FIGHT FOR HER
Ecrit par Larissa92
****EDDY****
Ma tête est entrain de chauffer mon Dieu. Je suis foutu fais comme un rat.
Précious est arrivée il y’a deux jours et n’a même pas encore défait ses
valises. Elle a juste rencontré vite fait ma maman qui a proposé faire une
belle fête pour lui souhaiter la bienvenue avec toute la famille, le clan qui
est présent sur place. Tout était clair et beau pour moi. Je ne gérais pas
Prunelle la serveuse rencontrée au mariage de Tata Sameen qui passait son
temps à m’appeler. Oui j’ai continué avec elle quelques semaines en attendant
que ma femme arrive. Bref je ne la gérais pas jusqu’à ce qu’elle m’envoie un
message sur WhatsApp. Une échographie. La date coïncide et depuis, j’ai des
sueurs froides. Je l’ai vu hier et nous sommes parties faire l’écho chez tata
Katrina la femme de tonton Adil parce que je n’avais pas confiance mais elle a
confirmé. Je vais vraiment être papa. Je me suis pourtant protégée avec tout le
temps. Mon Dieu que vais-je dire à Prècious ? A ma famille ?
J’ai juste envie de disparaître. En plus je commence le travail Lundi. Je
suis fait comme un rat. Cette fille m’a piégé j’en suis sûre. Elle a vu qui
j’étais et elle a décidé de me gâcher la vie. Moi avoir un enfant avec une
arriviste sans éducation non. Elle a beau être une vraie bombe au lit elle n’arrive
pas à la cheville de Précious. Je ne veux pas perdre ma femme. Oui elle pouvait
supporter une infidélité mais je doute fort qu’elle supporte un enfant né d’une
infidélité. Je suis fait comme un rat. Ma femme se retourne dans son sommeil et
plaque sa poitrine contre moi. Avant ça m’aurait apaisé mais aujourd’hui non. Tata
Katrina m’a déjà fait la morale bien comme il faut pour que je range ma vie. Il
faut que je dise la vérité a Precious mais comment ? Déjà que toute ma
famille va me manger cru.
- Pourquoi tu es aussi tendu ? Demande-t-elle la voix ensommeillée
- Je stress un peu pour le début du boulot. Je dois partir
et te laisser ici pour au moins une semaine alors que tu viens à peine d’arriver.
Elle passe la main sur son foulard comme elle le fait chaque matin. Elle met
sa tête sur mon ventre et me regarde de ses beaux yeux sombres.
- Je ne suis pas un bébé Ed je vais me débrouiller toute
seule comme une grande.
Elle me fait un bisou sur le torse ensuite avant de me sourire. J’ai trop
honte quand elle me regarde avec amour comme elle le fait à cet instant.
- En plus tu vas assurer bae. J’ai confiance en toi.
-
Je devais
au moins te faire visiter avant de partir.
-
Tu le
feras quand tu rentreras pour le moment il faut qu’on sorte du lit. Si je ne me
trompe pas on dine avec tes tantes ce soir. J’ai assez dormi comme ça. Je pense
que le jetlag est fini déjà.
- C’est vrai qu’il est 18h30 déjà.
Elle sort du lit la première et va dans la salle de bain. Elle revient
ensuite me tirer pour qu’on prenne le bain qu’elle a préparé ensemble. Elle aussi
est tendue mais je suppose que c’est le stress de rencontrer ma famille.
****PRECIOUS JONES****
Je pose ma tête sur le torse de mon homme et ferme les yeux. Ses mains a
lui sont sur mes cuisses. Il les adore parce qu’elles sont pleines selon ses
dires. Cela fait trois ans que je connais mon homme et un peu plus de 2 ans que
nous sommes ensemble. Ed est la personne qui m’a réconcilié avec mon corps. Oui
je faisais partie de ces femmes qui n’assume pas ses rondeurs. Mes cuisses trop
grosses, mes hanches trop larges, mon ventre trop gros, ma poitrine trop
grosse. Bref je ne m’aimais pas et mon copain du moment n’aidait pas. Il pensait
son temps a me dénigrer quand on se voyait en dehors de 4 murs. Personne ne devait
savoir qu’il était en couple avec la grosse.
