Frédérique Minima

Ecrit par Phénix

************* Kelly *************

Bonjour ici ! Je sais que vous m’attendiez depuis pour savoir comment a été la nuit avec Yaelle. Non, vous et affairage ! Hum, la go là est au top. Elle m’a seulement mis K.O avec la surprise de taille qui m’attendait. Dès que nous sommes entrés dans ma chambre, elle m’a coincé contre la porte, ses mains de part et d’autres de ma tête puis en me regardant droit dans les yeux, elle a approché son visage puis m’a embrassé. D'habitude c’est l’homme qui coince ainsi la femme. Mais cette fille ! Elle a seulement inversé les rôles. C’était doux, si doux. Je n’ai pas été embrassé de cette manière depuis si longtemps. Si j’avais encore des scrupules vis-à-vis de Fred, ils se sont envolés après ce baiser. Junior menaçait de trouer le pantalon pour aller jouer avec sa nouvelle amie. C’est que le monsieur était si pressé de se retrouver au chaud. Puis le baiser est devenu plus vorace et mes mains sont parties à la découverte de son beau corps. Elle n’osait toujours pas s’aventurer vers mon pantalon mais avait déjà ôté ma chemise. En un temps record, je me suis retrouvé entrain de lui sucer les seins comme un bébé. Trop délicieux. Elle gémissait et cela me remplissait de joie. je lui ai enlevé son string et sans crier gars j’ai mis ma langue sur son bouton d’amour. Elle a été parcourue d’un frisson et a étouffé son cri. Sa main s’est posée sur ma tête pour l’appuyer légèrement. Je n’ai pas fait le difficile. Ma langue a exploré chaque contour de son sexe avec avidité. J’ai inséré un doigt en elle, très lentement. Elle s’est crispée un moment avant de relâcher la pression. Mes vas et viens étaient doux, et lents. Je la voulais cette fille, du plus profond de mes couilles. Mais je n’arrivais pas à être égoïste en la culbutant simplement. Quelque chose me faisait prendre mon temps, malgré mon envie et junior qui était déjà prêt à exploser. Je me suis débarrassé de mon pantalon, de mon boxer et j’ai pris place entre ses jambes. Elle me regardait le sourire aux lèvres. J’ai promené mon sexe sur le sien plusieurs fois avant d’en rechercher l’entrée. Ce fut un vrai parcours du combattant, tellement elle était serrée. A un moment, j’ai senti une résistance et je me suis arrêté net. Je l’ai regardé, elle semblait si sereine

-        Tu es vierge ?

Elle me fit oui de la tête. Je me sentis tout bête. C’est la première fois qu’une femme m’offre sa virginité. Etais-je capable d’affronter cela ? Méritais-je ce privilège ? Je voulus me retirer, malgré mon envie. Je ne voulais pas lui faire de mal. Elle a compris ce que je voulais faire. Alors elle a enroulé ses jambes autour de ma taille.

-        Que fais-tu ? me demanda t-elle.

-        Je ne peux pas !

-        Parce que je suis vierge ?

-        Oui Yaelle. Je ne peux pas te prendre ce bien si précieux !

-        Moi je veux que tu le prennes. Je l’ai réservé pour toi. je t’en prie tu me froisseras si tu me rejettes alors que nous étions si bien.

-        Yaelle !...

-        Cela ne t’engage en rien. Et si tu le veux, je partirai comme une parfaite inconnue. Mais je t’en prie Kelly, va jusqu’au bout. S’il te plait !

Elle a tiré ma tête vers elle et m’a embrassé. J’y ai répondu pendant qu’elle bougeait les reins sous moi. Je l’ai caressé jusqu'à ce qu’elle se détende et d’un coup sec, je me suis enfoncé en elle. Elle a émis un long cri de douleur que j’ai étouffé sous mon baiser. Ensuite, nous avons fait l’amour. Je ne sais pas ce qui m’est arrivé, mais j’étais si ému. Je l’ai traité comme une reine. En lui disant de belles paroles. Ses yeux brillaient de plaisir et j’étais si fier d’en être la cause. Sa jouissance, si je vous disais que c’est la première fois que je voyais une femme fontaine ! Elle tremblait de tous ses membres, murmurait des choses que je ne comprenais pas. Elle a même fuit le lit pour se mettre au sol, toujours en tremblant. Je l’ai rejoint et l’ai prise dans mes bras. Elle n’avait plus rien de la fille de tout à l’heure. C’était une fille épanouie, fragile. Nous avons fait l’amour toute la nuit. Elle s’est endormie sur ma poitrine sur les coups de cinq heures, le sourire aux lèvres. Sans demander mon reste, je l’ai suivi quelques instants plus tard.

