HIM OR HIM
Ecrit par Larissa92
PETUNA
Je suis sur le lit mes pieds et mes poings sont liés et mon homme est en
moi. C’est un plaisir qui frise la folie mais je n’ai pas le droit de gémir je
suis bâillonnée de toute facon et je regrette presque de l’avoir provoqué. Sevrer
un homme comme SHERIDAN durant des mois et venir le provoquer, je note dans un
coin de ma tête de ne plus jamais tenter un truc pareil. Ça fait 45 minutes j’ai
déjà joui trois fois et monsieur 0 fois. J’ai frôlé l’orgasme quand la cravache
s’est abattue sur mes seins mais il s’est retiré de moi directement. Si on m’avait
dit un jour que j’apprécierai ce genre de sexe, j’aurai traité la personne de
folle. Mais plus on y va et plus j’aime.
Au début de cette soirée j’avais beaucoup d’appréhension. Je n’étais pas sûre
d’aller jusqu’au bout et le décevoir me faisait peur mais dès qu’il a posé les
mains sur moi, j’ai tout oublié. C’est venu naturellement. C’est l’homme que j’aime
et ce que nous faisons c’est l’amour. Il enlève le bâillon, me tourne vers lui
pour un long baiser. Après quoi il me donne un léger coup de cravache sur le clitoris
déjà gonflé à bloc. Je joui encore en tremblant et cette fois si en criant son
nom. Quand je reviens à moi, mes liens sont défaits et il me regarde en
souriant.
- Tu n’as pas joui. Je constate en prenant son sexe tendu
dans ma main
- Pas encore. Dit-il avec un sourire carnassier qui me fait
avoir envi qu’il me remplisse encore.
Il me soulève dans ses bras et me met à quatre pattes sur la table basse. Je
sens la douce caresse de la plume sur mon dos avant de sentir une pince a
clitoris a cet endroit. Il se déplace ensuite vers l’armoire devant moi et sort
un G-spot vibrator. Je frétille d’impatience et il sourit.
- Nasty girl. Me dit-il en l’introduisant lentement en moi.
Je me mets à bouger comme une malade quand il le met en marche. Quand je
suis sur le point de jouir, il le retire et me pénètre d’un coup sec. Mes genoux
me lâchent et nous tombons lourdement sur la table. C’est tellement drôle qu’on
éclate de rire. Mon rire se bloque dans ma gorge quand il relève mon postérieur
et se met en me donnant des coups violent. Mon Dieu j’en tremble tellement c’est
bon.
Ce qui semble une éternité plus tard, je le supplie de me donner du repis
tellement j’ai mal partout et mon vagin chauffe. Mais mes mains sont agrippées à
ses fesses pour qu’il me donne ca plus profond. Il joui quelques minutes plus
tard avant de s’écrouler sur le côté. Il tend le bras vers moi et je recule ce qui
le fait éclater de rire. Qu’il se moque bien. Putain si je sens déjà les
courbatures maintenant comment ce sera demain ?
- Je veux juste te porter jusqu’à la chambre. Dit-il en me
caressant les cheveux.
-
Genre
tu as encore la force pour ca ? Je demande sincèrement surprise.
- Tu es impossible. Dit-il en me soulevant.
Il va me déposer directement dans la baignoire vide et fait couler de l’eau.
Déjà le contact me brule les parties et je serre les dents. Il vient prendre
place devant moi. On se tient les mains en silence pendant un long moment.
- Une semaine encore. Dit-il finalement en portant ma main à
ses lèvres. Mon sourire s’élargit
-
Une semaine
et je serais officiellement madame SHERIDAN pour la vie.
-
Pas de
retour en arrière après ça. Dit-il en me regardant dans les yeux.
-
Je ne
voudrais pas retourner en arrière même dans mon cauchemar.
-
Prête
de chez prête ? Demande-t-il
- Plus prête que Krista.
