Épisode 27
Ecrit par Mona Lys
Chap 27: Nouvelle chance
….Un mois plus tard…
…Jacques…
Je suis assis dans le jardin du centre de désintoxique où je suis depuis 1 mois entrain de regarder le paysage et je le rend compte à quel point la nature est belle et la vie aussi d’ailleurs. Je suis revenu m’installer en Côte d’Ivoire et j’ai repris goût a la vie depuis que ma mère est à mes côtés, elle est à mes petits soins et vient me voir tous les jours. Je sais maintenant ce que ça fait d'être aimé et j'en suis très heureux. En ce qui concerne la drogue faut dire que j'y ai perdu goût depuis la réapparition de ma mère, ça ne me dit absolument plus rien et l’alcool aussi. Faut dire que j'en consommais pour oublier ma solitude mais maintenant que je ne suis plus seule je ne pense même plus à ça mais bon maman dit de rester encore une semaine dans ce centre pour être sûr que je n'y toucherai plus d’ailleurs voici qui vient.
Maman (me prenant dans ses bras) : Comment tu vas aujourd’hui mon chéri ?
Moi : Bien maman. Depuis que tu es là je vais bien.
Maman : Moi aussi mon chéri. (Changeant de sujet) Alors tu es prêt pour sortir la semaine prochaine et à rentrer avec moi dans cette (grimassant) immense maison que ton oncle a acheté pour nous ?
Moi (riant) : Oui maman, j’étais déjà prêt dès l’instant où tu es rentré dans ma vie. (Taquinant) C’est toi qui est désormais ma drogue.
Maman (souriant) : Tu es un gros parleur toi tout comme ton défunt père mais je suis heureuse que tu es repris goût à la vie.
Moi (lui embrassant la main) : Et c'est grâce à toi.
Maman (changeant de sujet) : Au fait, il y a Mickael qui m'a appelé ce matin et m'a dit qu'il voulait me voir alors je lui ai dit de passer ici puisque j’étais déjà là. J’espère que ça ne te dérange pas ?
Moi : Non, bien-sûr que non et puis ça tombe bien je vais en profiter pour m’excuser au près de lui
Elle me caresse la joue en souriant et on continue de causer jusqu’à ce que Mickael arrive. Je pense que si je dois recommencer ma vie sur une nouvelle base je dois d’abord m’excuser au près de ceux à qui j'ai fait du mal et puisque Mickael est là je le ferai avec lui et 2 ma sortie j'irai voir Kim.
Mickael (faisant une bise à maman) : Bonjour Sandra, (à moi) Comment tu vas Jacques ?
Moi : Bien. (Il s’assoit) Je suis heureux que tu sois là, je veux en profiter pour te présenter mes excuses. Je sais que je vous ai fait du tord à toi et a Kim donc du fond du cœur (je me mets à genoux) je te demande pardon.
Mickael (me relevant) : Non Jacques relève toi, tu n'as pas à faire ça. Kim et moi t’avons pardonné surtout lorsqu'on sait rendu compte que tu souffrais plus que nous. Tu étais déprimé c'est tout donc maintenant que tout est rentré dans l'ordre on oublie tout. (Regardant maman) En plus je ne pourrai pas continuer à détester le fils de la femme qui m'a beaucoup soutenu dans les moments difficiles. T’inquiète c'est du passé.
Moi (soulagé) : Merci beaucoup. (Me levant) Bon je vais vous laisser discuter.
Mickael : Non tu peux rester de toutes les façons ce que j'ai a dire a ta mère te concerne aussi.
Je m’assois et il ouvre la chemise qu’il tenait en main et y fait sortir un dossier qu'il tend à maman.
Mickael : Tiens Sandra, ce sont les papiers de l’entreprise. Je te l'ai donne, ils portent déjà ton nom tu n'a qu’à les signer et l’entreprise est à toi.
Maman (perdu) : Euh Mickael que racontes tu ?
Mickael : Kim et moi irons nous installer au Maroc avec le petit et puisque l’entreprise était ce que j’avais de plus précieux je ne veux pas la vendre à un inconnu donc je préfère te la donner à toi qui m'a soutenu depuis sa création. Tu connais l’entreprise mieux que quiconque et je t'ai toujours vu travailler avec amour donc je sais qu'avec toi mon rêve de cette entreprise être une renommée se réalisera. Tu la gérera avec Jacques enfin s'il le veut, de toutes les façons c'est toi la bosse maintenant.
