ÉPILOGUE 2:

Ecrit par L'UNIVERS DE JOLA

ÉPILOGUE 2 :

**LUCRÈCE MEFOUMANE**

Loyd : (Derrière moi) Alors ?

Moi : (Posant mon téléphone) C’est bon, on passe la nuit ensemble. Même s’il a fallu que je mente une fois de plus.

Loyd : (Me faisant un bisou dans le cou) C’était pour la bonne cause bébé.

Moi : (Soupirant) Je sais. Bref, je ne veux plus parler de ça. (Me retournant pour le regarder) Où en étions nous ?

Loyd : (Me faisant basculer pour se mettre au dessus de moi) Nous en étions au niveau où je m’apprêtais à me perdre une fois de plus en toi.

Moi : (Riant) Tu es insatiable Mbazogho.

Loyd : (Souriant) C’est toi qui m’a rendu comme ça.

Moi : Jamais.

Loyd : Bien sûr que si, tu m’as rendu accro à toi.


Il finit de dire ça et il m’embrasse. Très vite nos gémissements remplissent toute la chambre et c’est en symbiose que nous jouissons quelques minutes plus tard complètement heureux. Ça fait un mois quasiment que nous sommes ensemble et je suis sur un petit nuage. Je m’en vais dans trois jours et je ne veux pas penser à ce qui se passera après mon départ. Il a voulu aborder le sujet à deux ou trois reprises durant ce mois mais j’ai refusé comme j’ai refusé de parler de sa relation avec Janaï. Je ne veux rien savoir, je veux juste pleinement vivre et profiter du moment avec lui. J’ai conscience de m’être encore plus attachée à lui mais c’est quelque chose que j’avais envisagé. Quand j’étais en train de prendre ma douche ce jour où je lui avais proposé ça, j’avais pris le temps de réfléchir et j’avais essayé de me mettre à sa place car après tout il est fiancé et est supposé se marier dans 3 mois maintenant. Les réunions de son mariage ont commencé depuis un bon moment, des dépenses ont déjà été engagés, il y a toute une planification derrière que ce soit à l’église , dans la famille de Janaï ou dans la sienne. En y réfléchissant bien, j’ai moi-même réalisé que les chances qu’il me choisisse à la fin de tout ceci sont vraiment minces et non ce n’est pas parce que je doute de ses sentiments à mon égard mais c’est à cause de tout le décor derrière. Je me suis moi-même préparée à ce qu’il se marie avec elle après mon départ, j’aurais le temps de pleurer et de me remettre une fois loin de lui. C’est pourquoi je vis cette idylle à fond et je me satisfairai du souvenir du temps que j’ai passé avec lui. Je pourrais au moins dire que j’ai été heureuse d’être avec l’homme que j’ai aimé depuis mon enfance même si cela n’a duré qu’un mois. 

Je me suis sentie soulever et poser comme un sac de riz sur son épaule.


Moi : (Riant) Mais qu’est-ce que tu fais ?

Loyd : Je t’emmène à la douche. 

Moi : (Riant en remuant mes jambes) Et tu me soulèves comme un sac de riz comme ça. C’est pour ça qu’on dit que les fang ne sont pas romantiques. C’est quelle barbarie ça ?

Loyd : C’est la barbarie là que tu aimes.

Moi : C’est l’envoûtement je jure. 

Loyd : (Me faisant lentement glisser sur son corps avant de m’arrêter à mi-chemin en m'attrapant par les fesses) Ah oui ?

Moi : (Nouant mes bras autour de son cou en le fixant dans les yeux un sourire sur les lèvres) Oui monsieur.


On s’embrasse un moment avant qu’il n’allume de l’eau au dessus de nous. On prend un bain sensuel et on sort de là pour aller s’habiller. J’ai deux robes de rechange ici que je n’ai jamais porté parce que monsieur préfère me voir dans ses vêtements à lui. Pour l’emmerder, je prends l’une des robes que j’enfile . 


