Forcer le destin
Ecrit par Lulu-marie
Prologue : FORCER LE DESTIN
« Madame vous êtes très belle»
murmura le monsieur que je venais de croiser à l’entrée du restaurant dans lequel j'étais assise toute seule, je n’attendais personne, je suis sortie de ma maison sans aucun programme en la tête puis finalement j’ai atterri dans un petit restaurant de la place.
Moi :(sourire jaune) Merci
J’étais assise, plongée dans mes souvenirs.
Trois ans déjà que je suis en couple avec un homme assez élégant, une relation que je mène secrètement à l’instar de mes parents. Il est un architecte de renommée, il travail dans une grande entreprise et est quand bien même aisé, cet homme à 8ans de plus que moi, il a un fils de 6ans qui vit hors du pays avec sa mère. J’ignore beaucoup sur ce petit j’ai juste vu quelques photos de lui que sont père m’a montré. Mais de la mère, rien il ne m’a jamais parlé d’elle la seule chose qu’il m’a dit sur cette femme c’est son prénom et qu’il n’en est pas amoureux. Même si le désire me brule à chaque fois d’en savoir plus je me retiens. Je suis une femme très belle, ah oui je le reconnais, Dieu m’a donné tout ce qu’il faut, un corps magnifique, une belle forme, très élégante, d’un teint clair, un atout parfait qui ne laisse pas indésirable un homme quand il pose les yeux sur moi. Pour ne pas me vanter, je suis simplement magnifique et je ne cesserai jamais de louer le Seigneur pour ça et sans oublié ma mère, une femme forte, qui ne se fatigue jamais. Mes pensées s’envolèrent une fois encore à ma première rencontre avec cet homme. J’étais en année de master.
****FLASCHBACK****
Je venais de quitter chez mon oncle quand en rentrant, je me suis rappelée que j’avais une amie Marcella qui vivait dans cette zone. Marcella est une jeune fille que j’ai rencontré dans un groupe sur réseaux sociaux puis du coup nous sommes devenues de très bonnes amies. J’étais chez elle une fois et je me rappelle bien que sa maison est à quelques pas d’ici. J’ai alors décidé de me rendre chez elle à pied. Je marchais tout en étant dans mon nuage, je suis une vraie rêveuse [rire] quand soudain une voiture s’arrêta juste à coté de moi ce qui m’a fait descendre sur terre en sursaut. Le monsieur me parlait mais oui c’est à moi qu’il parlait tout en faisant les mains genre d’entrer mais moi je n’entendais rien puisqu’il n’avait pas baissé la vitre du véhicule comment l’aurais je puis entendre d’ailleurs ? Alors j’ai hésité un moment, j’ai voulu continuer mon chemin tranquillement quand une voix intérieure me disais : « attends ne part pas » alors je suis revenue sur mes pas, j’ai ouvert la portière, je me suis glissée à l’intérieur du véhicule, en une fraction de seconde j’étais assise à coté du monsieur qui me dévisageait avec un sourire en coin. J’étais tellement stressée que j’avais du mal à refermer la portière.
Lui :(sourire) ça va ?
Moi : (du bout des lèvres) oui bonsoir
Lui: Fermes la portière s’il te plait
Moi : …
Ce que j’ai fait
Lui :( me fixant) toujours pas fermée
Moi : (méfiante) Hum…
Puis j’ai refermé
Lui : (sourire) tu es tellement nerveuse que tu n’arrives pas à fermer la portière ?
Ces mots on fait un effet dans ma tête puis j’ai sourire et j’ai refermé la portière avec force. J’ai tourné le regard vers lui espérant qu’il me dise encore de refermer cette fichue portière [rire]. Il m’a regardé un moment puis à démarré la voiture sans rien dire.
MOI : (Soupir fort)….. Ouffffff
Lui : Comment tu vas ? Aldrich GOGAN architecte et toi ?
Moi : Daphné ALAMBI étudiante en communication
Lui : (me regardant) Tu es dans le coin ?
Moi : (le fixant) Non je me rendais chez une amie pas loin d’ici juste derrière cet immeuble (Lui indiquant l’immeuble)
Lui : oh je vais donc contourner il y a un chemin juste derrière
Moi : (le regardant) Vous êtes dans le quartier ?
Lui : (sourire en coin) Oui
Moi : oh nous sommes arrivés je descends ici.
Il s’était garé à quelques mètres au bas de la maison de Marcella puis a coupé le moteur
Lui : (me fixant) tu n’appelles pas ton amie voir si elle est à la maison ?
Oui ce que je devrais faire mais je ne l’avais pas fait en me rendant chez elle, il se pourrait qu’elle ne soit pas là. Evitons surtout ces genres de surprise parce que beaucoup n’aime pas cela, débarqué à l’improviste chez quelqu’un peut vous mettre dans des situations compliquées ou peut même vous créer des problèmes. Alors j’ai prit mon téléphone pour appeler Marcella elle a décroché au premier coup de sonnerie.
