fin!
Ecrit par Yayira Bénédicte
Haranza Hardwick
Assise sur
ma terrasse je regarde dans le vide, je ne peux empêcher mes larmes de couler,
cela fait un an jour pour jour qu’on m’a annoncé la mort de mon mari et mon
monde c’est effondrer, après tout ce que
lui et moi on a endurer, après tout ce qu’on a vécu il est mort en me laissant
seule avec 3 enfants et un autre dans le ventre depuis 17mois maintenant qui
refuse de sortir. Oui je suis toujours enceinte, de 17 mois ! De toute ma
vie je n’ai jamais vue cela, mon gynécologue me dit que l’enfant est en parfaite
santé mais il refuse juste de sortir, il veut certainement respecter la
promesse faite à son père de ne pas venir en
son absence sauf que le père en question ne reviendras jamais !
J’ai demandé
à accoucher par césarienne si jusqu’à la fin du moi rien ne se passe. Mes
enfants sont avec Aliya, depuis la mort leur père je n’arrive pas à m’occuper
correctement d’eux. J’ai fais trois mois en clinique psychiatrique parce que
j’avais un peu perdu la tête, ça n’a pas été facile de surmonter cette épreuve
et je ne peux même pas prétendre que je sois arrivée à surmonter cela mais pour
mes enfants j’essaye de me lever chaque matin regarder Aliya s’occuper d’eux
avec l’aide de la nounou qu’elle à engager. Je me contente de m’assoir et de
regarder les autres s’occuper ou vaquer à leur occupation. Ma belle sœur à mis sa vie entre parenthèse
pour m’aider, K-rhym la demander en mariage mais elle à refuser parce qu’elle à
dit ne pas vouloir nous laisser et aller s’installer dans un autre pays, je
m’en suis un peu voulu mais j’étais vraiment soulager qu’elle puisse rester
parce que je me sens pas capable de faire quoi que se soit.
-
Tu
es encore assise là ? fis Aliya en me trouvant sur la terrasse après avoir
déposé les enfants à l’école
-
……
-
Jusqu’à
quand Anza ? jusqu’à quand tu vas continuer à te laisser aller comme
ça ? tes enfants ont besoin de toi
-
……
-
Ils
me demande si tu es fâchée contre eux parce qu’ils auraient fais une bêtise
-
……
Je ne dis
rien mais mes larmes se mettent à couler
-
Ils
n’ont plus leur père, ils n’ont que toi et ils ont besoin de toi, je comprends
que c’est pas facile pour toi mais se sont des enfants et avec le traumatisme
qu’ils ont vécus ils ont encore plus besoin de toi
-
…….
-
Fais
des efforts stp, pour tes enfants, ça toujours été vous quatre depuis le
commencement, ils ont connu leur père juste quelques mois et il leur à été
arraché, ils ont plus que jamais besoin de leur mère
-
……
Elle
m’observe quelques secondes encore avant d’entrer dans la maison sachant que je
ne dirais rien. Je sais que je dois être forte pour mes enfants mais ce n’est
vraiment pas facile. Pourquoi Khaleb m’a-t-il laissée une fois encore toute
seule, pourquoi ? On a vécu tellement de choses, juste au moment je
pensais qu’on allait enfin être heureux il s’en va ! jusqu’à présent on a
pas encore trouvé son corps pour pourvoir l’enterrer dignement et enfin dire à
mes enfants que leur père ne reviendras plus jamais, je leur ai juste dis qu’il
est en voyage…
J’entends le
portail s’ouvrir mais je ne prête pas attention, c’est certainement la servante
-
Anza ?
entendis-je doucement derrière moi, cette voix ! je n’ose pas me retournée
-
Anza ?
j’entends encore. Je crois que mes hallucinations ont reprit je n’aurais pas dû
arrêter de voir le psy
-
Babe ?
