Il m'énerve

Ecrit par Yayira Bénédicte

Meliane Essy

 

 

Vraiment ce Stéphane là est bien quoi, il ose répointer près de 4 mois plus tard pour venir me sortir des paroles bandicons tchrrrr et comme si ça suffisait pas de supporter sa face de rat il fallait qu’il m’embrasse pile au moment où Michael entre dans le restaurant, si ce n’est pas la poisse ça mais je ne aucun comptes à lui rendre de toute façon

-         Tu es sure ? me demande ma conscience

-         Oui je n’ai aucun compte à lui rendre

-         Pourquoi ton cœur bas alors ?

-         N’importe quoi mon cœur ne bat pas, bon enfin si mais c’est parce que je suis en vie et le cœur de chaque être humain bat. Epuis depuis quand je parle tout seule même ?

-         Vous me parler madame ? me demande le taximan

-         Euh… non non je réfléchissais à haute voix

Sérieusement Stéphane à cru qu’il allait venir et que j’allais tomber dans ses bras comme ça ? Avant peut être mais plus jamais je ne me rabaisserais pour un homme, le mariage ce n’est pas une salle de réunion ou arriver en retard peu être sanction donc maintenant je m’en fou tant que je suis heureuse et bien dans ma peau c’est le plus important en plus Micha me suffit pour le moment, un bon coup sans prise de tête même si je sens que ça va chauffer ce soir ! Mais pourquoi je m’inquiète autant ? On c’est bien entendu sur le fait qu’il ne doit pas avoir de jalousie donc il peut pas e faire une scène mais néanmoins je lui dois une explication par politesse et aussi parce qu’on a dit exclusive faut pas qu’il pense que je le trompe enfin tromper c’est trop dit parce que c’est pas mon petit ami mais bon couche quand même ensemble en plus c’est qui la fille avec qui il était au resto ? Et qu’es-ce qu’il faisait là ? je suis sûre que c’est elle qui la invitée parce que je connais Michael il ne va jamais dépensé son argent pour diné dans un endroit pareil ou simplement une bouteille d’eau minéral fait plus de 10.000f, il trouve que c’est du gaspillage. Oui je le connais un peu, ça fait on peut plus de deux mois qu’on est ensemble, enfin qu’on couche ensemble, pourquoi suis-je obligé de me justifier même.

On est ensemble depuis deux mois deux semaines plus précisément, chaque week-end on se voit chez lui parce que monsieur refuse d’aller à l’hôtel, je passe la nuit du vendredi au samedi chez lui et je rentre pour revenir le samedi soir et rentré le dimanche matin. J’insiste toujours pour rentré à l’aube parce qu’il vit dans une cour commune même si chacun à son portail et ya généralement personne dans la cour mais je connais les histoires de cour commune je n’ai pas envie d’être dans la bouche des gens, je mets donc mon réveil sur 5h chaque fois que je dois passer la nuit chez lui, passé la nuit c’est trop dire puisque je viens à 2h du mat et je rentre à 5h. Y’à des jours je ne dors même pas après avoir pris du bon temps s’il est presque 5h quand on fini je me douche et je pars

Je sais que cela l’énerve mais on n’est pas un couple normal donc qu’il ne s’attende pas à autre chose, je ne touche jamais à rien quand je viens la maison est toujours propre de toute façon

-         On est arrivé madame e dit le chauffeur me sortant ainsi de mes pensées

-         Ok, combien je vous dois ?

-         5000f.

Je lui donne l’argent sans discuter, quand je fais ça Micha trouve que je gaspille l’argent, lui discute toujours avant de monter il fut un temps où je faisais ça mais je me dis maintenant que ça fait rien au moins lui il travail pas come certain qui préfère voler et c’est ma manière à moi de les encourager, que ce soit au marché, en taxi ; chez la coiffeuse je ne discute jamais les prix, tu me dis ton prix si j’ai l’argent je prends sinon je laisse, certain d’entre nous exagère ils vont discuter les prix jusqu’aaa le commerçant même feras pitié moi je n’aime pas ça, pas parce que j’en ai trop mais parce que j’ai été un jour à leur place. J’ai vu ma mère vendre ses marchandise à des pris dérisoire rien que pour ne pas rentré les mains vide parce qu’elle avait des enfants à nourrir.