Loyd : (Derrière moi) Ça c’est quoi ?

Moi : (Me retournant) Quoi ?

Loyd : Ce que tu portes là.

Moi : (L’air de rien) Mais c’est la robe, tu ne vois pas ?

Loyd : Retire là et prends autre chose.

Moi : Oh mais c’est quoi le souci avec ma robe ?

Loyd : Ne me fais pas parler inutilement Reb, mets autre chose. Ce ne sont pas les habits qui manquent ici. 


J’insiste quand même à enfiler quand j’entends '’crack’’. Il a déchiré ma robe. Malgré moi je ris, on peut être fou comme ça ?


Moi : Tu vas rendre ma robe, je te dis déjà. 

Loyd : Envoie-moi la facture. 


Il passe devant moi et il me donne une de ses chemises du bureau. Je prends et je la porte. Il met une culotte et un débardeur puis nous allons tous les jours au salon. On dresse la table ensemble et on mange. On débarrasse également ensemble et je mets les assiettes dans le lave vaisselle. Il a acheté ça il y a une semaine en même temps que plusieurs autres appareils que je lui ai dit que ce serait bien pour sa maison. On discutait de ça comme la blague et le weekend qui a suivi il m’a appelé pour me demander de l’accompagner acheter tout ce que j’avais mentionné. Nous étions partis avec les jumeaux pour éviter d’attirer l’attention sur nous étant donné que l’on ne sort pas en public tout seul en plein jour. On se voit dans des coins discrets la journée ou sinon c’est plus en soirée quand je ne viens pas l’attendre une bonne fois chez lui vu que j’ai le double des clés et le code de son portail électrique. On a fait les achats ensemble puis j’étais allée déposer les jumeaux chez tonton Paul où ils devaient passer le weekend avant de revenir le trouver et ranger avec lui. 

Bref, j’ai nettoyé la cuisine et nous sommes allés nous poser sur son canapé. Il avait un petit boulot à faire pour son travail et moi j’avais une vidéo à monter pour tantine Reine vu que depuis qu’elle est enceinte, la diva ne la laisse pas travailler. Elle m’a confié d’autres tâches en plus de ce que je faisais déjà, bien évidemment le salaire a suivie. Chacun était donc sur son ordinateur pendant un bon moment jusqu’à ce que je me sente observer. Je lève la tête pour  tomber sur le regard de Loyd.


Moi : Tu as fini ? 

Loyd : Quasiment, il me reste juste quelques corrections à faire et c’est bon. 

Moi : D’accord. Moi aussi je suis déjà à la fin. Finis tes corrections et tu auras la latitude de me regarder.

Loyd : Hum. 

Moi : (Cachant mon visage avec mon ordi) Loyd travaille et laisse la distraction.


Il a soulevé mes jambes qu’il a mis sur ses cuisses avant de reprendre son taf. Il me caressait de temps en temps. 20 minutes plus tard il a fermé son ordi et a repris à me regarder. Comme j’avais aussi fini, j’ai arrêté le mien avant de le poser sur la tablette. Il s’est allongé sur le dos en posant sa tête sur ma poitrine et je me suis mise à le caresser. Il m’a parlé d’une réunion importante qu’ils devaient avoir dans leur société le lendemain et le remaniement qui devait être fait. Il y a apparemment des promotions. Nous en avons parlé quelques minutes avant qu’il ne devienne calme.


Moi : Qu’est-ce qu’il y a ?

Loyd : Tu t’en vas bientôt et je suis triste.

Moi : Ne pense pas à ça maintenant stp.

Loyd : Je ne peux pas m’empêcher de le faire Lucrèce. Vendredi tu t’en iras et je ne te verrai plus. 


Sa voix avait mué signe que ses larmes n’étaient pas loin. Les miennes ont coulé et je les ai rapidement essuyé avant de prendre la parole.


