Épisode 15

Ecrit par Mona Lys

Ami-Amour 

Episode 15



***Olivia***


Cynthia a le moral à plat depuis une semaine. La cause ? Eh bien sa mère et ses oncles ne veulent toujours pas laisser tomber leur condition pour accepter la dot. C’est vraiment absurde d’obliger quelqu’un à payer la dette d’un autre et de même conditionner son bonheur par ça. Depuis une semaine qu’elle les supplie mais niet, ils ne veulent rien comprendre. Elle est vraiment désespérée parce qu’elle veut que les choses se fassent vite afin qu’elle soit la femme de l’homme qu’elle aime. Le plus surprenant dans tout ça c’est comment Maya se démerde pour régler l’histoire. Vraiment je ne sais comment ni où elle puise le courage de supporter la relation du seul homme qu’elle n’a jamais cessé d’aimer. Moi perso jamais je ne ferai ça. Soit je m’éloigne d’eux soit je fous le bordel entre eux mais comme je ne suis pas du genre à voler le mec d’autrui je m’éloignerai deux, dans tous les cas jamais je ne les soutiendrai. Mais ça prouve qu’elle est une personne bien parce que seule une personne avec un bon fond peu sacrifier son amour pour sa meilleure amie. 


Moi de mon côté les choses vont bien. C’est la semaine prochaine que se tiendra notre soirée de fiançailles avec nos amis. Nous ne ferons rien de grand puisque nous ne serons que 6. Oui 6 parce que Maya s’est enfin lancée dans une relation pour oublier Ryan. J’espère qu’elle y arrivera vu comment elle l’a dans la peau. Honorine et mes sœurs continuent de faire du tapage mais moi je m’en fiche tellement. Il parait même qu’il y aura je ne sais quand, une réunion familiale pour parler de ma fameuse dot. Qu’ils fassent ce qu’ils veulent, moi je suis déjà dotée et bientôt mariée. Je n’ai pas encore choisi de date parce que veux d’abord qu’on ait assez d’argent de côté pour l’après mariage. Faudrait pas qu’on manque de quelque chose surtout que Brice veut nous prendre une plus grande maison. D’ailleurs demain on doit aller en visiter pour que je choisisse.


Stéphane me prévient par appel qu’il est en bas avec Emmanuel. Je devais aller le chercher mais d’après lui pour éviter les histoires avec sa femme il préfère me l’envoyer lui-même. Je laisse donc les filles devant la télé et descends récupérer mon bébé. Quand celui-ci me voit il coure se jeter dans mes bras en pleurs.


Moi (à Stéphane) : Qu’est-ce qui se passe ?


Stéphane : Je ne sais pas. Depuis hier il refuse de manger et ne fais que pleurer. Je ne fais que lui demander ce qui ne va pas sans obtenir de réponse. Peut-être qu’à toi il parlera.


Je me baisse pour faire face à Emmanuel.


Emmanuel (hoquetant) : Je veux… rester… avec toi.


Moi : Mais tu es avec moi bébé. Bon on va monter et tu vas dire à maman ce qui ne va pas ok.


Il fait oui de la tête en continuant à pleurer. Je récupère son sac qui contient ses affaires pour le week-end et nous montons. Les filles remarquent les yeux rougis d’Emmanuel.


Maya : Pourquoi il pleure ?


Moi (m’asseyant) : C’est ce que je m’apprête à lui demander. (Le faisant asseoir sur mes cuisses) Chéri qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi tu pleures ?


Emmanuel : Je n’ai pas fait exprès j’ai fait tomber nana.


Moi : Et tu lui as demandé pardon ?


Emmanuel : Oui.


Moi : Mais c’est quoi le problème ?


Emmanuel : Tante Axelle m’a frappé.


Moi : Elle t’a donné une tape sur les fesses ?


Emmanuel (éclatant en sanglot) : Non elle m’a chicoté avec un fil.


Moi : Quoi ?