Ed et moi nous sommes rencontrés dans un aéroport. Je suis chercheuse pharmaceutique.
Je travaillais avec L’Oréal Paris a ce moment-là. Donc je disais que dans un
petit sursaut de conscience, j’avais décidé de m’éloigner un peu de mon copain
pour quelques jours. J’allais en vacances en Malaysie juste quelques jours
histoire de savoir quelle direction je devais donner a ma vie en générale. Quand
il est passé dans son uniforme, j’ai failli cracher la boisson que je buvais
tellement le mec en jetait. Je me suis reprise mais je n’arrivais pas a le
quitter des yeux alors que monsieur flirtait avec une hôtesse qui rivalisait de
beauté avec Gisele Bundchen. Je pense qu’il a senti mon regard sur lui parce qu’il
a fini par regarder dans ma direction et j’ai baissé les yeux directs. 15
minutes plus tard, il était assis en face de moi. Quand il m’a parlé, j’ai dû
regarder à côté de moi et derrière moi pour voir si j’étais celle a qui il
parlait. Il m’a souri avant de m’assurer qu’il s’adressait bien à moi. On a parlé
jusqu’à ce que je manque mon avion. Il a tout fait pour me placer dans le
prochain vol et ce en première classe. Enfin, c’était en échange de ma photo. Il
avait pris une photo de moi et voulait la mettre sur son compte Instagram bien
que je me trouvais moche. Il a eu non seulement la photo, mais aussi mon numéro.
Je ne suis même pas sortie de ma chambre une fois sur place tellement j’étais enfoncée
dans mon téléphone. On se parlait non-stop de tout et de rien. Il me faisait me
plier de rire et me sentir belle aussi. Tellement que je zappais les appels de
l’autre. C’était lui qui choisissait comment j’allais me vêtir et je le faisais
avec réticence mais chaque fois que je lui envoyais une photo, il la mettait
sur son Instagram les commentaires me laissaient sans voix. Bien sûr il y avait
les commentaires ressemblants a ceux que mon mec du moment me faisait mais la
majeure partie était juste tout ce qu’Ed me disait tout le temps.
Quand je suis rentrée, j’ai arrêté avec les régimes stupides. Je mangeais à
ma faim et faisais le sport avec lui quand il était dans ma ville. J’ai zappé
mon ex sans même m’en rendre compte. Puis un jour, il me montrait quel
mouvement de squad faire et une chose en entrainant une autre, il m’a embrassé.
C’est quand ces lèvres se sont posées sur les miennes que je me suis rendue
compte que j’attendais ce moment depuis des mois. Que quand il me disait que la
beauté vient dans toutes les formes et les tailles, je priais au fond de moi qu’il
le pense vraiment et me trouve assez belle pour être avec moi. J’ai répondu a
son baiser et on s’est finalement séparé pour respirer.
- Juste pour être clair tu es à moi maintenant. A-t-il dit.
C’est comme ça que notre histoire a commencé. Oui j’ai découvert une ou
deux tromperies que j’ai pardonnées parce que je sais que c’est moi qui compte.
Ça sonne idiot mais voila il a une manière spéciale de me faire me sentir je ne
saurais le dire. Mais voila je l’aime cet homme. Aujourd’hui ce
dont j’ai peur c’est que les membres de sa famille ne m’apprécient pas. Vu comment
il parle d’eux.
Tout ce que j’ai aujourd’hui je me suis battu bec et ongle pour l’avoir. Oui
j’avais une famille comme tout le monde mais quand mes parents sont morts, la
famille de mon père a tout pris. J’avais deux ans on vivait ici au Cameroun. Je
ne sais pas comment je me suis retrouvé a l’orphelina mais toujours est-il qu’a
6 ans, j’étais aux USA grâce a une organisation. Très jeune, je me suis rendue
compte que s’il fallait que je réussisse dans la vie, il fallait que je me
donne a fond dans tout ce que je voulais. Donc je me suis toujours arrangé a
battre les records donc maintenant j’ai fréquenté juste avec les bourses jusqu’à
la fin et jusqu’à il y a encore quelques mois, j’avais un job qui fait rêver
plus d’un travail comme le mien. Oui j’ai laissé tomber pour suivre mon homme
ici voilà. Comme je l’ai dit, il me fait me sentir…bref les amoureuses
comprendront.