On pouffe de rire ensemble. Krista a déjà sa robe parce que selon elle,
elle épouse aussi son père. Elle a invité toute sa classe que dis-je ?
Toute son école en plein lundi matin au micro qu’elle a pris des mains de son
directeur.
- Tu veux combien d’enfants encore ? Je demande en
faisant passer mes jambes au-dessus des siennes et mes bras autour de son cou.
-
Oh tu
en veux encore ? Me demande-t-il surpris.
-
Pas toi ?
Je fais en fronçant les sourcils.
- Je me disais qu’avec quatre enfants tu n’en voudrais
plus.
Je lui caresse la joue puis, les cheveux en cherchant des mots qui ne le
vexeraient pas.
- Mon amour je suis consciente que se sont tes enfants
comme si ton sang coule dans leurs veines. Mais je serais égoïste de ne pas t’en
donner de ton sang tu ne trouves pas ? Je veux que tu en ai avec ton nom
des petits SHERIDAN.
- Je ne veux pas que tu le fasses juste pour moi. Dit-il en
me faisant bisou sur les lèvres.
Je ne sais pas si je vous ai dit que cet homme est une pépite. Une pépite
que je ne risquerai de perdre pour rien au monde.
- Mon amour. Je veux un peu de toi et un peu de moi. Un melange
parfait de tous les deux.
- Dans ce cas encore quatre. Dit-il
J’ouvre grand les yeux et la bouche. Non mais le type est fou mais en même temps
c’est moi qui ai demandé. Il vient d’une grande famille je m’attendais à quoi
aussi ?
- Quatre SHERIDAN ! Ça en fera 8. Je dis choquée.
- Je sais encore compter mon amour. Dit-il en riant.
Je veux encore parler mais il me fait taire d’un baiser. On reste dans le
bain un long moment sans parler juste a profiter de nous deux.
Je suis entrain de me ravitailler en dessous coquins avec Precious et Laila
chez tata Nicole. Je ne sais pas ou on ira en lune de miel mais je sais qu’il
faut que je fatigue mon homme avec mon corps. Nous sommes sur le point de
traverser la route pour rejoindre notre véhicule quand je me sens observer. J’ai
cette sensation depuis que je suis sortie de la maison mais elle est forte
maintenant. Je me retourne et tombe sur le regard…d’Is.
- Ce n’est pas possible. Je souffle en fermant les yeux.
- Qu’est-ce qui se passe ? S’inquiète Laila en prenant
les paquets que j’ai lâché alors que Précieuse me prends le bras.
Je regarde dans la même direction et ne vois plus ce regard. Ce qui me fait
souffler de soulagement.
- Ce n’est rien j’ai juste mal vu. Je dis en me remettant.
NATASHA
Encore du grabuge dehors. Je pense que je vais bientôt me faire renvoyer si
ça continue. Depuis que Chocolat a officiellement demandé le divorce, ces
femmes ne me laissent pas tranquille. Maman m’a demandé de rester zen mais
elles sont entrain de me pousser à bout. Encore que nous vivons pratiquement
ensemble en ce moment. Je ne suis plus dans la maison familiale. Il a tenu à me
loger pour prendre ses responsabilités ce que maman a approuvé. Papa ne parle
pas depuis. Il ne me calcule pas maman dit que Chocolat et moi devons le
rencontrer avant l’accouchement pour qu’il soit moins en colère. Sauf que mon père
est un malade mental. Il peut planter un couteau dans l’œil de l’enfant des
gens. Bref j’ai trouvé comment apaiser son cœur même si on le rencontre après l’accouchement.
Chocolat a aussi décidé de me sevrer jusqu’à l’accouchement comme quoi on doit
apprendre à se connaitre sans sexe. Il est adorable avec moi. Tellement que j’ai
arrêté d’être chiante. Parce que je l’ai bien emmerdé avec des envies que je n’avais
même pas pendant une bonne semaine. Je souffle quand le calme revient dehors. Je
suis fatiguée de ces trois femmes stupides. Je me demande comment il réussit à
les supporter. La femme et la sœur même je peux comprendre mais la mère comment
expliquer sa stupidité.
