Epilogue
Ecrit par Alexa KEAS
*************4 mois plus tard************
Lydia
Je pose le panier bien décoré par une décoratrice de la place devant
contenir les dragées que mon mari et moi distribueront demain à nos
invités en guise de remerciement sur la table et pousse un ouf de
soulagement ! Je suis épuisée par les courses, heureusement que côté
cuisine, le traiteur de l’hôtel Ibis où la réception aura lieu s’en
charge.
Je n’imagine quand même pas que ma mère, mes belles
sœurs et nos quelques cousines auraient pu nous taper un tel boulot !
Faire la cuisine pour les 300 invités ? Ah ça non ! Je voulais une
petite cérémonie mais mes parents ont tenu à tout faire en grand. Ils
ont invité tous ceux qu’ils ont pu joindre, amis, parents, partenaires
d’affaires… Pour Boris c’était juste sa petite famille et moi rien que
ces quelques connaissances avec qui j’avais gardé le contact. Eh oui, je
n’avais plus d’amie et c’est mieux comme ça. J’ai mon homme qui sera
mon confident et mon ami pour la vie, ma famille aussi alors je suis
comblée. Les ‘’tapez-dos’’, les envieuses, ‘’ tout ça c’est loin
derrière moi’’.
Mes deux frères Roger et Edwin étaient aussi là rien que pour moi. Que demander de plus ?
Je n’ai pas vu mon fils de toute cette journée ! Mon bébé à moi ou plus
tôt le chéri de son grand-père. Décidément papa s’en occupe mieux que
maman et moi. Quel grand-père poule celui là ! Si je peux le dire ainsi.
Je prends le couloir qui mène au bureau de mon père et en approchant j’entendais déjà les rires de mon fils.
Moi ouvrant la porte : Coucouuu ici !
Papa sans me regarder et continuant toujours à faire des grimaces à son
petit fils : Qui est là Yanis ? Qui vient nous déranger hein ?!
Moi : Ahan papa, mieux je repars, d’ailleurs je suis fatiguée. Juste faire un gros bisou à mon bébé (m’approchant d’eux).
Yanis ne pleurait pas quand j’étais absente, quand il était avec mon
père, le monde s’arrêtait pour lui. La preuve il ne m’accorda qu’un
simple regard et un mignon petit sourire avant de reporter son attention
sur son grand-père.
-Je vous laisse, j’ai une de ces faims et comme personne n’a besoin de moi ici, tant mieux !
Papa : Oui c’est ça, vas te reposer chérie, tu es visiblement très
fatiguée. Allez Yan (agitant la main de Yanis) dis au revoir à maman et
imitant une petite voix d’enfant, Reposes toi bien maman !
Hummm mon père est vraiment trop attaché à cet enfant, il souffrira
beaucoup quand après le mariage nous quitterons définitivement la
maison.
Il y a deux mois, Boris a trouvé une maison plus grande et
avec Yanis, nous passions quelques jours là bas et les autres jours ici
chez mon père. Il appelait à chaque instant rien que pour entendre les
murmures ou les pleurs de Yanis. Avec Boris, ils s’entendent à merveille
pour ma plus grande joie. Il est devenu son troisième fils.
******Un peu plus tard dans la soirée********
Il est 21heures, je suis déjà au lit TOUTE SEULE. J’aurais voulu avoir
mon homme à côté mais tradition oblige, nous ne nous verrons que le
lendemain à la mairie. Ce n’est pas comme si on ne se connaissait pas
intimement mais bon, ça ne nous tuera pas d’être éloigné l’un de l’autre
ce soir.
A partir de demain nous serons unis pour la vie, devant Dieu et devant les hommes. Rien ni personne ne nous séparera.
Je prends mon téléphone dans le but d’appeler Boris quand en composant
les deux premiers chiffres de son numéro, mon écran me signala un appel
qui ne venait de personne d’autre que de lui. Quand on s’aime, c’est
aussi comme ça, la télépathie mais moi j'appelle ça l'appel des sens!
