Épisode 13

Ecrit par Mona Lys

Ami-Amour 

Episode 13



***Maya***


Ça fait deux jours qu’on cherche une tactique pour comment convaincre la mère de Cynthia de la recevoir mais surtout d’être réceptive à ce qu’elle va lui dire. En effet, après la demande en mariage, Ryan et elle ont choisi une date pour la dot et le dilemme là c’est de le dire à la famille de Cynthia vu comment les choses se sont passées la dernière fois. On craint qu’ils comparent tous Ryan à l’ex de Cynthia et refuse de recevoir la dot. Ryan de son côté tout est ok. Ses parents sont d’accord et il leur a présenté Cynthia par appel vidéo. Le courant est très vite passé. Reste maintenant à tout régler du côté de Cynthia. Nous avons prévu appeler sa mère ce matin mais Cynthia se rétracte à chaque fois que je s’apprête à lancer l’appel.


Moi : Cynthia l’heure passe et si on ne l’appelle pas maintenant je ne crois pas qu’on le fera après.


Cynthia : Je sais mais j’ai peur.


Moi : Tu veux te marier ou pas ?


Cynthia : Si.


Moi : Donc surpasse cette peur. Et puis il est temps que tu l’affrontes pour que vous enterriez la hache de guerre. Cette histoire n’a que trop duré.


Cynthia : Oui tu as raison. Appelle-la.


Je lance l’appel et après avoir sonné plusieurs fois, la voix de la mère de Cynthia se fait entendre à l’autre bout du fil.


« Maman : Maya ma fille. »


Moi : Allô bonjour maman comment tu vas ?


« Maman : Ca va ooh. C’est la vieillesse qui est sur moi sinon ça va. Et chez toi ? »


Moi : Ca va maman.


« Maman : Nouvelle du matin ? »


Moi : Euh au fait je suis avec quelqu’un qui voudrait te parler.


« Maman C : Ah bon ? C’est qui ? »


Je fais signe à Cynthia de parler. Elle prend son souffle et se lance.


Cynthia : Al… allô maman. C’est Cynthia. 


« Maman : Cynthia ? Tu me veux quoi ? Tu as enfin trouvé ton voleur de fiancé pour venir me rembourser mon argent ? »


Elle veut laisser tomber mais je l’encourage à continuer.


Cynthia : Non maman. Mais je voudrais venir te voir. Tu me manques maman.


« Maman : Tu vas venir me voir pour quoi ? On t’a dit je suis malade ? Je dis de retrouver ton vaurien de fiancé pour me rembourser mes 1 million 500 mille FCFA sinon je ne veux pas voir tes deux petits pieds chez moi. »


Ses yeux s’inondent de larmes qui s’échappent aussitôt. Je lui caresse la main pour lui donner la force de continuer à parler.


Cynthia (la voix tremblante) : Je veux venir te voir parce que ça fait longtemps. Ensuite on parlera de ça. Si tu veux je vais cotiser pour te rembourser mais laisse-moi venir te voir.


Moi (intervenant) : Maman stp fais ça à cause de moi. Je vais venir avec elle. On ne va pas durer, juste venir te saluer.


Un long silence se fait à l’autre bout de fil. Silence qui ressemble à une proclamation de résultat tant Cynthia a peur que la réponse soit négative.


« Maman : D’accord j’ai compris. Je suis là, venez quand vous serez prête. »


Cynthia : Merci maman. On sera là cette semaine.


« Maman : Hum d’accord. »


Moi : Merci beaucoup maman. Bon ne va pas te prendre plus de temps. Passe une bonne journée.


Cynthia : Bonne journée maman.


« Maman : Au revoir. »


Quand elle raccroche Cynthia se met à sourire.


Moi : Tu vois que ce n’était pas la mer à boire.


Cynthia : Oui. Merci beaucoup.


Moi : De rien. Bon je dois aller me préparer. Yves doit passer me chercher sous peu.


Cynthia : Humm je vois que ça colle entre vous deux.


Moi : Nous ne sommes pas encore à ce stade mais j’accepterai volontiers de tenter le coup avec lui.


Cynthia : Enfin tu te décides à sortir de ton célibat. J’organiserai avec plaisir votre soirée de fiançailles.