RICK
Ça fait une semaine que je n’arrive pas à prendre l’avion pour rentrer. Une
semaine aussi que je vois les ébats de Laila quand elle se donne a ce type. Je n’arrive
pas à croire que je suis encore en vie. Ce que je fais maintenant c’est me soûler.
Je ne sais pas ce que je sois faire. Elle ne me donne même plus l’heure dans la
maison mais je n’arrive pas à rentrer. Je me demande comment faire pour
surmonter ça. Et surtout je me demande comment j’ai pu être assez stupide pour
la laisser m’échapper. J’ai déjà tourné le problème dans ma tête sans trouver
de solution. Je n’ai jamais eu à faire à cette Nayla. Je fini par lancer l’appel
que je me retiens de lancer depuis.
- Papa ? J’ai besoin de toi s’il te plait.
-
Qu’est-ce
qui se passe ? Me demande-t-il alors que je vois la main de maman sur son
torse.
- Nayla a rompu avec moi. Je lâche s’une voix a peine
audible
Papa s’assoie dans le lit en passant une main sur ses cheveux. Je sais qu’il
se fait tard et qu’il dormait déjà.
- Je croyais que c’était toi qui avais rompu vu comment tu t’affichais
avec la petite fille squelettique là.
-
Papa
s’il te plait.
-
Ok. Vous
avez rompu et ?
- Les images d’elle me viennent quand…
Ma voix se brise donc je me tais et essaie de me racler la gorge avant de
continuer.
- Quand elle couche avec ce type je vois tout et je ne sais
pas comment faire partir ça.
- Lui as-tu seulement demander pardon d’avoir fait le con ?
De lui avoir brisé le cœur ?
Je baisse la tête simplement honteux parce que je n’y ai même pas pensé.
- Il te faut etre un homme Rick. Tu ne peux pas blesser
quelqu’un durant des mois ou des années et ensuite penser que tout ira bien
pour toi comme sur des roulettes. Se sont les dieux qui font son palabre comme
ca donc de supporter seulement. Tu dois lui demander des excuses.
- J’ai mal papa et je veux la récupérer.
Je vois subitement la tête de maman sur l’écran. Elle a arraché le téléphone
a papa et me regarde le visage bien froissé.
- C’est de ta propre gueule que tu te fou Patrick. Dit-elle
d’un ton sec
-
Donne-moi
mon téléphone quand tu parles avec tes filles je suis souvent là ? fait
papa.
-
Ton fils
a les foutaises. De grosses foutaises. Cela fait des mois qu’elle est à Seattle
et tu n’as pas fait semblant d’aller la prendre pourtant c’était un cri pour
que tu la regarde et l’écoute. Au lieu de ça tu t’es mis en couple avec une
autre. Maintenant que tu la vois heureuse tu veux ramener ta sorcellerie dans
sa vie ? Qu’est-ce que tu reprochais à cette pauvre fille ?
-
J’ai
fait une erreur maman.
- Tu m’en diras tant.
Elle donne le téléphone a papa que j’entends soupirer. Une minute plus tard
une porte claque.
- Je ne peux pas te donner une recette magique pour la reconquérir.
Je te dirais juste d’être vrai avec elle. De t’ouvrir sans jouer au macho et de
prendre tout ce qu’elle te jettera au visage. Mais dans un premier temps présente
lui des excuses.
J’acquiesce et on se séparent sur de dernières recommandations. Je reste
coucher dans ma chambre un long moment. Jusqu’à entendre la voix de Nayla
entrain de rire au téléphone avec ce type. Quand elle raccroche, je sors de la
chambre et la salue alors qu’elle veut entrer dans la sienne. Nous ne sommes
plus que trois ici et j’ai demandé a Shana de s’installer dans la maison.
- On peut parler s’il te plait ?
