En mode extase

Ecrit par Farida IB


Armel.....


Je range mon téléphone éteint dans la poche de mon jean et pendant que je rejoins Alex dans le séjour, je hausse ma voix pour que Romeo puisse m'entendre dans la cuisine.


Moi : speedez nous n'avons plus qu'une heure.


Romeo : ook chef !


Alex (levant les yeux vers moi) : mais c'est fini non ? Que faut-il faire de plus ?


Moi mettant la main à la pâte : t'as mal placé les bougies, les nappes, les fleurs. C'est du n'importe quoi Alex. 


Alex : je t'avais pourtant prévenu, je ne m'y connais absolument pas.


Moi : et tu es ici pour apprendre donc mets-y du tien.


Alex imitant ma voix : mets-y du tien ! Je n'apprends rien dans le bruit, tu me fais du bruit depuis là. Ce n'est pas comme ça, pas de ce côté, non non non. Non mais c'est comment ? S'il faut faire tout ça pour impressionner une fille, pour qu'elle t'aime mieux je reste célibataire.


Moi : et ronchon !  (arrachant une bougie dans sa main) Pardon ne me massacre pas mes bougies, tu sais combien ça m'a coûté ? 


Il pouffe et au même moment Romeo arrive.


Romeo : qu'est-ce qui se passe ? (s'abaissant à notre hauteur) Lex tu fais n'importe quoi !


Moi avec force : merci !


Alex : pff vous abusez sérieux, tout ça pour une femme ?


Romeo : pour celles qui le méritent oui.


C'est lui qui m'aide à placer les chandelles avec soin sur la nappe en fourrure que j'ai arrangé parce que Alex là puff.


Alex : mais Armel abuse sérieusement, ça n'a pas été aussi compliqué chez toi.


Moi : parce que lui ce n'est pas un vrai rencard, Magnime peut lui sortir tous les numéros possibles.


Romeo : tu parles ! Mais c'est ma dernière tentative déjà.


On se regarde Alex et moi parce qu'il nous a répété cette chanson au fil des mois.


Romeo : quoi ?


Moi : change de disque poto.


Romeo (prenant un air sérieux) : c'est ma dernière carte sérieusement et ça, c'est parce que je veux lui donner l'ultime chance avant de vraiment passer à autre chose. Je suis sur le point de rater le mariage de ma cousine adorée juste pour elle donc ça va vraiment me saouler si elle me met un râteau. 


Alex : lol ça ne sera pas nouveau.


Moi : tu lui accordes trop de privilèges....


Alex me coupant : t'es mal placé pour dire ça petit.


Moi : laisse moi terminer ma phrase s'il te plaît ! Je disais que tu lui accordes trop de privilèges pour une fille qui est réticente à se lancer. D'ailleurs où est passée ton histoire de "J'en ai assez de courir après elle, il est temps que les rôles s'inversent " ?


Romeo : je n'ai pas eu le temps de mettre mes plans en exécution, j'ai été pris !


Moi : par ?


Alex : oui par ?


Romeo nous fixant : les cours, ça été une année tourbillon.


Nous éclatons de rire Alex et moi.


Alex : avoue seulement que la fille n'a pas arrêté de te mener par le bout du nez.


Romeo (ne cherchant pas à le nier) : je l'avoue et j'en ai franchement ras les couilles qu'elle joue aux indécises, qu'elle fasse sa jalouse à chaque fois que je mentionne une autre et en même temps qu'elle me barre, qu'elle repousse mes avances. J'en ai marre de chez marre. Ce soir, c'est la ligne rouge. Dans le cas où elle la franchit avec moi tant mieux. Sinon même l'amitié s'arrête là.


Moi (me tournant vers lui) : c'est radicale ça comme décision.


Romeo : il le faut (se passant la main sur le visage) pour mon propre bien surtout.


Moi : ok, mais est-ce que vous avez pris le temps d'en discuter sérieusement ? Je veux dire mettre les choses à plats sur vos sentiments. Essayer de connaître ses raisons, si elle ressent les mêmes choses, de la même profondeur à part l'attirance palpable entre vous. Si elle veut réellement être avec toi ?


Alex pouffant de rire : elle n'a aucunement besoin de le mentionner. Ça se lit clairement sur son visage, dans ses actes.

Même l'aveugle flaire à des kilomètres que Magnime est amoureuse de Ro.


Moi : il n'y a pas que les sentiments ! Je connais Magnime à travers sa sœur qu'elles fonctionnent avec leurs raisons et non leurs cœurs.


Romeo : qu'elles m'en donnent donc ! La bonne si possible, mais rien à part être dans le déni. C'est cela qui me révolte, qu'elle soit incapable de te dire ce qu'elle veut ! Et moins encore de mettre des mots sur ce qu'elle ressent. Que des conneries ! 


Moi : peut-être qu'elle n'est pas psychologiquement prête.


Romeo fulminant : psychologiquement de quoi Elli ?


Moi amusé : c'est mon grand-père que tu nommes ! 


Romeo : 12 ans petit, j'avais 13 ans quand j'ai clairement fait savoir à Amah que je voulais d'elle dans ma vie.


Moi : vous étiez ado !


Romeo : n'empêche que Deborah et toi êtes ensemble aujourd'hui.


Alex : parce qu'ils l'ont voulu tous les deux, la volonté n'émanait pas d'un seul parti.


Moi : en plus Diapena n'est pas Amah. Elle a le malin certes, mais l'amour trahit son orgueil. Et puis ce n'est pas même pas avec Elli qu'elle fera son orgueil. Je fais mon nerveux deux minutes, elle se met au pas.


Il soupire et se passe la main dans les cheveux.


Romeo : bref ! Je vous le dis, la date de péremption, c'est ce soir.


