elyed : ne refais plus jamais ce coup Vanessa, en plus tu aurais dû me consulter avant ce n'est pas parce-que tu m'as fait un enfant que tu te crois permise de faire ce que tu veux en avançant les raisons bidons


Moi : ...


Elyed : me faire un enfant ne fait pas de toi la gagnante, ne manque plus jamais de respect à ma femme


Moi (bouche bée) : ...


Elyed : et que ça soit la dernière fois. 


Moi (riant): non mais...


Il ne m'as plus laissé le temps de parler qu'il était déjà hors du salon.


Moi : regardez quelqu'un qui parle de femme, elle n'a pas osé te faire un enfant et tu défends son cas, ventre vide comme ça. Non mais sérieusement si c'était à refaire je le referais cent mille fois et bien même. 


Laure (se prononçant) : Elyed a raison Vané


Moi : toi tu prends la défense de qui, de l'autre ou-bien de ta sœur?


Laure : je ne prends la défense de personne 


Moi(riant) : tu aurais dû voir sa tête.


Laure : non franchement tu exagères, ça te fait plaisir ? 


Moi : de la faire craquer oui


Laure (me fixant) : non de te retrouver au second rang d'être la deuxième ?


Moi : non mais quand on y pense je ne suis pas au second rang hein, je suis peut-être sa maîtresse mais crois moi je ne vais pas garder ce titre trop longtemps.


Laure : Ah ?


Moi : Oui je vais reprendre la place qui me revient de droit que j'ai toujours occupée, la première place, j'étais là avant Lara, nous avons un fils et je vais reprendre ma place.


Laure : ...


Moi : Lara ne pourra pas supporter partager Elyed.


Il y a son fils et moi, c'est déjà trop pour elle ; elle va céder ; elle demandera le divorce j'en suis persuadée.


Laure : comment tu peux en être si sûre ?


Moi : rien qu'à voir la colère qui émane de son visage je ne crois pas qu'elle voudra rester une année de plus dans ce mariage. Elle partira et quand ça sera fait, moi je serai là pour récupérer ma place. Lara n'a pas le cœur à se abattre pour un homme.


Laure : tu me dépasses


Moi : en plus elle n'aime pas Elyed


Laure(plissant le front): et tu le sais ?


Moi : oh que oui, elle ne l'aime pas et Elyed non plus.


Laure : Seigneur Dieu Vanessa.


Moi : pas besoin d'être sorcière ou magicienne avant de voir qu'ils ne s'aiment pas, ça se voit comme le nez au milieu de la figure ; ces deux là se leurent.


Laure : et toi tu l'aimes?


Moi : tu sais que j'en suis éperdument amoureuse et Elyed aussi m'aime.


(Pleurs de bébé)


Moi : non ce n'est pas vrai 


Laure(se levant): attends je vais le prendre pendant que tu fantasmes.


Moi : je ne fantasmes pas je dis ce qui est concret et véridique.


Laure (le ramenant mon fils) : je crois qu'il a faim


Moi : je viens pourtant de lui donner le lait avant de le coucher. 


Cet enfant me fait la misère, je fais des nuits blanche. Je dirai que je ne dors pas de toute la nuit, il titre sur le seins, il tire, tellement que le bout des tétons me chauffe, un gros gourmand comme ça. Tchiip. 


Je me sens repus, surtout que avec mon problème de déchirure je ne me suis pas encore totalement remise, je cicatrise peu à peu. Je n'avais pas remarqué que ma plaît était si énormément, j'avais fait une déchirure jusqu'à l'anus, Seigneur, ce sont des choses qu'il ne faut pas dire comme ça. Mais heureusement deux mois plus tard j'ai cicatrisé surtout que maman en a mis du sien avec la douche. Ce n'est pas amusant j'en pleure encore surtout les fois ou je sors le corps tout réchauffé et emmitouflé. Garçon n'endure rien inh, non rien du tout. Vu mon expérience l'homme est trop heureux dans sa vie d'homme. 


Laure : il a faim oohh maman


Moi : comment tu peux dire qu'il a faim alors qu'il vient juste de tirer hein?


Laure : pardon laisse l'enfant tirer. C'est la seule chose de délicieuse que tu peux lui donner encore après la vie 


Moi : ah oui inh?