Elle hoche la tête et me suit simplement. Pour une fois son calme au lieu d’être
ennuyeux me fait peur. Elle prend place et je fais pareil.
- Ecoute je sais que je t’ai fait beaucoup de mal vu la manière
dont je me suis comporté ces deux dernières années et surtout ces derniers
mois. J’ai cherché des sensations forte parce que je me retrouvais dans une
relation trop sérieuse, la seule que j’ai jamais eu à mon jeune âge. Ce n’est
pas une excuse vue que toi aussi tu es jeune et je te demande pardon d’avoir manqué
de considération a ton égard. Mon comportement ne veut pas dire que je ne t’aime
pas. C’est juste que j’ai été idiot et je t’ai prise pour acquise. Je t’aime
Nayla. Il a fallu que je te perde pour m’en rendre pleinement compte.
Je me tais et garde la tête baissée mais vu qu’elle ne parle pas, je lève
la tête et la regarde. Elle me sourit mais son regard est neutre.
- Avant que je ne me prononce Rick se sont des excuses
parce que je les mérite ou parce que ton ego veut se prouver que tu as toujours
du pouvoir sur moi et qu’après ça je vais te tomber dans les bras comme la
cruche que tu penses que je suis ?
-
Ecoute
Nay. Je t’ai peut-être prise pour acquise mais jamais je ne t’ai cru stupide et
tu le sais. J’ai beaucoup de respect pour toi. Je t’aime et j’aimerai que tu le
saches.
- Je l’aime lui maintenant. Me dit-elle en me regardant
dans les yeux.
Je sens littéralement mon cœur se briser en mille morceaux. Aucun mot n’arrive
plus à traverser mes lèvres. Elle se lève me sourit et me pose un baiser sur la
joue. Je ferme les yeux et hume son parfum jusqu’à entendre la porte de sa
chambre se fermer. Je passe mes deux mains dans mes cheveux et farfouille
dedans. Elle l’aime. Mon Dieu je l’ai vraiment perdu.
NATE
Demain c’est le grand jour. Depuis quelques temps je sens Petuna stressée
et a fleur de peau maman Sameen me parle de stress avant mariage comme quoi c’est
tout à fait normal. Mais je ne sais pas. Je la sens trop tendue et quand on
sort elle regarde partout comme si elle se sentait traquée. Je me demande si ce
n’est pas le PTSD a cause de son agression. Nous ne sommes pas supposés se voir
aujourd’hui mais j’ai besoin de lui parler. J’ai toujours cette petite insécurité
en moi. Cette petite voix qui me dit qu’elle ne m’aime peut-être pas assez pour
lier définitivement sa vie a la mienne. Elle est chez sa maman et c’est devant
sa porte que je suis en ce moment. Sa mère ouvre me regarde longuement avant de
me céder le passage.
- Elle est seule dans son ancienne chambre.
- Merci. Je lui dis en posant un bisou sur sa joue
Je vais vers la porte le cœur battant ne sachant pas comment je vais sortir
d’ici. Serein ou célibataire. Je l’aime comme un fou mais je ne veux pas qu’elle
m’épouse si elle n’est pas prête. Je prends une grande inspiration avant de
toquer. Sa voix douce me demande d’entrer. Je pousse la porte et reste dans l’embrasure
sous le choc de ce que je vois. Elle ne porte que des bouts de ficelles rouges.
Je ne saurais décrire parce que je ne vois pas le début et encore moins la fin.
- Tu en penses quoi maman ? Il va aimer ? Enfin
je sais qu’il me dira qu’il aime tout ce que je mets tant que c’est sur moi
mais je qu’il soit…
Elle ferme la bouche surprise quand elle se retourne et me voie. Elle court
ensuite s’enfermer dans la salle de bain en criant.
- On ne devait pas se voir avant demain. Qu’est ce que tu
fous la ?
-
Tu ne
penses pas qu’on a déjà eu tous les mauvais signes possibles ? Je demande
en riant.