Moi ton conciliant : mais ça n'est pas une raison de mettre au péril votre amitié.


Romeo sur les nerfs : amitié de quoi ?  Ce n'est pas de l'amitié que je veux et je me suis bien fait comprendre par tous les moyens. Mais elle joue. À quoi, je ne sais pas ! Elle ne se met pas en couple, elle ne veut pas non plus me voir en couple. On est là, on tourne en rond, entre temps les années passent. D'ici à ce qu'elle me fasse le coup de Djifa, de sortir un prince charmant de nulle part.


Alex mort de rire : mais tu pètes les plombs avec qui Da-Costa ? Nous quoi ?


Il m'a entraîné dans son rire malgré moi, la situation est en même temps hilarante et exaspérante. Il faut reconnaître que Magnime joue avec les nerfs du type, mais est-ce pour autant qu'elle a envie de se mettre en couple même s'ils se comportent comme un vrai couple ? L'affaire chauffe la tête, il faut le dire. 


Moi : après tout, c'est toi qui décides. Seulement ne vas pas te classer dans la catégorie des mauvais perdants. Il faut rester digne jusqu'au bout. 


Romeo : ça, c'est le discours qu'on sort aux femmes. Je ne suis pas dans l'hypocrisie.


Moi le regardant en biais : tu ne pourras pas faire marche arrière.


Romeo : j'assume ! 


Moi le regardant : on se fait un deal ?


Alex bousculant la tête : nan nan, ne recommencez pas encore avec vos deals stupides.


Moi : et toi Alex que tu vas te dégonfler et fuir ton énième date.


Alex faisant la moue : laissez-moi en dehors de vos enfantillages.


Romeo tendant son poing vers moi : deal. (la voix grave après avoir scellé le deal) Mais toi Alex, je te préviens. Tu n'as même pas intérêt à laisser filer celle-là parce que d'une elle te plaît aux abords et de deux, on s'est plié en quatre en huit pour toi. Le restaurant branché, tenue impec, fleurs, la chambre astiquée et un nouveau lit ultra doux avec amortisseur. La mise à jour sur le sexe, c'est fait. Alors tu n'as pas intérêt, tu perds la face, tu me dois 500 k.


Alex mdr : c'est maintenant by force ?


Moi : OUI figure-toi ! On ne te demande rien que d'essayer, si ça ne passe pas la prochaine ou la surprochaine sera la bonne. Tu ne vas pas passer ta vie à déprimer à cause de Djifa qui poursuit son petit bonhomme de chemin dans son couple. C'est fini. Samedi, elle sera à lui pour la vie. Alors enlève la une bonne fois dans ta tête.


Alex : elle n'est plus dans ma tête.


Romeo : n'importe quoi !


Alex : pfff


Moi : déjà, tu te débrouilles pour obtenir son numéro. Maintenant donne un coup de main pour les photos au lieu de rester planter là comme un poteau.


Il s'en va et revient avec les cadres. C'est un assemblage de photos à Debbie et moi, il y en a six au total et qui marque des périodes sensibles pour ne pas dire des étapes de nos vies. Enfin, quatre. Les deux autres, ce sont mes espérances pour l'avenir. 


Moi : là


Romeo : nan ça le fait pas, un peu plus vers la gauche.


Alex : comme ça ?


Moi : vers le haut, non moins vers la droite.


Romeo : un peu vers le milieu.


Alex : rhooo les gars ! J'ai mal aux bras !


Moi : vers la haut. C'est parfait.


Romeo : oui, je valide.


Moi me déplaçant : la dernière à l'entrée.


Ils me suivent alors vers le paillasson. De là, je peux entendre Debbie discuter avec Bertrand.


Moi : les mecs, elle est là.


Alex : qu'est-ce qu'on fait ?


Moi finissant d'accrocher la photo : passez par la cuisine, je vais faire diversion. Ro la cuisine ?


Romeo : c'est ok, tu gères le reste ?


Moi : c'est propre, wep. Allez-y, bonne chance. Essayez de passer une agréable soirée parce que c'est ce que je compte faire.


Alex se grattant la tête : ouais toi, tu peux.


Romeo : weh un veinard ce petit con.


Moi : lol bougez les gars, elle va entrer là.


Eux : bye.


Moi : je vous revaudrai ce coup.


Alex : tu le dois oui.


Ils disparaissent vers la cuisine en prenant leurs affaires, fin leurs sacs à dos au passage. Je prends une posture et un visage neutre en me mettant devant le cadre pendant tout le temps que Debbie gare et avance vers moi. Lorsqu'elle se plante à ma hauteur avec une petite mine, je me retiens de rire. C'est bien de faire le nerveux parfois.


Moi le ton neutre : bonsoir Deb,


Elle fronce les sourcils en déglutissant, rire.


Debbie : bonsoir, je suis là tu peux me dire ce qui se passe ?


Moi : c'est comme ça maintenant ? Tu arrives sans bonsoir ni bisou ni étreinte, tu commences à poser les questions. Je pensais que les problèmes devrait venir après les effusions et le ventre plein ?


Elle souffle dépitée, perdue. Dans sa perdition, je la ramène contre moi et prends possession de ses lèvres. Je l'embrasse langoureusement, tendrement, doucereusement. Bon, je prends mon temps pour que les gars puissent passer incognito. Il y a Alex qui me fait une grimace et Romeo qui mime des va-et-vient avec son doigt à travers la bouche. Ce qui me fait sourire contre ses lèvres en bousculant la tête. Debbie me regarde d'un air déboussolée.


Debbie : qu'est-ce qui te fait sourire ?


Moi (regardant les gars passer la porte) : rien, tu viens ? Une longue soirée nous attend.


Elle soupire alors que je me décale et son regard s'arrime direct à la photo prise ensemble le premier jour de son travail.