Je descendis et m’avançait vers l’entrée du bar

-         Bonsoir Bob, dis-je à l’endroit du loubard poster à la porte

-         Bonsoir la vielle mère, bonne arrivé. Deux jours hein

-         Oui oui j’avais voyagé

-         Ah bonne arrivé, le vieux père n’est pas encore là hein

-         Je sais, je vais l’attendre dehors ici

-         D’accord je vais aller chercher une chaise pour toi

-         Merci

Il alla chercher une chaise qu’il m’apporta, à force de venir l’attendre ici tout les employés du bar me connaisse te je n’aime pas ça, il m’a proposé de me donner ses clés afin que je puisse aller directement l’attendre chez lui mais j’ai refusé, c’est pas mon copain j’ai pas envi qu’il se fasse des idées mais les jours comme aujourd’hui je regrette parce que je suis obligé de venir l’attendre ici jusqu'à 2h ou 3h du matin avant qu’on ne rentre et c’est franchement épuisant. Je suis rentré d’un voyage de 3 semaines ce soir et au lieu de rester chez moi me reposer me voici assise devant un bar comme un tchoin attendant client juste parce qu’il m’a manqué, enfin son bâton magique m’a manqué et pendant ce temps monsieur dine avec je ne sais qu’elle pétasse. Je ne suis pas jalouse loin de là mais quand même faut prendre les gens au sérieux. J’étais assise là depuis plus d’une heure mais il ne venait toujours pas alors que les moustiques me piquaient, mon gros cœur m’empêchait de l’appeler ou de lui envoyer un texto. Une demi heure plus tard il se pointait, il était 1h47 sur ma montre alors que je suis arrivé ici avant 00h, c’est quel diner qui dure à se point, seulement 3 semaines que je suis partir et il a déjà trouvé une autre ? Me demandais-je le cœur serré, les hommes sont tous des chiens, j’avais à présent l’envie de pleurer, en plus c’est elle qui est venu  le déposer dans une Jeep que même avec 10ans de salaire je ne pourrais m’offrir, je bouillais de rage, il était descendu de la voiture ais était toujours entrain de discuter avec elle, il fit signe à bob de venir et celui si s’approcha de la voiture en saluant l’occupante avec déférence, je n’entendais pas ce qu’ils disaient mais vu la gestuel de Bob il a beaucoup de respect pour elle. J’étais morte de jalousie oui je le confesse je suis jalouse, il n’a pas le droit de me faire ça, il n’a pas le droit !

Elle s’en alla enfin et je le vis venir dans ma direction

-         Bonsoir, qu’es-ce tu fais là ?

J’avais envie d’exploser, il se fou vraiment de moi

-         Je suis venu voir le pape, tchrrrrr

Il me regarda étonné puis sourit avant de s’en aller dans la boîte. Qu’es ce qui m’empêche de rentrer chez moi ? Rien, j’ai encore un toit alors je ne vais pas m’asseoir là à me faire bouffer par les moustiques à cause de lui. Je me levais et pris mon sac à main

-         Au revoir Bob

-         Tu n’attends pas le vieux père ?

-         Non non je suis fatiguée je vais rentrer

-         Non je vais aller l’appeler. Dit-il en entrant dans la boîte moi je me suis déjà mise à marcher pour aller vers la voix principal à la recherche d’un taxi.

