Epilogue
Ecrit par MagEvny
Épilogue
Gervais bloquait son petit frère dans le couloir.
-Mais fait-moi passer, pourquoi tu
me bloques d’abord. Je veux aller chez Maman ; se plaignit Serges.
-Shuut ! Papa a dit qu’on
attend le signal.
-Quel signal ? Moi, j’ai les
fesses qui grattent.
-Arrête un peu Serges.
Gervais regarda vers son père avant de donner le top à son frère. C’est
bon, Papa a agité le col de sa veste. Viens.
Les garçons allèrent se placer derrière leur père.
Florence se demanda une énième fois ce qui se passait. Surtout, pourquoi les
garçons étaient-ils si bien vêtus ? Qu’est-ce qu’il voulait encore
inventer. Elle avait très bien compris.
-Flo ; Magloire pris
la parole. Ton film préféré, c’est toujours Pretty Woman ?
-Oui. Tu sais bien que j’aime les
films américains ; elle répondit mais toujours avec cette
expression interrogative.
-Un peu trop à mon goût ;
dit-il avec un magnifique sourire sur les lèvres. Tu es prêt ; fit-il
à l’attention de son aîné.
-Oui Papa ; répondit
celui-ci.
Magloire reprit entre ses mains les pommes douces de
Florence, capta son regard puis continua son discours.
-Flo, j’ai voulu divorcer de nos
familles, j’ai réalisé que c’était quelque chose d’impossible à faire si je
voulais te garder.
-Me garder ? non, il ne va pas recommencer ;
pensa-t-elle.
-Oui, laisse-moi finir. Je ne
voulais pas que tu épouses ma famille. Je ne voulais pas épouser la tienne non
plus. Mais comme je ne peux plus divorcer d’eux, c’est donc toi, seule, que je
vais épouser. Il se leva et se tint devant elle. Et puis qu’il faut le faire à
l’américaine. Il
s’agenouille, tend sa main vers Gervais qui y dépose l’écrin. Flo,
je ne te demande plus d’épouser toute ma famille, je te demande juste de
m’épouser moi, encore une fois. Et cette fois-ci de manière officielle.
Magloire ouvrit l’écrin et fit apparaître une bague en or
blanc sertie d’une pierre précieuse. La respiration de Florence se bloqua un
moment. Son dernier espoir est mort il y’a quelques instants. Un grand sourire
apparu sur ses lèvres.
-Est-ce que ça veut dire oui parce
que là je peux te dire que mon cœur a des ratés. Ne me cause pas d’AVC.
-Oui, ça veut dire oui. J’accepte
d’être ta femme, encore une fois.
Magloire faillit sauter tellement il était heureux. Mais
entant qu’homme devant ses mimi-lui il pouvait bien se contenir. Il lui passa
la bague et la pris dans ces bras. Une sensation exquise qu’il avait cru ne
plus jamais ressentir.
La joie passée, Florence repensa à sa fameuse sortie.
-Attend un instant. C’est qui la
« très bonne amie » avec qui tu es sensé déjeuner ?
Magloire la considéra un moment avant d’éclater de rire.
Il fut même surpris qu’elle n’ait pas posé la question plus tôt.
-Flo, tu es incorrigible et très
jalouse. Tu le sais ça ? Elle le fixe sans parler, il continua. Tu es
ma seule « très bonne amie », acceptes-tu de déjeuner avec moi ?
Elle
afficha un immense sourire avant de repartir dans les bras de Magloire.
Florence
donna naissance à des jumeaux, une fille et un garçon qu’ils nommèrent Aimée et
Fidel. 5 mois après, ils célébraient leur mariage civil, entourés, comme
toujours, de leurs familles. Personne ne sut jamais la raison de leur dispute.
« Le
linge sale se lave en famille, et non devant le boutiquier. » Magloire, avec
tout le respect qu’il portait à sa femme, ne pouvait se permettre de la
déshonorer devant sa famille et sa belle-famille. Elle aurait été pointée du
doigt jusqu’à ses parents.
Je suis vraiment,
vraiment, mais vraiment désolée. J’ai pourtant pensé à poster Mardi, mais ça
m’est sorti de la tête. Donc voilà, mon épilogue. Et puisque j’avais promis 2
lyrics, on termine notre histoire avec une magnifique chanson d’amour.