Emmanuel : Mon dos me fait mal maman.


Moi : Ton dos ? Attends fais voir.


Je fais descendre mon fils pour le déshabiller et qu’est-ce que je vois ?


Cynthia : Hééé c’est quoi ça ?


Maya : Mon Dieu !


Je suis choquée. Le dos de mon fils est totalement enflé avec plein de traces de chicottes devenues des plaies. Non elle n’a pas osé. Les filles ne font que s’exclamer sur l’état de mon fils tandis que moi tout ce qui se passe dans ma tête c’est la correction que je dois donner à Axelle. Je rhabille mon fils dans le silence, vais dans ma chambre me changer pour porter une petite culotte par-dessus un collant noir plus un débardeur dos x et ressort.


Moi : Les filles svp envoyez-le à l’hôpital pour voir s’il n’y a rien de grave.


Maya : Où vas-tu ?


Moi : Saluer Axelle.


Cynthia (se levant) : Wééé je viens avec toi. Il y a longtemps moi-même je l’ai vu.


Maya : Non les filles ne faites pas…


Nous sommes déjà sorties. Cynthia est déjà en jeans donc elle sera à l’aise. Assise dans le taxi je revois sous mes yeux le dos tout amoché de mon fils. Non elle a osé frapper mon enfant. Je ne suis pas contre le fait qu’une autre corrige mon fils s’il fait une bêtise mais de là à le tabasser jusqu’à lui laisser des marques ? Ca je dis non. Hé, elle a touché mon bébé. La chose que j’ai porté 9 mois c’est avec ça elle joue ? Moi aussi je vais la toucher comme ça se sera match nul. Axelle tu pouvais tout me faire mais jamais toucher mon fils. Tu viens de manger ton totem. J’ai laissé mon portable à la maison pour ne même pas être distraite. Quand on est sur le ring on ne se laisse pas distraire. Je donne des coups violents sur le portail jusqu’à ce que le gardien vienne ouvrir. Je le pousse sur mon passage. Quand j’arrive au salon je trouve justement Axelle et Anaïs en train de rigoler. Bonjour oh, pourquoi tu as frappé mon fils oh, de quel droit oh, tout ça là c’est long. Je tombe sur elle en même temps. Je la tire au sol pour l’arroser de coup. Anaïs voulait intervenir mais Cynthia est tombée sur elle. Voici maintenant palabre de groupe qui a commencé. Je revois les blessures sur le dos de mon fils et je cogne fort. J’imagine comment il a pleuré, comment il a souffert. L’enfant j’ai fait 48h de travail avant qu’il ne sorte c’est ça elle veut tuer.


Axelle (se débattant sous moi) : Lâche-moi espèce de folle.


Moi (la frappant) : La folle va te montrer qu’on ne s’amuse pas avec son enfant. C’est mon fils tu as frappé comme ça ? Tu vas le regretter.


Je retire sa perruque, récupère la paire de ciseaux posée sur la table et je commence à lui taper un de ces punchs. Elle hurle encore plus. On va voir c’est avec quels cheveux elle va faire le malin. Je prends la perruque que je découpe aussi. J’entends Anaïs crier aussi derrière moi signe que Cynthia ne joue pas avec elle. Une idée germe dans mon esprit. J’arrête de couper ses cheveux et la trimballe par ses pieds jusque dehors dans le jardin. Là maintenant c’est le broutage on va faire. Je maintiens sa tête et mets dans sa bouche le gazon que je déterre.


Moi : C’est ce que les moutons mangent. C’est Stéphane qui est bête qui te met sur la table à manger.


Je vois devant une corde qui traine, je vais rapidement la chercher et je commence à la chicoter. Waah je suis déchainée aujourd’hui. Toute la frustration j’avais emmagasiné depuis des lustres, je suis en train de tout faire sortir. Je suis restée trop longtemps silencieuse. Maman regarde les merveilles de ta fille ooh. Ses cris me font redoubler d’ardeurs puis un coup je sens ma main être bloquée en arrière et un bras m’attraper par la taille pour m’éloigner d’Axelle.