C’est le soleil qui m’a réveillé. Je l’ai trouvée endormie contre moi, toute nue. Junior s’est redressé. Et c’est très tendrement que je me suis inséré en elle. Elle a émergé après quelques vas et viens en gémissant faiblement. Je lui ai fait l’amour très tendrement et elle a encore joui, mais pas autant qu’hier, elle était épuisée.

J'ai commandé le petit déjeuner et après la douche, nous avons mangé.  Je ne savais quoi lui dire. Elle ne me demandait rien. Mais je sentais une soudaine timidité dans son comportement.

-        Ça va ? lui demandai-je

-        Oui ! je suis contente d’avoir passé cette nuit avec toi.

-        Moi de même. C’est quoi le plan maintenant ?

-        Comme je te l’ai dit, cela ne t’engage en rien. Dès que je franchis cette porte, tu ne me reverras plus, sauf si tu en fais la demande expressément.

-        OK ! tu es sûre que tu ne m’en voudras pas ?

-        Je ne le peux pas. Je t’aime beaucoup trop pour ca.

-        Quoi ? m’aimer ? tu ne me connais même pas.

-        Pas physiquement. Mais je te connais. Je te suis depuis des années, en silence. Avant même que tu ne te maries. A l’époque j’étais juste une étudiante issue de famille pauvre et j’essayais de me concentrer sur mes études. Si je suis venue vers toi, c’est parce que je n’en pouvais plus de rêver de toi, il fallait que je te touche pour de vrai.

-        Et tu crois que tu vas pouvoir continuer ta vie simplement, comme si de rien n’était ?

-        Oui ! Ne t’inquiète pas.

-        OK

Je voulais lui dire que je ne le veux pas. Mais à quoi cela aurait-il rimé ? je ne pouvais rien lui offrir. J’avais une femme. J’ai donc pris son numéro et son adresse en promettant de la rappeler dès que possible.

C’est après son départ que j’ai allumé mon portable et le message de Ana est arrivé : « s’il te plait, rejoins-nous à l’hôpital. Jojo a été agressé. »

Je me suis habillé en vitesse et j’ai atterri à l’hôpital. Les parents de Jojo étaient là et Ana avait les yeux bouffis, tellement elle avait pleuré. Elle m’a raconté l’histoire en pleurant. Le médecin a dit qu’il ne fallait pas s’inquiéter, mais qu’il fallait beaucoup de repos pour qu’il se rétablisse. Alors, d’un commun accord, nous avons annulé nos contrats sur six mois.

Depuis que nous sommes rentrés, Fred n’a pas changé d’attitude. Les ragots vont bon train. Il parait qu’elle voit quelqu’un. Je n’ose pas y croire parce que c’est ma femme. Même si elle me mène la vie dure, je n’ose pas l’imaginer entrain de me tromper.

Alors j’ai demandé à un détective de mener une enquête pour moi. Je ne sais pas ce qu’il va trouver.

Je n’ai pas eu la force d’appeler Yaelle. Je sais que ce n’est pas bien ce que je fais. Mais je ne voudrais pas lui donner de faux espoirs. Il ne se passe une journée sans que je revois son joli sourire. Penser à elle et à notre nuit me met toujours dans tous mes états. J’espère que j’arriverai à l’oublier. Elle mérite tellement mieux que d’être ma maîtresse.

 

************* Laly BIBI ************

L’OISEAU EST PRIS AU PIÈGE ! Félicitez-moi !

Non, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi facile. Ce gars est vraiment trop facile à avoir. Il suffit d’une paire de fesses bien roulée pour qu’il bave comme un aliéné. J’ai fait des excès au resto juste pour lui faire comprendre que je n’étais pas moins cher. J’ai demandé du champagne, s’il vous plait ! Il a été surpris mais n’a rien dit. Le dîner a été une vraie réussite. Même que je me suis dit que j’aurais pu tomber amoureuse si je n’avais pas un plan.

Non ce docteur est vraiment un bon coup. Je comprends pourquoi cette folle m’a giflé hier. Qui va négliger un si bon morceau ? J’ai pris mon pied.

