ÉPILOGUE
Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA
ÉPILOGUE :
CINQ ANS
PLUS TARD
« Maman
? Maman ? Louis a caché la télécommande encore. »Se plaignit Lucie auprès
de sa mère.
« (Soupirant)
Louis donne la télécommande à ta sœur Aka. »
« Maman
ce n'est pas avec moi, c'est Nathan qui a caché ça. » Répondit Louis
!
« Ce
n'est même pas vrai maman. Moi je n'ai pas touché ça depuis le matin, j'étais
seulement ici avec mes Lego. »
-(Riant à
l'autre bout du fil) Ah vraiment c'est dure hein.
- Tu ris
hein? ris bien. Bientôt ils vont débarquer chez toi non ? Je verrai comment tu
vas faire avec tes 2 et ceux-ci.
-Je ferai comme
d'habitude.
-Ok.
J'attends de voir ça.
-Maman je
ne vois pas mon doudou.
C'était la
voix de la petite Kady, la fille de Wilma. Elle l'avait eu 2 ans après
Aser.
-C'est sur
le long canapé au salon ma puce. (À Aurore) Tu as déjà pris les congés?
-Oui. Je
les ai pris hier. De toute les façons toi-même tu connais ton frère non ?
-Ne me dis pas
qu'il avait déjà appelé BIBANG.
- Mieux je
ne parle plus oh. Je suis arrivée hier et on m'a demandé de passer aux
ressources humaines où j'ai récupéré ma lettre de congé.
-(Riant)
Non Will hein, toujours dans l'abus.
-J’ai dit
que je ne parlais pas. Je le regarde seulement.
-Hum. Au
fait Inès m'a dit que Marie (sa belle sœur) avait accouché.
-Oui je
sais. On était d'ailleurs même ensemble chez Danielle avec les enfants quand
Yvan l'a appelée. Elle a fait un petit garçon.
-Ok. Bon je
te rappelle d'abord. Il y a ma belle-mère qui est en train de faire du bruit au
salon là-bas.
-(Riant)
Bonne chance !
-merci
!
Clic
!.
Elle
raccrocha et alla à la cuisine pour chercher une bouteille d'eau mais Lisa, qui
était de passage à la maison, l'avait bloquée et ramenée au salon. Elle
travaillait maintenant dans sa pâtisserie. Aurore lui avait payé les cours dans
une école et à la fin, elle avait fini par ouvrir sa pâtisserie qui marchait
plutôt bien. Elle s'était entre autre fiancée et avait eu une petite
fille.
« Madame
Aurore, pourquoi vous vous fatiguez en étant debout? Si monsieur William vous
voit debout comme ça, il va se fâcher. »
« Mais
pourquoi vous me traitez comme ça ? Est-ce que je suis malade ? »
« Non
mais vous devez vous reposer. Asseyez-vous, je vais vous chercher votre
bouteille d'eau. »
« Hum. »
Elle se
rassit et reçut son eau. Après avoir échangé les nouvelles sur sa famille et
l'entreprise, Lisa alla retrouver le reste du personnel.
« Maman
? » L’appela Louis.
« Oui
mon cœur. »
« Je
viens te masser les pieds comme papa te fait toujours ? »
« (Souriant)
oui je veux bien. »
Louis vint
lui masser les pieds pendant quelques minutes avant d'être rejoint par son
frère et sa sœur. Les garçons lui massèrent chacun une jambe pendant que Lucie
s'occupait de ses épaules et son cou. C'est ainsi que William vint les
retrouver.
« Vous
faites quoi à ma femme ? » Lança-t-il en s’approchant.
« (En
chœur) on la masse (courant dans ses bras) »
Il les
réceptionna et les souleva tous les 3 avant de revenir vers sa femme. Après
leur avoir donné ses affaires afin qu'ils les déposent dans la chambre, il
embrassa sa femme longuement avant de faire un bisou sur son ventre et le
caresser.
« Mes
enfants vont bien ? »
« ils
me fatiguent, j'ai hâte qu'ils sortent. Je n'ai plus le droit de disposer de
mon corps. »
« (Souriant)
une reine ne se fatigue pas, elle a des gens à son service. »
« Hum.
Allons tu vas te changer. »
« D'accord. »
Ils se
levèrent et alors qu'elle voulait marcher, elle eut la surprise de se faire
soulever par lui tel un bébé.