Moi : Oui mais on y est pas encore donc n’en parlons pas stp. Je n’ai pas envie de passer une nuit morose, stp bébé.

Loyd : D’accord.


Je l’ai serré dans mes bras et nous avons changé de sujets pour aborder des plus gais. À l’heure du coucher, on a prié ensemble avant de se mettre au lit et nous endormir l’un dans les bras de l’autre. 4h, nous étions debout pour la prière puis on s’est rendormi à 5h. À 6h, il m’a réveillé avec un cunning de taille avant de se perdre une fois de plus entre mes jambes. Je me suis rapidement débarbouillée après nos moments puis je suis allée faire son petit déjeuner qu’il a mangé avant de partir au boulot. Je suis restée à ranger et préparer en grande quantité pour après mon départ. J’espère juste que ça ne lui causera pas des problèmes avec Janaï mais bon comme lui-même a adopté le système des meal prép, je pense que ça va passer. Autour de 10h il m’appelle pour me dire que papa et lui ont eu des promotions. Papa est DGA et lui chef d’un service beaucoup plus grand que celui qu’il gérait depuis son retour du Ghana. Il n’en croyait pas ses oreilles. Je l’ai félicité et dis que je l’attendais à la maison pour fêter. En début d’après midi, je suis allée acheter des bougies pour un dîner spécial et des senteurs. Je suis revenue décorer et tout âpreté pour un dîner romantique. Comme je devais rentrer au plus tard à 20h, dès 17 h nous avons dîné, on a fait l’amour et je suis rentrée à la maison où j’ai trouvé maman dans le même mood que moi mais elle disait qu’elle emmenait son chéri au restaurant, je suis donc restée avec les enfants. Les deux derniers jours, ne pouvant plus sortir n’importe comment parce qu’il fallait passer du temps en famille, j’ai convaincu Loyd de venir à la maison en trouvant un prétexte. Il n’était pas très à l’aise avec ça mais pas trop le choix s’il voulait me voir avant mon départ. La chambre du bas à été notre nid d’amour et je suis partie le vendredi soir après lui avoir serré la main vu qu’il était à l’aéroport avec les autres pour me dire au revoir. Nous avons tous les deux pris sur nous pour rester de marbre même s’il s’est retiré pendant un moment pour aller dans les toilettes pendant que je pleurais dans les bras de maman. À l’heure du départ, je suis partie monter dans l’avion toute seule tout est déjà prêt pour moi devant vu que Lucia y est et ce n’est pas mon premier voyage.


Br, br, br. Je regarde mes messages et c’est une photo de Loyd pleurant dans sa voiture avec un mot en bas '’ mon cœur saigne et tu laisses un grand vide à l’intérieur. Stp, prends soin de toi pour moi et rends nous fiers. Je t’aime ma Reb.''

-Moi : D’accord bébé, je te promets de prendre soin de moi et j’espère de tu le feras aussi de ton côté. J’ai passé le mois le plus merveilleux de toute mon existence avec toi et je t’aime aussi Loyi ( emoji en cœur qui bat) 


J’ai rangé mon téléphone et j’ai fermé mes yeux. C’est peut-être la dernière fois que je lui écris mais je ne regrette rien…


DEUX SEMAINES PLUS TARD

**LESLIE OYAME**

On rentre de Ntoum avec Mfoula et les enfants. Nous y avons passé un long weekend. Les nombreuses fêtes en ce début de mois d’août ont fait en sorte que les jours fériés commencent depuis le jeudi et ce jusqu’à aujourd’hui lundi. Si ça ce n’est pas le bonheur ça, je ne sais pas c’est quoi. Donc nous avons pris les enfants pour aller respirer l’air frais des arbres. Je suis contente parce que j’ai pu vérifier et les choses se passent bien. D'ici la fin de cette année nous allons acquérir une autre parcelle pour davantage agrandir la ferme. Mfoula a pu avoir plusieurs commerçantes à qui vendre nos récoltes et moi je suis allée vers les restaurants, les boucherie artisanales et quelques grands magasins pour ce qui est des animaux, nous avons conclu plusieurs bons marchés et donc ça avance bien. 

