Épisode 20
Ecrit par D'avila
**Serge
Les yeux pétillants de larmes, j'ecoute chaque parole de mon père. Toute cette histoire est vraiment triste. Je ne ressens pas de la colère envers mon père pour m'avoir rien dire à ce sujet. Mais je lui suis reconnaissant de m'avoir donné une autre vie. Ma mère !cette femme est incroyable !
Elle m'a toujours aimé et chouchouter. Pour Axelle et Romuald, j'étais le préféré des parents. Même si souvent j'essayais de nier cela, je savais au fond de moi que mes frères disaient vrai. Quand je réalise aujourd'hui que je ne suis pas leur enfant biologique, c'est impossible pour moi de croire mes parents. Il n'y jamais eu de différence moi et mes frères. J'étais au contraire celui qui pouvait tout avoir par rapport à eux. J'ai toujours été considéré comme l'aîné. Celui qui avait toujours son mot à dire. Papa ne voulait pas que je fasses la psychologie. Il a toujours voulu que je fasse l'une de ces nombreuses filière qui pourra me permettre d'obtenir un poste dans l'entreprise familiale. Mais il m'a donné le choix de poursuivre mon rêve et ensuite poursuivre le tien.
Monsieur Rick Appia n'est pas mon père. Mon Dieu! Je ne l'aurais jamais imaginé.
-Ecoute mon fils! Je suis obligé aujourd'hui de te relater ta vie passée. J'avais promis le jour où ma femme et moi avions décidé de t'adopter, de ne jamais évoquer ce sujet. Tes parents biologiques sont décédés, il y a 28 ans de cela. Après ma déception dans ce mariage qui était basé sur du faux. Je me suis envolé pour Paris chez mon meilleur pote. Mon meilleur pote était ton père. Deux mois après mon arrivée. Ton père et ta mère célébrait leur première année de mariage. Ils avaient décidé tout les deux de sortir en amoureux. J'étais celui qui t'avait gardé cette nuit Fatal. Aux environs de 03 heures du matin, je fus réveillé par un appel de la police m'annonçant un accident. Je me suis rendu sur les lieux avec toi dans mes bras car il n'y avait personne pour veiller sur toi. C'est en ce moment que j'ai appris cette terrible nouvelle. Ton père et ta mère étaient tout deux mort dans cet accident. J'ai pu identifier leur corps. Ce fut un coup dur pour moi. Je ne connaissais pas les parents de ton père et ta mère. Ils étaient tout deux des immigrés. Ton père et moi avions faire l'université de Paris et c'est ainsi que nous sommes restés en contact quand je suis rentré au pays après avoir obtenu mon diplôme.
Après l'enterrement, tu fus envoyé dans un orphelinat. Je n'avais pas les idées en place. Je ne pouvais pas gardé un enfant aussi petit. Tu avais 1 plusieurs mois. J'allais te rendre visite toujours les jours. Et six mois après, je devais rentrer au pays pour gérer mes affaires. Je suis allé te voir le jour de tes deux ans. Pour te dire au revoir avant de rentrer au pays. Ce jour là, je t'ai organisé une fête d'anniversaire à l'orphelinat. Tu étais tout heureux et tu m'as appelé papa. C'était la première fois qu'un mot venait de sortir de ta bouche. Je ne peux pas te décrire la joie que j'ai ressenti au fond de moi. J'ai décidé de te prendre avec moi. J'ai fais plus de 6mois pour suivre la procédure d'adoption et c'est la que j'ai croisé ta mère. Elle travaillais dans un cabinet qui m'a beaucoup aidé. J'ai fais deux années de plus à Paris avant que tout ne soit ok. Mais j'ai passé les plus merveilleuse année avec toi.
-tu sais mon fils! Je ne suis pas certe, celui qui t'a engendré mais je suis celui qui t'a donné tout son amour. Tu n'es pas mon sang mais tu es ma plus grande fierté. Je t'ai révélé toute cette histoire aujourd'hui parce-que je ne veux pas que Elinka et toi soyez blâmer pour l'inceste.