« (Riant)
mais qu'est-ce que tu fais ? »
« (Marchant)
Je t'emmène à la chambre. »
« Mais
je peux marcher moi-même. »
« Je
t'ai déjà dit que les reines ne se fatiguent pas, elles ont des gens à leur
service. »
Ils
arrivèrent à la chambre et trouvèrent leurs enfants là-bas. Aurore les envoya
dans leur espace de jeu.
« (Se
déshabillant) Au fait, j'ai croisé ta sœur aujourd'hui. »
« Quelle
sœur ? »
« Celle
qui venait ici avant. »
« Amy? »
« Exact.
Elle était avec une de mes connaissances. Apparemment c'est une de ses
maîtresses. Elle n'a pas des enfants elle ? »
« Elle
en a 3. »
« Pourtant
elle lui a dit le contraire. »
« Ah! »
« Lorsqu'elle
est arrivée pendant qu'on était au restaurant et qu'elle m'a vu, elle a pris
peur et a cru que je divulguerai ses informations. Mais je ne me suis même pas
attardé sur elle. De toutes les façons j'avais déjà fini de régler l'affaire
dont je t'avais parlé. Donc je suis parti et les ai laissés. (Pensif) Il faut
lui dire qu'elle n'aura jamais un mari et elle risque même de finir folle si
elle n'arrête pas les bains et les feuilles qu'elle utilise. »
Elle
l'écouta sans parler. Ces dernières années, elle avait repris contact avec ses
parents même si elle gardait toujours une certaine distance. C'est alors
qu'elle apprit qu'Amy avait 1 enfant et était enceinte d'un autre. Elle avait
accouché d'un troisième deux ans en arrière mais les géniteurs étaient toujours
inconnus ou ils niaient leurs paternités parce que c'était des hommes mariés.
Dans la famille, il se racontait que sa mère et elle utilisaient des feuilles
et autres pratiques pour attirer les hommes mais elle n'y croyait pas trop.
Elle savait sa cousine suffisamment belle pour attirer les hommes sans besoin
de pratiques louches. Maintenant William aussi lui en parlait, c'était vraiment
bizarre. Toutefois elle ne dit rien.
« (Changeant
de sujet) Les IBALA nous reçoivent toujours demain ? »
« Oui.
Inès a confirmé. Karl et Jacques aussi seront présents ainsi que Rose et Diane. »
« Donc
les enfants ne seront pas de la partie ? »
« Non.
On va les laisser chez Danielle le matin, ils dormiront là-bas. »
« Elle
va s'en sortir avec tous les enfants là ? »
« Papa
Yannick sera là, ils se tiendront à carreaux. Et Ya Leo aussi est là. »
Danielle et
Yannick eurent une fille Hadassah en plus de leur fils Léo qui était déjà un
vrai adolescent.
« Ah!
Toi aussi tu imites maintenant tes enfants hein ? »
« (Souriant)
Ah! Tu veux que je fasse comment tellement je les écoute à longueur de journée
l'appeler ainsi? Et le bon monsieur y tient tellement à son "ya Leo"
qu'il est intransigeant dessus. Il l'a même exigé de Romy. (le fils d'Inès et
Yvan d'à peine 1 an et demi.) »
« Il a
les foutaises hein l'enfant là. »
« (Riant)
Laisse le grand frère des autres. Il prend son rôle au sérieux. »
« Hum… »
Il finit de
se changer et vint retrouver sa femme sur le lit et l'obligea à s'allonger sur
sa poitrine. Il en profita pour caresser son ventre. Elle était enceinte de 8
mois et cette fois-ci c'était des jumeaux.
« Ils
ont été sages ? »
« Oui.
Si on veut. Ce sont tes 3 premiers qui m'ont le plus fatigué dans le fond. »
« Comment
ça ? »
« Tu
sais que tes enfants aiment faire des bêtises. Avec l'histoire de la
télécommande qu'ils prennent plaisir à cacher de temps en temps pour se faire
chier. »
« (Riant)
Encore Louis hein? »
« Tu
connais toi-même ton fils. »
Ils étaient
en train de parler quand les enfants vinrent les retrouver dans leur lit et ils
passèrent finalement le temps en famille. Le lendemain, il les laissèrent avec
les RENAMI avant de se rendre chez les IBALA. Ils arrivèrent les premiers et
discutèrent entre eux avant l'arrivée des 2 autres couples.