Moi : Lol ne vas pas vite en besogne. J’ai dit que je tenterai le coup avec lui, pas que j’allais me marier. Je ne suis pas prête pour le mariage maintenant.


Cynthia : Moi aussi je disais ça mais me voilà aujourd’hui sur le chemin du mariage. La vie nous réserve plein de surprise.


Moi : Oui. Bon maintenant sors de ma chambre que je me prépare.


Je rejoins Yves en bas dans sa voiture et nous nous mettons en route pour je ne sais où. Il m’a invité à passer la journée avec lui sans me dire où est-ce qu’on irait. Faut dire que le courant passe bien entre nous. Deux semaines qu’on se fréquente et j’aime sa compagnie. Yves est très cool, blagueur, attentionné et très romantique. Bien que nous ne sortions pas ensemble il ne manque pas d’avoir à mon égard de petites attentions qui ne me laissent pas indifférente. Il ne m’a pas encore fait d’avance donc nous sommes pour l’heure des amis. Nous arrivons devant une grande maison à Bassam.


Moi : Nous sommes où ?


Yves : Chez moi.


Moi (rentrant dans la maison) : Tu vis dans cette grande maison ?


Yves : À vrai dire c’est une maison familiale mais personne n’y viens vraiment. Je suis donc le seul à en profiter. Viens que je te fasse visiter.


La maison est très belle et très grande aussi. Yves me parle de sa famille, de ses parents qui vivent à Bingerville avec sa petite sœur et de son frère qui est présentement au Mali pour le travail. Nous faisons le déjeuner ensemble dans la bonne humeur avant de nous attabler.


Yves (mangeant) : J’ai toujours voulu te demander, pourquoi tu n’as pas d’homme dans ta vie ?


Moi : Parce que je n’ai pas encore reçu de proposition.


Il arrête de picorer dans son assiette et me regarde surpris.


Yves : Tu es sérieuse ?


Moi (éclatant de rire) : Non je rigole. Disons que je ne me sentais pas encore prête.


Yves : Et maintenant ?


Moi : Hum je crois que si.


Yves (souriant) : J’en prends acte. Ça te dit qu’on aille digérer en marchant près de la mer ? Elle passe juste derrière la maison.


Moi : Ok.


Nous rangeons tout proprement avec de nous rendre en bordure de mer pour faire les cent pas. Le contact du vent sur ma peau me procure une sensation de bien. Yves glisse ses doigts entre les miens pendant que nous marchons.


Yves : Maya !


Moi : Hum ?


Yves : Tu te souviens quand tu as dit être maintenant prête à te lancer dans une relation ?


Moi : Oui !


Yves : Eh bien je voudrais être le premier avec qui tu le feras.


Il s’arrête et me fait retourner face à lui, nos mains toujours collées.


Yves : Je crois bien que je suis amoureux de toi et je voudrais qu’on essaye toi et moi voir ce que ça donne. Qu’est-ce t’en dis ?


Moi (faisant mine de réfléchir) : J’en dis que je vais réfléchir.


Yves : Tu es sérieuse ?


Moi (riant) : Non ! Tu devrais arrêter de faire cette tête.


Yves : J’ai eu peur.


Moi : Je suis d’accord. Je veux bien essayer.


Yves (me caressant la joue) : Je peux t’embrasser ?


Moi : Je ne savais pas qu’on demandait la permission pour embrasser sa petite amie.


Il affiche son beau sourire qui me contamine à chaque fois et s’approche pour capturer mes lèvres. Caramba ! Ca faisait longtemps que je n’avais pas embrassé d’homme. Son baiser est plein de douceur et j’aime ça. J’espère qu’il me fera oublier Ryan.