Brice : Olivia arrête ça.


Moi (me débattant) : Laisse-moi Brice je vais lui montrer que j’ai vu pine avant elle donc faut pas qu’elle me prenne pour une imbécile.


Brice Bébé ce n’est pas la solution.


Moi : Est-ce que moi je t’ai dit je cherche solution ?


Axelle (se levant) : C’est à cause de ton comportement de villageoise que Stéphane m’a préféré à toi et que tu as accouché d’un enfant idiot, bâtard et qui ne sera jamais rien dans sa vie.


Je ne sais pas par quelle force ni comment mais j’ai juste vu mon pied atterrir dans sa bouche la jetant dans la piscine derrière elle. C’est pas petit s’envolement j’ai fait. Même Jet li n’a encore jamais fait ça. Elle se met hurler qu’elle ne sait pas nager et tout, je veux plonger dans la piscine pour lui faire boire toute l’eau mais Brice me tire jusqu’à l’extérieur et me fait monter dans sa voiture dans laquelle est déjà assise Cynthia. Surement que c’est lui qui l’y a aussi trimballé. Il retourne à l’intérieur certainement pour faire sortir Axelle de la piscine. Il revient le visage tout attaché. Est-ce que c’est mon problème. Mtchrrrr.


Brice (conduisant) : Je peux savoir ce qui vous a pris ? Olivia c’était quoi ça ?


Moi : C’était ce que cette sauvage méritait pour avoir frappé mon fils. Je pense qu’après ça plus jamais elle n’aura le courage de le toucher. Même si on lui donne 1 millions.


Brice : Non Olivia, je dis non. Je ne vais jamais accepter que tu te conduises de la sorte. Je refuse que ma femme s’adonne à de telle bassesse.


Moi (beuguant) : Quoi ? Brice tu trouves que défendre mon fils c’est une bassesse ? C’est bien ce que tu es en train de me dire ?


Brice : Non, je dis simplement que cette méthode-là est une bassesse.


Moi (pétant un câble) : Non attends tu es en train de m’insulter !?


Brice : Non je…


Moi : Gare je vais descendre.


Brice : Quoi ?


Moi : Je dis de garer la voiture je vais descendre.


Brice : Olivia arrête…


Comme il ne veut pas garer j’ouvre la portière.


Brice : Non mais tu es malade !


Moi : J’ai dit de garer.


Il fait une manœuvre et se gare. Je claque très fort la portière après être descendu. Je traverse la route pour aller de l’autre côté emprunter un taxi. Mais d’abord il faut que j’appelle Maya à la cabine pour savoir où elle se trouve avec Emmanuel. J’entends Brice venir derrière moi mais je ne lui prête pas attention. Il m’attrape le bras et me fait retourner.


Moi : Quoi ? Tu as fini de les défendre ? Je croyais qu’on était ensemble et que tu me soutiendrais toujours face à ces gens, mais ce n’est pas le cas. Tu m’insultes à cause de cette pouffiasse. (La voix tremblante) Elle a maltraité mon bébé, il a le dos tout enflé. Il a souffert sous ces coups. (Pleurant) Je ne l’imagine même pas en train de hurler de douleur, en train de la supplier. Tout ça parce qu’il a fait tomber sa fille à elle accidentellement. Mon bébé a été maltraité alors qu’il n’a que 5 ans. Alors tu n’as pas le droit de me dire que je ne dois pas le défendre. Tu es mon fiancé et tu dois être de mon côté pas du leur.


Le regard compatissant, il me prend dans ses bras. Je me laisse faire.


Brice : Je suis de ton côté bébé. Je le serai toujours. Pardonne-moi. Je ne veux juste pas que tu te mettes à leur niveau parce que toi tu es une grande dame. Tu es ma grande dame à moi.


Il me sert tellement fort que mon angoisse disparait. Je me sens toujours bien dans ses bras.


