THE COUPLE
Ecrit par Larissa92
****CHARLES****
Je ne sais pas si en partant ma femme a demandé a son fils de me faire chier par tous les moyens mais il me fait chier. Moi je ne suis pas en vacances et ça monsieur semble s’en foutre complètement. Normalement il fait très bien ses nuits mais depuis que sa mère est partie, il ne dort que dans la journée. Le voilà maintenant en train de me montrer toute sa dentition ce qui se résume à deux dents. Je lui passe son biberon qu’il tient d’une main en me regardant fixement. Au moins lui il ne va pas me dire le fameux : « ce n’est pas comme ça que maman fait comme sa sœur. » Nous sommes vendredi elle est à l’école et Aubrie a la crèche. Sa majesté Spencer et moi sommes seuls à la maison. Il ne va pas encore à la crèche. J’attends la nounou pour partir au boulot. Il se lève ensuite de son fauteuil fétiche et viens prendre place sur moi. Je le regarde et encore une il me fait le même sourire. Je le lui rends et lui pose un bisou sur le front. Je n’ai pas encore eu les nouvelles de sa mère ce matin. Elle travaille tellement dure que chaque fois qu’elle parle de prendre du temps pour elle, je l’encourage. Sa ligne de vêtements fini, elle s’est directement lancé dans son projet de produits de beauté et capillaire. Donc quand elle a eu l’idée de faire un voyage entre fille, je n’ai pu que l’encourager. Entre le boulot et la famille, elle était un peu à cran. Sasha a pris une nounou jeune mais elle a bien pris le soin de lui faire comprendre sa place et qu’au moindre écart de conduite, elle serait à la porte que se soit avec moi ou avec les enfants. Il faut voire la pauvre fille devenir nerveuse quand je suis dans la même pièce qu’elle. Elle a même peur de me regarder. Pourtant c’est une fille très gentille qui s’occupe facon merveilleuse de nos enfants. Elle n’a que 22 ans et quand Sasha lui parle, c’est à peine si elle ne se fait pas pipi dessus tellement elle la craint. La dernière fois DUARTE lui demandait pourquoi elle ne va pas à l’université et c’est à peine si elle pouvait ouvrir sa bouche pour répondre tellement elle était impressionnée.
- Ça va ? Je demande quand elle passe le pas de la porte.
- Oui tonton merci.
Ses yeux sont seulement sur Spencer qui lui sourit aussi. Un petit coquin. Elle le prend et ça presqu’en courant vers les escaliers. Je soupir en prenant mon portable. Je remarque plein de notifications. Quand j’ouvre, je fini par retomber lourdement dans mon siège. Cette femme va finir par me donner une vraie crise cardiaque. De suite mon téléphone se met à sonner et c’est elle.
- Ok je sais que mauvais très très mauvais mais je peux tout t’expliquer. Tu sais que je t’aime n’est-ce pas ?
- DUARTE explique. Je dis d’un ton las.
- C’est un stupide verre de trop enfin…deux ou trois verres de trop mais je ne suis pas à moitié nue c’est une bonne chose non ?
Je secoue la tête et regarde la femme que j’ai épousé. C’est clair qu’elle a la gueule de bois. Elle vient de sortir de la salle de bain.
- Tu sais quoi ? Avant j’aurais fait une crise mais comme toi-même tu as dit, au moins tu n’es pas a moitie nue. Tu rentres quand à la maison ?
- Euh…dimanche. Dit-elle en me regardant ébahi.
- Okay. Contrôle comment tu bois. Je t’aime.
- Je t’aime aussi.
