Chapitre 23 : deux mois plus tard
Ecrit par Alexa KEAS
*******Deux mois plus tard********
Boris
Je pousse le chariot vers le rayon Bébé pour prendre des couches pour
Steve-Yanis, eh oui, moi je voulais Steve, sa mère Yanis, les lectrices
ont aussi proposé de jolis prénoms mais finalement nous avons optés pour
Steve-Yanis. Aujourd’hui dimanche, il fait beau en cette fin de matinée
et je suis l’homme le plus heureux du monde. Bon c’est exagéré parce
que mon bonheur serait à son comble si j’avais Lydia et mon fils à mes
côtés ! Je soupire et repense à ce qui s’est passé deux mois plus tôt,
je ne cesserai jamais de remercier le ciel pour nous avoir sorti
indemnes de ce drame. Monsieur Edouard grâce à sa version donnée à la
police m’a évité la prison! C’était de la légitime défense, cet homme
allait tuer ma fille mon petit fils et moi avait-il dit. Mon beau fils
ici présent a pu nous éviter le pire. Je ne peux m’empêcher de sourire
en me remémorant la tête qu’il avait faite après avoir prononcé ‘’beau
fils’’. Néanmoins, nos rapports n’ont pas vraiment changé, il me laisse
venir voir Lydia et mon fils chez eux, m’évite le maximum du temps quand
je suis de passage ou se contente d’un bref bonjour si jamais nous nous
croisons dans les escaliers malgré lui. J’ai envie de bien faire les
choses, épouser Lydia et vivre avec elle et mon fils mais pour
l’instant, je préfère ne pas là brusquer. Je me contente de profiter du
peu de bonheur que la vie nous offre en ce moment.
Encore une ou
deux choses et je pousse le chariot vers la direction de la caisse. Je
règle ma facture et sors ranger mes achats dans la voiture garée dehors.
Une fois installé au volant, je mets une chanson Gospel du groupe
ivoirien Shekina et met le cap chez les LAWSON.
**********Chez les LAWSON*****************
Lydia : Papa depuis que Yanis est là, je ne suis plus ton bébé hein !
Tu passes tout ton temps avec lui et moi je suis passée aux oubliettes !
Lui en riant : Lydia, tu ne grandiras donc jamais ?
Lydia : Hahaha, papa tu sais que je blague. Je suis si heureuse de te
voir jouer pleinement et si fièrement ton rôle de grand-père ! Mais
attention à ne pas trop gâter mon fils dans l’avenir, on se connaît !
Lui : Je t’ai aussi gâté et tu es devenue cette belle jeune femme
devant moi aujourd’hui. Mais lui (faisant des grimaces à son petit fils
dans ses bras) tu es le préféré de pépé hein, tu es le chef de famille!
C’est dans cette humeur que Boris fit son entrée au salon surpris de
voir que le grand Monsieur LAWSON pouvait aussi être un grand-père
simple et aimant comme il l’est en cet instant précis et ce dernier au
lieu de se lever et de l’éviter comme à son habitude, souhaita plus tôt
la bienvenue à Boris et l’invita même à s’asseoir et prendre un verre
avec lui.
Il remit le bébé à Lydia à qui il demanda de leur donner quelques minutes pour un tête à tête avec Boris.
****Après le départ de Lydia****
Dans la tête de Boris : J’espère que ce n’est pas pour me chasser
encore de chez lui cette fois ! Tout ça peut bien encore être une farce
en face de Lydia et ce verre, peut être qu’il est empoisonné ! Il veut
peut être m’arracher mon fils ! Ne m’en voulez pas de penser au pire,
chez nous on dit que quand tu te fais mordre par un serpent, aies peur
quand tu vois un ver de terre.
Le raclement de gorge de Monsieur Edouard ramena Boris à la réalité.
M.E : J’aurais dû avoir cette discussion avec toi depuis quelques
semaines déjà mais il m’a fallu du temps pour trouver les mots justes
pour te parler ! Je sais que nous sommes partis sur de très mauvaises
bases, je ne t’avais pas caché mon désir de te voir loin de Lydia mais,
il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas dit-on et je suis loin
d’en être un.