Moi lui : joyeux anniversaire d'embauche mi amor.


Elle m'a tapé un de ces sourires en me donnant une tape néanmoins.


Debbie : tu m'as fait une peur bleue. J'étais partie dans des suppositions, des scénarios pas possible tout ça pour ça !


Moi plissant les yeux : pour ça ? J'ai passé la journée à te préparer cette surprise.


Debbie : tu suis maintenant les délires d'Atayi ? C'est lui qui te l'a soufflé n'est-ce pas ? 


Moi : nan, ça fait une semaine que je mijote cette journée dans ma tête.


Debbie sourire ravie : je suis comblée, dis-donc. Paterson a sorti les rosées et le gâteau ce matin.


Moi pas trop content : il a fait ça ?


Debbie : weh et c'était bien ! Mais toi, je devine déjà comment tu t'es surpassé.


Moi ronchonnant : je voulais l'exclusivité !


Debbie : tu l'auras. Enfin avec ce que je vois à l'entrée, je sais déjà que tu m'en mettras pleine la vue.


Moi (me pinçant la lèvre sourire dans le coin) : en réalité, je compte sur toi pour pimenter la soirée. 


Debbie m'imitant : tu fais bien de compter sur moi.


Moi : ouvrant la porte : madame Elli,


Debbie (me montrant ses doigts en passant devant moi) : mademoiselle Diapena !


Moi : tu me brises le cœur-là.


Elle a un sourire béat qui se fige devant le décor dans le séjour.


Debbie me regardant : mieux qu'à la saint valentin.


Moi : sourire*, c'était le but. Bon le programme, c'est une soirée détente totale. On oublie surtout le taf. Téléphone éteint. 


Debbie : j'adhère, totalement, mais laisse-moi prendre une douche avant tout.


Moi : je m'en occupe.


Je lui donne un coup de main pour se dévêtir et la porte dans la cabine de douche. Je prends tout mon temps pour passer le gel douche sur son corps ensuite tout son être, du haut de son mètre soixante-dix(elle grandit la petite) et dans ses profondeurs ont été lavé. Les bras, les mains, les doigts, la bouche, la langue tout y est passé et bien sûr accompagnées de gémissements, de couinements. Mes oreilles ont tellement sifflé avec Sé, Mel, bé, mon namour j'en peux plus, prend moi alors que rien ne se passe encore inh. Je suis toujours dans mon t-shirt, jean, braguette fermée. Le dessert, c'est après le repas ou bien ? Ce manège a duré banalement trois heures. À la sortie de la douche, je lui tends un ensemble de dessous et des paires de talons qu'elle s'est dépêchée d'enfiler puis me fixe avec insistance.


Moi : oui Diapena, dis moi tout.


Debbie : c'est tout ? Où est la robe ? 


Moi haussant l'épaule : une perte de temps, allons manger.


Debbie : tu as fait la cuisine toi-même ?


Moi : tu me crois si je dis oui ?


Debbie (me jetant un coup d'oeil par-dessus l'épaule) : bien sûr que non.


Moi : donc tu posais la question pour la forme !?


Debbie rictus moqueur : tu as commandé ?


Moi : mi amor tes fesses, je veux voir tes fesses bouger.


Debbie passant devant moi : quel gros pervers.


La coquine joue le jeu en balançant ses hanches. Je profite de la vue jusqu'à la cuisine. Elle m'aide à mettre les couverts. Lorsquelle porte la première bouchée des Paellas revisitées  avec de la viande et des fruits de mer à sa bouche elle me regarde.


Debbie : qui a préparé ce plat Mel ? C'est un plat fait maison alors qui ?


Moi : et si tu te contentais de manger ? 


Debbie : j'ai encore le droit de changer de partenaire, surtout s'il peut me faire des plats de ce genre.


Moi : je ne vais pas rentrer dans ton jeu.


Debbie m'allumant du regard : quel jeu ?  


Moi : tu fais de la provoc !


Debbie : c'est parce que je suis cap d'assumer. Tu me connais, je ne me lance jamais dans des guerres inutiles.


Moi me mordant la lèvre : la bouche, mange Deborah ! Prends des forces.


Debbie : mais c'est ce que je fais non ? Même si bon, mangeons !


On mange à même la nappe en vidant la bouteille de vin, en se dévorant du regard et en s'aguichant. J'étais bien tendu pendant le dessert qu'elle prend sur moi, enfin sur mes 52 nerfs. C'est le moment où elle vient prendre sa revanche que je n'ai pas apprécié dans le sens où moi le fils du père et de la mère, je meugle comme un taureau  devant la muleta en suppliant la villageoise de me faire l'amour. J'ai beau être un étalon, un  taureau, tout ce que vous voulez, elle trouve toujours le moyen de me surpasser. C'est ici qu'elle joue avec mes nerfs. À chaque fois, c'est une autre couleur qu'elle me montre. Votre copine est devenue autre chose, autre chose, mais pour mon plus grand plaisir. (clin d'oeil) Elle a fini son lap dance qui change de style tout le temps. La petite, pardon la grande. Je l'avoue elle est mon aînée, de six mois. À savoir qu'elle est née le 14 janvier à l'hôpital de bè, à 6 h 21 minutes. Je répète seulement ce qu'elle me dit de répéter en tournant ma bite sa main alternant pression sur mes boules en faisant dans le même temps des va-et-vient toujours avec la seule main ! Que trop d'émotions.  


Moi : seigneur bébé monte.


Debbie sourire en coin : Elli tu as préparé ce repas ? Le moelleux au chocolat oui, c'est toi. Le repas, c'est qui ?


Moi soutenant son regard : ....


Elle passe son doigt dans le raie de mes fesses et l'enfonce dans le grand trou. Je suis pris de spasmes. Si je meurs à 21 ans, vous connaissez mon assassin.