-
Avec
mon sang de maquereau je ne pense pas. Je
ne veux pas qu’on prenne de risque bébé. Dit-elle
- J’ai besoin de te parler mon cœur. Et j’ai besoin de voir
tes yeux quand tu vas me répondre.
Il y a un calme de l’autre côté. Puis elle demande
- Qu’est que tu as ? Tu as des doutes ? Tu ne
veux plus te marier ?
-
Tu sors
me retrouver s’il te plait ? Je demande
-
Pas si
c’est pour que tu me dises que tu veux annuler le mariage ou le repousser. Je sens
plein de doute dans ta voix.
- Viens mon cœur.
Ce n’est que cinq bonnes minutes plus tard que la porte s’ouvre timidement.
Elle est dans un peignoir blanc maintenant. Elle va s’asseoir en tailleur sur
le lit et me regard les yeux tristes.
- On s’était promis quand on s’est mis ensemble de tout se
dire même ce qui blesse. On avait dit until the wheels fall off.
-
Until the wheels fall of. Disons nous en même temps.
- Alors pourquoi tu ne me dis pas ce qui te tracasse depuis
ce début de semaine ? Tu es à cran, à fleur de peau taciturne. Qu’est ce
qui se passe ?
Elle baisse les yeux sur ses mains qu’elle se mets à triturer et quand elle
les relève à nouveau, j’y vois des larmes ce qui m’alarme de suite. Je quitte
la porte des la salle de bain et vais prendre place à ses pieds.
- Je ne veux pas que tu penses que je t’aime moins ou pas
du tout ou que je ne veux pas t’épouser. Parce que je t’aime comme je ne me
croyais plus capable d’aimer. J’ai trop hâte d’être ta femme et notre famille…
-
Dis-moi
ce qui se passe je la coupe en lui prenant la main.
- J’ai vu Israël trois déjà. Je sais que je passe pour une
folle il est mort mais je l’ai aperçu trois fois et il disparaissait en un clin
d’œil. Mais je te jure que je ne suis pas folle.
Je lui caresse la main ne sachant pas trop quoi lui dire. Peut être que c’est
le stress du mariage ou alors l’esprit de Kristof qui se balade et qui veut lui
dire quelque chose je ne sais pas. Je ne sais donc pas comment la réconforter et
quand j’ouvre la bouche, elle me saute au cou et se met à pleurer.
- Je t’aime je te jure Nate. Je ne sais pas pourquoi je le
voie.
Je la serre contre moi en la câlinant
- Arrête de pleurer je sais que tu m’aimes et ce que tu me
dis ne me fais pas douter. Je ne sais pas pourquoi tu le vois mais on peut
demander à l’une de mes mamans si tu veux.
- Ok. Hoquette-t-elle en se serrant plus contre moi.
Ensuite je commence à sentir de petits baisers mouillés dans mon cou. Je veux
lui demander ce qu’elle fait quand elle me bâillonne d’un baiser langoureux. En
moins de temps qu’il ne faut pour le dire, elle s’empale sur mon membre dressé.
- Humm oui. Soupire-t-elle en ondulant sur moi.
Je libère ses seins et m’occupe d’eux sous ses soupirs et gémissements. On joui
quelques minutes plus tard accrochee l’un a l’autre.
- Je t’aime. Dit-elle alors qu’on se nettoie dans la salle
de bain.
- Moi encore plus.
PETUNA.
C’est le grand jour. J’ai hésité à parler à Nate mais visiblement j’avais tort.
A part ce jour-là, j’ai vu ou cru avoir vu Israël dans un supermarché et une troisième
fois devant la maison. On ava en discuter avec tata Sameen après notre mariage
et lune de miel. Je suis devant la glace et je me trouve magnifique. Maman a déjà
pleuré je ne sais combien de fois tellement elle est heureuse et émue. On n’attend
plus que papa pour qu’il me conduise devant l’hôtel. Leila et Précieuse sont
mes filles d’honneur. La dernière est venue avec son fils de qui elle est complètement
amoureuse. Prunelle est en train de préparer son voyage. On toque à la porte et
Karisma va ouvrir. Papa rentre et je vois ses yeux briller quand il me regarde.
