Episode 7 [ Fin ]
Ecrit par Yao Bethuel
Trois mois passèrent sans que la jalousie de Elisabeth ne baissa d'un cran. Elle se livrait à cœur joie, faisant battre les jeunes filles qui rôdaient autour de Dydy.
Tellement intense fut sa jalousie, elle confina Frédéric dans une grande villa dont elle paya le loyer.
Elle avait équipé la villa de deux caméras wiffi. L'une était orientée à l'extérieur de la maison et l'autre donnait une vue panoramique sur le grand salon.
A distance, elle pouvait donc suivre tout ce qui s'y déroulait.
Les six hommes dont elle payait également les services pour surveiller Frédéric la rassurait qu'aucune fille ne viendrait à son insu profiter de Frédéric.
Il avait certes droit à toute type de sortie mais jamais seul. Toujours flanqués de deux bodyguard.
- Voilà ! à moi seul Frédéric, elle le murmurait parfois en regardant sur son smartphone tout ce qui s'y passait.
Cela durait 1 mois maintenant.
Elle n'avait rien constaté d'inhabituel et commença à être rassuré que Dydy ne la tromperait pas. De toute façon, si cette petite écervelée d'Aurélie ou tout autre fille s'y aventure, ses hommes ne manqueront pas de l'interpeller.
( Hum Dydy aussi hein, tu caches quoi de bon dans ton caleçon et lisa refuse de te partager. Le goût de chaaa pour elle seule ????????????)
Frédéric désirait de plus en plus la présence de Aurélie. Il s'endormait régulièrement avec sa photo et lui écrivait tous les jours.
Il avait prétexté des mois plutôt son départ pour le village afin d'assister sa mère souffrante.
Elle l'avait cru et n'avait pas posé de questions. Ne supportant plus son absence il imagina voies et moyens pour recevoir sa bien bien-aimé à la villa.
C'est ainsi qu'avec une somme de 200. 000 frs, il acheta la complicité des six bodyguard.
C'est donc gagné pour Frédéric.
Ce vendredi il recevra la visite de sa bien-aimée. Les six hommes entreprirent d'interrompre la connexion internet des caméras ne permettant pas ainsi à Elisabeth de découvrir cette infidélité et ce manque de professionnalisme.
Vêtue dans une robe bleue avec des talons qui lui imposait une démarche élégante et des mouvements de corps empreint de sensualité, Aurelie vint rejoindre Frédéric.
Lorsque qu'il la vit, il jubila en allant se jeter dans ses bras.
Ce fût l'instant d'une longue étreinte qui attirait le regard furtif des bodyguard.
Ah l'amour, cher lecteur. C'est à croire que l'argent n'achète vraiment pas l'amour. L'amour doit exister d'abord avant que l'argent ne vienne tout embellir.
Sinon, comment comprenez vous très cher que Dydy, baigné dans ce grand confort que lui offrait lisa soit toujours accrochée à Aurelie ?
- Mon Dieu Frederic, je suis très heureuse de te voir. Nous sommes où là ? C'est chez toi ?
- Oui Oui , je loue cette villa pour quelques temps. Répondit il.
- Quoi ? Tu as gagné au Lotto ou quoi ?
- Peut-être, répondit il en éclatant de rires. Il l'emmena au salon.
Les baisers commencèrent d'emblée avec une respiration effrénée mêlée par moments de doux murmures à l'oreille.
Aurelie poussa Frédéric dans le grand divan avant de bondir sur lui et ensuite commencèrent les.... les , les.... ( Quoi ? Cher lecteur. Tu veux que je continue hein de raconter ça hein. Ok faut m'atteindre hein????????. Ce qui est sûr tu sais ce qui est en train de se passer donc laisse moi tranquille????????)
[ 2 H après ]
Frederic sursauta du divan dans lequel il s'était affalé bousculant Aurelie dont la tête reposait sur son abdomen.
- Quest ce qu'il y a fredy ? Demanda t- elle avec un regard inquisiteur.
- Il n'y a rien, répondit il les yeux rivés sur l'entrée du salon.
- Alors que se passe t- il ?
La voix qu'il avait entendu était bien celle de Elisabeth dont les pas devenaient de plus en plus audibles?
" Que vient elle faire ici. D'habitude elle m'informe la veille ouff" disait il intérieurement.
Il aperçut tout à coup Elisabeth qui montait les escaliers et s'en alarma:
- Dépêches toi aurelie , va te cacher dans la chambre.
- Pourquoi devrais je le faire ?
- Vas y je t'expliquerai plutard.
- M'expliquer quoi.
- Vas y , cria t-il d'un ton ferme
Elle s'y rendit très vite toute perturbée. Cela ne fit pas plus de cinq secondes quand lisa pénétra la pièce.
- Dydy
- Oui Lisa répondit-il en essayant de se calmer au mieux pour qu'elle ne soupçonne rien du tout.
- Tu parles seul maintenant ? Demanda Elisabeth en s'avança lentement vers lui, le regard curieux.
- Non chérie, c'est le film que je regarde à la télévision qui faisait monter mon adrénaline.
Elle jeta un coup d'oeuil à la télévision.
- C'est pourtant le journal télévisé. Regarde !
- Oui je viens de changer de chaîne.
- ok , je te sens stressé qu'est ce qui se passe.
- Rien
- Ok.
Elle s'approcha de lui et vit un pagne traîné non loin de lui.