Je remets le téléphone dans ma poche et me dirige tranquillement dans ma voiture. Si je m’attarde sur la folie de ma femme je vais mourir jeune. Elle a compris que je n’aime pas que son corps soit trop exposé et elle respecte je ne vais pas exiger qu’elle devienne nonne non plus je savais qui j’épousais aussi. Elle a fait des compromis et moi aussi je dois en faire. J’ai envie de sortir ce soir mais pas seul. Je dois faire signe aux autres. Comme tous mes beaux-frères sont là, je leur fais signe pour voir s’ils sont libres. On se parle souvent mais c’est le bon moment pour mieux resserrer les liens.
****NATHAN SHERIDAN****
Je suis devant l’écran de mon téléphone depuis le matin et j’essaie de me calmer mais je n’y arrive pas. Je lui ai demandé de BEHAVE et c’est ça qu’elle me fait ? Je n’arrive vraiment pas à ne pas être en colère. La voire être sensuelle et séductrice devant tous ces hommes aux visages lubrique. Le pire est qu’elle n’a jamais fait ça pour moi. Je suis partagé en ce moment entre une furieuse envie de la prendre et celui de lui tordre le cou. Je fais la laisser mariner jusqu’à ce qu’elle rentre. Je ne vais prendre ni ses appels ni répondre à ses messages elle va bien mariner jusqu’à son retour je ne supporte pas les conneries. J’ai déjà posee les enfants chez les parents de NGONO mais je n’ai pas envie de me retrouver avec les autres maintenant et surtout pas avec cette humeur. Déjà qu’on me reproche mon alme, les gens qui ne sont pas habitués a moi croiront que je me prends la tête. En général je m’en fous royalement mais bon ils vont faire ou font parti de la famille donc il faut bien que je leur paraisse aimable. Déjà on se méfie de moi de nature. Ce serait a cause de mon job qui se lit sur mon visage selon Princess donc pas besoin d’en rajouter. Les parents se chargent déjà de les menacer et simplement mon job augmente la pression autant que possible. C’est mieux qu’on se retrouve directement au snack.
****PETUNA NGONO****
Je me suis réveillée avec la tête très lourde. C’est à peine si je n’ai pas rampé pour me rendre aux toilettes vomir mes tripes. En tout cas tout ça s’est fini d’un coup quand j’ai vu la vidéo de moi faisant du Pol dance sur les réseaux sociaux. La gueule de bois est passee très rapidement. Depuis j’essaie de trouver ce que je vais dire a mon homme mais Leila ne m’aide pas.
- Tu trembles quoi beaucoup comme ça ? C’est ton corps pas le sien et puis s’il veut se battre vous vous battez et ça finira par du sexe torride et après tout sera oublié. Je la regarde comme si elle était folle.
- Donc toi comme tu te bats avec Adan là tu penses que c’est tout le monde ? Je te signale que leurs métiers sont complètement différents. Mon homme s’est battu et a tué pour vivre et son métier aujourd’hui assez pareil. En plus tu as vu sa carrure et la mienne ? Il me donne une gifle là c’est tout un coté de mes dents qui s’arrache pardon.
- Tu lui expliqueras simplement que tu étais sous l’influence de l’alcool. Propose Sasha. C’est ce que j’ai dit a mon mari en plus du fait que j’étais vêtu décemment.
- Je ne sais pas. Nate est tellement doux compréhensif que je suis certaine que ceci il ne pardonnera pas facilement comme ça. Je ne l’ai jamais vu en colère et je dois t’avouer que ça me fait peur. Je dis en passant la main dans mes cheveux.
- Et tu as raison d’avoir peur ma chérie. Me dit Jordan alors que je suis déjà au bord des larmes.
- Tu ne vois pas qu’elle a assez peur comme ça ? Demande Natasha de sa voix douce. Il va se fâcher quelques jours bien sûr mais ça va lui passer. Il est fou de toi de toute facon. C’est lui qui ressemble le plus a papa donc s’il aime comme papa aime, il te passera tout crois moi.