Il vient m’embrasser et me donne des benedictions. Krista vient se poster a
cotee avec sa robe a traine et prend la main libre de papa. Nous faisons la
marche ensemble. Quand je vois mon homme m’attendre à l’autel, tout ce qu’on a vécu
me revient en tête. Tout ce qu’il a fait pour moi me revient et j’ai juste
envie de voler pour lui sauter au cou et lui dire oui encore et encore pour la
vie. Comme on marche trop lentement pour mademoiselle ABESSOLO, elle lâche la
main de son grand-père et court retrouver son père a l’Autel ce qui arrache un
rire dans l’église. Son père lui donne un bisou avant qu’elle prenne sa main et
se place à ses côtés. Papa et moi arrivons ensuite et il baise ma main avant de
la mettre dans celle de mon homme. En soulevant mon voile, il me souffle :
- Je t’aime mon amour.
Je lui souris simplement trop émue pour parler. Le prête fait son serment
et tout ce qui s’en suit puis, demande à Nate s’il a quelque chose à me dire.
- J’ai tellement de chose que je pourrais te promettre mais
tout ce que je pourrais dire en ce moment est que je t’aime. Je sais que tu es
la femme de ma vie. Je ferai tout pour essayer pour ne pas te faire intentionnellement
du mal. Je te promets de continuer à préserver notre famille du mieux que je
peux.
Je me rapproche pour l’embrasser les larmes aux yeux avant de me souvenir
qu’on ne nous a pas encore donné la permission.
- Désolée. Je dis au prêtre qui sourit tandis que la salle
ris.
-
C’est
ton tour ma fille. Quelle est la promesse que tu fais a cet homme ?
-
Mon amour,
ma vie…
-
Maman
on avait convenu que c’est mon amour et ta vie. Me coupe ma fille faisant une
fois de plus rire la salle.
- Tu as raison chérie. Ma vie…si on m’avait dit un jour que
je me tiendrai ici avec toi, j’aurais pris cette personne pour une folle. Nous venons
de tellement loin toi et moi. Nous avons surmonté tellement d’épreuves tous les
deux et jamais, jamais tu n’as quitté mon côté. Tu m’as relevé quand j’étais au
fond du gouffre. Tu as joué le rôle de père, psy, frère, martyre et j’en passe.
Aujourd’hui tu es mon meilleur ami et je n’imagine pas la vie sans toi. J’adore
comment tu prends soin de notre famille comment tu nous protèges et nous aimes.
Aujourd’hui, je veux te promettre que je serai ta force et non ta faiblesse ton
refuge et ta forteresse. Je te promets que nous ferons ces quatre autres
enfants. Je te promets par-dessus tout de t’aimer jusqu’à mon dernier souffle
je t’aime ma vie.
Il efface une larme m’attire à lui et m’embrasse avant même que le prêtre
ai le temps de dire ouf.
Mon homme et moi sommes mariés c’est officiel je suis madame SHERIDAN. Nous
sommes dans le jardin. Nous avons fui la fête pour prendre un peu d’air. Je suis
sur ses jambes et nous admirons nos alliances en nous souriant comme des
idiots.
- Obliger de se supporter pour la vie maintenant. Je dis en
l’embrassant.
- Obligee de supporter ta voix de crapaud sous la douche
tous les matins.
Je le frappe avant de l’embrasser encore. On continue a se taquiner ainsi jusqu’à
ce que je constate qu’il est crispee. Je le regarde et son regard est fixé
devant nous. Je suis pour voir planter pas loin de nous Israël vêtu de noir le
regard doux sur moi. Je ferme les yeux avant de les ouvrir a nouveaux mais
cette fois-ci il ne disparait pas.
- Tutuna. Dit-il de sa voix rauque. Je me serre encore plus
contre Nate