cette fois-ci je me lève d’un bond avant de me retournée. Et là mon cœur
s’arrête de battre, ce n’est pas possible non, ce n’est pas possible. Je sens
quelque chose couler le long de mes jambes, je me sens partir…
Khaleb Hardwick
Elle est sur
le point de tomber quand je la rattrape, je ne voulais pas lui faire peur et je
ne savais même pas qu’elle était enceinte
-
Pourquoi
tu cris comme ça ar…. Le reste de la phrase mourut dans la gorge de ma sœur,
elle me regarde les yeux écarquillée
-
Ali
je n’ai pas le temps de t’expliquer maintenant, elle vient de perdre
connaissance, faux qu’on la conduise à l’hôpital
-
Je
euh… tu… euh…
-
Aliya !
criais-je pour la ramener à elle
-
Oui,
hôpital, hôpital
-
Ressaisis
toi Aliya, je vais tout expliquer plus tard, où est la clé de la voiture ?
-
Euh…
je… tu…
-
Aliya
la clé, la clé de la voiture on doit emmener Haranza à l’hôpital, je crois
qu’elle vient de perdre les eaux
-
Elle
à perdu les eaux ?
-
Oui,
elle a perdu les eaux.
Elle court à
l’intérieur et reviens avec la clé et une valise. Le trajet se passe en silence
mais je sais que ma sœur se pose un tas de question mais actuellement je ne
peux répondre à aucune de ses questions. On arrive à l’hôpital une dizaines de
minutes plus tard, Haranza est directement pris en charge par les infirmières. J’insistais
pour les suivre dans la salle
-
Je
suis son mari svp
-
On
a compris monsieur, permettez d’abord qu’on la stabilise ensuite vous pourrez
la voir
-
Je
veux être avec elle, je veux être présent lorsqu’elle va accoucher
-
Vous
serrez là je vous donne ma parole ais faut d’abord qu’on la réveil vous
comprenez ?
-
Ok,
je vous attends là
Elle entra
dans la salle. Je faisais les cents pas dans le couloir pendant que ma sœur ne
faisait que me regarder
-
Comment
ça se fait qu’elle soit toujours enceinte ? demandais-je à ma sœur
-
On
en sait rien, son gynécologue dit que tout va bien mais que le bébé ne veut pas
sortir, elle avait décidé de faire une césarienne si jusqu’à la fin du mois
elle n’accouche pas
-
Wahou !
fis-je en me passant la main sur le visage
-
Comment
ça se fait que tu sois là ? on… on t’a cru mort
-
Je
sais, c’est une longue histoire j’ai été séquestré pendant des mois et quand j’ai
réussi à m’enfuis j’ai eu un accident de voiture, j’ai fais 7 mois dans le coma
et pou….
-
Elle
est réveillé monsieur et son gynécologue est en route. Dit l’infirmière en nous
rejoignant dans le couloir.
-
Je
peux la voir ? demandais-je à l’infirmière
-
Oui
oui mais va falloir la ménager
-
Merci !
-
Tu
crois que c’est une bonne idée d’aller la voir ? me demande ma sœur alors
que l’infirmière s’en allait
-
Je
veux la voir, pouvoir la voir est la seule chose qui m’a maintenu en vie tous
ses mois
-
D’accord
mais on n’y va ensemble
-
Ok
Je la suivie
pour entrer dans la salle, Anza était coucher sur le dos le regard dans le vide,
elle posa ensuite son regard sur moi et sursauta
-
Aliya !
je crois que mes hallucinations recommence, je ne veux pas devenir folle,
snifff…. Je ne veux pas devenir folle
-
Calme-toi
Anza, calme-toi
-
Je
le vois, il est là ! il est juste derrière toi
-
Je
sais, et je le vois aussi
-
Tu
le vois ? tu le vois vraiment ?
-
Oui
ma puce je le vois. Dit-elle en lui caressant le bras, il est là, il est revenu
pour toi
-
Il…
il…il….il
-
C’est
moi bb, c’est moi, je suis là
Elle me
regarde et regarde Aliya à plusieurs reprise avant d’éclater en sanglots
-
Snifff…
Khal… c’est bien toi ??? snifff… c’est toi ?