Du côté de mon père, il a finalement ouvert son atelier avec son fils. Nous avons tous mis la main à la pâte pour l’achat du matériel et les formalités administratives. Je passe faire leur comptabilité les weekends et lorsqu’il est question de négocier les gros contrat, je les accompagne moi-même sur le terrain. Je connais la qualité de l’ouvrage de mon père et je ne laisse personne l’exploiter parce que lui-même estime qu’il est vieux et il a mis du temps sans travailler et plein d’autres choses qui font qu’il accepte même des trucs qu’il ne devrait pas. Mais je ne suis pas d’accord . On l’a exploité presque toute sa vie et je n’ai pas l’intention de laisser qui que ce soit continué à bénéficier du fruit de son travail sans payer le prix qu’il faut. Léandre commence à se bouger et adopter la même mentalité que moi, c’est quelque chose que j’aime. Il reste toujours au 9 avec sa femme qui est en train de terminer sa formation en tant qu’educatrice préscolaire. Ludovic est retourné vivre à Dragage avec sa femme et leur trois enfants. La maison a été cassée et entièrement reconstruite en demie dure. Nous avons prié pour le terrain et la maison avant qu’il n’y aille. Il travaille toujours dans son garage et arrive à assumer sa famille.

Moi je n’ai pas laissé mon travail à la banque mais je suis une formation en comptabilité en parallèle car je ne compte pas rester caissière toute ma vie, j’ai trop de choses à gérer. L’avenir de mes enfants à assurer et ce n’est pas avec mon salaire de caissière que je vais faire les choses. Alors oui, je sais que leur père a de l’argent mais cela ne m’empêche pas de mettre la main à la pâte.  Les parents de Mfoula ont acheté un terrain à tous leurs petits enfants, Lucrèce y compris et donc il est question de construire dessus histoire de les rentabiliser et stocker l’argent dans des comptes qui leur serviront plus tard. Lucrèce est partie là pour 5 ou 6 ans, à son retour il faudra qu’elle descende dans sa maison et plus dans la mienne car ce sera déjà une jeune femme indépendante si elle ne trouve pas quelqu’un entre temps mais dans tous les cas, en couple ou non, elle aura un chez elle pour ne pas dépendre de qui que ce soit et avoir des bases solides pour commencer la vie. Pour ses petits frères c’est encore loin mais au moins on procède par étape pour gagner en temps et évacuer au fur et à mesure. C’est maintenant qu’il faut tout planifier pour ne pas se faire surprendre par la vie. Je l’ai dit, je refuse de mourir et laisser mes enfants en mendiants ou encore vieillir et aller me battre chaque fin du mois ou trimestres dans les banques pour une pension. Je vois ce que ces gens subissent et au nom de Jésus, je refuse ça. 

On arrive à la maison et tout le monde descend. Lucrèce nous manque beaucoup mais bon, on fait avec. J’appelle Reine pour lui dire que je suis rentrée de Ntoum et qu’elle doit envoyer les Abessolo pour venir chercher sa part. 


« Reine : Pardon, mieux moi-même je viens. Ça va me changer un peu de ce que je vois ici là tous les jours. Je suis à deux doigts de devenir aigrie. »

« Moi : (Riant) Yaco, l’homme voulait être père depuis des années oh, c’est pourquoi ?