Il m’a emmené dans une somptueuse maison. N’eut été l’heure tardive, j’aurais demandé à faire le tour du propriétaire. Mais ce n’est que partie remise. Je n’ai pas joué les vierges effarouchées. Dès qu’on a franchi le seuil de la chambre,  je l’ai pris en charge façon bad girl. Et il a simplement adoré. Ma gorge est encore en feu, vu la façon dont il s’est enfoncé. C’est la première fois que je faisais des gorges profondes. Mais j’ai assuré comme une pro en redemandant. Puis, il m’a mangé le minou ! Je me suis carrément assise sur lui et l’ai laissé faire. Ensuite, il m’a prise, sauvagement et j’ai jubilé. Inutile de vous dire que j’ai dégusté. Non, le gars est fort. Mes gémissements s’entendaient à mille lieux à la ronde. Je ne pouvais pas me retenir. C’est même la première fois que j’ai eu un orgasme dans ma vie. Toute la nuit, nous avons baisé. Je vous jure que je n’ai jamais vu un homme aussi endurant. Maintenant qu’il m’a fait l’amour, je peux dormir sur mes lauriers.  Ce n’est plus qu’une question de temps. Il va ramper à mes pieds. Et je ne vais pas me gêner. Je vais tout prendre. Baba Tchakatou m’a dit que je dois l’exciter à me faire l’amour au moins trois fois. Donc demain en partant au boulot, je vais encore passer ma poudre et j’irai la lui servir dans son bureau. Je lui donne deux semaines pour venir me voir même dans la nuit profonde. Il me cherchera. Sans moi, il se sentira perdu. Il sera si doux ! Comme un bon toutou. (Rires) je suis si fière de moi. Encore un peu de patience Laly, et tu seras riche ! Riche ! Riche ! J’imagine déjà toutes les folies que je vais me permettre. Je vais payer entièrement le cursus de mes sœurs, ensuite, je vais ouvrir ma propre clinique. J’ai déjà le plan de construction. J’attendais juste le financement. Je pense aussi construire ma maison. J’ai déjà le terrain à Akassato. Vraiment l’euphorie qu’on ressent à l’approche de la richesse. Oh ! Je vais me faire plaisir de tout mon cœur comme je ne l’ai jamais fait. Faites-moi confiance.

 

********** UNE SEMAINE PLUS TARD ************

 **********FREDERIQUE ***********

Depuis ce jour où j’ai vu Cécil au restaurant, je ne suis plus tranquille. Mon cœur de femme pressent quelque chose de terrible. Cette fille ne me prendra pas mon gars. Il est à moi. J’ai accepté de le partager avec Ana, parce que c’est sa femme. Mais cela va changer. Je vais lui faire un chantage pas possible si jamais il ose tenter quoi que ce soit avec cette villageoise. Je suis amoureuse mais pas idiote. J’ai appris par Kelly qu’Ana a dégagé de la maison et j’ai feint d’être désolée. Mais vous savez que je ne le suis pas. Je vais mettre les bouchées doubles pour qu’il me fasse entrer dans cette maison. J’ai prévu de lui faire une surprise aujourd’hui. Je lui ai fait son repas préféré. Je vais la lui apporter au bureau et profiter pour m’excuser, histoire de tâter le terrain et voir si je peux passer à la vitesse supérieure.

Je me suis habillée de manière très sexy avec une légère touche de rouge à lèvres. Je sais qu’il ne résiste jamais à mes lèvres quand elles sont très rouges. Je me suis maquillée légèrement et j’ai mis mes escarpins. Je suis belle ! Dis-je en me mirant. Je suis descendue et j’ai pris mon panier à la cuisine avant de me diriger vers la porte. L’autre idiot était couché dans le salon. Je ne l’i pas calculé. C’est mon mari, mais plus pour longtemps. Maintenant que Cécil est libre, je ne vais pas me gêner.

-        Tu sors Frédérique ?

Je ne me suis pas arrêtée. J’ai lancé un oui sec et sans émotions avant de sortir.

Rien ne m’empêchera d’aller voir mon homme. Et si quelqu’un se met en travers de mon chemin, il le regrettera. J’ai posé mon panier sur le siège passager et je suis partie.

J’ai roulé lentement, pour me mettre les idées en place.  Je pense que je vais demander le divorce. Ma vie va commencer maintenant.  J’ai déjà assez d’argent et je pense aussi à la fortune que je vais gagner. La fortune de Kelly s’évalue à des milliards de dollars. Alors si le compte est bon, je dois m’en sortir avec au moins trois milliards. La belle vie ! C’est une coquette somme qui me permettra de prendre un nouvel envol avec mon mec au calme.