J’entendis une moto venir derrière moi

-         Tu comptes aller où comme ça à pareil heure

-         Chez moi, dis-je en continuant mon chemin

-         Monte

Je ne le répondis même pas je continuais mon chemin

-         Je ne vais pas me répété monte sur cette moto tout de suite

Je revins sur mes pas et je montais sur la moto, heureusement que j’avais porté une jupe évasé. C’était pas la première fois que je montais sur sa moto, c’est une Apache de couleur rouge, moi qui a peur des grosses motos je commence maintenant à m’habituer à cause de lui, aujourd’hui j’ai décidée de ne pas l’attraper tant il m’énervait, je préfère encore tomber que de l’attraper

-         C’est bon ?

-         Oui. Répondis-je sèchement

-         Accroche-toi à moi

-         Non !

-         Ok

Je m’accrochais à lui comme une bouée de sauvetage dès qu’il à démarré, ce gars là est fou. Il roula tellement vite que je fermais les yeux parce j’avais le vertige, je ne monterais plus jamais sur sa moto

-         Non mais tu es malade ? tu veux me tuer ? attaquais-je dès que je descendis

Il ne dit rien et poussa la moto pour la faire entrer dans la cour après l’avoir éteinte, il ouvrir son portail et s’écarta pour que je passe, je rentrais déposer mon sac sur la table basse et je l’attaquais dès qu’il rentrait à son tour

-         Tu n’as pas besoin de me tuer pour te taper ta pétase tu comprends ? si tu veux qu’on arrête tu me le dis et on arrête

-         …….

-         C’est à toi que je parle, ma mère n’est pas encore fatiguée de moi tu entends alors tu ne me mets pas sur ta moto pour conduit comme si c’était une course de rallie.

Il ne me répondait même pas et se mis à se déshabiller ce qui m’énerva le plus, il se déshabillait complètement avant de rentrer dans la douche, je me mis à taper la porte de la douche en criant

-         Tu crois que tu parles à qui ? dit-il en me collant contre le mur sa main sur ma gorge, il a été tellement rapide que je ne sais même pas à quel moment il a quitté la douche pour me plaquer contre le mur

-         …………….

-         Tu ne sais pas que y’a des voisins ? tu as vu l’heure pour que tu te mettes à tambouriner comme ça ?

-         Lâche-moi, tu me fais mal

-         Je ne veux plus t’entendre crier si tu veux qu’on parle tu attends que je finis de prendre ma douche et on parle comme des personne civilisées. Dit-il avant de me lâcher et de retourner dans la douche

J’avais envie de pleurer mais en même temps je pouvais sentir que mon dessous était tout mouillée pourtant y’a rien d’excitant dans cette situation, j’ai même cru qu’il allait me gifler. Après avoir pris sa douche il mit un short et un t-shirt puis alla s’asseoir devant la télé comme si je n’étais pas là. Je pris mon sac et je décidais de m’en aller, s’en était trop pour moi

-         Qu’es-ce que tu fais ? me demanda-t-il alors que j’ouvrais la porte

-         ……

-         Je te parle

-         Je rentre chez moi

-         Tu peux arrêter tes enfantillages Mel ?

-         C’est moi qui fais des enfantillages ? ok je rentre avec mes enfantillages.

Je sortis de chez lui, puis de la cour sans qu’il ne me retienne et sans savoir pourquoi mes larmes se mit à couler, je les effaçais rageusement, je ne sais même pas pourquoi je pleure mais j’aurais voulu qu’il me retienne qu’il m’empêche de partir

-         Mel ! entendis-je derrière moi, mon cœur commença à battre plus vite mais je ne m’arrêtais

Il ne tarda pas à me rattraper et me pris la main

-         Il est très tard alors arrête de faire l’enfant stp

-         Je veux justement t’éviter mes enfantillages alors je vais les faire sur ma mère

-         Tu marche pour retourner à la maison ou tu veux que je te soulève

-         Je n’irai nulle part

-         Ok, dit-il en se baissant pour me soulever

-         Dépose moi, dépose moi je vais marcher

-         Tu vas marcher ?

-         Oui dépose moi

Il me posa et on retournait à la maison. Tchrrrrr façon il m’énerve.

Amour et critères