Episode 4 : qui est cette femme ?
Ecrit par Ritanine
--Céleste—
Après être rentré à l’appart avec mon chéri, j’essayai d’appeler ma mère. J’estimais en ce moment que mes parents me devaient la vérité. Même si elle leur brisera le cœur, la quête du « qui suis-je » venait de se réveiller en moi et il fallait la satisfaire. Je lançai l’appel. Elle décrocha aussitôt et voulu savoir comment j’allais.
Maman : mon bébé, comment vas-tu ?
Moi : je vais mieux maman et toi ?
Maman : entendre ta voix m’a donné un nouveau souffle. Tu es toujours à l’hôpital, j’envisage de venir te voir avec ton père pour prendre soin de toi.
Moi : ça ira man, ne t’inquiète pas…je je voudrais juste que tu me confirmes que c’est toi ma vraie mère.
Maman : je le suis ma chérie, même si je ne t’ai pas porté dit-elle d’une voix larmoyante.
Moi : pourquoi quand j’ai voulu savoir si tu savais un secret me concernant tu n’as jamais voulu me le dire. Pourquoi as-tu toujours laissé planer le doute ?
Maman : tu es et tu demeureras ma fille, mon amie, mon bébé…
Moi : mais on ne ment pas à son amie et surtout pas à son amour. Man, je suis déçue. Parce que à chaque fois je t’ai tendu la perche mais tu n’as jamais voulu la saisir
Maman : mon bébé, stp écoute-moi
Moi : je voudrais juste savoir comment tu as fait pour m’avoir.
Maman : je viendrai dans une semaine avec ton père.
--Edmond GANKPO—
Mon frère vient de me dire ce qu’il se passe avec ma nièce. Cette petite je l’ai adopté la première fois que je l’ai vu. Elle a ce petit quelque chose d’attachant. C’est à cause de moi et de notre relation qu’elle a choisi de faire la médecine car je suis médecin généraliste et j’ai ma propre clinique. Mais que mon frère m’apprenne que c’est mon fils qui lui a fait savoir qu’elle n’était pas de notre famille me choque. Ma femme et mon fils son bizarre. Depuis tout petit, Maxence a été entrainé par sa mère à ne pas aimer ses cousins. Alors que mon frère sa famille et ma mère sont la seule famille que j’ai. En ce moment moi en Gladys nous sommes en séparation de corps. Mais personne ne le sait. Elle a toujours été une femme arriviste et pleine de mesquinerie. Ma mère me l’avait dit au début de notre relation mais j’avais refusé. Cette femme m’a trompé bon nombre de fois avec mes amis des connaissances. Mais je ne l’ai jamais dévoilé au grand jour à cause de l’amour que j’avais pour elle et pour mon fils. Mais apprendre ce que ce dernier a fait me donne une raison pour faire sortir cette femme et son fils de ma vie. Je les veux loin de moi. Je veux me reconstruire.
De retour à la maison
Je viens de rentrer. A chaque fois que je rentre c’est la bonne Ania qui vient m’accueillir et me servir à manger. Vous me demanderez ce qu’il en est de ma femme. Et bien nous ne sommes plus que des colocataires même si aux yeux des gens du dehors on donne une image du couple parfait.
Ania : bonne arrivée Monsieur
Moi : merci ; et madame ?
Ania : elle est à la terrasse
Gladys : le bon docteur tu es rentré dit-elle ironiquement.
Moi : oui comme tu peux le constater. Je voudrais discuter avec toi d’une chose. Si tu es dispo bien sûr
Gladys : ok ; qu’est-ce que j’ai encore fait ?
Moi : c’est ton fils. Sais-tu qu’il a osé dire à ma nièce, il y a des années qu’elle était adoptée et qu’elle ne faisait pas parti de la famille.
Gladys : et alors ? C’est la vérité et si ça lui a fait mal c’est parce que la vérité blesse.
Moi : pourquoi j’ai osé t’en parler, j’oubliais que tu étais sa conseillère. Dis-moi pourquoi tu en veux à cette petite fille qui ne t’a jamais rien fait. Je n’ai jamais compris ton animosité envers elle.
Gladys : je ne l’aime pas c’est tout. On dirait qu’elle est parfaite tout le monde n’a d’yeux que pour elle. A la fin ça devient soulant.
Moi : tu es sérieuse en parlant ainsi ? tu parles d’une jeune femme qui aurait pu se retrouver à la rue si mon frère et sa femme ne l’avait pas adopté, tu parles d’un être humain.
Gladys : je m’en fiche, cette petite n’est qu’une souillon, et tu l’apprécié plus que ton fils comment veux-tu que je l’aime. Je ne l’aimerai jamais. D’ailleurs libère l’espace tu me pompes l’air
Surpris et étonné par son comportement et ses réactions, je ne faisais que remuer la tête. Qui est cette femme que j’ai devant moi ?