-
Oui
mon amour c’est moi
-
Snifff,
aiiee, j’ai mal
Aliya courus
dehors pour appelez l’infirmière, je m’approchais pour lui prendre la main,
elle se tordait de douleur en me pressant les doigts
-
Oh
j’ai mal, ahhh ouh j’ai mal
-
Désolé
babe, ça va aller
-
Non
ça va pas, j’ai mal, j’ai envie de chier, j’ai envie de chier
-
Emmener
là immédiatement dans la salle d’accouchement. Dit un homme en entrant
-
Ne
me laisse pas, ne lâche pas ma main Khal
-
Je
suis là babe, je suis là.
On alla dans
la salle d’accouchement, une dizaine de minute plus tard elle donna naissance à
un gros garçon de 4kilo300, après avoir broyé mes doigts bien sûr mais rien
absolument rien au monde ne vaut la joie que j’ai ressentie en prenant ce petit
être dans mes bras, je suis tellement fière de moi. Je suivie l’infirmière pour
aller nettoyer le bébé, je ne voulais pas m’en séparer elle me regardait genre
il pense que je vais fuir avec son bébé ou quoi mais je m’en fichais
complètement. Aliya apporta la valise avec laquelle on était venu et l’infirmière
habilla le bébé avant de me le remettre, j’allais ensuite dans la chambre ou
avait été installé ma femme après qu’on l’a nettoyée.
-
Il
est tellement beau. Dit-elle alors que je venais de le poser dans ses bras
-
Oui,
il est magnifique, merci mon amour, merci infiniment pour ce merveilleux cadeau
-
Tu
m’as fais une de ses peur si tu savais. Dit-elle en lui donnant le sein
-
Je
suis désolé, je suis vraiment désolé que tu es eu à vivre tout cela sans
compter 17 mois de grossesse
-
Il
ne voulait pas sortir en ton absence. Dit-elle en essuyant ses larmes
-
Je
ne veux plus te voir pleurer mon amour, plus jamais. Dis-je en lui baisant le
front
-
Se
sont des larmes de joie, je suis heureuse, heureuse comme jamais au paravent
-
Je
t’aime, tu es toute ma vie
-
Je
t’aime encore plus sniiif…. J’ai cru mourir quand on ma annoncé que tu…. Snifff
-
Shuuuuu,
c’est du passé, je suis là avec vous et plus jamis je ne vous laisserais
-
Tu
promets ?
-
Je
promets sur la tête de ce petit ange là. Dis-je en approchant mes lèvres des
siennes
-
Papa !
entendis-je à l’entrée de la porte
Je me retournais
pour voir mes trois petits garnements arrêtés devant la porte avec leur tante
-
Mes
amours !
Je me
baissais pour les accueillir dans mes bras, qu’es ce qu’ils m’ont manqués mon
DIEU ! que c’est bon d’être avec sa famille
-
Tu
nous as manqué papa ! fit Maël
-
Ouiii
beaucoup renchérit Mayelis
-
Vous
m’avez manquez aussi mes amours
-
Ne
pars plus stp, quand tu n’es pas là maman elle pleure tout le temps et elle est
triste. Dit Maya
-
Plus
jamais ma puce, maintenant on ira partout ensemble
-
Vous
venez voir votre petit frère ? demanda leur mère
Ils se
précipitaient vers elle avant de s’extasier sur le bébé.
-
Il
est tout petit, dit maman je peux le prendre ?
-
Et
il est tout blanc, il est malade ?
-
Dit
maman il s’appel comment ?
-
Une
personne à la fois svp maman est fatiguée. Dit Aliya
Leur mère se
contenta de sourire alors que ma sœur prenait des photos rien ne vaut ce genre
de moments, même pas tout l’argent du monde.