Chapitre 35 : Dernier acte

Ecrit par Dalyanabil

Chapitre 35 : Dernier acte

****Arouna****

Je suis encore dans le flou le plus totale par rapport à tout ce qui s’est passé hier et cette nuit. L’iman nous a dit que c’était loin d’être terminé, qu’il faudrait du temps avant que le djin qui m’habite ne s’en aille mais déjà je me sens un peu plus tranquille, un peu plus serein. Tariq m’as dit lui avoir parlé, et que si il n’avait pas été là pour voir ça de ces yeux il n’y aurait pas cru.

« Tu iras bien. » C’est mon frère qui vient de murmurer ces trois petits mots à mon intention. Je soupire bruyamment, acquiesce avant de replonge dans me pensées. Nous étions tous en train de faire le bilan ou devrais-je dire les autres étaient en train de me briefe sur ma nuit quand le téléphone de Tariq à sonner. Samia était complètement paniqué et en pleurs d’après elle Ma’a et Jamila était retenu prisonnières par ma mère et elle avait très peur qu’il leur soit arrivés malheur.

Si j’avais été un autre fils, si ma mère n’était pas ma mère, si ce n’était pas ma petite sœur qui avait appelé j’aurais tout simplement balance mon poing dans la gueule de Tariq à défaut de lui rire au nez. Mais ma mère est ma mère et je sais fort bien de quoi elle est capable alors j’ai peur. Peur que nous arrivions trop tard, peur de ne pas être capable de rattrape toutes les choses horribles que j’ai faites pour elle, peur qu’une fois de plus ma mère gagne. Je sais que ma sœur, mon frère et mon beau-frère partage mon inquiétude mais Tariq ayant pris mon silence pour de l’angoisse sur ce qui s’est passe et sur tout ce qui reste à faire pour ma guérison prends le temps pour me rassure malgré l’état dans lequel lui-même est. Comment ai-je pu être aussi aveugle ?

****Tariq****

Même un sourd à dû nous entendre arrivé. Du portail ouvert bruyamment par Arouna qui a sauté de la voiture une fois devant le portail à faisant crissés les pneus et les portières qui claquent. Hamed qui était gare plus loin nous a suivis.

« Hamed ferme derrière et ne laisse entrez personne sauf Yaya. » Je fini ma phrase devant la porte de Nah Rachi sur laquelle je tambourine sans mesure. Suivi de près par Arouna qui fait exactement la même chose mais en criant à sa mère d’ouvrir. Rachi et son mari se tiennent derrière nous. Elle est complètement en larmes quand sa mère ouvre enfin la porte. Son regard est hangar complètement perdue. Elle ouvre grand la porte et s’efface.

Ce geste loin de me rassurer me remplir d’effroi, les autres et moi sommes toujours sur le pas de la porte à la dévisage quand je remarque enfin le sang sur ces mains ensuite mon nom fend l’air comme un tonnerre un jour sans pluie.

« TARIQ. » Je reconnais sans aucun doute la voix de Jamila. Je ne sais même pas quand je suis entre mais je me dirige au son des voix, ou devrais-je dire des gémissements. Je distingue de manière un peu flou la voix de Ma’a comme celle qui gémir mais aucun signe de Samia. Je comprends pourquoi quand j’arrive sur le pas de la porte principal.

Il y a du sang partout. Ma mère gît sur le sol complètement amoché, méconnaissable juste à côté d’elle se tient Jamila au-dessus d’une Samia sans vie. Elle appuie sur son ventre un drap qu’elle a dû prendre sur le lit derrière, elle a une balafre qui part le long de sa joue gauche jusqu’au bas de son cou. Il y a du sang partout.

Moi qui me targue d’être toujours maître de moi perd tous mes moyens. Je ne sais pas à quel moment, ni comment mais je me retrouve accroupi à côté de ma femme tenant ma mère dans mes bras qui à arête de gémir les larmes plein les joues lui demandant comment ça avait pu arrivé. Ya Allah je ne survivrais pas à ça.

« Tariq, Tariq, Tariq…. » C’est mon mon frère qui essaye de me faire réagir mais je suis comme anesthésie. Courbé, ma mère complètement inerte dans mes bras, ma femme qui s’est écroulé et ma sœur ne réagissant je suis juste comme mort. Vaut mieux l’être si malgré toutes les mesures que j’ai prises je vais quand même enterre les reste de ma famille.

C’est un regard vide que je lève vers mon frère, et d’une voix atone je lui dis. « Elle les as tous tués et je n’ai rien pu faire. Elles sont mortes, elle sont mortes… »

« Tariq ? »

« Elle sont mortes. » Je baisse la tête et commence à sangloté. « Elle sont mortes, elle sont mortes, elle sont mor-t… » je n’ai pas le temps de finir ma phrase que la main de mon frère s’abat sur ma joue et vient  me sortir de ma torpeur. Il prend mon visage entre ses mains et une fois qu’il a capte mon attention.

