III
Ecrit par Amaral Dongo
Si
seulement...
Oui
si seulement ; ma vie avait repris tout doucement mais elle n’allait pas tarder
à être bousculé de nouveau malgré la bonne nouvelle que j’allais apprendre.
Je
préfère te parler d’abord de la nouvelle car c’est la partie qui m’agrée
jusqu’aujourd’hui quand je m’en souviens encore. Tu sais le genre de chose qui
met d’autres femmes de mauvaise humeur ou mieux encore leur donne la
nausée : Xénia était enceinte ! Cette nouvelle me rendait fou de
joie : j’allaisêtre papa ! Sans plus tarder j’avais déjà commencé à faire
mes plans, il me fallait un nouveau cadre plus spacieux ; officialisé le
plus rapidement possible devant ma belle-famille ; trouverquelqu’un qui
allait s’occuper de la maison car je ne voulais plus que Xénia se dérange.
Dieu
merci tout est allé si vite et vue que j’avais aussi les moyens. Mais peu de
temps après ma situation financièrea pris un coup car la structure où je
travaillais risquait de fermer ; donc je me suis retrouvé tôt à la maison.
Bizarrement cela ne m’affectais pas tellement puisque je me disais que je
pourrai m’occuper de ma compagne, en plus j’avais mon business personnel qui me
rapportait l’essentiel quand même. Désormais je gérais tout de la maison et
j’avais du temps pour Xénia. En plus ma petite sœur était là, la maison était
quand mêmeanimée.
Un
soir de retour de la ville je constatai un calme bizarre de retour à la
maison : Xénia et Amirda (ma petite sœur 18 ans) venait de se disputer.
Xénia accusait ma sœur de devenir de plus en plus impoli et Amirda que Xénia
voulait la contrôler. J’ai remis chacune d’elle à sa place sans prendre parti ;
à ma place qu’aurais tu fais ? Dis-moi...
La
situation était devenue tendue à la maison ; Xénia passait de plus en plus
du temps chez ses parents après le boulot car elle m’accusait de ne pas la défendre
devant les attaques de ma sœur. Ma sœur de plus en plus renfermé car elle
trouvait que je permettais à ma femme de la malmener. Je passais plus de temps
seul maintenant que d’habitude, au moins j’organisaisla venue de mon bébé quoi
de mieux pour me consoler ? C’est ainsi qu’une idée géniale m’est venue,
inviter les deux femmes de ma vie à diner afin de pouvoir enterrer la hache de
guerre. Ce jour ma sœur était rentré plus tôt que prévu du cours, je lui ai
alors demandé de se préparer à m’accompagner chercher Xénia. Elle était quand mêmeréticente
mais ce n’était pas une demande mais un ordre.
17h30
direction le centre-ville pour récupérerXénia, bizarrement ce jour son
téléphone était fermé. Nous avions passé 45min devant le Ministère de Xénia
sans la voir sortir, son téléphone était fermé. Je suis quand même monté au secrétariat
et c’est là que j’ai appris que ma femme n’était pas venue
travailler !surprenant ! C’est vrai quand même qu’on ne sait pas vu
avant qu’elle ne parte ce matin. Je me suis rendu chez ses parents, là encore
elle n’y était pas. Nous avions tous commencé à nous inquiéter. J’ai fais le
tour de ces lieux habituels puis nous sommes rentré. On rentrait à peine quand je
croisais la voiture de ma femme ! Elle était accompagnée de Jenny ;
une de nos promotionnaire qui n’était plus ici quand même ! J’ignorais
qu’elle était de retour, le plus intriguant que faisais t’elle avec ma
femme ? Je ne l’aimais pas beaucoup car elle avait faillit bousiller ma
relation à cause de ses critiques quand nous étions à l’université. Elle fait
partir d’ailleurs de ceux qui ne croyaient pas trop à ma réussite. A coté j’ai
failli avoir une aventure avec elle…
J’ai
quand mêmejoué le jeu avec un faux sourire ; on a passé la soirée tous
ensemble. Comme il se faisait tard je me suis proposé de ramener Jenny ;
je ne le nierai pas elle me faisait de l’effet quand même car elle était devenu
plus sophistiqué. Tout le long du trajet on n’a pas beaucoup échangé. Elle me faisait
comprendre qu’elle était rentréedéfinitivement et qu’elle cherchait un appartement,
je lui promis de l’aider. Je la déposai devant son hôtel.
Je
suis rentré à la maison peu après mais je ne te cacherai pas que j’étais
vraiment fâché,j’ai dormi dans le canapé.
Il
était 6h quand j’ai été réveillé par des cris, jetendisl’oreille c’était ma
sœur et Xénia ; honnêtement je ne saurais te dire ce qui m’a pris mais
arrivé à leur niveau je me suis mis à crier sur ma femme. Alors on a commencé à
se disputer, j’en avais marre de tout ça ! Ma femme était devenu insupportable,
moins compréhensive. Je décidais de quitter la maison quelque temps !
Une
semaine venait de passer et c’était toujours silence radio entre nous, je
prenais de ces nouvelles quand j’appelais le gardien. Mercredi de la semaine d’après
je suis rentré à la maison pour prendre des vêtements. J’ignorais que Xénia
était à la maison ; je t’avoue que quand j’ai vu ma femme j’avais
tellement envie de la serrer. Je l’aime tellement, je ne pourrai te dire à quel
point ! Xénia ! Ah Xénia ! La voir m’apaisait tellement !
Mais bon je fais mon sac et au moment de partir elle demande à me parler !
Voici
notre discussion :
-Amaral,
je compte prendre un appartement à ta sœur !
-Pourquoi ?
-J’ai
envie d’un peu de tranquillité !
Cela
me mit en colère ! Au-delà de tout pourquoi sortir ma sœur de la maison,
c’est la seul famille qui me restait.
Je
lui répondis exactement ceci :
-Xénia,
tu peux quitter la maison mais pas ma sœur ; je suis fatigué de tes
caprices ! mon bébé est le plus important toi je m’en fout !
Tout
au long de notre discussion je ne faisais que lui répété que je m’en
foutais. J’ai quitté la maison en claquant la porte derrière moi la
laissant en larme et avec ces cris ! Je crois que c’est depuis ce jour que
j’ai détruit une partie de ce qu’on avait construit…
Une
autre semaine venait de passer et j’étais toujours loin de chez moi, Xénia me
manquais toujours plus. Ma sœur depuis quelques jours essayait de me convaincre
de rentrer à la maison. Ce soir j’ai quand même décidé de le faire ! Je
suis rentré en silence quand même,ma sœur était devant la
télé et Xénia se préparait à sortir. Nous avions échangé les civilités
froidement ; néanmoinsj’avais quand même bien envie de la serrer !
J’ai quand même essayé mais elle esquiva et sorti de la chambre en claquant la
porte…
Soupir !!!
Je
m’assois au bord du lit et m’assoupi quand une vingtaine de minute plus tard
mon téléphone sonna : Xénia venait d’avoir un accident !
Je
me rendis rapidement au CHU de la ville accompagné de ma sœur. Ces parents arrivèrent
un peu plus tard. Dieu merci elle-même n’avait rien mais elle a perdu le bébé !
Cela
me sonna car je savais que cela serait
un coup dur pour elle et pour notre couple compte tenu de ce que nous
traversons déjà.