Reine : Non Alvine abuse Leslie. »

« Moi : (Riant) Chercher trouver. Laisse le monsieur avec son héritier et viens »

« Alvine : (En fond) Venir où ? »

« Reine : Donc même dans mon propre téléphone je n’ai plus le droit de parler ? »

«Alvine : Tu sais comment j’ai souffert pour t’avoir ? Tu ne peux pas sortir de cette maison sans me dire où tu pars et même avec qui tu parles. Et ce n’est pas ton frère qui viendra me dire quoique ce soit »


J’éclate de dire avec les deux là et une heure plus tard toute la famille est à la maison pour récupérer la nourriture. Comme il y a beaucoup d’enfants dans cette maison, Reinal parvient à lâcher son père pour rejoindre les autres dans les jeux. On traîne ensemble deux heures de plus puis ils rentrent chez eux. Le weekend arrive rapidement et nous ramassons tout le monde pour le 9 car il y a une réunion pour le mariage de Loyd dans deux mois et demi et en parlant de lui.


Moi : (À Mfoula) Tu sais ce qui se passe avec ton parent là ?

Arsène : Qui ?

Moi : Loyd. Dernièrement il agit comme quelqu’un de bipolaire. Tout le mois dernier il avait l’air de flotter dans les airs mais la semaine passée il était triste comme quelqu’un qui venait de perdre un parent. Je lui ai demandé, il m’a dit qu’il n’ a rien. J’ai même parlé avec Janaï mais elle m’a dit que tout va bien entre eux. Mais toi tu en penses quoi ?

Arsène : J’ai aussi remarqué son changement d’humeur. Il n’a pas de soucis au boulot du moins pas à ma connaissance. Il y a deux semaines il affirmait que la vie était belle et qu’il la vivait pleinement mais je ne sais pas ce qui se passe. En tout cas je vais essayer de parler avec lui ce soir après la réunion ou demain après l’église je vais lui demander de passer à la maison. 

Moi : D’accord. 


Nous avons roulé jusqu’à la maison et avons salué ceux qui étaient déjà sur place. On a acheté des boissons pour boire avant de commencer la réunion. On attendait aussi le concerné qui s’est pointé une heure plus tard pendant qu’on avait déjà fait le point sur ce qu’on avait dit à la dernière rencontre.


Lauria : C’est comment tu viens à l’heure là à la réunion de ton propre mariage ?

Princy : Parce que j’étais chez les parents de Janaï pour m’entretenir  avec son père. 

Lauria : Ah d’accord. En tout cas nous on était en train de faire le point et.

Loyd : (La coupant) Ce n’est plus la peine de continuer. 

Lauria : Pourquoi ?

Loyd : Parce qu’il n’y aura plus de mariage.

Nous : (En chœur) Pardon ?

Loyd : J’ai décidé de ne plus me marier avec Janaï.

Moi : Si c’est une blague, il faut arrêter ça. 

Loyd : Je suis sérieux. J’ai parlé avec Janaï hier et j’étais chez ses parents aujourd’hui. Le mariage est annulé. 


Je n’ai pas le temps de continuer à parler que mon téléphone se met à sonner et c’est un appel de Janaï. 


 « Moi : Allô ? »

« Janaï : (En pleurs) Allô Leslie pardon parle à ton frère. Depuis hier il m’a dit qu’il ne voulait plus se marier. J’ai cru que c’était une blague et je n’ai pas considéré ses propos. Mais ce soir il était chez mes parents pour dire cela à mon père. Il a dit qu’il annulait le mariage et rembourserait toutes les dépenses effectuées. Pardon parle lui, je ne comprends pas pourquoi il fait ça ».


Je regarde le concerné avec des grands yeux. Donc l’enfant là est même sérieux ???


THE END !


Ps : La suite de l’histoire de Loyd et Lucrèce dans l’histoire qui leur est consacrée « L’AMOUR SUFFIT IL ? ». Ne me demandez pas quand vous pourrez l’avoir, je ferai une annonce quand le livre sera prêt…


Merci de m’avoir lu, VOTRE CHRONIQUEUSE JOLA POUR VOUS SERVIR, LA BISE 


SECONDE CHANCE