En parallèle

Ecrit par Aura


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Connaissez-vous le bonheur ? Moi oui. Je le connais et je le vis, matérialisé en un seul homme. Un homme de valeur, un homme comme on en fait plus : Marc. Chaque fois que je le vois, je rends grâce à Dieu d’avoir permis qu’on se croise. Quelle est la probabilité de tomber sur l’homme de sa vie ? Je dirai 30%. Et celle de tomber sur son âme-sœur ? 1,5% je dirai. Et moi j’ai remporté le gros lot. Oui, Marc est un prix remporté pour moi. Moi qui n’était pas vouée à un destin pareil, moi dont la vie ne faisait pas de cadeaux, moi qui nageait dans le désespoir et le malheur, moi, moi, moi, moi…Des moi à n’en plus finir. J’étais prédestinée à connaitre un avenir lamentable, mais Marc a tout changé. Non seulement je lui serai infiniment reconnaissante pour ce qu’il a fait, mais encore, cela me permet de le choisir tous les jours de cette vie, de me dire que je n’ai pas fait erreur de lui donner ma main ce jour-là….Bref, je préfère ne pas évoquer les souvenirs douloureux et profiter du bonheur que je vis. 

Paris est une ville sublime. Je comprends pourquoi on l’appelle ville des amoureux. Que ce soit en journée ou en soirée, on est ébloui par la beauté de cette ville et je ne sais pas ce que son charme fait, mais il finit par attiser la flamme de l’amour. Je comprends mieux pourquoi grand nombre d’écrivains, de poètes et bien d’autres littéraires ont été inspirés par cette ville au point de créer de vrais chefs-d’œuvre. 

Etre à Paris c’est fabuleux, mais l’être avec Marc c’est simplement magique. Nous sommes descendus à l’hôtel « Le Meurice ». Il se trouve en plein cœur de Paris. Cet hôtel fait le pont entre la traditionnel et le moderne. Il suffit de voir son architecture, sa décoration pour le croire. Pour les fans d’histoire, vos sens ne pourront être qu’on ne peut plus éveillés. Nous sommes logés dans la chambre 412 de l’hôtel. La chambre donne sur la voie publique, possède un balcon, ce qui nous permet de contempler Paris dans la nuit tout en dinant au chandelles. Je ne sais pas si c’est la décoration en rouge-rose-jaune- beige, ou le lieu qui est enchanteurs, mais nous n’arrêtons pas de faire l’amour Marc et moi. Il suffit qu’on se retrouve à deux dans la même pièce pour que le désir se réveille. Je suis quelques fois obligée de le fuir ou le laisser faire des courses pour ne pas avoir le corps émietté. A ce rythme, c’est parti pour faire des quintuplés. Quand je le lui dis, monsieur est plus qu’excité. On peut être aussi fou que ça ? Il n’arrête pas de me dire que je suis tellement désirable en ce moment qu’il a l’impression de ne pas pouvoir se rassasier de mon corps. Tchipps !!! Des âneries !!! 

Hier matin, nous nous sommes rendus aux éditions JC-Lattès. Et c’était encore plus fabuleux. La rencontre avec le directeur de la maison d’édition et son équipe a été plus que prometteuse. A leur avis, le roman ne tardera pas à être publié. Après quelques petites mises au point, il pourra enfin être dévoilé au public qui risque de le dévorer sans problèmes. Avec des nouvelles pareilles, je ne pouvais que danser comme il se doit. Ensemble avec l’équipe, nous avons établi un programme de correction qui s’annonce rude pendant deux semaines et commence dès aujourd’hui. Moi qui pensait venir m’amuser ici, ben je me retrouve en train de baigner dans le travail encore une fois. Comme c’est triste, surtout que je dois abandonner Marc pendant tout ce temps. Bof, c’est un mal pour un bien. Si je m’y mets, c’est pour lui témoigner aussi ma reconnaissance. C’est lui qui a envoyé le texte à cette maison d’édition. C’est lui qui a cru en moi. Alors je dois lui rendre la pareille. Quelques heures sans lui, ne nous tueront pas. Au contraire c’est pour canaliser un instant le flot de désir qui s’éveille en nous avant de le déverser. 

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Je viens d’arriver à Paris. Le vol a été long et je suis éreinté. Moi qui croyais que les chances devraient être de mon côté cette fois-ci, ce n’était pas le cas. J’ai voyagé par Ethiopian-Airlines au lieu d’Air-France. Ce qui nous a fallu de faire beaucoup d’escales. Pour couronner le tout, Marc n’était pas là. Il m’avait dit qu’il avait quelque chose à faire avant de me rejoindre à Paris. Alors c’est sans trop d’enthousiasme que j’ai voyagé. Je croyais avoir connu pire, mais en arrivant les contrôles douaniers et policiers ont mis plus de temps que prévu. C’était à chier !!!

Finalement j’ai recouvert le sourire lorsque je suis tombé sur..: Marc. Il était là à l’aéroport pour venir m’accueillir. Quelle belle surprise il m’a faite. Cet homme ne cessera jamais de me surprendre. Je n’arrivais pas à y croire. Après les accolades, il a fini par me débarrasser de mes bagages avant de nous installer dans la voiture qu’il louait pour l’occasion. Nous nous sommes rendus à l’hôtel : Le Meurice. L’hôtel est tellement beau que ça me donne envie de peindre immédiatement. Pour moi qui aime les couleurs, le paysage, je sens mon inspiration déborder. Après avoir récupéré la clé de notre chambre, je me suis rendu compte en y pénétrant que c’est splendide. La chambre est belle, décorée aux teintes bleu-jaune or. Elle donne sur un jardin aux couleurs multiformes. L’odeur des fleurs nous parvient jusque dans la chambre. Quel charme ?!!! Marc s’était déjà installé dans la chambre depuis la veille à ce qu’il parait. Cela ne m’a pas dérangé. Bien au contraire, moi qui croyait devoir rester seul à Paris, me voici en train de me prélasser au côté de mon homme. Ah oui, il fallait bel et bien fêter ces retrouvailles comme il se doit. Nous avons passés près d’une semaine sans se voir. Son boulot lui prenait beaucoup de temps et il fallait qu’il gère les humeurs de sa folle–dingue. Pfff ! Celle-là me sort par les pores. Bref, ce qui compte c’est l’instant présent, à ses côtés, profitant de ce pur bonheur. Comme d’habitude, nous avons fait l’amour comme des bêtes. C’était ardent, dévorant, bestial. De quoi me faire redécouvrir le septième ciel après avoir séjourné sur terre. Je suis heureux. Je suis comblé. Je suis honoré d’avoir un homme pareil à mes côtés. Et le séjour s’annonce stupéfiant et plein de belles surprises. 


Entre deux