Episode 1 : une rencontre frissonnante
Ecrit par Ritanine
7ans plutard, dans un hôpital à Londres….
Infirmière : Docteur Gankpo vous êtes demandé en neurologie
Céleste : ok, j’arrive, est-ce que le prof Rush est déjà arrivé ?
Infirmière : oui depuis Doc, il se prépare pour l’opération, d’ailleurs vous êtes en retard.
Céleste : je sais, j’ai eu un problème de réveil ce matin.
Devant la salle d’opération
Prof Rush : Céleste que ça soit la première et la dernière fois que tu es en retard alors qu’on avait prévu de faire une opération ce matin. Tu es mon meilleur élément, je veux que sois toujours exemplaire.
Céleste : oui prof, je m’excuse, cela ne se reproduira plus.
10h plutard
Prof Rush : vous m’épatez toujours céleste. Vous vous en êtes sortie d’une main de maître dans la salle d’opération.
Céleste : pas de félicitations professeur, je voudrais plutôt vous remercier de me donner à chaque fois des opportunités
Prof Rush : mais tu le mérites et j’avoue que je ne regrette pas de t’avoir choisi dans mon équipe. Allons parler à la famille de la patiente pour les informer.
Prof rush : la famille wodiaméo
C’est nous ! répondit une jeune femme dans la trentaine.
Prof Rush : juste pour vous dire que l’opération s’est bien passée et le patient se réveillera d’ici 2h de temps.
Jeune femme : merci mon Dieu maman tu vois je te l’avais dit que tout se passerais bien.
La dame : (d’une voix mélodieuse) enfin…je remercie Dieu
En ce moment Céleste arriva aux côtés du prof Rush pour voir à qui appartenait cette voix. Elle eut l’impression de se trouver devant son sosie mais en plus âgée. Lorsque la dame se rendit compte de sa présence, elle fut prise de convulsions et se retrouva à terre. Céleste resta là à la regarder sans émettre aucun. Ce fut le trou noir.
---Céleste---
Bip bip bip…
Ou suis-je en ce moment, je n’entends que le bruit du moniteur cardiaque. Qu’est-ce qui s’est passée. Ah ! Je viens de me souvenir, cette dame qui me ressemblait tant. Mais comment ai-je fait pour me retrouver dans une chambre d’hôpital avec une perfusion à la main. Je tourne les yeux d’un côtés et je vois Marvin mon chéri, il a l’air endormi, puisqu’il a déposé sa tête sur mon lit. Je pose ma main sur sa tête et je me rends compte qu’il bouge.
Marvin : hé léla (un nom qui m’a été donné par son neveu qui aime m’appelé Estrela). Enfin tu t’es réveillée ; tu m’as fait une de ses peurs. Je croyais que tu ne voulais plus de moi.
Moi : non…tu dois encore me supporter.
Marvin (souriant) : t’inquiète tu es mon choix et je suis prêt à l’assumer.
Moi : et la dame ? Comment se porte-t-elle ?
Marvin : elle va bien, mais je crois qu’elle est partie. C’est ce que tes collègues qui ont assisté à la scène m’ont dit.
Moi (agitée et voulant enlevée la perfusion) non, non, elle ne peut pas partir, tu l’as vu, elle et moi nous nous ressemblons comme deux gouttes d’eau, je voudrais savoir qui elle est.
Marvin (tentant de m’arrêter) calme toi léla, tu ne devrais pas t’agiter, tu viens de te réveiller d’un coma de 2 jours. Donne du temps à ton corps pour récupérer.
Moi : donne-moi ton téléphone stp, il faut que j’appelle mes parents.
Marvin : calme toi léla, il ne fait pas encore jour chez eux. Dans quelques heures je vais les appeler ; d’ailleurs je les ai informés sur ton état d’accord.
En ce moment dans un appartement à Londres
Jeune femme : maman dis-moi ce qui ne va pas ça fait un jour que tu t’es réveillée et que tu n’arrêtes pas de pleurer. C’est qui cette fille ?
La mère : si je te le dis tu ne pourras pas comprendre ma fille. Snif snif snif
Jeune femme : essaie toujours maman. D’ailleurs je dois retourner à l’hôpital demain pour la sortie de mon mari. Je voudrais prendre des nouvelles de cette doc qui s’est écroulée en te voyant.
La mère : non n’y va pas ma fille stp. Je t’en supplie. Reste en dehors de cette histoire.
Jeune femme : si tu veux que je reste en dehors tu devras me dire qui elle est pour toi. D’ailleurs vous vous ressembler comme deux gouttes d’eau.
La mère : je t’en supplie, ne me pose pas d’autres questions. snif snif snif
Lassée par le comportement de sa mère, elle s’en alla.