Je lui tiens la mais je ne suis pas trop sure. Nate normalement si je ne l’appelle pas a l’heure ci, c’est lui qui le fait pour bien se rassurer que j’ai pris mes vitamines et que je sortirai de la maison avec la crème solaire. On doit aller au Zoo aujourd’hui mais je n’ai même plus envie de sortir maintenant. Je me roule en boule dans la couverture en essayant d’appeler Nate qui ne décroche pas. Mira me rejoint et me console pendant que je pleure ici comme une madeleine. De toutes, elle est l’une des plus douces.
- Il est en colère pour le moment mais t’inquiète ça va lui passer. Il ne faut pas gâcher le reste de ton séjour pour ça. Dis-toi que tu arrangeras les choses quand tu seras de retour d’accord ?
Je hoche la tête pour dire oui avant d’enfoncer ma tête sous mon oreiller. Je ne supporte pas l’idée qu’il soit en colère contre moi. Je sais qu’il est du genre doux. Tout le monde le crain mais avec moi il est plus doux qu’un agneau. Ça me fait toujours me sentir spéciale et je m’étais promis de faire en sorte qu’il se sente aussi spéciale mais voila que j’ai tout gâché.
Je passe encore 30 minutes à l’appeler sans succès. Là, je deviens tout simplement une fontaine dans les bras de Mira qui me calme avec son habituelle douceur. Mon homme me manque. Je n’aime pas passer plus de 2h sans avoir de ses nouvelles et là ça fait des heures. J’ai même jeté mon téléphone très loin mais quand ça a signalé un message, je me suis levée avec tellement de précipitation que je me suis pris les pieds dans la couette et atterri sur le tapis tête la première. Je réussi quand même à attraper mon téléphone et mon espoir grandi quand je vois son nom.
« Appelle tata Darnell si tu veux parler aux enfants. »
C’est tout. C’est tout ce qu’il a écrit. SHERIDAN est vraiment en colère. Il a toujours un mot gentil a me dire où il est très doux dans ses messages. Me voila encore sur le sol. Mes yeux doivent être comme des soucoupes en ce moment. Je finis aussi par lui faire un message.
« Je suis vraiment vraiment désolée SHERIDAN. Je te promets de contrôler le taux d’alcool que je consommerai désormais. »
Je sais que ça fait lâche de tout mettre sur le dos de l’alcool mais voila je n’avais pas le choix. Je voulais juste m’amuser un peu vu que ça fait longtemps et je suis avec des personnes de ma génération en plus.
Je finis par appeler maman et parle avec elle et les enfants. Je parle avec les enfants et elle un long moment sans vraiment lui dire ce qui ne va pas. Enfin quand je dis les enfants à peine Krista m’a vu qu’elle est retournée vers ses jouets. Cet enfant des fois je me dis qu’elle ne m’aime pas. Depuis le jour ou elle m’a vu avec le masque de nuit sur le visage et a crié dans toute la maison jusqu’à ce que je l’enlève. Bref. Je me suis endormie juste après le coup de fil.
****HABIBA****
Nous avons fait un tour au Zoo avec les autres avant de nous éclipser pour nous balader en amoureuse dans la ville. On a mangé du poisson fraisement braiser. On a marchee longtemps sur la plage en faisant les plans sur comment continuer notre relation a distance surtout avec le fait que son emploi du temps de sera plus vraiment fixe. Je n’ai pas envie de la suivre et devenir une femme qui dépend complètement de sa partenaire. Selon maman, la dépendance émotionnelle est pire que celle financière. J’ai des projets en cours en France et un autre que j’ai commencé avec Sasha et Shana. Oui on a déjà entamé notre marque de cosmétique. Pour le moment je ne suis pas aussi impliquée dans la création comme je voudrais parce que je n’ai pas encore les connaissances nécessaires. Sasha et Shana m’ont assuré que cette partie sera totalement sous ma responsabilité quand je serai prête.