Je suis arrivée en un temps record. J’ai garé sur le parking du personnel (ah oui, je ne suis pas n’importe qui). Et je suis entrée d’un pas ferme. J’ai traversé le hall d’accueil sans un regard pour ces gens qui me dévisageaient. Je suis passée devant le bureau de la secrétaire qui était vide. Tant mieux, je n’aurai pas à me faire annoncer. Devant le bureau, j’ai respiré un bon coup et j’ai poussé la porte. Le spectacle qui s’est offert à moi m’a coupé le souffle. J’ai laissé mon panier tomber et cela les a fait sursauter. Ils se sont relevés et Cécil s’est pressé pour s’arranger pendant que l’autre idiote me regardait le sourire aux lèvres sans gêne. J’avais envie de lui arracher les yeux mais j’étais comme paralyser.

-        Qu’est-ce que tu fais là ? ose t-il me demander en se mettant en face de moi.

J’ai levé mes yeux déjà pleins de larmes et mon cœur s’est brisé en mille morceaux. Dans ces yeux il n’y avait aucune pitié. Juste de la colère, de l’indifférence.

-        Je suis venue te faire une surprise. Mais je vois que ton bureau est devenu un lieu de tournage de pornographie.

Il m’a giflé et mes oreilles se sont mises à siffler. J’ai vu rouge. Mon bras est parti. Je lui ai rendu la gifle vite fait.

-        Plus jamais je c’accepterai que tu me frappes Cécil. Jamais plus. Je ne sais pas ce qui te manque avec moi. Je t’ai tout donné, tout. Pourquoi as-tu choisi de me faire du mal ? je ne le mérite pas, je ne l’ai jamais mérité.

-        Tu le mérites amplement. Au lieu de te consacrer à ton mari, tu me cours après. Je ne t’aime pas. Je te l’ai toujours dit. Tu n’es qu’une pute que je baise quand j’en ai envie. Qu’est-ce que tu as cru ? que j’allais faire de toi ma femme ? qui est fou et insensé pour épouser une femme comme toi ? je n’ai jamais eu cette intention.

-        C’est méchant de ta part.

-        Je le sais. Si tu le permets, j’ai à faire.

-        C’est la nouvelle pute que tu as trouvé ? celle avec laquelle tu veux me remplacer ?

-        Ce n’est pas une pute. Je t’interdis de lui parler de la sorte.

-        Sinon quoi ? Je parle d’elle comme je veux. Tu oses me jeter après tout ce que j’ai sacrifié pour toi ? ca ne se passera pas comme ça. Je peux te jurer que tu vas le regretter

-        Je n’ai que faire de tes menaces. Mets-toi dehors.

-        Tu ne sais pas ce que tu fais. Imagine ce que tu ressentiras demain matin en voyant des photos de nous aux premières pages des journaux.

Il a tiqué avant de me dire d’une voix pleine de colère

-        Tu ne feras rien de tel.

-        Tu veux parier ? lui dis-je en le défiant du regard.

-        Je n’ai pas grand-chose à perdre tu sais ? mais toi ! Anaïs et sa famille vont t’entrainer dans un procès d’où tu sortiras plumé. Tu veux tenter le coup ? Réfléchis-y Cécil. Je t’attends ce soir à notre lieu habituel. Sois là à 20 h.

Je suis partie, le cœur bouillant de rage. Il avait osé me traiter de pétasse devant cette fille. Et celle-ci qui me narguait. Elle va le regretter. Elle ne sait pas qui elle a provoqué. J’ai essuyé les larmes de chagrin qui coulait sur mes joues en m’asseyant dans ma voiture. Mon Dieu ! Pourquoi cela m’arrivait-il ? Je l’aime ce gars, de tout mon cœur. Et lui il se tape des filles dans son bureau alors que je m’abstiens avec mon mari qui est si bon avec moi ! Qu’-ai-je fait ? je jure que Cécil sera à moi, où il ne sera à personne. Et déjà je vais commencer par m’occuper de cette fille.

J’ai roulé sans destination fixe. J’ai tourné dans la ville jusqu’à ce que l’essence soit finie. Alors j’ai garé la voiture au bord de la route et j’ai pris un taxi-moto. On a roulé environ une trentaine de minutes, puis, il m’a déposé. J’ai payé la course en lui laissant un pourboire et je me suis dirigée vers la grande bâtisse qui était devant moi. Dès que je suis arrivée, les servantes m’ont fait une haie d’honneur, j’ai marché au milieu d’elle et me suis arrêtée devant la chambre. Elles se sont éclipsées. Alors, je me suis déshabillée et toute nue, je suis entrée.