Moi : c'est, c'est Ro.


Debbie : je savais ! Donc c'est qui la cheffe ?


Moi direct : toi !


Debbie se frottant contre moi : j'ai cru entendre que j'étais une villageoise.


Moi serrant mes dents : nan pas ça (au bord de la jouissance) je ne suis pas de Tchamba, ni de Bassar, encore moins Koussountou, Kamboli pour te traiter de villageoise !


À force votre copine m'a transmis son truc de parler en jouissant. Je finis dans un long râle. 


Pendant que je reprends mon souffle, elle s'est mis à califourchon sur moi, a écarté la ficelle d'un doigt avant de s'empaler sur moi et de se mettre à me chevaucher. Elle commence par des mouvements doux puis de plus en plus déterminés puis la pression a augmenté d'un seul coup toujours en me regardant dans les yeux. Par moments, elle contracte ses muscles pelviens. Je n'ai rien compris, mes cris sont sortis tout seul alors que je presse ses seins, titille les bouts de seins, en claquant ses fesses comme un fou. Seigneur, elle me rend fou ! J'envoie mes bras tendus vers l'arrière et serre en étau mes genoux sur ses jambes. J'ai ensuite valsé dans le grand huit en parsemant son épaule de bisous.


Moi : bébé, je t'aime. Je suis fou de toi.


Debbie : tu m'aimeras plus tard Mel, j'ai envie que tu me baises. 


Moi : nan, nous allons faire l'amour.


Debbie soupirant : tu ne vas pas recommencer avec tes histoires. 


Elle me fait basculer et se lève. 


Moi : tu vas où là ?


Sans me calculer, elle marche vers les escaliers en roulant du cul. Plus de temps depuis que la petite a pris un bout de peau à cet endroit-là. Ce n'est pas pour me déplaire.


Moi : mais tu es sérieuse là ?


Debbie : tu sais ce que je veux Sé, sans ça mieux je rentre chez moi.


C'est d'un pas précipité que je la prends par le bras et la tire vers moi. Je mets la main sur sa nuque et la colle mon front contre le sien.


Moi essoufflé : ton malin à deux sous là. C'est pour ça que je cherche à te coller une grossesse, mais comme tu es une petite sorcière...


Debbie souriant : petite seulement ? Tes informateurs ne sont pas efficaces, j'ai monté en grade. De plusieurs grades. 


Moi sérieux : je veux un bébé mi amor.


Debbie tranchant : nous avons 21 ans Sé.


Moi : et ?


Debbie : ma carrière démarre à peine.


Moi roulant des yeux : j'en ai entendu d'autres !


Debbie : on peut en parler plus tard ? Pour l'heure, j'ai qu'une envie, c'est de te sentir bien au fond de moi. Très profond.


Moi dépassé : non mais que tu deviens impossible toi !


Je souris et elle aussi en me regardant, c'est elle qui prend le devant en m'embrassant. Je réponds avec fougue en lui pressant les fesses. Plus question qu'elle domine ici. Je la plaque contre une porte et l'embrasse frénétiquement, l'instant d'après je l'ai soulevé pour la ramener à la hauteur de Melbie (c'est sur mon corps, mais c'est notre chose) et m'insinue en elle en une poussée. Elle a sifflé puis s'est accrochée à moi criant mon nom de famille, tous mes cinq prénoms en appui (parce que je m'appelle Aristide aussi, mais faites comme si vous l'ignorez, c'est mieux pour tous) pendant que je lui donnais de vrais coups de reins. Elle a eu ce qu'elle voulait, la villageoise. 


Mais sérieux ce n'est pas l'amusement, ça fait cinq mois que je travaille sur cette affaire de lui mettre un enfant dans le ventre. C'est ma nouvelle passion. Elle s'est abonnée à Ellaone parce que je suis pointu à ses rendez-vous chez le gynécologue. On fait nos bilans ensemble . D'ailleurs, je suis devenu son ombre. Mine de rien, elle commence à pousser des ailes, il faut que je sécurise. Les longs yeux sur mi amor quand nous sommes dehors tchip.

 Sinon cette année, c'est l'extase, comme ce que je ressens en ce moment, comme ce que nous ressentons, à part quelques virgules et "mais". Mais bon, je mets ma hargne ailleurs, et ça me réussi bien. Avec ma petite, pardon ma grande sœur que je viens de descendre et retourner de sorte à ce qu'elle pose ses mains à plats contre le mur et elle s'est surélevé un peu au niveau des hanches pour bien accueillir mes buts, les choses avancent comme je veux. Ça a du bon de se concentrer sur une seule meuf, je ne vous dis pas la paix du cœur. Comment ne pas, avec miss Deborah bravoure. C'est ma source de paix, ça, je l'ai toujours dit. Autre chose concernant ma relation, c'est qu'on forme réellement un bloc désormais, aucune fuite si ce n'est ce que je décide. En dépit des difficultés inhérentes à chaque couple, tout va relativement bien. Enfin, elle se plaint souvent que je lui colle trop les fesses et m'envoie balader parfois même à cause de ça. Mais comme elle ne dort jamais sur sa colère elle revient d'elle-même. Dieu sachant faire les choses et la nature conspirant avec moi, ma mère boude dans son coin. Le souci est là. Bon, je n'ai pas envie de parler des choses qui me coupe l'envie de soulever mi amor et la faire asseoir sur une commode dans une chambre. Pas envie du lit ce soir et pas besoin qu'elle s'allonge totalement. Elle s'est appuyée sur ses coudes pendant que je tire sa jambe droite que je pose un genou relevé sur le lit (le ciseau remaniéré quoi) et me mets à la culbuter sans ménagement. Tout ce qu'elle aime. 