Moi : (souriant) Allo Marcy
Marcy : Oui Daph ça va ?
Moi : Oui tu es à la maison ? Je suis devant ton portail
Marcy : oh mais entre je suis là
Moi : d’accord
Click
Aldr : (me fixant toujours) alors ?
Moi : oui elle est dedans
Aldr : hum tu me laisses ton numéro s’il te plait ?
Je ne me suis pas faite prier je donnais mon numéro quand tout à coup
[Sonnerie de téléphone]
C’était le mien, j’y ai jette un coup d’œil [rire] Marcella
Moi : Oui ?
Marcy : Daph mais je te vois pas là je suis au portail. Attends tu m’as fait une blague c’est ça ?
Moi : rire… mais non je suis là et je te vois. Tu sais quoi, rentre je serai là d’une minute à l’autre.
Effectivement Marcella ne pouvait pas me voir, mais moi si, puisque j’étais dans le véhicule et elle ne pouvait se douter que j’étais dans un véhicule à quelques mètres d’elle.
Marcy : d’accord
Click
Je me suis tournée vers Aldrich, je l’ai remercié et je suis sortie du véhicule. Il a attendu que je sois à l’intérieur avant de disparaitre.
Une fois chez Marcy je l’ai trouve assise dans le séjour, je l'ai fait la bise puis je me suis assisse prés d’elle. On discutait on rigolait comme à-côté notre habitude à chaque fois qu’on se voyait quand mon téléphone s’est remis à sonné
[Sonnerie de téléphone]
J’ai regardé, c’était un numéro que je ne connaissais pas. J’ai hésité un moment avant de décrocher
Moi : (du bout des lèvres) allo… ?
Lui :(voix d’homme) Allo Daphnée … C’est Aldrich
Moi : Oh oui
Lui : C’est mon numéro, je t’appelle plus tard
Moi : ah d’accord bye
Click
J’ai enregistré le numéro et j’ai remit mon portable dans le sac. C’est ainsi que ma relation a commencé avec Aldrich suite à des appels, des déjeuners et diners.
***FIN DU FLASBACK***
J’étais dans mes pensées quand le serveur s’approcha de moi
Serveur : Madame je vous sers quelque chose ?
Moi : (sursautant) Oh une bouteille de jus de goyave s’il vous plait.
Je n’avais pas remarqué sa présence auprès de moi. Quelques minutes plus tard le serveur revient posant la bouteille et un verre sur la table avant de disparaitre. J’ai mit du temps a terminé mon verre puis j’ai payé ma facture et je suis sortie du restaurant. J’avais juste envie de marcher. Après trente minutes de marche, j’arrivais chez moi. Aldrich nous fait louer un appartement dans un quartier de Cotonou comportant deux chambres, une grande salle de séjour, une cuisine, une salle de bain et une terrasse. Il rentre d’habitude chaque soir bien qu’en étant pas marié, on passe la majeure partie du temps ensemble, j’ai déménagé ici y’a seulement deux mois et nous vivons comme un couple marié. Aujourd’hui Je ne sais pas s’il passera la nuit ici [haussant les épaules] de toutes façons, il a sa clé. Il était 20h 30 déjà quand je suis rentrée, j’ai fermé le portail derrière moi, la maison était dans le noir. Une fois à l’intérieure, j’ai mit la lumière de la cour, fermé la porte d'entrée puis je me suis dirigée vers la chambre. J'ai prit une bonne douche, j’ai enfilé mon pyjama, j’ai fait ma prière, mit la climatisation et d’un bond j'étais déjà sous la couette. Je ne m’étais pas soucier du dîner car j’avais l'estomac noué. Je n’ai pas non plus écrire à Aldrich pour savoir s’il passera la nuit ici ou chez sa mère, je n’ai pas envie de me prendre la tête avec lui encore une fois, mieux vaut pour moi rester dans mon coin et si jamais il rentre, il se débrouillera comme un grand garçon. Demain samedi, un autre jour commence pour moi. Je ne travail pas encore, j’ai terminé mes études il y’a deux mois. Pour le moment je n’ai pas encore déposé des demandes Aldrich a promit m’aider également. Je veux me reposer encore un mois d’abord avant de commencer par chercher un travail. C’est difficile chez nous ici, si après tes études, tu ne te fais pas pistonner tu risques de finir diplômé sans emploi. Nombreux sont les jeunes qui sont à la recherche d’emploi de nos jours et c’est pourtant triste. Pour moi, je sais que l’heure n’est pas au repos mais j’ai besoin d’un peu de temps. C’est sur ces pensées que le sommeil m’a prit sans que je m’en rends compte. Je sais que vous vous posez beaucoup de questions. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m’appelle Daphnée ALAMBI, béninoise pure, je viens d’une famille modeste et humble, 24ans je suis folle amoureuse d’un homme et je ne sais pas si je passerai le reste de mes jours avec ce dernier. J’étalerai ma vie plus tard, trop de doutes dans mon cœur en ce moment.
Kixxxxxx