Comme d’habitude, ses mains vont directement se poser sur ma foufoune et
une main sur mon sein quelques secondes plus tard. Deux ans et ses mains sur
moi c’est toujours le feu d’artifice. Mais aujourd’hui on n’a pas le temps.
- Alors on va chez tata Sameen c’est ça ? Je demande
alors qu’il joue avec mes seins. Il aime les soupeser.
-
Oui.
Mais je pense qu’il y aura les autres aussi. Depuis qu’elle est guérie, toutes
les raisons sont bonnes pour être là-bas. Surtout si elles savent que tu seras là.
Je n’ai jamais présenté personne à ma famille comme tu sais.
-
Wahou.
Elles toutes tu penses ? Je demande alors qu’il m’aide à me lever.
-
Je t’ai
dit plusieurs fois que ma famille est très simple donc ne t’inquiète pas.
-
Ed vous
êtes tous des millionnaires dans votre famille. Même une jeune femme de 28 ans et
un jeune homme de 28 ans. Ta tata est multi milliardaire en livres sterling donc
excuse moi de ne pas y croire quand tu me parles de simplicité.
- Tu verras de toi-même dans ce cas. Me dit-il après notre
douche.
On va s’apprêter et je choisi la création de sa tante pour mettre oui je
veux des points.
- Tu es magnifique. Me dit-il en m’attirant a lui pour un
baiser.
-
Tu es
beau toi aussi bae.
- J’ai hâte que tu défasses tes valises et que cet
appartement soit officiellement le nôtre.
Je souris de toutes mes dents et l’embrasse encore avant qu’on ne sorte de
la maison. J’ai fait une meringue au citron et un bouquet de fleur. Plus on avançait
plus le trac montait. C’est vrai que sa maman était d’une douceur sans pareil
mais bon je ne sais pas a quoi m’attendre avec les autres. Quand nous sommes arrivés,
il y avait une multitude de voiture dans la cour. J’ai manqué la crise d’angoisse.
- Ils sont tous la jusqu’aux enfants. Me dit-il.
- Oh mon Dieu !
Il sonne sans me donner le temps de paniquer et la porte s’ouvre presqu’immédiatement
sur deux copies qui lui sautent dessus au même moment en criant. Quatre têtes
qui se ressemblent se mêlent au câlin me laissant debout entrain de les
regarder crier et sauter autour de lui. Même le langage qu’ils parlent j’ai du
mal à suivre.
- Bonsoir. Disent deux autres copies adolescentes en
arrivant devant moi. Là je suis complètement paumée.
Elles m’embrassent et me débarrassent alors qu’Eddy me présente. Voila trois
autres têtes qui sont aussi des copies qui arrivent. Cette fois ci, je suis au
bord de l’évanouissement. Je suis tombée ou comme ça ?
- Ne t’inquiète pas tu vas vite te retrouver. Me dit une
jeune femme dans la trentaine en entrant. Bonsoir je suis Noor L’ainée de tout
ce beau monde.
- Precious. Je dis en répondant à sa poignée de main.
Elle m’a présenté les enfants mais pour être honnête, je n’ai pas vraiment
retenu les noms sauf Lucas qui a crié :
- Gros nénés. En pointant mes seins avant de me tendre les
bras pour que je le porte.
Ce que j’ai fait alors que Noor le grondait. Directement il pose sa tête
sur mes seins et me fait un gros sourire.
- Petit bandit laisse les seins de ma femme. Dit Ed en
riant.
On me guide vers le jardin. Déjà la maison est immense mais rien ne m’a préparé
à la beauté du jardin. Il était trop bien décoré mais il y avait aussi le
monde. Toute sa famille mais on dirait un concours de beauté. Ils sont aussi
beaux les uns que les autres. Des parents aux enfants je me suis sentie complexé
directement. Lucas est toujours avec la tête sur ma poitrine genre il ne va pas
descendre de là. Il a fait les présentations alors que mon nouveau petit mari était
jours accroché sur moi. Sa mère a voulu le prendre elle l’a presque toisé.