Vu de l’extérieur, on a l’impression qu’on ne vit que par nos parents. Par leurs argents ou qu’ils nous pistonnent alors que non. Quand on leur parle de nos projets, tout ce qu’ils font c’est nous soutenir. On n’a pas droit a un centime venant d’eux. Déjà que ce n’est qu’a 25 ans qu’on aura droit à nos trustfunds (oui ils m’ont ouvert un aussi). Quand on n’est pas en âge de travailler ou si on n’en a pas la possibilité, ils nous aident en tout mais dès que c’est le cas, ils commencent à nous demander ce qu’on veut faire de nos vies. Déjà qu’avant qu’on aille plus loin dans les études, on passe tous des tests de compétences visant à déterminer quelle carrière nous correspond le mieux. Ensuite on parle de nos passions et enfin on voit si on peut mixer les deux ou si les deux s’accordent. Oui je suis heureuse dans cette famille qui est la mienne aujourd’hui. Cela n’a absolument rien a voir avec l’argent. Ils nous offrent aussi beaucoup de leurs temps et de leurs attentions. Si tu ne t’entends pas avec tes parents, il y a toujours un oncle ou une tante avec qui tu peux communiquer.
Bref voila j’ai un peu peur de la distance qu’il y aura entre Jordy et moi. Surtout a cause de sa jalousie. Je sais que ça l’inquiète que je n’aie jamais eu d’expérience avec un homme mais il faut qu’elle comprenne que je n’ai jamais ressenti pour aucun ce que je ressens pour elle. Contrairement a elle qui est bi moi je suis presque certaine d’être Lesbienne après avoir discuté avec Darcy. Comme je disais, dans ce clan, il y a toujours quelqu’un disposé a écouter et ce sans aucun jugement.
- Je ne veux pas que tu laisses tes projets pour moi. Tu avais raison la dernière fois tu n’es pas ma chose. Je ne peux pas réaliser mes rêves au détriment des tiens. J’aime te voir dans ton élément. Heureuse comme tu l’es, tu me rends aussi heureuse.
J’ai envie de l’embrasser mais je me souviens que nous ne sommes pas en France mais au Cameroun. Je n’ai pas envie qu’on nous lapide ici. Je lui prends juste la main et la serre en lui faisant un sourire.
- On trouvera bien une solution. En plus les deux contrats que j’ai encore c’est juste pour 6 mois ce qui tombe bien. Si je finis, je fais des cours d’anglais et me cherche une école là-bas. Pour le moment profitons de l’instant présent. Enfin si maman va mieux parce que sinon je retournerais près d’elle.
- Je comprends. Me dit-elle
Le cas de maman inquiète tout le monde. C’est elle qui nous a dit de libérer son espace qu’on l’étouffe quand on ne voulait pas partir sinon Shana et moi serions restées. Elle est déjà de retour en France a cause de l’école.
Comme nous sommes dans une allée déserte, elle me donne un baiser rapide. Mais pas assez rapide apparemment parce qu’on entend des gens rires derrière nous. On se retourne pour être face à deux mecs très Baraqués
- Mais les filles si ce n’est qu’un manque de plantain on peut arranger ça hein. Pas vrai mon pote ?
Ils ont mis leurs muscles en expositions et pour être honnête, mon cœur se met à battre plus vite et je serre la main de Jordy qui n’a pas l’ai impressionné du tout.
- Oui mec. On peut se joindre au fun gars. En plus elles ont l’air bonnes. Fait-il en nous dévisageant de facon lubrique.
- On s’en va. Dit Jordy en se retournant pour qu’on poursuive notre chemin.
L’un des types me prend le bras et me tire à lui. Là, je manque hurler tellement j’ai peur. Le fait que Jordan soit calme me dépasse. L’autre veut la toucher et je ferme les yeux et les presses fortement tandis que celui qui me tient me colle a lui. J’entend et cri qui ne provient pas de ma Jordy et ouvre les yeux. Je ne sais pas pourquoi je ne hurle pas. Le type costaud est les genoux le bras dans le dos. Mon petit bout de femme le maintien fermement et tient une arme sur sa tête. Je ne reconnais pas ce regard qu’elle a et surtout, je ne sais pas d’où elle a sorti cette arme vue la petite robe légère qu’elle a.