« Non, elle sont en vie mais tu dois te reprendre sinon elle mourront vraiment. » Pour me convaincre de ce qu’il dit il me fait prendre le pouls de Ma’a, effectivement il bas faiblement certes mais il est là.

« Malick appelle Yaya, Rachi heuuu non Arouna va voir ta mère ensuite toi et Malick venez m’aidez pour les portés. Rachi vient ici m’aidé » Pendant une seconde personne ne bouge sauf Arouna qui continue à examiner Samia. Alors je crie. « Maintenant. » Et d’un coup il commence à tous se bouscule sur le couloir, je dois procédé du cas le plus grave au moins urgent. Elle ont besoin du Dr. Tariq Nsangou, Après un examen léger je constate que Ma’a et Jamila sont juste évanouies, celle qui est dans un état critique c’est Samia. Elle a une blessure à l’abdomen, son foie et sa rate sont touchés, elle a perdu beaucoup de sang et si elle n’est pas au block dans la demi-heure on vas la perdre. 

«Hamed nous attend, qui amène en premier ? » je lui réponds que toutes avec Samia dans mes bras déjà en train de sortir. A l’entrée de la maison Nah Rachi est assise à même le sol. Elle s’est laissé glisser ses mains reposes sur ses genoux et elle fixe droit devant elle avec un regard vide. Je ne sais pas exactement ce qui s’est passé ni si elle est blesse mais qu’Allah me soit témoin que je ne vais pas la raté. Pour l’instant ma priorité c’est elles après ça je vais enfin pouvoir faire ce pour quoi papa m’a vraiment chargé à sa mort : débarrassé notre famille de Ramatou.

****Ma’a****

Tout est noir, beaucoup trop noir j’ai la gorge tellement sèche que j’ai  l’impression même un océan entier ne suffirait toujours pas à étanche ma soif. J’essaie d’ouvrir les yeux mais je suis agressé par la lumière trop forte de la pièce ou je me trouve, où suis-je ? les dernières images que j’ai sont celle de Samia s’écroulant après s’être interposant entre le coup de couteau qui était destiné à Jamila. Après ça je me suis effondré ne pouvant plus supporté plus.

« Samia, Samia… »

Quand j’ai suivi Ramatou chez elle je savais pertinemment que ces intentions était mauvaises mais j’étais prête. Prête à en finir juste elle et moi pour que nos enfants puissent vivre en paix, loin de son influence. J’entends mon fils me demande de me calme et me dire qu’il vas augmenter mes calmants pour que je me repose. Que Samia et Jamila allaient, qu’on étaient toutes en sécurité et plus jamais je n’aurais à me soucier de Nah rachi. C’est sur ces dernières paroles rassurante que je me rendors.

****Jamila****

J’ai déjà tellement pleuré que mes yeux s’ouvrent à peine, j’arrive à peine à parle. Nous sommes dans la clinique de Tariq. Il ne pouvait pas faire installer plus de trois lit dans la chambre de Samia avec tous les appareils qui permettent à Ma’a et Samia d’aller mieux ça aurait été compliqué. Alors il a juste mis mon lit et il a installé Ma’a dans la chambre d’en face. Il n’arrête pas de faire les aller-retour pour voir comment Samia et moi allons mais je lui ai dit de ne plus venir. IL doit se reposé ça fait presque deux jours qu’il n’as pas dormi.

Quand j’ai parlé de mon plan à Samia jamais je me suis attendu à ce qu’elle me suive à l’intérieur de cette maison. Quand je suis entre j’ai trouvé Ma’a au sol complément en sang apparemment elle avait eu le malheur de lui dire de pensé à ses enfants et de pèse le pour et le contre de ses actions. Elle était comme possède elle frappais encore et encore Ma’a en criant : « qui est mieux que l’autre maintenant, hein ? C’est qui ? »

Le reste des événements est très flou. Quand elle s’est rendu compte de ma présence elle a lâché la ceinture qu’elle tenais et a attrapé le couteau pose sur la table base. Elle nous a conduit à la chambre pour mieux nous contrôle ou nous battre. Je me souviens de Samia me disant qu’elle était là parce que ça faisait trop longtemps qu’on y était et qu’ils avait beaucoup de cris. Elle s’est énerve contre sa mère et a commencé à crier alors sur la défensive Nah Rachi a brandi son couteau prête à l’utilise sur Ma’a jusqu’à ce que je m’y interpose et que ça prenne ma joue. A partir de là tout est allez très vite, Samia à bondir sur sa mère pour la poussé mais Nah Rachi a riposté en essayant de me poignarde sauf que Samia s’est placé devant moi. Et nous voici. Je viens de finir mes deux unités de prières mais je ferme les yeux et prie encore plus fort : ‘’Allah ne me la prends pas, stp pas elle.’’

     
Dommages collateraux