***Olivia***


C’est aujourd’hui la rencontre entre Brice et mon père. Bon il va rencontrer toute la famille mais je m’en fiche pas mal de leurs avis aux autres. Je préfère donc dire que c’est mon père qu’il va rencontrer. Ce sera le côcôcô comme on le dit ici en Côte d’Ivoire. J’ai demandé à mon père ce qu’il devait emmener comme présent et il m’a dit rien. Tout ce qu’il veut c’est rencontrer l’homme avec qui je sors. Il a donc demandé à ‘‘sa femme’’ de préparer un diner spécial pour le recevoir. Bien que mon père soit malade il a encore de l’autorité dans sa maison même si dans le fond ce n’est pas vraiment respecté. Honorine ne le maltraite pas, juste qu’elle ne s’en occupe pas comme il se doit et préfère laisser la tâche à Ahou qui fait tout. Tout ce qui l’intéresse elle c’est dilapider l’argent de mon père avec ses putes de filles qui changent de mec chaque mois mais bon ce ne sont pas mes oignons. Ce qui me stresse là en ce moment c’est la suite des évènements. La première fois que j’ai présenté un homme à ma famille, il a fini marié avec l’une de mes sœurs et là j’ai la frousse que ça se reproduise avec Brice. Je ne sais pas quelle tactique elles ont utilisé pour y arriver et j’ai peur qu’elles l’utilisent encore. Brice je l’aime énormément et la dernière chose que je veux c’est le perdre, pire le voir se marier à une autre de mes sœurs.


Brice : Bébé tu m’écoutes ?


Moi : Hum ? Quoi qu’est-ce que tu disais ?


Brice : Nous sommes que deux dans la voiture et tu es ailleurs ? Qu’est-ce qui se passe ?


Moi (me triturant les doigts) : Je n’arrive pas à faire passer cette peur.


Brice : Laquelle ?


Moi : Que tu finisses aussi avec une autre de mes sœurs.


Il soupire. Il fait une manœuvre pour se garer sur le côté et me prend la main en me regardant. Comme je fuis son regard il relève ma tête pour m’obliger à le regarder.


Brice : Je vais te le dire pour la dernière fois. C’est toi que j’aime Olivia. Je suis fou de toi. Au fait je ne peux même pas déterminer le degré tellement ce que je ressens pour toi est énorme. J’aurai pu te tromper ce jour-là dans mon bureau avec mon ex qui s’était mise à poil devant moi mais je ne l’ai pas fait parce qu’il n’y a que ton corps qui me fasse perdre la tête. À moins que je me fasse marabouter, je dis bien à moins que je me fasse marabouter puisque je ne peux lutter contre ça, jamais je ne te laisserai pour l’une de tes sœurs, même pas pour une autre femme. C’est toi que j’ai choisi et je ne le regrette pas. Est-ce que c’est clair ?


Moi (laissant échapper une larme) : Très clair. Je suis désolée.


Brice : Pas grave. Viens là.


Nous nous embrassons un bref moment avant de reprendre la route. Je me sens plus rassurée maintenant. C’est moi qu’il aime. Quand nous arrivons, nous retrouvons toute la famille assise au salon y compris papa dans sa chaise roulante à côté de qui est assise Ahou. Alex et Anaïs donne dos à l’entrée tandis que les autres sont de profils. Elles manipulent toutes leurs portables pendant que papa lui regarde la tété. Nous les saluons et c’est là que tous remarquent notre présence. Je tire Brice pour que nous allions nous asseoir dans le divan près de mon père afin de procéder aux présentations.


Alex : Brice ?


Je tourne la tête en même temps que Brice vers Alex qui le regarde comme un fantôme et lui il tique.


Brice : Alex ?


Alex (se levant) : Qu’est-ce que tu fais là ? Attends ne me dis pas que c’est toi le petit ami d’Olivia qu’elle doit nous présenter ?


Moi : Oui c’est mon petit ami. Un problème ?


Alex : Un problème ? Oui il y en a. Le problème c’est que lui c’est mon mec à moi.


Moi : Pardon ?


Brice : Nous ne sortons pas ensemble Alex.


Axelle : Ah c’est donc lui ton fameux Brice dont tu nous parlais tout le temps Alex ? C’est donc toi Olivia qui le lui a piqué.


Moi : De quoi est-ce que vous parlez ? Brice ?


Brice : Alex c’est mon ex dont je t’ai parlé.


Moi (beuguant) : Quoi ?


Brice (se défendant) : Je ne savais pas que vous étiez sœurs.


Honorine : Ça c’est la meilleure. Donc Olivia tu te joues les saintes c’est pour voler les copains de tes sœurs.