- Demande a ce con de la lâcher avant que je ne t’explose la cervelle. Dit-elle avec un calme qui contraste avec la situation.
- Mec lâche la. Dit le soumis d’une voix pleine de frayeur et de douleur.
Il me lâche et je m’éloigne directement de lui. Jordy libère l’autre et tient toujours l’arme pointée sur lui. Elle me fait signe de me rapprocher d’elle ce que je fais. J’entend l’arme faire le bruit de quand quelqu’un est prêt à tirer, détache mes yeux des visages pleins de terreur et la regarde. Son regard me fait froid dans le dos.
- Jordy ne les tue pas. Je ne peux m’empêcher de dire.
Elle me regarde du coin de l’œil avant de reporter son attention sur les deux qui n’osent même plus parler. Je ne suis même plus sure qu’ils respirent tellement ils sont statiques. La minute d’après, deux coups de feux retentissent et je reste tétanisée sur place alors que les deux gaillards sont a genoux et tordent de douleur en se tenant chacun un bas d’où le sang coule.
- La prochaine fois vous regarderez cette marque avant de penser à attaquer quelqu’un d’autre.
Quand son regard se pose sur moi, il est redevenu doux. Elle me prend la main et je la suis comme une automate alors que j’entend les gens avancer en parlant. L’arme de Jordy a encore disparu. Je ne sais pas où elle l’a mise.
****DAVID****
Mon vaut rien de pote n’est pas tombé dans une famille quelconque. Quand il m’a dit qu’on sortait avec ses beaux-frères, je ne m’attendais pas a ça. Les voitures qui se sont garées presque simultanément que nous. Mon Dieu la honte avec ma vieille Toyota Yaris. Voila aussi mon vaut rien qui est venu avec sa Lamborghini. Et Vincent de venir en taxi. Plus les jours passent plus j’ai la rage de ce type. Comment peut-il être dans une famille aussi prestigieuse ? J’aimerais bien qu’il me présente son marabout parce que je commence a douter que tout ceci soit simple. Il faut voire les bouteilles qu’ils commandent ici depuis. C’est à me donner mal à la tête tellement elles sont cher. Vincent aussi qui fait le lèche cul en parlant et riant avec tout le monde. Moi je suis juste entrain d’attendre le bon moment pour glisser ce que j’ai dans le verre de ce con.
Il y a aussi le regard de ce type blanc qui est venu avec eux. Il a un œil bleu et un autre violet. Son regard me donne comme l’impression de me sonder. Quand nous avons été présentés, il a tenu ma main a peine deux secondes qu’il la lâchait en me regardant bizarrement. A Vincent, il a fait une accolade en plus de la poignée de main. Enfon bref. Tout le monde est entrain de s’amuser mais depuis il n’a pas bougé d’un iota et se comporte comme un garde du corps. Quand ses yeux ne sont pas sur son téléphone.
Je veux juste que Charles soit pris la main dans le sac avec une autre femme et pour cela, j’ai envie de l’aider un peu en mettant quelque chose dans son verre. L’occasion se présente quand ils finissent par tous quitter le carré pour je ne sais où. Rapidement, je verse le truc dans le verre. Je me proposerai pour le raccompagner quand le truc fera effet. J’en était là de mes pensées quand le mec blanc est revenu a table, a directement porter le verre de Charles et l’a versé dans le sceau ou se trouvait le champagne. Tout ça sans me regarder et a repris sa place les yeux dans son téléphone. Cela m’a tellement glacé que je me suis levé et suis directement rentré chez moi.