Maman (émue) : Mais Mickael… Je, je ne sais pas quoi dire. Oh mon Dieu !
Mickael : Ne dis rien et signe juste ses papiers.
Elle me regarde complètement dépassé er je lui souris. C'est vraiment un cadeau que Mickael lui fait.
Maman (se reprenant) : OK j’accepterais mais à 2 conditions. (À moi) D’abord que tu accepte de gérer cette entreprise avec moi comme Mickael l'a dit et ensuite (regardant Mickael) que tu me propose une somme d’achat parce que je ne peux accepter un si gros cadeau. C'est vraiment trop pour moi.
Moi : Pour moi c'est OK de toutes les façons je n'ai rien prévu après ma sortie d'ici.
Mickael : OK dans ce cas donne-moi 5000fr, je cherchais justement de la monnaie pour acheter les glaces de Kim et Hakim.
Maman : Mickael je ne plaisante pas.
Mickael : moi non plus, tu m'as dit de te donner un prix d’achat er c'est ce que j'ai fait, je veux 5000fr et je ne diminuerai pas Madame, c'est mon dernier prix.
Elle le regarde dépassé et lui remets les 5000fr puis signe les papiers.
Mickael (lui serrant la main) : Les bons comptes font les bons amis.
Maman (riant) : Ouais c'est ça.
On se met tous à rire et Mickael demande la route puis s'en va. Je suis soulagé qu'il m'est pardonné et aussi heureux pour maman pour le cadeau qu'il lui a fait. Ça me plait de savoir que je vais travailler dans une entreprise normalement sans magouille. Concernant mes business tonton a menacé tous mes partenaires er clients de m’oublier sinon ils verraient tous leurs noms dans les journaux et sur le net, ensuite il a aussi parlé avec le Lieutenant Steve pour lui faire comprendre qu’il s’occupait de me remettre sur le droit chemin donc je suis libre de toute enquête et de tout cartel. J’ai eu une nouvelle chance de bien faire les choses et c’est ce que je compte faire.
….François….
Ça fait un mois que Kim est de retour mais elle refuse toujours de me parler. (Soupire) Je me demande bien jusqu’à quand encore je vais devoir patienter ; Elle me manque tellement mon bébé au point où j’ai voulu aller la trouver au Maroc quand elle y était avec Mickael mais je me suis retenu de le faire et là elle est de retour à Abidjan et je ne peux non plu aller la voir, Mickael m’a demandé de patienter encore qu’il allait essayer de la convaincre.
« François stp il faut vraiment qu’on parle »
Je lève les yeux et vois le visage cupide de celle qui me sert encore de femme.
Moi : Quoi encore Murielle ?
Murielle (suppliante) : François stp laisse tomber cette histoire de divorce, je t’en prie.
Moi : Et pourquoi je devrais faire ça ?
Murielle : Parce que je suis la mère de tes enfants.
Moi : Enfants que tu n’as pas hésité à faire souffrir pour arriver à tes fins.
Murielle (enchainant) : Et je le regrette vraiment je te jure.
Moi : Dans ce cas prouve le.
Murielle : En quoi faisant ? Dis-moi chéri ! Je suis prête à tout pour que tu me pardonne.
Moi : Ok dans ce cas organise une conférence de presse à ton ONG. Tu invites tous tes partenaires et même la première dame aussi la télé doit être présente et devant tout le monde tu demanderas pardon à Kim en détaillant parfaitement ce que tu lui as fait et comment tu l’as abandonné à son sort. Ensuite tu démissionne de ton poste de directrice de ton ONG et y nomme quelqu’un d’autre de plus compétent. Aussi, tu quittes le monde de la politique en disant à la première dame que tu ne pourras plus exercer le rôle d’adjointe dans ses organisations. En gros je veux que tu renonces à tout pour redevenir Mme KALOU femme de Banquier et mère de 2 enfants point. Plus de prestige, plus de gloire, plus de une dans les journaux, plus rien du tout. Ah j’oubliais, tu remettras le prix de ¨ La femme de l’année¨ ainsi que tous les autres prix que tu as reçu ces 5 dernières années. Il n’y a que comme ça que je renoncerai au divorce. C’est mon dernier mot et c’est à prendre ou à laisser.
Murielle :