-        Tu es venue ma reine ? je t’ai tant attendue

-        Oui Kabiesi, je suis venue.

-        Le problème doit être vraiment grave pour que tu viennes me voir ! je ne t’ai pas vue depuis que tu es venue me demander de te laver pour que tout le monde t’aime !

-        Je le sais Kabiesi. Et je le regrette. J’ai besoin de toi.

-        Qu’as-tu à m’offrir ?

Je me suis mise à quatre pattes en me cambrant.

-        Prends-moi et aide-moi. Tu sais que je suis ta femme pour toujours, dans ce monde comme dans l’autre.

-        Mais tu as choisi d’être loin de moi et de vivre une vie que je n’approuve pas. C’est par amour que je te laisse faire, sinon je t’aurais punie.

-        Aie-pitié de moi Kabiesi. J’en suis contrite. Je suis au pied du mur.

-        Prends ton diadème et porte-le. Je t’emmène faire un tour chez nous. Tu manques aux tiens.

J’ai pris le diadème et je l’ai porté. J’ai commencé à sentir ma transformation. Mes pieds se sont rejoints et se sont soudés pour devenir une queue de poisson. Cinq minutes plus tard, je rampais, en suivant mon mari. Une porte mystérieuse s’est ouverte et nous avons été happés. Je me suis retrouvée dans notre maison en dessous de l’eau. Toutes mes servantes se prosternaient devant moi. J’étais accueillie comme l’enfant prodigue. En fait je suis la reine mais j’ai préféré rejoindre le monde des hommes et aucun d’eux n’a pu me retenir. Mes deux filles Mawami et Malémi se sont avancées vers moi avec leurs maris. Je les ai bénis avant de me rendre dans la chambre de mon mari. Revenir ici n’était plus dans mes plans. J’aime mon peuple, mais je voudrais vivre ma vie parce que j’aime les humains. Et je veux Cécil.

-        Est-ce qu’il le mérite ? me demanda mon mari en lisant dans mes pensées.

-        Je ne peux pas le laisser m’humilier. Je suis une reine et il ne peut pas autant me manquer de respect.

-        Tu n’es pas une reine là-bas Minima !

-        Je veux qu’il m’aime. Qu’il soit prêt à sacrifier sa vie pour moi.

-        Viens ! tu m’as manqué.

Je me suis avancée vers lui. C’est mon mari, il me passe tous mes caprices et je sais que je rentrerai rassurée après l’avoir satisfait. C’est avec entrain qu’il m’a pénétrée. J’ai joué de mon art en y mettant toute ma volonté. Il m’a prise pendant des heures. Je hurlais de douleur. Son membre n’a rien à voir avec celui d’un humain. C’est beaucoup plus grand, plus long. J’y étais habituée mais le temps a passé depuis que j’ai décidé de m’en aller.

C’est au petit matin qu’il m’a ramené dans le monde des humains.

-        Minima, je t’autorise à lui faire ce que tu veux. Seulement, il y a une personne qui comme toi est venue me voir pour lui. Je lui ai donné tout ce qu’il faut.

-        Pourquoi ?

-        Parce que je ne savais pas que tu voulais de lui. Je ne peux pas retirer ce que je lui ai donné. Elle a fait le sacrifice demandé. Donc elle est princesse. Et à tous les honneurs.

-        Qui est-ce ?

-        Je ne peux le dire. Tu le sais.

-       

-        Ne me boude pas Minima. Il est temps de rentrer chez toi. et n’oublie pas, tu ne dois coucher avec personne avant une semaine, sinon, il mourra. Tu es ma femme. J’ai encore des privilèges.

-        Merci Kabiesi ! dis-je en m’inclinant. Je sais qu'il a donné des pouvoirs à cette personne mystérieuse pour me porter préjudice, parcequ'il est jaloux.J’ai fait le chemin du retour, très en colère. Qui est cette personne qui vient voir mon mari pour le même problème que moi ? De toute façon, je ne la laisserai pas faire. Cécil est à moi. J’ai acheté de l’essence en bidon que j’ai renversé dans ma voiture avant de démarrer pour rentrer à la maison. La maison était plongée dans le noir. Dieu merci, je n’aurai pas à me prendre la tête. Je suis montée dans ma chambre. J’ai pris un long bain et après je me suis couchée.

  
ENTRE AMOUR ET PASSI...