je me rapproche tout doucement de la table en courbant la tête telle une petite fille effrayé par ses prents ; il lève les yeux remplie d’effroi de colère vers moi et me fixe du regard pendant quelques instants, puis continue à manipuler mon téléphone ; éprise de frayeur, je rongeais mes ongles car sur le coup je ne savais pas quoi penser, je n’osais pas prononcer un quelconque mot pour ne pas l’énerver davantage,

c’est quelques minutes après de lecture qu’il déposa mon téléphone ne dit mot, se lève et met du vin dans sa tasse de café, là je comprends que la tension monte et je veux m’en fuir pour ne pas avoir à subir ce qui est entrain de se passer,

il fait des sourires forcés, faciès plissé ; croise ses doigts sous son menton et dit :

« donc j’en déduit que hier c’était avec bryan que tu parlais dans la voiture »

je garde le silence en abaissant mon visage car je n’avais pas le courage de le fixer du regard

il rajoute : « du coup c’est pour cela que tu m’as servit une telle mine durant toute la soirée ? »

je n’arrive toujours pas à sortir les mots de ma bouche et je sentais mes yeux larmoyé

il continue en disant « tu me soupçonnes d’infidélité, tu mets mes faits et gestes en doute, tu doute de ma loyauté et met ma confiance en doute » il soupir frappe la table d’un coup sec et rajoute « lorsque je te parle !! tu me regarde, ça ne sert à rien de jouer la petite offensée car je veux savoir ce qui se passe »

je prends un gros souffle puis tout ce qui sort de ma bouche c’est « je ne sais quoi répondre »

il dit d’un ton énervé remplit de colère

-tu te fou de ma gueule paola, je t’avais pourtant demander, de couper tout contact avec lui car je savais parfaitement quel genre de personne ça pouvait être

-je suis désolé anael

-tu es désolé ? De quoi au juste ? de m’avoir mentit ? De m’avoir trompé ?

-je ne t’ai pas trompé anael dit-je en sanglotant

-pourquoi tu fais semblant de pleurer, je veux savoir ce qui s’est passé entre vous deux et je veux la vérité paola dit-il d’une voix ferme tout en gardant son calmement

-vu que je doutais de toi et que je ne savais pas qui était cette francine pour toi

-alors tu t’es jeté dans ses bras comme une idiote dit-il froidement en me coupant la parole

-s’il te plaît laisse moi terminée

-okay vas-y continue

-vu que tu refusais de répondre à mes questions concernant francine de retour chez moi j’ai repris contact avec lui ; jamais j’ai voulu faire quelque chose pour t’offenser, mais hier lorsqu’on s’est vu je me suis laissé séduire on s’est seulement embrassé rien de plus je te promets

-c’est tout tu as finit ?

-oui c’est seulement ça

-tu m’as regardé droit dans les yeux, tu m’as fait l’amour pas parce que tu m’aimes mais parce que tu te sentais coupable, je t’ai donné une bague de promesse parce que je croyais en toi, même si tu doutais de moi ça ne te donnait pas le droit de fricoter avec ton ex paola

-je sais anael je suis vraiment désolé ça ne se reproduira plus jamais je te le promet,

-et comme un con, j’ai osé te voire différemment et tout ça pourquoi ? parce que tu étais simplement vierge, je t’ai accordé mon respect parce que des filles comme toi c’était rare mais tu sais qui tu es en réalité

-s’il te plaît anael arrête ne me dit pas ça s’il te plaît dis-je en sanglotant

-tu es ou si tu veux tu étais une vierge au cœur ensanglanté certes tu ne pratiquais pas de rapports sexuels mais tu es déloyale, une menteuse, une allumeuse, une sale garce et je ne veux plus t’avoir dans ma vie

-je t’en prie anael calme toi et écoute moi, ne fait pas des choix simplement sur le feu de la colère

comme ci ça ne suffisait pas , dans la foulée de la conversation, bryan m’appelle et anael prend la liberté de décrocher mon téléphone et dit « allo c’est bryan au téléphone oui c’est moi anael tu peux reprendre ta petite amie j’en ai plus rien à foutre »

abasourdi par tout ce qui venait de se passer, je n’arrivai à croire qu’il pouvait me traiter de la sorte malgré la nuit d’hier, en même temps je ne pouvais pas l’en vouloir, je ne pouvais que m’en prendre à moi-même et mes choix absurdes

alors par la suite, il se leva rejoignit sa voiture et s’en alla, moi je voulais le retenir mais j’imaginais la scène dans ma tête de peur qu’il me fasse du mal je suis resté scotché à mon siège.

Il revint sur ses pas pris mon téléphone et le lança prêt de la fenêtre et me dit à l’oreille « je regrette de t’avoir connu dans ma vie »

direct j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps , je n’arrivais plus à respirer tellement je sanglotais à chaude larme, pour la première fois je sentis ce que ça fait avoir un cœur brisé, avoir un cœur mis en pièce, être de l’autre côté de la barrière, celle là qui se fait rejeter, celle là pour qui l’estime est piétiné.

Sur le moment, je n’entendis pas de moteur tourner alors je m’étais dit qu’il allait revenir et me dire qu’il me pardonne ; qu’elle conne j’ai été croire qu’il allait me pardonner une telle faute croire qu’il allait oublier simplement et avancer « suis je bête ou conne à ce point »