****NATE SHERIDAN****
Je ne comprends pas ce que les gens gagnent à faire du mal aux autre pour rien. Dès que je l’ai touché, j’ai ressenti toutes les ondes négatives émanant de lui. Voila pourquoi je n’aime pas les amis et me contente de mes frères. Se coltiner un serpent pareil et l’appeler ami. J’ai vidé le verre et j’espère pour lui qu’il a compris le message.
Je baisse à nouveau la tête dans mon téléphone et relis le message d’excuse de Princess. Après m’être calmé, je me suis dit que j’étais peut-être un peu dure ça c’était avant de tomber sur la deuxième vidéo. Celle-ci, je ne peux pardonner comme ça. Non elle n’avait pas le droit.
****PETUNA****
Ça fait quatre jours que je suis de retour et Nate n’a pas changé d’attitude envers moi. Son indifférence me fait mal. On dort sur le même lit mais c’est à peine s’il ne se couche pas sur le bord du lit. On dirait que je le dégoute complétement et je ne peux m’empêcher de pleurer. Maman me dit que j’exagère mais elle ne comprend pas quitter du sommet et se retrouver plus bas que terre, c’est rude. Il n’y a que les jumelle et mon fils pour me consoler puisque Krista ne me calcule pas. J’ai fatigué tout le monde avec mes pleurs donc maintenant je reste à la maison. Darcy et Karla sont déjà rentrés. Quand monsieur sort, il part avec sa fille et moi je vais avec les autres au centre. On se retrouve le soir. Il me manque et je me suis décidé a parler ce soir donc après avoir couché les enfants, je me dirige vers le salon ou il est en prenant une forte inspiration.
- On peut parler Nate s’il te plait ?
Elle se tourne vers moi et son regard neutre me fait encore mal. Je prends sur moi et m’assois près de lui.
- Je sais que tu es fâché contre moi et avec raison mais tu ne trouve pas que ça a assez duré ? Je me suis excusée et me suis tenue à carreau le reste du séjour on rentre après-demain. Veux-tu vraiment qu’on retourne à la maison dans cette atmosphère ?
- Qu’est ce que tu attends de moi Petuna ?
Un autre coup au cœur quand il m’appelle comme ça. Nate ne m’appelle jamais comme ça normalement.
- Je ne sais plus comment te dire que je regrette. Je dis lasse
- Ce n’est pas moi qui me trémoussais sur un autre.
- Tu sais que je ne te tromperais jamais Nate.
- Comment suis-je supposé le savoir ? Tu l’as déjà fait une fois non ?
Je me suis raidi directement et dans ses yeux, j’ai vu qu’il a regretté ses paroles. Il a tendu la main vers moi mais je me suis levée et direct la chambre que j’ai fermée à double tour.
Tout mon corps tremble comme si je suis en transe. Je me couche sur le lit et monte la couverture sur ma tête. Dieu aidant, j’ai dormi direct. Le lendemain, je ne sors pas de la chambre. C’est le lendemain matin que je sors de la chambre quand maman arrive nous aider à faire nos bagages. Nate et moi nous sommes évités jusqu’au moment du depart. C’est tonton Lex qui a mis son Jet a disposition pour nous. Personne n’a dit un mot jusqu’à l’arrivé. On s’occupait simplement des enfants.
De l’extérieure je suis calme mais a l’intérieure, tout est en miette. Si on m’avait dit que ce serait lui qui me ferait cette remarque, je ne l’aurais jamais cru. Une fois qu’Israël m’a pardonné, lui et moi avons mis cette histoire au placard. Quand les enfants se sont endormis, je suis entrée dans la chambre que je partageais avec Israël et me suis assise au bord du lit.
La porte s’ouvre cinq minutes plus tard sur Nate. Je détourne le regard et il vient se mettre à genoux devant moi et pose la tête sur mes cuisses. Mes larmes une fois encore se mettent a couler toutes seules et lui mouille les cheveux.