- Ce n’est pas ta faute Lukas tu as trouvé ta femme
africaine. Dit Tata Sameen en lui faisant un bisou sur le front.
Je suppose que c’est elle parce que mon homme m’a dit que c’est elle qui a
les cheveux plus longs sinon elle est aussi plus mince que les deux autres a
cause de la maladie. Sinon elle est très belle.
- Merci pour les fleurs Precious viens t’asseoir. Dit-elle
en me prenant pour me diriger vers la table ou les femmes adultes étaient assisent
mon cœur a commencé à battre un peu plus vite. Il ne faut pas te sentir acculée
ma belle et tu n’es pas obligée de retenir tous les noms ce soir nous sommes
nombreux. En plus tu n’as pas vu tout le monde donc t’inquiète pas.
Je lui ai fait un sourire de remerciement. Avant de m’asseoir. Tout ce qu’elles
voulaient c’est savoir qui je suis donc je me suis attelée à leur parler de moi
aussi honnêtement que possible.
- Il faut me faire parvenir ton CV ma belle je cherche exactement
ton profil en ce moment pour la ligne de cométique que je fais avec mes sœurs. Me
dit la blanche avec un grand sourire
- Oh euh bien sûr. Je dis en lui tendant mon téléphone pour
qu’elle y entre son adresse mail.
C’est sur place que lui envoie mon CV. Je ne perds aucune opportunité. A la
fin du diner, je confirme ce que mon homme me disait. Sa famille est vraiment
simple même si elle mange dans de la porcelaine chinoise. Personne n’a eu l’air
d’avoir des problèmes avec mon passé, mon histoire. De retour à la maison, j’étais
heureuse parce que dans ce jardin, je me suis senti aussi en paix que je ne me
suis jamais senti que dans les bras de mon homme. Mon téléphone s’est mis à
sonner quand nous avons mis le pied dans la chambre. C’était un numéro inconnu.
- Oui ?
-
Precious,
c’est Adriana.
-
Ah bonsoir
tata.
-
Bonsoir
ma belle. Désolée de t’appeler alors que tu viens a peine de rentrer mais j’étais
trop prise par les enfants.
-
Pas grave
tata je t’écoute.
-
Alors
voilà. J’adore ta plastique et ta prestance donc je me demandais si tu voudrais
bien être mon mannequin grande taille pour lingerie.
-
Oh. Je
fais. Surprise alors qu’Ed me dévisage.
-
Prend
ton temps et penses y ok ? Tu es magnifique et j’adorerai t’avoir dans mon
équipe.
-
D’accord
tata je vais y réfléchir. Je dis alors que monsieur Ed dénoue ma robe.
-
Ok passe
une bonne soirée ma belle bisous.
- Bisou tata.
Ed me demande ce qui se passe et je lui explique.
- Tu n’es pas derrière ça n’est-ce pas ? Je demande
suspicieuse.
-
Bien
sur que non. Je te dis tous les jours que tu es magnifique.
-
Ok tu
en penses quoi ? Je demande en ôtant ma robe.
- Ça ne me poserait aucun problème tu le sais. Je pourrais
dire a qui veut l’entendre que c’est ma femme qui est sur la couverture de
magazine
Je souris l’embrasse et vais prendre une douche. Il me remplace et pendant
qu’il est sous la douche, je suis sur mon Instagram. Comme d’habitude, il a posté
une photo de moi. Il le fait au moins une fois par jours. J’ai plus de photo
sur sa page que lui-même. Un commentaire sous une photo qu’il a prise de moi il
y a une semaine attire mon attention.
Doux piment a écrit : « l’excès en tout nuit. Une grosse vache
reste une grosse vache même avec des gaines. En plus je sais de source sure que
ce chocolat aime les filles comme…MOI »
Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller sur son profil. Une fille bien sculptee
avec des fesses quand même. Je ne sais pas pourquoi mon cœur s’est mis a courir
dans sa cage thoracique.
- Qu’est ce qui ne va pas ? Me demande Ed en entrant
une serviette autour de la taille.
-
Tu connais
une certaine doux piment ?
