Épilogue :

Ecrit par Dalyanabil

Épilogue :

****Un an plus tard****

**Arouna

J’éclate de rire devant la mine déconfite de ma nièce, je viens juste de lui dire qu’elle a beau être la prunelle des yeux de tonton elle n’est pas une princesse. Je me sens en paix enfin. Ça fait six mois que mon traitement est fini, huit que ma femme est rentré, quatre qu’elle à donner naissance à ma petite princesse. Dire que mes rapports avec mon frère se sont amélioré est un euphémisme. On est pas d’un coup devenu les meilleurs amis du monde mais on est frères, il m’arrive d’être jaloux de la relation qu’il entretien avec Yaya mais à chaque fois que c’est le cas ma femme ne manque pas de me rappelle qu’ils ont un historique de plus vingt ans derrière eux. Parlant d’elle, on dirait une autre femme. Plus les jours passent plus je tombe amoureux d’elle comment est-ce possible que malgré tout ce qui s’est passé elle m’ai pardonné et repris dans sa vie. Surtout quand elle a appris pour Asma ? Quand je lui ai posé la question elle m’as répondu qu’elle n’était pas innocente et que la vie n’était pas soit blanc soit noir et qu’elle ne pouvait pas vivre indéfiniment dans la douleur avec la rancœur. De plus et ça c’est la partie qui à chaque fois me laisse pantois : elle m’aime.

**Asma

Quand j’ai appris ma grossesse j’ai senti mon monde s’effondre complètement. J’ai été forcée de revoir pas seulement mon comportement mais ma vie toute entière et les décisions que j’avais prise et qui m’avait mène là surtout quand le docteur m’as dit que ça serait non seulement une grossesse à risque mais que si j’essaie de faire une IGV je mourrais. J’ai tout raconte à mes parents, à Tariq et ensemble nous avons dit la vérité au enfants. J’ai dû comprendre et accepte le fait que leur mère était Jamila. Tariq a réglé tous les problèmes que j’avais en Suisse, m’a donné un fonds de commerce et je vis aujourd’hui chez mes parents avec mon petit garçon que j’ai appelé Hassan. Mes parents surtout mon père me parle à peine mais je sais que avec le temps ils finiront par me pardonné. Si il y a une leçon que j’ai retenu de tout ça c’est que : la fin ne justifie pas les moyens. Jamais.

**Tariq

Je ris à la blague que vient de dire mon frère tout en remerciant intérieurement Allah pour ses grâces. Il y a un an jour pour jour j’étais au bloc opératoire devant le corps de ma sœur ne sachant pas si elle allait vivre ou pas et aujourd’hui. Je suis assis ici avec mon frère, non petite rectification mes frères (Yaya et Arouna), mon beau-frère et toutes ma famille au grand complet riant du bonheur simple d’être ensemble et en bonne santé. Je suis un fils comble, j’ai réalisé les dernières volontés de mon père.

**Jamila

Ya Allah, tu es Merveilleux. Quand mon père m’a donné un ultimatum me disant que je devais absolument me marie il y a maintenant cinq ans j’ai cru que rien de pire ne pouvais plus m’arrive non seulement tu m’as prouvé que j’avais tort mais en plus tu as éprouvé ma patience, mon amour et ma foi en toi mais par-dessus tout tu m’as comble. Je suis consciente que le pourcentage des filles ayant la chance que j’ai eu de tombe dans une famille comme celle dans laquelle je suis tombe est quasi nul. Mon mari était content que j’ai fait gestion en management et que j’aide à la gestion de la clinique mais il m’as pousse à retourne à l’école pour faire les études de droit parce que d’après lui si je ne les faisait pas j’allais me retrouve dans dix ans avec des regrets. Donc on a dû repousse les projets d’agrandir la famille pour la plus grande déception de Ma’a. Parlant d’elle, elle marche maintenant avec une canne mais elle semble plus sereine que jamais et joue les grand-mères gâteux avec ses petits enfants dont le nombre à double depuis que Rachi et Arouna sont revenus dans notre vie.

Celle qui m’inquiète c’est Samia elle a beau être complètement remise physiquement elle ne parle jamais de ce jour-là, ni de sa mère.

**Samia

Je toque et entre sans attendre qu’elle me réponde. Aujourd’hui toute ma famille s’est retrouve dans la concession de papa pour célèbre le fait qu’on est enfin une famille mais pour une raison obscure je suis ici, avec une femme qui m’as presque tuée.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

Dommages collateraux