- A qui appartient ce pagne?
- C'est le pagne de ma maman
- Quoi tu te fous de moi ?
( Han c'est Djinzin hein sur lui hein les gars ???????? Dydy tu es sûr que c'est pour ta maman???????? laisses la pauvre femme tranquille)
- Non Non, je ne me fous pas de toi.
Elisabeth parcourant du regard toute la pièce, eu la fulgurante idée d'aller inspecter la chambre.
Frédéric l'en empêcha en se mettant au devant d'elle.
- Laisses moi passer
- Non , restes au salon s'il te plait.
- laisses moi passer, répéta t-elle en lui jetant un regard glacial.
- Non lisa , continua Frederic de s'opposer.
Elle lui assena un coup de pied entre les jambes.
Frédéric hurla de douleurs en s'ebranlant au sol.
Une fois dans la chambre, elle s'avança lentement jetant un coup d'œil ça et là. On aurait dit un policier en intervention.
Elle regarda sous le lit et ensuite dans le placard, elle ne vit rien.
( Eh les lecteurs on ne joue pas avec une femme amoureuse hein )
Pendant ce temps , Frederic qui se tordait de douleurs il y a quelques minutes parvint à s'allonger sur le divan du salon.
Il essayait de comprendre ce qui se déroulait dans la chambre en tendant l'oreille mais n'entendit rien.
L'espoir d'être épargné par un scandal entre ses deux dames commença à le réjouir.
Son cœur se mit à battre quand il entendit soudain :
- Avances !! Idiote. Que ça saute !
- Hein hein, fit-il en se relevant bravant la terrible douleur.
Aurelie balaya des mains le rideau qui couvrait l'entrée de la chambre.
Elisabeth pointait un pistolet sur la nuque de Aurélie.
- Lisa ! Baisses ce pistolet. Tu ne ferais pas ça n'est ce pas !
- J'en suis capable, pauvre idiot. C'est avec moi que tu veux jouer dit- elle en éclata en sanglots.
Lisa commença à pleurer à chaudes larmes ajoutant :
- Dydy, dis moi en quoi cette fille est meilleure que moi.
Qu'est ce que tu voudrais pour que tu me sois fidèle. Dis le moi je t'en donnerai. ????????
- Lisa, poses cette arme. Tu risques de regretter ton acte.
- Madame , écoutez moi je n'y suis pour rien. Intervient Aurelie
- Fermes la petite, Rajouta lisa en lui tirant les cheveux
- Ahy Ahy, cria Aurélie.
- Frederic, cette villa je te la loue, tes besoins vestimentaires, voitures , je t'ai tout donné. Et tout ce que tu trouves à faire c'est de te foutre de ma gueule en baisant cette chienne.
- Quoi? C'est moi la chienne ? répliqua aurelie en se retournant bravement puis poussant Elisabeth qui alla s'affaisser à même le sol.
Aurelie alla se réfugier dans les bras de Frédéric.
- Alors vous êtes maintenant deux contre moi ? C'est ça. Tu essaies de la protéger. Tu la préfères donc à moi n'est ce pas !
Se relevant difficilement du sol, elle pointait toujours l'arme en direction des deux. Elle resta silencieuse un moment avant d'appuyer sur la gâchette.
La balle alla toucher Aurélie en pleine poitrine qui s'effondra sur le sol.
- Lisa tu es folle ? Tu l'as tuée ????
- Elle ne sera pas la seule à mourir aujourd'hui. Sur ces mots, elle leva l'arme et la ponta sur sa tête et dégaina.
- Nonnnn cria Frederic.
L'arme ne retentit pas. Elle était encore en vie. Il ne restait aucune balle.
Les bodyguard étaient tous perchés à l'entrée de la porte assistant à la scène.
Elle lança l'arme contre Frédéric avant de sortir.
- A Dieu Frédéric. Merci de m'avoir servi le ridicule et le chagrin. A Dieu.
Elle sortit tout doucement du salon tout en poussant l'un des hommes de la sécurité.
- Traite !
Elle démarra sa voiture en trombe peu de temps après qu'elle fût hors de la villa.
Frédéric Tapota Aurélie guettant un éveil soudain qui le réjouirait.
Son corps était toujours inerte à son grand d'espoir.
- Nonnn Cria t-il
Tout tremblant, il récupéra son téléphone et composa rapidement un numéro.
- Allo
- Ici, la police du district de cocody, que puis je pour vous ?
- Je vous appelle Monsieur au sujet d'un meurtre commis dont je suis un témoin oculaire.
- Très bien. Donnez moi votre localisation géographique, on vous rejoint tout à l'heure.
- ..........
- Allo ? Allo ? Frederic ne répondait toujours pas.
Allo Monsieur , vous m'entendez ?
Il réalisa que l'intervention de la police va finalement favoriser une enquête.
- Je suis un témoin Occulaire, venait il de préciser à l'agent de police.
" Faut il que je le dénonce, où devrais je renoncer à cet appel ? "
- Allo Allo , Monsieur vous êtes là. Continuait l'agent de police d'interpeller son interlocuteur.
FIN.
REMERCIEMENTS
Merci à tous mes sympathisants sur cette page qui m'encourage à continuer cette initiative.
Je sais, ce n'est pas la fin de l'histoire. Vous devriez sans doute vous poser plusieurs questions sur ce qui adviendra. Je réserve le reste dans l'écriture d'un Roman complet.
Merci à tous