[À ne pas reproduire chez vous]



***Au restaurant ***


Alex.....


Chef restau : désirez-vous autre chose monsieur ?


Moi sourire jaune : ça ira pour le moment, j'attends quelqu'un.


Chef restau : laissez-moi deviner, une femme.


Moi : oui


Chef restau : elle viendra, les belles femmes se font toujours attendre (lorgnant une jeune dame qui fait de même) enfin, c'est ce qu'on m'a dit, moi je n'en sais rien.


La jeune dame : tu as intérêt Daniel, tu as intérêt.


Il me regarde et sourit en bousculant sa tête, je réponds à son sourire même si ça ne diminue en rien mon angoisse. Je suis au Galion et déjà plus de vingt minutes que j'attends mon rendez-vous. Nul autre que la serveuse du bar restau plein air où nous avons l'habitude de déjeuner courant l'année universitaire. Après deux années de rattrapage, j'ai enfin pu valider toutes mes matières du premier cycle en géographie. Les réalités du campus universitaire de Lomé, et même du système scolaire togolais en général. On vous fait bosser comme des fous, des programmes rigoureux tout ça pour finir la majorité au chômage. J'ai la chance qu'un cousin m'initie dans l'hydrogéologie, le métier de foreur pour faire plus simple. Dans l'état actuel des choses, il ne suffit plus de poursuivre les diplômes ou de vouloir forcément être assis derrière  un bureau. Ce n'était pas mon rêve ça oui, mais du moment où ça me rapporte, que ça me permet de contribuer aux charges de la famille, à l'aise. 


Mes parents ne sont plus du tout jeunes, mais en plus mon père n'a pas eu le temps de préparer notre avenir avant que la maladie ne le cloue sur place. Sa jeunesse s'est écroulée dans l'entrejambe de ma mère. Il lui a pompé 13 (treize) gosses sans paire ! Du coup entre les douze autres bouches à nourrir, les scolarités à payer, la maladie de papa, elle ne s'en sort pas avec son commerce de poisson fumé. Elle fait l'effort jusqu'à l'obtention du bac et encore quel effort ! Le reste tu te gères toi-même. C'est dans cet ainsi que j'ai géré tout mon cursus universitaire grâce aux tranches (allocations estudiantines) le gari et le haricot, c'étaient mes repas préférés (oui, c'est ça !) la chance que j'ai été scolarisé très tôt pour pouvoir en bénéficier jusqu'à la fin de mon parcours. Je pouvais toutefois me permettre la vie de louga grâce à mes potes qui sont la plupart des gosses de riche. Enfin Djifa, moins que les autres. Nous n'allons pas aborder ce sujet là, j'ai trop le seum quand je pense à samedi. C'est l'une des raisons pour laquelle Romeo et Armel m'ont arrangé ce rencard. À noter qu'ils m'ont mis sur le fait accompli et maintenant, ils me menacent carrément lol. C'est cela qui me rend encore plus nerveux. J'ai les mains moites tout ça. (soupir) Il faut admettre qu'ils ont vraiment mis la barre haute pour cette rencontre. Mon chino slim et ma chemise rehaussée par une paire de mocassins en cuir font la totalité des tranches par an. Le restaurant qui coûte la peau des fesses sans parler du tour chez le coiffeur. Ils se sont pliés ça oui, ils se sont pliés. Tout ça me fait baliser sur la suite des évènements. Je n'ai pas envie qu'elle en vienne à me placer dans la catégorie du genre à plumer.


Certes, ça fait un bon moment que j'ai une touche avec cette fille. Ce n'est pas le genre de fille qui tape à l'œil, mais elle a quelque chose qui m'intrigue et que j'ai vraiment envie de découvrir. Seulement le courage me manque toujours lorsqu'il s'agit de la gente féminine. D'abord, je n'ai rien à leur offrir. Quand vous voyez tout ce que les gars, Armel en tête de fil dépense pour complaire à leurs copines, est-ce que Akpaki peut tenir le niveau ? Après me dira-t-on qu'on donne à la femme ce qu'on a. Qu'elles ont surtout besoin d'attentions, des mots doux, qu'elles éprouvent le besoin d'être visible, d'être vue et d'être importantes. Mais dîtes moi,  existe-t-il dans ce monde une femme qui n'aime pas les cadeaux surprises, les fleurs, les sorties, les restaus ? Bref tout ce que mes moyens ne me permettent pas de leur offrir actuellement. Aucune femme n'aime la misère, aucune surtout la nouvelle génération qui a poussé les yeux d'argent comme on dit chez moi. Quel homme grand H avec toutes ses facultés l'aimerait d'ailleurs ? C'est vrai qu'il ne faut pas être dans la démesure, mais le minimum pour mettre sa go à l'aise quoi. J'attendais donc, j'attendais d'en avoir assez pour conquérir le cœur de Djifa. Hélas, un autre m'a devancé et encore une fois, il a été question d'argent. Le type a changé sa condition de vie en une année, elle va quitter ça pour aller où ? Il la déplace partout à Lomé dans sa C6, Akpaki même une moto deuxième main ! Chaque week-end, c'est les restaurants, les coins chics en statut hum. Je ne l'envie pas, je n'ai jamais envié personne, c'est Dieu qui donne et quand il ne donne pas, il faut provoquer. Quitte à me promener dans les villages reculés du Togo pour creuser des forages, car c'est ce qui m'attend, je vais me construire ma place au soleil.


Je jette un coup d'œil à ma montre, une heure son passé. Je n'ai pas son contact. Enfin, je n'ai pas cherché à l'avoir. Je me suis jeté dans le vide parce que je n'espère vraiment rien de concret ce soir. Je commande un autre cocktail qui me donne un creux. Je fais appel à un serveur après avoir consulté le menu. Si elle ne vient pas au moins que j'en profite pour manger les bonnes choses. Il est hors de question que l'argent parte en fumée.