Brice : Je suis avec toi ok ?


Moi (reniflant) : Ok. Je suis désolée.


Brice : Pas grave.


Il relève ma tête pour essuyer mes larmes.


Brice : Je ne veux plus te voir pleurer.


Moi : C’est compris. Bébé je veux récupérer Emmanuel. Je ne veux plus qu’il reste avec cette peste.


Brice : D’accord on fera comme tu veux. Ryan nous a trouvé trois maisons. Demain on ira les visiter pour que tu en choisisses une.


Moi : C’est compris.


Brice : Allons rejoindre le petit. Il a besoin de sa maman. Et au passage, (souriant) tu es sexy dans cette ténue.


J’éclate de rire. Nous traversons la route et nous remontons dans la voiture pour nous en aller.


Nous sommes revenus de l’hôpital et Dieu merci il n’y a rien de grave. Le docteur a juste donné une pommade pour les plaies et un sirop contre la fièvre. J’ai prises les photos de son dos pour les garder dans mon portable parce qu’on ne sait jamais. Brice est resté avec moi, Maya ainsi qu’Emmanuel font la sieste et Cynthia est allée chez Ryan. Couchée sur le torse de mon chéri nous regardons un film d’action. Ce n’est pas trop mon truc les films d’actions mais comme j’aime passer du temps avec lui je regarde, tout comme lui regarde les films romantiques alors que ça l’ennuie au plus haut point. La sonnette retentie et quand je vais ouvrir je vois Anaïs arrêtée derrière deux hommes en ténue policière.


Anaïs : C’est elle la voici.


Policier : Bonsoir mademoiselle, c’est bien vous Olivia TOUALI ?


Brice se lève et vient s’arrêter près de moi.


Moi : Oui.


Policier : Nous avons reçu une plainte contre vous de Madame Axelle TOUALI YAPI. Nous vous demanderons de nous suivre au commissariat pour régler l’affaire devant le commissaire.


Moi : C’est compris.


Anaïs : Elles étaient deux.


Moi : C’est moi la concernée dans cette histoire. Donc c’est je vais répondre seule à la convocation. Je reviens monsieur le policier.


Je vais réveiller Maya à qui j’explique la situation tout et lui confie Emmanuel. Elle veut nous suivre mais je lui dis de rester ici avec le petit. Je ne veux pas qu’il soit au milieu d’une dispute parce que oui je sens qu’il y en aura. Brice nous suit avec sa voiture jusqu’au commissariat. Quand nous entrons dans le bureau du commissaire je vois Axelle, sa mère, Stéphane. Le tchip qui m’accueille annonce déjà la suite des évènements. Axelle a porté une autre perruque. Qu’elle fasse attention sinon ça va aussi passer à la casserole. Le commissaire commence à parler et donne la parole à Axelle qui ne fait que dire ce que je lui ai fait sans dire le pourquoi.


Commissaire : Mademoiselle Olivia est-ce vrai que c’est vous qui lui avez fait tout ça ?


Moi : Oui monsieur et voici pourquoi je l’ai fait.


Je lui tends mon portable sur lequel sont affichées les photos des blessures d’Emmanuel. Le visage du commissaire se décompose.


Moi : Sur la photo c’est mon fils que j’ai eu avec son mari bien avant leur mariage. Parce qu’il a fait tomber accidentellement leur fille de 2 ans cette sorcière l’a frappé avec je ne sais quelle chicote.


Axelle : Mais commissaire ça ce n’est rien par rapport à ce qu’elle m’a fait. Et puis son fils l’a bien mérité. Il est très impoli et a fait exprès de pousser ma fille par jalousie parce que son cœur est noir comme celui de sa mère qui veut me voler mon mari.


Moi : Si tu insultes encore mon enfant tu vas me sentir traverser ta vie à nouveau.


Honorine : Tu vas lui faire quoi ? Hein Olivia ? Tu es tout le temps en train de provoquer mes filles tu n’es pas fatiguée ?