Laure : Oui 


Moi (sentant) : humm ce n'est pas la faim, il a fait popo dans sa couche.


Laure : comment penses tu d'organiser pour le baptême ?


Moi : je n'ai pas le temps sinon j'aurai aimé faire une grande fête.


Laure : deux semaines ce n'est pas peu si on commence maintenant


Moi : tu as raison, donne moi une feuille et un stylo.


**Quelques semaines plus tard***


**Lara***


Me voilà à la fin de la procédure de divorce, demain nous allons signés les papiers. 


Nous avons passés les dernières semaines comme si on était étrangers l'un à l'autre. Et aujourd'hui on a compris que c'était vraiment mort. 


Aujourd'hui je fais la visite des appartements et j'ai demandé à Régina de m'accompagner mais elle boude elle n'a pas pipé mots depuis notre arrivée. Elle ne fait que sortir des humm humm nous avons visités quatre appartements dans l'immeuble, tous était à mon goût. Je n'ai pas envie d'aller chercher  plus loin. C'est au centre de la ville et je préfère un appartement tout meublé je n'ai pas envie non plus de déménager avec meubles, ustensiles et autres, je viens avec ma valise et je ressors avec.


Lui : alors mesdames ?


Moi : je prends celui ci.


Lui : une chambre un salon douche cuisine terrasse tout meublé.


Moi : ça me va et je le préfère car c'est l'appartement le moins couteux.


Lui : vous allez intégrer quand?


Moi : dès demain


Lui : vous payez demain alors et on vous fera le point de ce qu'il y a à l'intérieur contre décharge.


Moi : d'accord.


Lui : chèque ou espèce?


Moi : esp...


Régina : ni l'un ni l'autre, ça ne me plait pas. 


Régina : Monsieur l'agent je vais m'entretenir avec ma soeur d'abord vous permettez ?


Lui : bien-sûr


Elle ne m'a pas attendu, elle s'est empressée de sortir.


Moi (derrière elle) : Régina attends moi Régina....


Régina (s'arrêtant) : Lara tu m'énerves franchement tu m'énerves. Tu penses que je vais te laisser gaspiller autant d'argent par mois et pendant combien de temps? Si toi ça ne te dis rien, sache que ça me fait énorment mal. Tu en as à gaspiller c'est ça non?


Moi : mais non


Régina : alors soit économe, je comprends que tu ne veuilles pas rester avec moi à cause de mon mari mais au moins tu peux vivre chez Pavel en attendant. Il ne dira pas non. Lara qu'est-ce qui a changé ?


Moi : ...


Rien n'a changé c'est juste que elle est tellement heureuse que je ne veux pas envahir son espace. C'était avec un réel plaisir de vivre auprès d'elle surtout nos blagues et nos nuits passées ensemble me manque mais aujourd'hui ce n'est pas la même choses, elle est mariée et je vais me sentir gêner de vivre avec eux. Et chez Pavel non plus je ne veux pas être un parasite pour quelqu'un.


Regina : tu me blesses par ton acte. Nous sommes ta famille, la seule que tu as dans cette ville d'ailleurs et je ne peux pas permettre que tu ailles vivre en location alors qu'il y a pleins de maisons et beaucoup de gens qui peuvent t'accueillir chez eux.


Moi : je ne veux pas être un parasite


Régina : si c'est ce que tu penses de toi même tu me déçois vraiment. 


Moi (soupirant) : ... Tu as raison mais...


Regina : est ce que Pavel a dit non?


Moi : je n'ai même pas parlé à Pavel. 


Régina : merci ; vraiment merci pour ta considération.


Elle m'a tourné sans plus autant faire attention à quoique ce soit, elle a démarré en quittant les lieux. 


C'est parce que je sais qu'elle allait s'énerver contre moi si je ne la faisait pas participer et je le fait maintenant elle m'en veux encore. 


Je retrouve l'agent immobilier pour l'annoncer que je ne prendrais plus l'appartement. 


Lui : ah mais c'était la meilleure inh


Moi (soupirant) : m'a sœur m'a fait changer d'avis.


Lui : okay tant mieux.


Moi : merci 


Lui : c'est moi.


Une fois en route j'ai essayé de la rappeler mais sa ligne ne passait pas, elle était en communication.