Moi dans mon chocobi : alors pour l'entrée, je prendrai une salade de gésiers...


... Bonsoir,


Le serveur s'écarte pour lui faire de la place devant moi.


Moi me levant : euh bonsoir (au serveur) c'est possible de revenir plus tard prendre nos commandes une bonne fois ?


Il acquiesce avec sourire et nous laisse. Je vais lui tirer la chaise tout sourire malgré sa tenue qui laisse à désirer. Imaginez-vous qu'avec toute cette sape, cette longue journée que j'ai mis à me préparer, la fille s'est présentée dans sa tenue de travail, dans un restaurant quatre étoiles. Un peu de quand même non ? 


Moi : tu veux boire quelque chose ?


Elle : heuh oui, mais d'abord, je veux m'excuser pour mon retard et ma tenue pas trop conforme pour l'endroit. Honnêtement, le rencard m'était complètement sorti de la tête.


Elle a oublié qu'elle avait rendez-vous ?


Elle : je suis partie de mon second boulot en trombe, le temps d'aller chez moi me changer, tu serais déjà partie.


Un bel argument, j'avoue.


Moi extrapolant : donc tu cumules deux boulots et tu t'appelles ?


Elle me souriant : Sandra.


Moi : Alexandre Akpaki.


Sandra : Samah !


Moi : tu es d'Atakpamé ?


Sandra précisant : Amou Oblo.


Moi dans notre langue : je vois que tu es mal à l'aise, on peut aller ailleurs si tu veux. Ça ne me dérange pas. 


Sandra acquiesçant ravie : de préférence chez toi.


Moi pris de court : euh, d'accord (faisant signe à la serveuse) je vais commander à emporter, choisis ce que tu veux.


Sandra : ok


Elle prend la carte et la consulte.


Moi en français : alors tu as quel âge ?


Sandra : j'aurai 22 ans dans trois mois.


Je retiens ce que je voulais dire lorsque la serveuse arrive pour prendre nos commandes. J'ai pris ma salade de gésiers et elle de la salade césar, nous sommes tombés d'accord sur le duo entrecôte-frites et je me suis laissé tenter par le gâteau zébra. Puis dès que la serveuse repart, je deviens un moulin à paroles. C'est essentiellement des questions que je lui pose histoire de faire plus amples connaissance. Elle me répond sans tabou, mais timidement. Ma posture l'intimide, le restaurant l'intimide. C'est ce que j'ai conclu parce qu'une fois que j'ai démarré l'ancienne caisse d'Armel (il a un brand new lui aussi) elle était relaxe et moi doublement. Je lui parle de tout ce qui me passe par la tête, tout ce qu'elle doit savoir sur moi et elle en fait de même. Avec son niveau terminal, elle est en exode rural à Lomé depuis un an demi. Elle vit chez sa tante le temps de se faire une bonne épargne pour se lancer dans le make up. Unique enfant de sa mère avec un grand frère du côté de son père. Je me sens tellement à l'aise, comme chez moi à tel enseigne que j'aventure une main pour prendre la sienne et la porter à mes lèvres. Enhardi par sa passivité, je l'ai collé durant le repas pris sur la moquette de ma chambre. J'ai envoyé mes deux petits frères avec qui je loge glander dehors. Je m'attendais à ce qu'elle y émette une opposition ou à ce qu'elle fasse la crispée. Rien de tout ça ! Celui qui m'étonne le plus c'est moi-même lol.


Moi : tu me plais bien, Sandra, c'est la première fois que je me sens aussi à l'aise avec une femme.


Sandra : tu n'as jamais été en couple ?


Moi : non


Sandra arquant le sourcil : ça existe encore à Lomé ? Je suis tombée sur le jackpot ?


Moi riant doucement : si tu veux, et toi tu vois quelqu'un ?


Sandra : je ne serais pas ici à répondre à l'invitation de tes frères. Par le passé, oui. J'ai eu quelques aventures.


Moi : ah ouais ? Et qu'est-ce que mes frères t'ont dit exactement pour que tu acceptes de me rencontrer ?


Sandra : disons qu'ils ont été assez convaincants.


Moi sourire en coin : c'est tout eux ça. Pour le moment, je veux qu'on prenne le temps de se connaître, voir dans quelle direction où le vent nous emporte. Toi qu'est-ce que tu veux ?


Sandra : là maintenant ?


Je hoche la tête.


Sandra : que tu me prennes.


Ma gorge s'est asséchée


Sandra : ne me regarde pas tel un animal de foire. Ça fait des mois que je fantasme sur toi.


Je suis soudainement pris d'un élan de courage en me rapprochant d'elle, nos corps se sont embrasés. Elle a pris les devants, c'est qu'elle s'y connaît la petite. J'ai préféré ne pas l'embrasser, pas avant qu'on ait fait des examens tous les deux. Je suis intransigeant sur ce point. Mais là je suis à un point de non retour parce qu'elle me fait du bien, énormément du bien en léchant mes parties intimes. Elle alternait branlette et caresse en faisant quelque chose sur mes boules qui me met hors de moi. Je perds le contrôle de mes sens et des gémissements m'échappent. Je prends sur moi de ne pas vite aller en besogne, mais quand elle prend mes bijoux de famille dans sa bouche, je perds le contrôle. Ah ouais, si c'est ça l'extase, j'en veux encore et encore. Il y a quelque chose qui me pousse à faire rentrer paupaul dans Jessica. J'ai d'abord envoyé le doigt en exploration, elle se cambre et me parle de quelque chose qu'on appelle 69. C'est elle qui gère tout puis je me suis retrouvé son minou en face dans le même temps. J'essaie tout ce que les "frères" m'ont appris à savoir de fouiller dans sa cave avec tact. Dans ma fouille, j'aperçois comme une petite boule sur laquelle je m'éternise en faisant plus de pression. Je remarque qu'elle a arrêté de me pomper et émet de drôle de bruits.