Tu es un Appia et tu le restera pour le restant de tes jours.
-Merci papa! Merci! pour tout. Merci pour cette vie que vous m'avez offert. Je ne sais que dire. Mais je suis heureux de vous avoir dans ma vie. Mes chers parents ! Je vous aimes.
-Tu ne nous en veux pas de t'avoir caché la vérité ?
- Tu m'as donné une seconde famille. Tu m'as donné ton nom. Tu m'as donné ton amour. Je t'en suis reconnaissant papa. Je suis et je demeure un Appia.
Ils me prennent tout les deux dans leurs bras. Je me sens si heureux de les avoir comme parents. Et plus qu'heureux de savoir qu'il n'y aura plus d'obstacles entre Elinka et moi.
**Erica
Je souffle deux fois avant de frapper à la porte. Je me tiens droite quand j'entends une voix à l'intérieur. Serge vient m'ouvrir la porte plus beau que dans mes derniers souvenir. Il porte une tenue plus décontractée. Je le dévisage du regard et m'oublie complètement.
-Erica! Tu vas bien !
-Euh oui! Dis-je sortant de ma rêverie
-je suis désolée de débarquer chez toi sans prévenir. mais vu que je passais par là! J'ai voulu te faire un coucou.
-merci! C'est gentil. Rentre ! Ne reste pas là !
J'entre puis m'asseoir sagement dans l'un des fauteuils. Serge s'asseoir et là, je deviens stressée.
-puis je avoir un peu d'eau à boire? Demandai-je pour faire passer mon stress
-desoler pour mes mauvaise manière ! Dit Serge avec un sourire qui active une flamme en moi
Il se lève puis se dirige vers une pièce qui semble être la cuisine. Je ne suis pas une excellente séductrice, alors je décide de jouer toute mes cartes. Je retire ma robe moulante que je porte et reste en sous vêtements. Serge sort de la cuisine avec un plat à la main qu'il laisse tomber des qu'il pose ses yeux sur moi.
- Possède moi juste quelques minutes stp Serge ! Dis-je le regard pleins de désirs
- Qu'est-ce qui t'arrive Erica ?
-stp je veux juste t'appartenir pour quelques minutes !
-rhabiller toi stp Erica !
- Serge, je...
Ma phrase s'émeut sur mes lèvres quand je vois la mère de Serge et son père sortir d'une pièce de la maison. La plus grande honte de ma vie. Sa mère me regarde avec une grande surprise. Son père lui détourne son regard. Je ne sais que faire. Je tremble comme une feuille morte.
- tu vas te rhabiller jeune fille ! Tonne la mère de Serge
Je ramasse ma robe que porte sous le regard insistant de sa mère et sort à la hâte de l'appartement sans regarder derrière moi. Je n'aurais pas dû écouter ma mère. Je ressens tant de dégoût pour ma personne que je me refuge dans un bar pour m'oublier un peu.
**
Je bois pour oublier mon existence et ma fichu vie de merde. Un homme pose ses mains sur ma hanche et m'attire à lui. Quel vulgarité de sa part ? Mais je n'arrive pas à me défendre correctement avec cette dose d'alcool qui commence à monté. Je sens une envie de vomir et je ne me fais pas prier pour me vider l'estomac. L'homme hurle de rage car je viens de vomir sur sa chemise. Je me sens plus soulager mais l'homme en face de moi est plus qu'en colère.
C'est en dandinant que j'arrive chez moi. A peine j'ouvre la porte que je m'écroule au sol sans avoir verrouillé la porte.
**
Sonné par un violent mal de tête, je restes couché pendant plusieurs minutes. J'entends de bruit de la télévision au salon et je me demande qui sa peut bien être, à moins que je n'ai allumé la télévision hier dans mon état d'ivresse. Je me lève avec plusieurs difficultés et constate que je suis totalement nu. J'ai dû enlever mes vêtements hier avant d'aller dormir. J'enfile ma robe de chambre avant d'aller au salon. Je vois une silhouette étrangère de dos. Mon cœur commence à battre. Prise de peur, j'avance lentement. La personne se lève du canapé et me fait face. Mon cœur se coupe voyant ce visage étranger tout nu devant moi.