Bref, je tiens d’abord à te présenter mes excuses
et te dire merci aussi. Ne penses pas que j’ai pu oublier que tu as
failli prendre une balle pour moi. Tu as su conquérir mon cœur et gagner
mon pardon. Tu as également pu prouver que tu étais digne de ma fille
chérie, que tu étais capable de prendre soin d’elle et de votre fils et
surtout que tu avais changé, abandonné cette mauvaise voie dans laquelle
je t’ai connu. Je loue d’ailleurs ton initiative de créer cette
entreprise d’import-export et je te dis par la même occasion que tu
pourras compter sur mon inébranlable soutien. Excuses moi encore pour
n’avoir pas cru en toi plus tôt mais comme on dit, il vaut mieux tard
que jamais. Vous avez ma bénédiction désormais et j’espère que tu sauras
faire les choses en grand homme que tu t’es révélé être.
Boris tout ému : Merci papa, merci infiniment. Je te remercie aussi de m’accorder ta confiance. (Se mettant à genou) je…je
Monsieur Edouard : C’est bon, lèves toi s’il te plait
Au même moment, Lydia en qui subsistait la même peur que celle qui
animait Boris avant sa conversation avec son beau père sortie de sa
cachette d’où elle épiait leur conversation. Elle vint se jeter dans les
bras de son père en larmes.
Lydia : Merci papa, merci. Je t’aime, tu es le meilleur !
Monsieur Edouard en un ton de reproche et d’émotion: Lydia, ne me dis
pas que tu écoutais aux portes ?! Tu ne grandiras donc jamais ?
Au lieu de répondre, tout en étant dans les bras de son père elle
commença par crier le nom de sa mère l’invitant à les rejoindre au salon
! Cette dernière fit son apparition affolée par les cris de sa fille
avant de se rendre compte que tous ces cris n’étaient que pour partager
le bonheur qui planait dans leurs cœurs.
Monsieur Edouard : Champagne pour tout le monde !
***Une fois les coupes remplies***
Monsieur Edouard : Eh eh eh, attendez, il est où le chef de famille ?
Vous ne pensez quand même pas célébrer sans sa présence ? Akouvi
(appelant la domestique), amènes Yanis.
Tous éclatèrent de
rire et quand bébé Yanis qui dormait tranquillement fut amené parmi eux,
ils trinquèrent à leur nouvelle famille, aux rancœurs enterrés et au
futur couple qui dorénavant pourra s’unir et vivre leur bonheur en toute
quiétude.
****Trois semaines plus tard****
Lydia
-Je me sens comme une adolescente à son premier rendez-vous, mes
parents ont emmené Yanis avec eux en weekend dans une de nos maisons à
Aného. C’était un moyen aussi de me permettre de me retrouver un peu
seule avec Boris, ça fait un bon bout de temps que nous n’avons pas
partagé de ces moments agréables entre amoureux. Je suis devant mon
miroir et j’admire le reflet qu’il me projette.
Pour cette soirée où
dîner et balade étaient prévus, je me suis habillée toute simple mais
assez classe et sexy pour séduire mon homme. Une mini robe noire
moulante me tombant juste aux genoux, mon tissage relâché, un maquillage
léger et ça va.
Je ne porte aucuns bijoux si ce n’est cette bague
de fiançailles qui brille à mon doigt. Eh oui, il y a une semaine nous
avons célébré nos fiançailles par la remise de dot comme il est de
coutume chez nous en Afrique.
Boris n’ayant plus ses parents ni
aucune autre famille pour l’assister, ses sœurs et son petit frère ont
joué pleinement le rôle qui était destiné aux oncles et aux tantes. La
cérémonie était toute simple, je l’ai voulu ainsi mais papa m’a prévenu
que le mariage civil et religieux ne seront pas pareils, ce sera un
grand mariage comme il l’a toujours rêvé pour sa fille chérie. Mes
frères aussi seront là, ils n’ont pas pu descendre pour les fiançailles.
Je suis très heureuse.
Tiens, j’entends la voix de Boris
depuis le salon discutant avec Akouvi, je suis toujours chez mes parents
pour l’instant en attendant que Boris nous trouve une autre maison
assez grande pour l’aisance de notre petite famille. Bon, j’y vais, et
je compte profiter pleinement de cette soirée.