Moi inquiet : ça va ?


Sandra drôle de voix : t'arrêtes, surtout pas. Hannnnnnn !


Je fais comme elle demande en rajoutant un autre doigt et quelques minutes après elle tremblait. J'ai augmenté la pression jusqu'à ce qu'elle s'écroule sur moi. Sauf que je ne savais que faire de Paupaul qui était plus que remonter. Je l'ai jamais vu aussi bombé, il a gonflé de tout son volume et sa luisait même.


Sandra le fixant : tu as des préservatifs ?


Je ne dis rien et vais les chercher. Elle ouvre le carton, prend un, le déchire et me l'enfile sans tarder. Et c'est alors que mon inspiration de caresse s'est réveillée. Je commence par explorer son corps en me mettant au-dessus d'elle et elle m'imite dans mon geste. Je quitte ses seins pour son ventre plat, très plat sur lequel je m'attarde un moment. Je suis tombé amoureux de ce ventre, de son corps effilé sur le moment. Quelle sensation ! De son ventre, je vais à la partie inférieure de son corps qui me guide vers la caverne d'Ali Baba, deux doigts en exploration (j'y ai pris goût lol) et Paupaul a remplacé mes doigts d'abord par la tête. Elle a émis un râle. Je la regarde les sourcils arqués.


Sandra : vas-y.


Moi : c'est bloqué.


Sandra sourit et se met à mouver ses hanches, paupaul est rentré tout seul comme un grand ! Je l'ai suivi dans son jeu et en l'espace d'un temps je faisais tout, tout seul alors qu'elle se contente de croiser ses jambes sur mon dos en gémissant. 


Moi la regardant dans les yeux : je crois que je suis amoureux de toi.


Sandra éclatant de rire : très bon signe.



*** Chez Romeo ***


Romeo.....


Je sors de la salle de bain une serviette autour de ma taille et vais vers mon armoire pour en sortir un bas de jogging et un débardeur.


Ding Dong !


J'enfile le jogging et porte la serviette à ma tête pour nettoyer mes cheveux mouillés. En l'espace de quelques secondes, elle était debout, adossée à l'encadrement. Ses yeux hissés sur mon torse-nu ne voulaient plus se décoller.


Moi : entre, qu'est ce que tu entends ?


Magnime : oh euh, je t'attends dans le salon.


Moi me pinçant la lèvre : si tu préfères okay.


Elle fait demi-tour et je ne mets pas plus long à la retrouver. Elle a pris ses aises, un verre de cocktail fait par moi-même à la main. Avec une mère restauratrice, obligé que tu t'y connaisse en bar restau surtout si tu en es l'unique fils. Elle est sur Paname depuis trois jours donc j'ai la maison pour moi tout seul. Ce rendez-vous, c'est mademoiselle elle-même qui en est l'instigatrice de son propre chef. Le but derrière tout ça, I don't know, but ce soir, c'est ma limite comme j'ai dit. Même si le cœur ce traître veut me trahir.


Moi (prenant place à côté d'elle mon verre à la main) : bonsoir,


Magnime : bonsoir, qu'est-ce qu'on fait ?


Moi : comment ça qu'est-ce qu'on fait ? C'est toi qui gères la soirée non ?


Magnime : je voulais qu'on chille ensemble, tu dois t'ennuyer vu que ta mère est en voyage.


Moi sentant le sang me monter au cerveau : c'est tout ?


Magnime hochant la tête : après, si tu as un truc à proposer, je suis partante.


Je lève les yeux sur elle, elle détourne les siens.


Moi : ok voilà ce que je te propose, on arrête de faire les gamins une minute.


Magnime soupirant : Rory je.....


Moi sec : tu me laisses terminer Vihermine.


Elle plisse les yeux et me regarde, j'ai déjà pris ma voix grave.


Moi : tu n'es pas ici pour chiller pour soi-disant que je suis tout seul. Tu es ici parce que ton cœur le désire, ton corps t'a transporté ici parce qu'il veut être avec moi....


Magnime : tu penses maintenant à ma place ?


Moi me rapprochant : pourquoi continuer à nier ce que tu ressens, cette attraction patente qu'on a l'un pour l'autre. Mimine, je ne veux pas m'amuser avec toi, j'ai déjà la bague. Je l'ai payé parce que notre pari, je l'ai perdu. Parce que je ne peux plus attendre d'être avec toi, d'attendre que tu acceptes la réalité. (fronçant la mine) Et pourquoi tu ris ?


Magnime s'esclaffant : je te l'avais dit que tu perdrais ce défi !


Moi haussant l'épaule : tant pis, je suis sur le point de remporter un autre. 


Si votre sœur Amah pense qu'elle va continuer à se foutre de ma gueule, elle se fourre le doigt dans l'œil. Je l'ai saisi fermement par la taille avant de sceller sa langue à la mienne. Étant occupé à rire, elle n'a rien vu venir. C'est ma langue qui faisait tout pendant qu'elle se laissait aller petit à petit sur le canapé. Ma main s'est vite retrouvée sous sa robe, une robe qui te met le pantalon à l'étroit ! Tout ça pour venir chiller, chiller de mes couilles. Si j'ai envie de chiller je prends du chill citron en me grattant les fesses devant Netflix. Pas avec une fille au corps de déesse, les seins en forme d'une goutte d'eau, avec un tour de taille moyenne, belle et fraîche qui plus j'aime depuis mon adolescence. Tchip ! 