Moi : Oh que je suis fatiguée de toi et tes filles c’est pourquoi je vais récupérer mon fils et on verra bien qui va venir le frapper chez moi.


Stéphane : Comment ça tu le récupère ?


Moi : Tu penses que je vais le laisser chez vous pour que ta connasse de femme le tue ?


Commissaire : Silence svp. (À Stéphane) Monsieur étiez-vous informé de cette situation ?


Stéphane : Non commissaire. J’avais du travail en retard au bureau donc j’y étais allé lorsque j’ai reçu l’appel de ma femme qui m’a dit que sa sœur l’avait agressé à la maison. Quand je suis rentré elle avait déjà porté plainte. Je ne sais vraiment pas ce qui s’est passé.


Le commissaire lui donne le portable et c’est avec horreur que Stéphane voit les photos.


Moi : Regarde bien ses photos Stéphane, c’est l’œuvre de ta femme. Mais c’est la dernière fois parce que comme tu refuses de jouer ton rôle de père, moi je vais jouer le mien. Commissaire je récupère mon fils et je voudrais que vous interdisiez à cette femme de ne plus jamais s’approcher de mon fils. Et toi Stéphane si tu veux le voir tu viens à la maison mais plus jamais il ne mettra les pieds chez toi.


Stéphane : Mais c’est mon fils.


Axelle : Horr laisse-là reprendre son morveux.


Bim la gifle est partie. Brice m’attrape aussitôt et Stéphane se place entre nous. Le commissaire hausse le ton.


Commissaire : Ça suffit. (À Axelle) Madame vous devriez avoir honte de venir porter plainte contre une femme dont vous avez frappé le fils jusqu’à ce point. C’est un délit la maltraitance d’un enfant. (À moi) Mademoiselle si vous voulez porter plaint contre elle faites-le maintenant pour qu’on puisse lui donner la peine qu’elle mérite.


Je regarde Brice qui me fait non de la tête.


Moi : Je ne porte pas plainte. Je veux juste que vous lui interdisiez d’approcher encore mon fils et dites à son mari de ne jamais emmener notre fils en présence de sa femme. Comme je l’ai dit je le garde avec moi.


Commissaire : J’en prends acte.


Quelques minutes plus tard le commissaire nous libère après avoir interdit ci et ça à Stéphane et sa femme. Honorine ne fait que le bruit. Brice et moi nous dirigeons vers sa voiture lorsque Stéphane me retient.


Stéphane : Olivia tu ne peux pas me prendre le petit comme ça. Je n’étais au courant de rien.


Moi : Raison de plus pour le prendre sinon un jour c’est son cadavre que tu trouveras quand tu rentreras du travail. Je te l’ai laissé pendant longtemps mais tu n’as pas su t’en occuper donc maintenant je le récupère. Il ne passera plus de nuit chez toi. Tu le verras en quelques heures et tu le ramène.


Stéphane : Je vais aller au tribunal.


Moi : Vas-y. Je suis sûre que le juge aimerait savoir quel genre de père irresponsable tu es et quelle peste tu as épousé. Mtchrrr.


Je lui tourne le dos et il me tire violemment. Brice réagit automatiquement et lui envoie son poing à la figure. Stéphane bascule en arrière et manque de tomber.


Brice : Tu ne poses plus ta main sur ma femme.


Il me prend la main et nous en allons vers sa voiture.


Moi : Je croyais qu’on ne devrait pas faire dans la bassesse.


Brice : Disons que nous sommes un couple de bassesse.


J’éclate de rire en montant dans la voiture. C’est main dans la main que nous prenons la route pour la maison. Je sais maintenant que je ne suis plus seule. Avant je n’aurai pas eu le courage de faire ça mais aujourd’hui oui je le peux, je l’ai fait et je le ferai encore.


Moi (le regardant) : je t’aime Brice.


Brice : Moi aussi.   


Ami-Amour