Je n’arrive pas à croire que je sois encore en train de partager un homme avec l’une de mes sœurs. C’est plus que je ne peux supporter. Je commence à être submerger par mes émotions alors je ressors de la maison prestement. À peine j’arrive dehors que je sens une main m’attraper et me retourner.


Brice : Olivia qu’est-ce que tu fais ?


Moi : Je pars. (Pleurant) Je n’en peux plus de tout ça. Il faut toujours que mes sœurs soient impliquées dans mes histoires. Je ne peux pas te partager avec une autre. C’est au-dessus de mes forces.


Brice : Mais tu ne me partages avec personne. Je t’aime toi et pas elle. Elle c’est le passé et toi mon présent voire mon futur. Je n’ai pas décidé de venir me présenter à ton père pour ensuite t’abandonner. Je te veux toi Olivia TOUALI. Alors nous allons retourner à l’intérieur, faire ce pour quoi nous sommes là et ceux qui ne seront pas d’humeurs devront soit sortir soit nous supporter. Je ne rentrerai pas à la maison sans avoir dit à ton père que je te veux comme ma femme et la mère de mes futurs enfants.


Moi (souriant sous mes larmes) : Pour de vrai ?


Brice : Pour de vrai.


J’acquiesce et il m’embrasse, ce qui a le don de m’apaiser. Nous retournons à l’intérieure main dans la main sous le regard surpris de tous.


Moi : papa, je te présente Brice mon petit ami.


Papa : Asseyez-vous. (Nous nous exécutons) Mon fils… soit le bienvenu.


Brice : Merci papa.


Papa : Dis-moi… exactement avec… laquelle de mes… filles tu… sors.


Brice : Je ne sors qu’avec Olivia. Avec Alex ça remonte à des années en arrière et nous n’étions pas vraiment ensemble. C’était plutôt pour le plaisir et non pour des sentiments. C’est d’ailleurs elle qui y a mis un terme en me foutant à la porte de chez elle alors que je me retrouvais sans toit. J’ai donc repris ma vie en main et depuis je suis un tout autre homme qui veut se construire une vie. C’est ainsi que j’ai rencontré Olivia sans savoir qu’elle était la sœur d’Alex. Je suis amoureux d’Olivia et c’est avec elle que je veux être.


Alex : Eh bien moi je n’accepte pas cette relation, d’ailleurs personne dans cette famille ne l’accepte. Brice comment peux-tu me laisser pour cette moins que rien ?


Je ne lui réponds pas de peur de lui casser la gueule.


Papa : Je prends donc… acte… Quelles sont… tes intentions envers… ma fille Olivia ?


Brice : Je la veux dans ma vie et comme vous me poser la question je voulais en profiter pour vous demander sa main.


Alex : QUOI ?


Brice : Je veux que vous me permettiez de prendre votre fille pour femme le moment venu.


Alex : Papa tu ne peux pas accepter ça !?


Papa : Je te… donne sa main.


Honorine : TOUALI comment peux-tu accepter cela alors que c’est Alex qui l’a vu en premier ?


Brice : Merci beaucoup papa. Je voudrais en même temps que devant vous, (il se met à genou devant moi) lui faire ma proposition.


Moi : Brice qu’est-ce que tu fais ?


Brice : Je t’avais dit que je ne quitterai pas cette maison sans avoir fait ce pour quoi je suis venu. Devant toute ta famille y compris ton père qui m’a déjà donné ta main, je te le demande à toi Olivia TOUALI veux-tu devenir ma femme ?


Alex (hystérique) : Brice tu ne peux pas faire ça ? C’est moi que tu devrais demander en mariage après tout ce qu’on a partagé.


Brice : J’attends ta réponse bébé.


Moi (émue) : Oui je le veux. Je veux être ta femme.


Ahou commence à hurler de joie quand Brice m’enfile la bague et voir mon père esquisser un sourire sur ses lèvres me fait éclater en sanglots. Brice me serre fort dans ses bras en me disant merci à l’oreille.


Brice : je t’aime.


Moi : Je t’aime.


J’entends les autres murmurer je ne sais pas quoi en essayant de calmer Alex. Mais moi je m’en fiche. Je suis fiancée et c’est le plus important.


Papa : Mon fils… Si tu as un billet… de 10 mille FCFA… donne-le moi.