Je souris et décrochai.
Lui : Tu ne dors pas ?
Moi : Non bébé, j’allais justement t’appeler.
Lui : Tu me manques tu sais
Moi : Toi aussi tu me manques bébé
Lui : Alors, prête pour demain ?
Moi : Oui, prête pour devenir ta femme !
Lui rigolant : Mais tu es déjà ma femme !
Moi : Oui je sais, je sais mais attends demain pour le crier à qui veut
bien l’entendre, afin, si je ne te plante pas devant l’hôtel.
Lui : Tu rigoles j’espère !
Moi riant: Evidemment !
Lui : Tant mieux pour toi, et Yanis ?
Moi : Avec ses grands parents !
Nous avons passés encore quelques minutes au téléphone avant de nous souhaiter bonne nuit. Rendez-vous demain à la mairie.
************Le lendemain*****************
La cérémonie à la mairie s’est faite dans une stricte intimité, rien
que nous les membres de la famille. Maintenant place à la cérémonie de
l’église qui va se dérouler à l’église cathédrale du grand marché.
Vêtue de ma jolie robe longue blanche, j’entrai dans l’église au bras
de mon père tout fière en ce jour. De loin, j’apercevais Boris que sa
sœur avait accompagné à l’hôtel quelques minutes plus tôt. La salle
était pleine à craquer, je ne pu jeter qu’un coup d’œil furtif avant de
concentrer mon attention sur la marche à suivre pour arriver au niveau
de mon bien-aimé.
Arrivée à l’hôtel, mon père remis ma main une fois encore à Boris et alla prendre place.
La cérémonie pouvait commencer !
Le prêtre : Nous sommes tous réunis ici présent pour célébrer le
mariage de notre frère et de notre sœur bien-aimés Boris et Lydia……..
S’en suivirent les serments habituels, les chants et louanges et l’échange des alliances.
Une fois la cérémonie terminée, nous avons eu droit aux éternels ‘’vive
les mariés’’ de la part de l’assemblée accompagnée du célèbre cantique
Alléluia !
J’en avais la chair de poule, je ne pouvais rêver mieux pour mon mariage! Merci Seigneur pour m’avoir fait cette grâce.
*************A la réception***********
Pour notre première danse entant que mariés, nous avons optés pour
‘’Nothing’s gonna change my love for you’’ de George Benson. Une très
belle chanson que j’ai toujours adorée et dont Boris est également tombé
amoureux.
L’organisation était réussie, un grand merci à mes
parents ! Quatre bonnes heures après à faire la fête, il était temps que
nous prenions congés de nos invités et parents pour nous consacrer à
notre nuit de noce. Une suite nous avait été réservée à l’hôtel Sarakawa
pour cette nuit.
Sur le chemin menant à l’hôtel Sarakawa qui
comme l’hôtel Ibis où avait lieu la réception était situé au bord de la
plage, Boris eu la folle idée de demander au chauffeur de s’arrêter pour
qu’on fasse une petite escale à la plage.
Main dans la main
marchant dans le sable, nous nous sommes rappelé notre première
rencontre, notre première fois à fusionner nos deux corps ... La mer
avait été témoins de notre amour, de nos peines, de nos espoirs…
Boris : Je suis si heureux tu sais
Moi : Et moi donc, merci pour tout bb
Boris : C’est à moi de te remercier, tu m’as accepté tel que je suis,
sans me juger tu m’as aimé, épauler et défendu. Tu as fait de moi un
homme meilleur, un père… Tu es un cadeau de ciel Ly
Moi : Toi aussi tu es mon plus beau cadeau ! Viens partons s’il te plaît, notre suite nous attend!
Boris : Oui c’est ça, allons déjà faire une petite sœur à Yanis !
Moi : Hahaha, n’y compte même pas de si tôt ! Tu en fais quoi du planning familial ?
Boris : On s’en fout, viens là ! Me serrant dans ses bras pour un passionné baisé.