Je m'applique sur mes touchers, sur mes caresses, la fille qui ne ressent rien pour Romeo Ryvaldo réagit promptement. J'ai même cru un instant qu'elle a plongé ses mains dans mon débardeur pour le retirer. Oui, elle l'a fait parce que je la sens, qui me griffonne le dos tout ça parce que je lui fais des suçons dans le cou. Je veux marquer ce moment sur son corps, c'est ma vengeance. Orgueilleuse qu'elle est, demain elle fera genre celle qui s'en fout alors qu'elle est là à trembler sous mes caresses. Même si demain, elle ne sera plus la même et notre relation par ricochet. 


Moi : Vihermine regarde moi.


C'est maintenant qu'elle cache son visage dans ses mains, mains que je croise derrière sa tête et l'oblige à me regarder.


Moi : j'arrête tout si tu ne veux pas de moi, si tu n'as pas réellement envie qu'on soit ensemble. Je ne vais pas prendre ta virginité pour me mettre avec une autre. Alors je te laisse deux minutes pour réfléchir.


Pendant les deux minutes, je suis occupée à la chauffer, tellement que la fille commence à remuer son bassin sous moi. Je sais, je suis conscient qu'elle fait tout sauf réfléchir. (haussant l'épaule) Pour moi quoi ? Pour rappel, ses mains sont toujours emprisonnées dans la mienne, c'est l'autre qui donne les sensations autour de son antre. Je fais tout sauf y entrer. C'est d'autant plus facile parce qu'elle a mis un bout de ficelle qui m'est d'ailleurs très utile. Tout ça pour venir chiller !


Moi frottant la ficelle contre son sexe : alors ?


Magnime la voix tremblante : je n'en sais rien Rory, je ne sais pas ce que je veux (pleurs) c'est trop bon.


Moi : ce n'est pas ça la question.


Magnime : snif Ro je ne sais pas. Je veux être avec toi tout le temps, j'ai une sainte horreur de voir d'autres filles te tourner autour. Des palpitations quand je te vois. Rory, je veux être avec toi et concomitamment, il y a quelque chose qui bloque.


Moi soufflant sur sa chair tendre : quoi donc ? Dis-m'en plus !


Je me retrouve la langue en plein dans sa cave, ça dégage trop une bonne odeur.


Moi : hmmm ??


Magnime redoublant de pleurs :  je ne veux pas que tu t'arrêtes.


Je sors ma tête et la regarde en remplaçant ma langue par mon doigt.


Moi : tu sais alors ce que ça signifie ?


Elle hoche simplement la tête en grimaçant du fait de mes insistances de mes insistances sur son bouton rose.


Moi : Vihermine, serais-tu atteinte de surdité à tout hasard ? 


Magnime : oui ! Oui je sais ce que ça signifie.


Elle ne sait pas, mais elle vient de me donner un de ces élans de galanteries. Je l'ai porté sur le lit minutieusement dressé comme une princesse. J'enlève sa robe une bonne fois et lape chaque parcelle de son corps le tout avec une douceur infinie. Je m'attarde sur les parties auxquelles elle réagit le plus. J'avais juste envie qu'elle prenne son pied. Et ce challenge, je l'ai très bien réussi. J'ai attendu qu'elle se remette de ses émotions pour la confronter du regard.


Moi : on va s'arrêter là pour ce soir.


Magnime dans les vapes : pourquoi ?


Moi : tu es tout sauf lucide. Là, tu veux être avec moi. Mais est-ce que demain lorsque tu ne seras plus dans la brume du plaisir, tu voudras la même chose ?


Magnime : .....


Moi : voili voulu ! Je te laisse le temps d'y réfléchir. Je monte sur la Martinique (elle me regarde subitement) j'irai peut-être voir mon père après. À mon retour, on en reparle.


Magnime : quand est-ce que tu as pris cette décision ?


Sur le moment.


Magnime : tu comptais me le dire quand ?


Moi enfonçant le clou : ce n'est pas ce que je suis en train de faire ?


Magnime les yeux rouges : tu veux partir ?


Moi : pour des vacances oui.


Magnime : et tu pars quand ?


Moi : dans deux jours, enfin après la fête de Djifa.


Que je trouve d'abord le billet.


Magnime se mordant la lèvre : dans deux jours ?


Moi : oui (lui tendant sa robe) habilles toi s'il te plaît, je te ramène chez toi. Je n'ai pas envie que ton père me fasse un caca nerveux.


Magnime : je veux rester avec toi (snif) je ne veux pas partir.


Moi : rhoo arrête de pleurer, j'ai l'air de quoi moi ? Si quelqu'un entre ici maintenant que je te fais souffrir, or entre temps je n'ai rien fait.


Magnime éclatant en sanglots : tu veux partir.


Moi : en vacance Magnime, ça fait trois ans que je n'ai vu mon père qu'à travers l'écran.


Elle vient se blottir dans mes bras dans un état qui ne dit pas son nom. J'ai un pincement dans le cœur qui veut me faire lâcher prise. C'est non, il faut que je reste concentrer. C'est ma dernière carte, autant mieux la jouer. Bref, je l'ai calmé par la manière douce (le pinceau, toujours !) en lui arrachant deux orgasmes. Ça l'a mis K.O. Je l'ai laissé endormie pour aller prendre une douche froide, toute la pression est redescendu sans gros efforts. Je me suis mis sous les couverts et ensuite sur mon téléphone à la recherche d'un billet d'avion pour la Martinique que ma mère paiera bien sûr. La chance étant de mon côté, je trouve un vol sur dimanche soir. C'est Leah, ma cousine qui sera la plus heureuse. J'ai collé mes fesses à Juliette et c'est dans cette position que je me suis endormi. Tout vient à point nommé à qui sait attendre. 


Le Maître du jeu-2