Surpris, Brice sort le billet de son porte-monnaie qu’il tend à mon père.


Papa : Considère que… tu viens de la… doter.


Les autres : QUOI ?


Honorine : TOUALI tu donnes ta fille pour seulement 10 mille FCFA ? Moi la mère qu’est-ce que je gagne ? Et les autres membres de la famille ? Tes frères et autres ?


Papa : Ma fille n’a pas… de prix… Sa mère est morte… et je suis… sa seule famille… Personne d’autre… n’a le droit sur elle… La première fois…qu’on voulait la doter… le temps de tout… préparer vous avez… détourné son homme… donc là on va faire… comme je veux… C’est moi qui décide… de sa dot… et je viens de décider.


Alex : Papa tu ne peux pas me faire ça. C’est mon mec.


Papa : Mon fils… voici ta femme… tu peux l’emmener dès… aujourd’hui dans ta… maison.


Brice : Merci papa.


Je n’arrive pas à retenir mes larmes. Je ne m’attendais pas à ce que les choses se passent ainsi en venant ce soir mais je n’aurai pas rêvé mieux. Me voilà fiancée et dotée en moins d’une heure. Brice qui s’est rassis près de moi tente de me calmer. Papa donne les 10 milles à Ahou et invite tout le monde à table pour le diner.


Alex (se levant) : Il est hors de question que je dine avec cette voleuse de mec. Tu penses avoir gagné Olivia ? Mais sache que la guerre vient de commencer. Brice est à moi et il le sera.


Elle s’en va en récupérant son sac au passage. Axelle et Anaïs la suivent. Honorine se lève à son tour en penchant la bouche.


Honorine : Cette histoire ne restera pas comme ça. Je vais informer les autres. Ta fille vole le copain de sa grande-sœur et tu cautionne cela. Fhum tel père tel fille.


Elle aussi s’en va. Nous passons à table et c’est dans la bonne humeur que nous dinons. Je donne à manger à mon  père pour permettre à Ahou de manger aussi. Il pose des questions sur Brice, sa famille et autre pour mieux faire connaissance. C’est à 21h que nous quittons la maison. J’embrasse fort mon petit papa et donne 10 mille à Ahou avant de nous en aller. Une fois dans la voiture je me tourne vers Brice pour l’enlacer très fort. Il m’a prouvé que j’avais de la valeur à ses yeux et j’en suis heureuse.


Moi (pleurant) : Merci bébé. Merci infiniment.


Brice : Merci à toi de m’avoir fait confiance. Je t’aime.


Moi : Je t’aime.


Après un doux et tendre baiser nous quittons les lieux.


Brice : On peut faire une soirée de fiançailles si tu veux pour remplacer la cérémonie de dot.


Moi : Oui on fera ça mais rien de grand. Juste entre nous et nos amis intimes.


Brice : C’est compris. Je vais demander à Ryan de me chercher une maison ou un autre appart.


Moi : Pourquoi ?


Brice : Pour en prendre un plus grand puisqu’on va vivre ensemble. Il nous faut un avec quatre chambres. Une pour nous, une pour Emmanuel quand il viendra les week-ends, une pour notre futur enfant et une pour les visiteurs.


Moi : Quoi tu veux déjà un enfant ?


Brice : Bien évidemment. Je ne veux pas qu’on tarde pour faire le mariage. Je te l’ai dit je te veux comme ma femme pas comme ma fiancée donc commence à chercher une date.


Moi (souriant) : C’est compris. Mais nous devons célébrer tous les deux nos fiançailles tu ne crois pas ?


Brice (regard coquin) : Humm à quoi tu penses ?


Moi : Allons chez toi et je te montrerai.


Dès que nous franchissons la porte de son appart je lui saute dessus.


Brice : Et si on allait prendre une douche.


Moi : Bonne idée.


Plutôt que ce soit une douche nous faisons l’amour encore et encore. D’abord dans la douche et enfin dans la chambre. Mes gémissements remplissent toute la pièce et ses grognements aussi. Nous faisons l’amour sans protection. Je suis aux anges et maintenant que j’ai un homme qui m’aime moi pour de vrai je suis plus que prête à affronter les requins.     


Ami-Amour