- C’est sensé être le nom de quelqu’un ? Demande-t-il
en passant son caleçon.
Je lui tends le téléphone quand il prend place près de moi en observant sa réaction.
C’est presqu’imperceptible mais il tressaille quand il voit la fille.
- Non je ne vois pas. Dit-il après un petit silence.
-
Elle
a laissé un commentaire assez haineux sous ma photo.
-
Chérie
plusieurs filles jalouses le font tout le temps pourquoi tu t’attarde sur elle ?
- Tu as raison. Je dis alors qu’il pose le mobile et me
tire a lui
****NATE****
Une semaine et je suis toujours dans le flou. Non seulement on n’a pas
retrouvee la voiture mais on n’a aucune piste. J’ai déjà épluché le dossier à
fond mais rien. Je ne vois rien de nouveau. Je suis retourné sur la scène du
crime mais rien. J’ai l’impression de ne pas être à la hauteur. Petuna a subi
un trauma crânien. Depuis son opération fait par tonton Fadil que j’ai dépêché
sur place, elle ne s’est toujours pas réveillée. Les enfants me font aussi toutes
les scènes possibles. Rien ne va.
- Tu devrais être à l’hôpital non ? Demande papa en
entrant dans le bureau. Il est là depuis et n’est pas reparti. Ainsi que le
papa de Petuna.
-
Je ne
suis pas utile là-bas et de toute facon elle est dans le coma.
-
Ça ne
t’empêche pas de la voir et passer du temps avec elle.
- Papa toi et moi savons que la plupart du temps les comas
ne sont pas que des comas. Elle est dans un endroit d’où elle ne veut
simplement pas revenir.
Papa ne dit rien mais m’observe les mains dans les poches. S’il y a bien
une personne qui peut lire en moi c’est lui.
- Arrête avec cette feinte désinvolture mon fils. Je sais
que tu t’en veux et qu’en même temps tu as mal qu’elle ne veuille pas se réveiller.
Cette voiture voulait absolument la renverser il n’y a aucune trace prouvant qu’elle
a essayé de freiner. Cela n’a rien à voir avec votre dispute.
Je me passe la main sur le visage et regarde droit devant moi. Quand je
pense a cette dispute, j’ai envie de me mettre une balle dans la tête. Cela fait
une semaine et selon les médecins si elle se battait, elle devrait déjà donner
des signes de vie donc je sais qu’elle est avec Israël. Donc au lieu d’aller m’asseoir
là-bas, je préfère savoir qui en voulait a sa vie et pourquoi.
- Si tu aimes cette fille comme je sais que tu l’aimes, ta
place est a l’hôpital près d’elle. Les médecins ont dit qu’il fallait que tu
lui parles. Elle entend.
- Papa rassure toi ma voix n’est rien si elle est avec Israël
ou elle se trouve en ce moment. Je dis las. Si elle revient, ce serait parce qu’il
l’aurait convaincu.
Papa soupir tire une chaise et prend place. Il attend que je lève les yeux
sur lui pour parler.
- Cette femme je l’ai vu t’aimer pendant deux semaines au
Cameroun. Je vous ai vu ensemble et je puis t’assurer que tu représentes le
monde pour elle. Elle ne te l’a pas encore dit mais cette fille t’aime. Alors oui
elle aimait Israël qui est mort et elle ne lui a jamais dit adieu ce qui est tout
à fait normal qu’elle ne veuille pas le quitter si elle est avec lui en ce
moment. Mais si tu vas lui parler à l’hôpital, elle se souviendra que tu es là.
Que les enfants et toi êtes son futur et Israël son passé. Crois-moi elle a
besoin d’attendre ta voix. De t’entendre lui dire que tu l’aimes.
Je me leve et me place devant la vitre de mon bureau pour regarder la pluie
tomber. Papa vient placer sa main sur mon épaule et me tapote un peu.
-
Je t’ai
vu te battre pour cette fille. C’est la dernière ligne droite. Fight
for her son. Fight for her one last time.
-
If she dies, I die. Je finis par lui dire en collant mon front a la vitre.
- So
go tell her that. Go remind her that you are here waiting for her. (va lui rappeler que tu es la et que tu l’attends.)