Episode 9 : quand on est triste

Ecrit par Ritanine


--Grand-mère Xavière

Je suis Xavière la mère d’Edmond et Gilbert. Ils sont mes plus grands trésors dans la vie. Mon mari nous a quittés très tôt mais il avait pris des dispositions pour assurer l’éducation des enfants et la survie de son entreprise. Edmond est devenu médecin malgré tout mais il s’en sort très bien. Quant à Gilbert il a su reprendre l’entreprise de son père et l’a fait fructifier. Mais mon inquiétude en ce moment concerne Edmond et ma petite Céleste. Je sais que le couple de mon ainé n’existe plus et qu’il essaie simplement de sauver les apparences. Quant à ma petite-fille, j’aurai tellement voulu lui épargner ce chagrin. J’en étais là lorsque ma domestique m’annonça l’arrivée d’Edmond.

Moi : mon fils comment vas-tu ?

Edmond : bonjour la plus belle de tout le pays.

Moi : (en souriant) flatteur va…

Edmond : (prenant un ton sérieux) je ne vais pas bien maman. Je ne fais que des cauchemars ces temps-ci. Au réveil, je suis sujet à une peur pas possible.

Moi : oh ! Est-ce que tu pries ?

Edmond : oui je le fais.

Moi : alors ça ira t’inquiète. Moi aussi  je vais prier pour toi. Raconte-moi ce que tu vois dans ces rêves.

Il me fit un résumé. Je lui dis alors d’être plus vigilant par rapport à sa femme. En parlant d’elle, cette Gladys je ne l’ai jamais apprécié. Mais je ne voulais pas être la belle-mère acariâtre alors je n’ai rien dit.

Edmond : maman, je vais partir et lui laisser la maison. Je vais revenir ici pour te tenir compagnie.

Moi : tu sais qu’ici c’est chez toi. Mais il faut parler de tous ces problèmes avec ton frère.

Edmond : je le lui dirai mais, il est très pris avec l’histoire de Cé. Et de plus cela ne m’arrange pas non plus. Normalement l’année prochaine, elle devait prendre la tête de la clinique pour que je me retire un tout petit peu.

Moi : t’inquiète jusqu’en ce moment tout ira bien.

Edmond : ok maman. Je m’en vais. J’irai faire un tour à la clinique. Ensuite, je passerai à la maison pour commencer à rassembler mes affaires.

Moi : d’accord. Alors à demain

Je le regarde partir tout en priant dans mon cœur que cette femme ne lui fasse aucun mal.

--Céleste

On vient de rentrer. Je ne fais que pleurer. Ça fait du mal de se sentir rejeter par la personne qui devrait normalement le plus nous aimé. Elle m’a porté en son sein. Elle aurait dû me garder. Etais-je laide à ma naissance ? mon père lui avait-il fait quelque chose ? Qu’est-ce qui a pu motiver son choix de m’abandonner ?

Marv : léla arrête ce que tu es en train de faire

Moi : je ne peux pas, je voudrais comprendre.

Marv : ton père sera là sous peu et il t’expliquera. Alors arrête de te torturer l’esprit.

Moi : serre-moi fort dans tes bras.

Ce qu’il fit. Je commençai à l’embrasser. J’approfondissais mon baiser. Par la suite j’entrepris de lui enlever la chemise et commençai à ouvrir sa braguette. Il m’arrêta en ce moment.

Marv : arrête Léla. Je sais que tu vas le regretter dans les minutes qui vont suivre. Je sais également que tu es secoué. Mais couché avec moi dans ce contexte n’arrangera rien. Je vais te couler un bain et après on attendra l’arrivée de tes parents.

Il m’amena dans la salle de bain, me mit dans le bain et sortit. J’en étais là lorsque j’entendis sonner. Je fis tout pour sortir et alla à la rencontre de mes parents. Car c’était eux qui étaient là.

Papa : ma chérie vient t’asseoir nous avons beaucoup de choses à nous dire.

Marv : je vais vous laisser

Papa : non reste c’est ta future femme et cette histoire te concerne aussi.

Maman : Cé, chérie, écoute ton père et fais la part des choses

Moi : ok

Papa me relata les conditions dans lesquelles cette femme m’avait eu. Le fait qu’elle est fait un déni de grossesse, sa situation familiale, sa peur de ne pas pouvoir m’offrir le meilleur. Il est vrai que je fus émue de compassion pour elle mais le rejet repris-le dessus.

Moi : malgré tout, elle a gardé sa fille et l’a élevé.

Maman : ma chérie ne laisse pas la colère t’aveugler. Stp ne la juge pas. Sans son choix, je ne t’aurai jamais eu. Et tu sais que tu es mon rayon de soleil (dit-elle la voix enrouée)

Papa : ta mère a raison. Donne-toi du temps pour guérir de cette colère et reconsidère la situation. Tu ne dois pas la haïr.

Moi : ok je vais réfléchir à tout cela.


Qui suis-je ?