**Regina***


Moi : s'il te plait tu peux héberger Lara chez toi quelques temps? 


Pavel : Lara? Elle ne vit pas avec son mari?


Moi : Oui, mais ils divorcent demain.


Pavel : Je pensais qu'ils avaient arrangés les choses?


Moi : non toujours pas. Ce n'est pas Lara qui m'envoie, elle s'en tête à aller verser des centaines de mille dans un appartement et l'idée ne m'enchante pas.


Pavel (silencieux): ...


Moi : Tu comprends ? C'est pour ça j'aimerais que tu l'héberges chez toi si tu veux bien.


Pavel (Silencieux): ...


Moi : Pavel....Pavel?


Pavel : Oui oui, ça ne me pose pas problème. 


Moi : merci beaucoup.


Pavel : elle peut venir quand elle veut, c'est chez elle ici.


Moi : merci.


Pavel : A bientôt.


Click.


J'ai relancé le numéro de Lara et elle a décroché à la seconde qui suit.


Lara : Régina ne te fâche pas contre moi s'il te plaît.


Moi : tu peux allez vivre chez Pavel comme vivre chez moi te dérange tant, j'en ai parlé avec lui et il ne trouve pas d'inconvénients. 


Lara : Euh d'accord 


Moi : Okay.


Lara : tu es où comme ça ?


Moi : je retourne au travail.


Lara : de même que moi, on se voit là-bas alors.


Moi : d'accord.


Click


**Arthur***


Je vis carrément un enfer sur terre, chaque jour je suis battu et malmené par les prisonniers. Je fais la corvée tous les matins, j'ai la peau tout aiguisé.


Moi Arthur qui était traité comme un roi chez moi, c'est à ça je suis réduis maintenant ? Ils ne perdent rien pour attendre. La première fois je me suis réveillée à l'infirmerie avec des hématomes sur tout le corps, ils ne font pas que me battre, ils abusent de moi. Chacun avait passé son tour au point de ne pas pouvoir tenir sur mes deux jambes. J'ai le feu au cul jusqu'à ce jour parce qu'ils ne s'arrêtent pas. J'ai poignardé un d'entre eux hier parce-que j'en avais plus que marre. C'est la raison pour laquelle je me retrouve en cellule d'isolement en ce moment.


Ils suivent l'ordre de Koukouï et je jure qu'il va me le payer. Quand je sortirai d'ici, je me vengerai sur toute sa famille. Il ne perd rien pour attendre vraiment


L'autre qui me sert de femme est portée disparu, plus de nouvelles j'espère pour elle qu'elle cherche bien solution à comment me faire sortir d'ici, d'ailleurs elle a intérêt parce que que je vais lui faire ça dur. Quand je sortirai d'ici je lui ferai payer toutes les blessures et les coups, elle va regretter de m'avoir abandonné ici, elle sera la première sur qui je me vengerai ensuite les KOUKOUÏ. Ma parole !


**Maman Soso***


J'étais assise dans la cour entrain de prendre de l'air quand j'ai vu ma fille surgit.


Solène (hurlant) : mamannnnnnn


Moi(apeurée) : qu'est ce qu'il y a, qu'est ce qui se passe? 


Elle m'a dépassé à vive allure en s'allongeant face contre terre à l'entrée.


Voir la petite de cinq mois malmené au dos ainsi m'a chagriné, c'est d'elle que je me suis inquiétée d'abord, j'ai détaché le pagne en prenant la petite dans bras, la vu du sang dans sa bouche m'a sonné.


Moi : c'est du sang ???


Ne me suis mise à rechercher la moindre blessure sur son corps, n'ayant vu aucune, je l'ai posé dans le canapé, elle n'arrêtait pas de pleurer  la pauvre petite. Solène était recroquevillé sur elle même en hurlant.  


Moi (la retournant) : tu es blessée ? 


Solène : mamannnnn je l'ai tué


Moi : qui?


Solène (pleurant) :  j'ai tué Dylan, j'ai tué mon mari 


Moi : QUOI?


Solène : je l'ai tuééééé il est morrttttt....


Mon sang s'est glacé


Solène : Je ne voulais paaaaaa


Moi (les deux mains sur la tête) : ...


A suivre...

Dernière Volonté