Depuis le
temps, les enfants RETENO avaient eu plusieurs assises entre eux, avec leurs
parents et leurs époux et épouses afin d'aplanir les tensions et
incompréhensions. Ce n'était pas facile au début, mais la bonne volonté de
chacun d'unir la famille avait pris le dessus et le mariage d'Inès, deux ans en
arrière, avait fini de les unir. Depuis, ils essayaient d'organiser des repas
ensemble pour passer le temps. C'est vrai qu'il y avait toujours une préférence
pour les groupes habituels mais ils se fréquentaient ainsi que les enfants
aussi.
Ils
passèrent près de 2h de temps là-bas avant de rentrer chez eux.
« (Ôtant
ses chaussures) J'ai hâte de prendre un bon bain, j'ai tellement chaud. » Annonça
Aurore une fois dans leur chambre.
« Mais
tu as pris une douche avant d'y aller non? »
« Oui
mais j'ai encore chaud. »
« Je
vois. Je vais donc prendre cette douche avec toi. »
« Hum.
Après tu vas transformer ça en autre chose. »
« (Sourire
malicieux) Je ne vois pas de quoi tu parles. »
« ouais
c'est ça. »
Elle finit
de se dévêtir et alla dans la salle de bain. Il vint la trouver sous la douche
et se mit à lui faire des bisous dans le cou.
« (Gémissant)
William! »
« (Continuant)
hun? »
Il continua
à la titiller et connaissant parfaitement le corps de sa femme et sa libido
lorsqu'elle était enceinte, il eut rapidement raison d'elle. Ils commencèrent
dans cet espace et finirent sur leur lit.
« (Caressant
son ventre) j'espère que je ne t'ai pas fait mal, quand je te touche j'oublie
que tu es enceinte. »
« (Souriant)
Ne t'inquiète pas je n'ai pas eu mal. Apparemment tes enfants aiment être
secoués. »
« (Souriant)
Ils savent que c'est papa et que jamais il ne ferait du mal à maman. Il l'aime
beaucoup trop pour ça. »
« Hum. »
« Hum
comment? »
Il se mit à
la chatouiller et elle, à se tordre de rire.
« (Plier
de rire) C'est bon , c'est bon bébé, c'est bon. Je te crois, je te crois. »
« (S'arrêtant)
chance. »
Il lui fit
un bisou dans le cou avant de la regarder intensément. Depuis le temps, elle ne
s'était pas encore faite à ce regard. Elle se sentait toujours toute petite et
gênée, au point où elle baissait presque toujours les yeux.
« Tu
as encore recommencé à me fixer de la sorte hein? Tu veux seulement
m'intimider. »
« C'est
fou comme tu es belle. Je ne fais pas exprès de te regarder de la sorte et je
te l'ai dit, c'est plus fort que moi. (Caressant son visage) tu es belle mon
levé du jour. »
« (Souriant)
Tu es beau aussi. »
« J'adore
tes fossettes. J'espère aussi que les prochains en hériteront. »
« (Souriant
de plus belle) Dis seulement que tu veux que ta fille les ait pour que tu
puisses lui dire comme tu le fais avec Lucie, (ensemble) "regarde la tête
comme ta mère". »
« (Riant)
C'est vrai. »
« (Souriant)
Je savais. »
« Mais
avoue qu'elle te ressemble beaucoup et ce d'autant plus lorsque ces 3 fossettes
sont de sortie comme les tiennes. Elle est tellement mignonne, surtout quand
elle me regarde avec ses petits yeux comme les tiens, Je fonds. »
« C'est
pourquoi tu lui passes tous ses caprices. »
« À la
vérité, c'est de ta faute. »
« Comment
ça ? »
« C'est
toi qui lui a donné trop de choses sur ton visage du coup quand je la regarde,
je te vois. Ce qui fait que je n'arrive pas à lui résister comme avec toi. »
« C'est
ça ! »
« C'est
la vérité. Tu m'as complètement apprivoisé ma petite femme, (l'embrassant), mon
Eve, mon Amour, je t'aime tellement mon levé du jour. ».....