-Qu'est ce que vous êtes dans ma maison ? Criai je
-oh! On se calme princesse. Je suis votre amant d'un soir. Nous avons passé du bon temps ensemble hier soir et j'ai adoré. Dit l'inconnu en face de moi
- vous êtes malade? Sortez de ma maison immédiatement !
- déstresse ma belle! Je ne te ferais pas de mal.
-comment vous êtes arrivé ici?
-je t'ai simplement suivie après que tu ai déversé de la pourriture sur ma chemise.
-Ah! Je me souviens. Je suis désolé ! Mais sortez de chez moi.
-je peux t'aider à conquérir Serge.
-pardon!
-je veux sa fiancée Elinka et toi tu veux Serge. On peut s'associer pour obtenir ce qu'on veut.
-c'est hors de question que je fasses quoi que ce soit avec toi. Comment est-ce que tu sais que j'aime Serge ?
-tu es obsédé par cet homme. Je me suis informé sur toi et cela a été facile puisque ton téléphone contient plusieurs informations. Je sais que tu es une actrice d'un film pornographique et plusieurs autres choses.
-je ne veux pas traiter quoi que ce soit avec vous. Je veux juste que vous partez de chez moi.
L'homme avance vers moi puis m'embrasse de force. Je le repousse et il me lance un sourire malicieux. Il récupère ses vêtements au sol. Je le regarde s'habiller puis il prend la porte.
-A très bientôt ma belle !
-je n'ai pas besoin de votre aide pour conquérir Serge. Je ne veux plus vous revoir.
-tu peux m'appeler Ben! Ma très chère Erica. Dit-il avant de claquer la porte de mon appartement
**Serge
-je n'y crois pas ! Cette fille est une folle allier. Dit Axelle riant
-je suis tellement déçu par tant de légèreté de sa part. Dit maman
-Au moins Serge a échappé aux griffes de cette fille. Je me demande bien comment allait il s'en sortir, si vous n'étiez pas là !
-je ne l'aurais jamais touché petite sœur.
La seule femme qui me fait de l'effet est Linka. J'ai hâte de l'épouser.
-En parlant du mariage comment se déroulera la suite papa? Demandant Axelle
-j'irai régler certains détails avec la mère d'Elinka.
-mais c'est génial ! Enfin mon frère pourra épouser la femme de sa vie.
-merci papa et maman pour tout! Je suis fou de joie en ce moment. Dis-je le sourire aux lèvres
** Axelle
Je sors de ma salle de bain pour me diriger vers ma coiffeuse. J'applique mon lait de toilette délicatement sur mon corps. Un moment je me sens observer et je me retourne pour tomber sur lui. Sur cet homme monstrueux.
Mes mains se mettent à trembler. Je panique et n'arrive pas à crier. Il avance vers moi en me regardant droit dans les yeux.
-tu es encore plus belle ma princesse !j'ai tellement rêver de toi durant tout ce temps.
-....
Il pose ses doigts sur mon dos puis les glisses lentement pour descendre. Je restes là immobile comme si l'on m'avait bloqué. Toute cette scène affreuse me revient en souvenir et la rage commence à me montrer. Je rassemble toutes mes forces pour hurler. Il me lâche et sors précipitamment de ma chambre. Je me laisse tomber au sol et laisse court à mes larmes. J'étais tétanisé à l'idée qu'il me fasse à nouveau du mal. Ce monstre est de nouveau libre et j'ai tellement peur qu'il revienne me voir. Serge rentre dans ma chambre tout inquiet me trouvant assise à même le sol. Il me prend dans ses bras puis me soulève comme un bébé pour me poser dans mon lit. Il se couche près de moi et me caresse les cheveux.
-tout ira bien princesse ! Dit il
-je ne le penses pas Serge. Dis-je la peur au ventre
-chutt! Fais moi confiance. Je suis là pour te protéger.