- Je sais que ce que j’ai di je ne pourrais pas réparer aussi facilement mais c’est la jalousie qui parlait. Cette chanson sur laquelle tu dansais avec ce type, c’est la même sur laquelle nous avons dansé la première fois. Je suis tombé amoureux ce jour-là. Te voir la danser avec un autre m’a retourné et je l’ai imaginé à ma place. S’il te plait trouve la force de me pardonner. J’ai tellement honte que tu verses des larmes a cause de moi alors que j’avais juré ne jamais te faire du mal.
Je me mets juste à lui caresser les cheveux en reniflant. Je ne ais pas quoi dire mais ce que je sais est que je suis fatiguée de la distance entre nous. Il soulève la tête, plonge son regard dans le mien prend ma tête en coupe dans ses mains et me répète encore et encore qu’il est désolé les yeux pleins de douleur. Si Israël m’a pardonné ma tromperie qui suis-je pour ne pas lui pardonner ses mots ? Je hoche la tête et me lève mais il reste à genoux pose sa tête sur mon ventre et m’entoure de ses bras. On reste ainsi un long moment et une fois de plus, je sens la présence d’Israël tout près de moi.
QUATRE SEMAINES PLUS TARD
****SAMEEN****
Je me regarde une dernière fois dans la glace avant de prendre le paquet cadeau sur la table et me diriger vers le bureau de mon mari. Avant, je fais un saut chez les jumeaux que j’embrasse avant de reprendre la route sourire aux lèvres. Je suis juste heureuse. En passant devant la chambre d’Enzo, j’entend un bruit et m’arrête pour jeter un coup d’œil. Il est entrain de faire entrer Morelle par la fenêtre. Je soupir et referme discrètement la porte. Lui son cas c’est demain que je le règle il me fatigue. Quand j’arrive devant le bureau de mon mari, je frappe brièvement avant d’entrer. Il sourit quand il me voit se lève, contourne son bureau et vient me prendre dans ses bras pour un léger baiser. Ça fait longtemps que ses baiser ne sont plus langoureux on dirait qu’il a peur de me briser.
- Ça va ? Demande-t-il en me regardant.
J’ai mis sa nuisette favorite. Je lui fais oui de la tête et lui tend son cadeau.
- C’est à l’occasion de quoi ? Demande-t-il en prenant
- Juste comme ça. Je dis en le rejoignant dans le fauteuil
Il le déballe le sourire aux lèvres en me jetant des coups d’œil. Quand il arrive sur le document, plus il lit plus ses mains tremblent. Il fini par le laisser tomber, me soulève dans ses bras et me serre à m’étouffer.
- Jure-le que c’est vrai. Dit-il avec émotion
- C’est vrai babe. Je suis en rémission.
- You are not going to die! Dit-il en nous faisant tourner
- I’m not going to die babe.
Il s’arrête et me fait des bisous sur tout le visage en me disant a quel point il m’aime.
****NATE****
Petuna et moi on vient d’avoir notre deuxième grosse dispute après celle de la fameuse vidéo sauf que je me sens coupable dès qu’elle sort de la maison en claquant la porte. Je suis en train de la suivre quand je vois une voiture foncer sur elle a vive allure. Je n’ai pas le temps de la rattraper qu’elle est frappée de plein fouet. Je reste tétanisée sur place quand son corps touche le sol comme une poupée de chiffon. Mon cœur cesse de battre quand je me dirige vers elle comme un automate. Je suis a genou devant elle mais je n’ose pas la toucher alors que le sang coule de je ne sais ou mais il est partout.
- Du sang…trop de…sang…Princess
- J’ai appelé l’ambulance. Me dit Karla Mira Malia près de moi. Surtout ne la touche pas.
Elle prend son bras quelques secondes avant de le reposer lentement. Je pose ma main sur son front et commence à dégager ses cheveux de son visage lentement.
- Ne me laisse pas s’il te plait ne me laisse pas.