****Une fois au salon*****
Boris lui prenant la main: Tu es très belle chérie
Lydia : Et toi donc bébé !
Boris : Allons-y, et lui chuchotant à l’oreille (J’espère que tu
comptes bien assumer l’effet que cette robe fait à mon pauvre petit
être)
Lydia dans un murmure : Jusqu’au bout bébé !
***Chez Boris après le dîner ***
Lydia
A peine nous sommes sortis de la voiture que Boris avait fait rentrer
dans le garage qu’il me colla contre lui en emprisonnant mes lèvres
entre les siennes.
-Tu m’as tellement manqué Ly me dit-il.
- A moi aussi bébé.
Il continua par m’embrasser toujours de cette manière si tendre et
douce dont lui seul avait le secret tout en baladant ses mains sur mon
corps. Je n’en demandais pas mieux, ça fait des mois que nous n’avons
pas été si proches l’un de l’autre. Boris continuait par me caresser là
debout dans son minuscule garage qui était pourtant devenu trop grand
pour nous en cet instant. Mon dos, mes fesses, mon coup, tout y passait.
C’était tellement agréable d’être aimé ainsi. Ce soir je voulais oser,
je voulais aussi faire vibrer mon homme alors d’un geste lent et
sensuel, j’interrompis notre langoureux baiser et me baissai pour le
prendre dans ma bouche. Boris était surpris mais agréablement surpris de
mon acte. Il se laissa faire et j’étais satisfaite du résultat en
entendant s’échapper des petits gémissements de ses lèvres pendant que
je m’activais à décupler son plaisir. Au bout d’un moment, il me releva
et m’ôta ma robe puis mon soutien gorge. Ce que j’adore chez mon homme
est cette manière si douce qu’il a toujours eu de me faire l’amour. Mon
corps est un art a-t-il l’habitude de dire. Il s’entreprit à lécher
millimètre par millimètre mes seins en évitant de toucher leurs bouts.
(Eh oui les mecs, pas la peine de tout le temps s’attaquer aux têtons de
vos partenaires, prenez le temps d’explorer tout le sein, ça leur donne
du plaisir aussi). D’une de ses mains, il avait pénétré mon intimité et
de l’autre il pétrissait mes fesses nues.
Je n’en pouvais plus de
tout ce plaisir et de cette torture. Je ne pus m’empêcher de pousser un
aaah quand enfin il se décida à prendre le bout de mes seins entre ses
lèvres, toujours aussi doux. Il me fit atteindre le septième ciel comme
ça avant de me retourner dos à lui et de s’introduire en moi avec une
lenteur à me faire perdre la tête. Je m’étais agrippée à la voiture et
lui de ses deux mains caressait mes seins. Nous fîmes l’amour ainsi dans
cette position dans ce garage jusqu’à ce que tous les deux nous
explosions de plaisir.
Boris : La soirée ne fait que commencer, viens, allons prendre une douche à l’intérieur.
Une fois dans la douche, je n’eu pas droit au repos. Baisers et
caresses étaient toujours au rendez-vous. Boris voulait visiblement
rattraper tous ces mois où nous étions privés l’un de l’autre. Je ne
pouvais me plaindre, j’adore tellement sa manière de m’aimer, je suis la
femme la plus comblée au monde. Et dire que j’ai failli tout foutre en
l’air !
Une fois dans la chambre car Boris tenait à me faire
l’amour cette fois sur son lit, me regardant dans les yeux. Il m’a
toujours dit qu’il adorait l’éclat de mes yeux quand j’atteignais le
plaisir et qu’à travers mon regard il atteignait le plus haut niveau
aussi.
Allongé au dessus de moi, Boris voulait encore faire
durer mon supplice par ses caresses quand cette fois je lui murmure à
l’oreille :
Prends moi maintenant bébé, j’en peux plus d’attendre.
Je suis prête à m’enivrer du plaisir de nos deux corps,
Toi en moi, nous deux ne formant qu’un en cet instant
Je t’aime Boris
Lui tout en entrant en moi : Je t’aime aussi Ly
FIN
Comme quoi l’amour donne des ailes. Ne vous inquiétez pas, vous aurez votre épilogue.