Histoire d'une soirée (deuxième partie)
Ecrit par Verdo
Je regardai le téléphone sonner à plusieurs reprises ; La neuvième fois, je le ramassai par terre et je reçus l’appel. Sa jolie voix se fit entendre:
- Bonsoir monsieur,
- Bonsoir répondis-je…
(Après une longue expiration elle continua.) Je m’appelle Rosalina, je viens d’égarer mon téléphone en prenant un taxi et je pense que vous l’avez…
- Oui effectivement j’ai votre téléphone Rosalina ; Vous l’avez laissé tomber en voulant monter dans le taxi. C’est à votre départ que je l ai retrouvé au sol.
- Dis donc c’est Verdo au téléphone ?
- Oui répondis je.
Je pouvais sentir à travers sa voix qu’elle était rassurée. Après un long soupir elle dit : Bon Dieu merci que c’est toi qui l’as. Je te revaudrai ça. Sincèrement merci du fond du cœur. Donne-moi ta position et je passerai le prendre.
- Au fait je suis toujours au bord de la route à la recherche d’un taxi.
- Attends t’es sérieux là !!
- Si si…
- Okay y’a pas de problème. Reste où tu es je passe te chercher.
Vingt minutes plus tard, une grosse voiture cylindrée de couleur noire de marque Hyundai s’arrêta au bord des pavés près de moi et klaxonna deux fois. Je me suis dis que peut être c’est quelqu’un qui voulait prendre un appel ou soit qui s’est garé pour une urgence. Les klaxons se firent de nouveau entendre et j’entendis une voix me dire : Allez !!!Monte Verdo C’est moi Séra.
Étonné et un peu la trouille, je m’approchai ; j’ouvris la portière et je m’installai à coté d’elle.
- J’adore ta caisse, c’est trop cool
- Merci mais ce n’est pas la mienne. C’est à maman ; Actuellement elle est en voyage donc j’utilise en entendant qu’elle ne revienne.
- Cool mais où l’avais- tu laissé avant en prenant un taxi ?
- Au garage pour entretien. J’avais un rendez-vous et j’étais très en retard, le pourquoi j’avais pris un taxi…..Dis moi ça te dis une balade ?ou bien t’as un gram pour ce soir ?
J’hésitai un peu avant de répondre.
- Non j’ai aucun gram mais j’aime pas trop traîner dans la nuit.
- Je vois. Il est juste vingt heures ; Donne moi une heure de ton temps juste pour te remercier d’avoir retrouvé mon téléphone…S’il te plaît…Ne dis pas non.
- J’ai pas le choix que d’accepter, juste une heure et je rentre d’accord?
- D’accord ça marche.
Elle démarra la voiture, L’air enjaillé. La musique était à fond.En la regardant, on dirait une gosse de riche qui aime fêter.
De super marché en supermarché, de restaurant en restaurant, de bar en bar,on buvait et mangeait ce qu’on voulait.Elle payait les addictions.
J’étais toujours clean, en forme. Mais c’était pas son cas. Elle était soûle et avait du mal à se tenir debout. Je l’accompagnai à la voiture. Elle pouvait pas rouler. Ehhhh merde !!!……. Qu’allais-je faire ?il sonnait vingt trois heures. Elle était allongé sur le siège arrière complètement ivre. J’enlevai mon manteau et je la couvris avec. Je restai près d’elle une trentaine de minutes afin de pouvoir prendre une décision. J’avais aucune idée de l’endroit où elle créchait. Cette situation me rendit perplexe. L’erreur,c’était d’avoir accepté l’accompagner ; Et si seulement j’avais refusé son invitation, rien de cela ne serait arrivé. Le regret commença à m’envahir.Des idées fantasques traversèrent mon esprit.
Le temps passait et j’ai finalement décidé de l’emmener chez moi. Je montai au côté chauffeur ; mis la ceinture de sécurité, passai le contact, mes pieds sur l’embrayage je passai la première vitesse et baissai le frein à main. Je me rappelai de mes cours de conduite à l’auto-école. J’avais le permis de conduite mais rouler une telle voiture, c’était la première fois.
Vingt minutes plus tard, on arriva chez moi. Je fis renter la voiture au garage, je l’aidai à marcher jusqu’à mon appartement. J’ouvris la porte et je l’installai dans le canapé au salon. Je lui cherchai une couverture et moi je m’allongeai sur mon lit.
Je dormis comme un gros bébé. Je me réveillai vers sept- heures et quart Soraya était assis juste à côté de moi sur le lit.
- Bonjour Verdo, bien dormi ?
L’air surpris je lui répondis :Euuuuuh ! Oui et toi ? t’es la y’a longtemps?
- Au moins une demi-heure. Je te regardais dormir, Je voulais te remercier et en même temps m’excuser pour hier.
- Tu m’as mis dans une situation pas possible. J’avais le choix que de te ramener ici chez moi ! Je vois que t’as plus du tout la gueule de bois.(rires)
- Oui je sais et je m’en excuse beaucoup. Ça fait un bail que je me suis plus sentis moi-même. Mais avec toi hier je me suis bien amusée. C’est vrai que j’étais un peu soûle mais ça m’a fait du bien. M’en veux pas s’il te plait !!!!Et t’inquiète je suis en forme maintenant.
- Un peu soûle?…. C’était plutôt la cata mais bon laisse tomber..c’est déjà passé
- Merci…..C’est cool chez toi tu sais ? tu m’avais pas dis que tu créchais seul.
- Ça m’a échappé Ça fait un bail que je vis seul..toi aussi u m’avais pas dis que t’étais hyper riche…(rires)
- Hahahah….. t’es drôle. Mais tu as raison. Les gens me fuient souvent quand je dis que j’ai des parents riches.
- Je vois. J’ai aussi hésité à te parler quand tu m’avais salué hier soir. T’es la classe totale en plus hyper canon. C’est normal qu’on te fuie. Même ton habillement ça parle. Mais on dit souvent ne pas juger les gens avant de les connaître c’est ton cas. T’es gentille, souriante accueillante et en plus craquante.N’importe qui tombera dingue de toi.
- Ah bon?tu le penses vraiment?
- Oui
- Merci c’est gentil.
- Donc t’es en train de me dire indirectement que tu es dingue de moi?
- C’est juste une manière de parler
- J’en suis pas si sûr (rires) laisse moi m’assurer alors que c’est pas le cas
- Attends je te suis pas du tout.
- Laisse moi juste faire.Dis pas un mot.
Elle leva sa tête et son regard croisa le mien. J’arrivai à peine à la regarder en face et j’avais aucune idée de ce qu’elle allait faire. Je sentis sa douce main caresser mes cheveux, ensuite mon visage, passant par mes oreilles, le cou et le nombril. J’étais bouche bée. Je la laissai faire. Ce qui me tétanisa c’est quand elle glissa sa langue dans mes oreilles. J’en pouvais plus;J’étais aux anges et pourquoi ne pas dire septième ciel. Je savais pas à quelle moment je commençai à gémir. J’en voulais un peu plus. Je n’ai jamais ressenti ça auparavant. Elle se leva, pris mes deux mains, me fit lever aussi, les passa autour de son cou. Avec tendresse,je glissai à mon tour ma main dans ses cheveux,embrassai son cou. Ensuite je la pris par la taille, plongeai mon regard dans le sien. Elle ferma les yeux. J’introduisis doucement ma langue dans sa bouche ; Elle me reçut avec ses lèvres douces et parfumées, glissa ses mais dans ma culotte……….
A suivre……
Koffi Olivier HONSOU
Copyright Mai 2018.