Jalousie

Ecrit par Yayira Bénédicte

Méliane Essy

 

J’allais prendre ma douche en murmurant ensuite je mis l’une de ses chemises et j’allais e me coucher sur le lit

-         Tu peux venir pour qu’on parle stp ? dit-il en rentrant dans la chambre

Je me levais la mine bien attaché et je le suivis dans le petit salon, et je m’assis en face de lui

-         C’est quoi le problème ?

-         C'est-à-dire ?

-         Mel j’ai sommeil, je suis fatigué alors on va parler comme des adultes, pourquoi tu es énervé ?

-         Je ne suis pas énervé je suis juste dégoûter, on s’est bien entendu avant  de commencer cette relation mais à peine j’ai le dos tourné que tu te tape une autre, parce qu’elle est plus friquet moi peut être ?

-         Tu as quel problème au juste ? c’est toi qui embrassais un autre en plein milieu d’un restaurant et c’est à moi que tu fais une scène de jalousie !

-         Ce n’est pas une scène de jalousie, et pour ta gouverne c’était mon ex et il m’a embrassé par surprise

-         Ah donc ton ex est allé te soulever chez toi par surprise, t’as envoyé au restaurant par surprise et ta embrassé par surprise au point où tu ferme les yeux pour bien profité de la surprise

-         Ça ce n’est pas passé comme et je n’ai pas de comptes à te rendre

-         Et moi j’ai des comptes à te rendre peut être ? si tu veux faire la gamine grand bien t’en fasse moi je vais aller me coucher. Dit-il en se levant

-         Il m’a demandé de venir avec lui au restaurant parce qu’il voulait me parler, il voulait qu’on reprenne notre relation, je lui ai dit que je n’étais pas intéresser et dans son élan pour me convaincre il m’a embrassée, je t’assure que ce n’était pas prémédité et je n’ai pas répondu à son baisé

-         Ok, qu’es-ce que tu me reproche moi ? dit-il en se rasseyant

-         C’est qui celle avec qui tu étais au restaurant ?

-         Ma patronne

-         Ta patronne ?

-         Oui ma patronne, c’est la propriétaire du bar

-         Je pensais que ça appartenait à un homme parce que tu dis toujours mon boss

-         Façon de parler sinon c’est à elle le bar

-         Et pourquoi tu étais au resto avec elle ? vous aviez l’air proche

-         On à étudier ensemble, c’est une bonne amie. Elle a épousé un milliardaire Nigérian et ils sont en instance de divorce elle m’a appelé parce qu’elle avait besoin de quelqu’un à qui parler et aussi savoir comment va le club

-         Elle n’a pas d’amie à qui parler de ses problèmes de couple ?

-         Non parce que son mari la laisse pour sa meilleure amie parce qu’elle n’a pas pu lui donner d’enfant en 8 ans de mariage et sa meilleure amie est enceinte de son mari

-         Oh, désolé pour elle. Dis-je en imaginant sa situation actuelle et moi qui me faisait des idées

-         C’est bon ? satisfaite ?

-         C’est pas de la jalousie ne t’y trompe pas, j’ai juste horreur qu’on me prenne pour une conne

-         Ok, on peut aller se coucher maintenant ?

Je le suivis dans la chambre et chacun se coucha de son coté après qu’il ai éteint la lumière et allumer le ventilateur, je vins me caler contre son dos. Il se retourna et me pris dans ses bras

-         Tu es rentré quand au fait ?

-         Aujourd’hui

-         Ça c’est bien passé tes conférences ?

-         Oui c’était cool

-         Ok

-         Désolé pour la scène de tout à l’heure

-         Ne t’inquiète pas

-         Je t’assure que je ne suis pas jalouse c’….

-         J’ai compris madame, tu n’es pas jalouse j’ai compris et je ne me fais pas d’idées ne t’en fais pas

-         Ok

C’est au moment où le sommeil commençait à venir là qu’il eu coupure d’électricité, je ne faisais que me tourner et me retourner dans le lit

-          Qu’es-ce qu’il y’a dit-il d’une voix ensommeillé je me demande comment il arrivait à dormir avec cette coupure

-         J’ai chaud et je n’arrive pas à dormir

-         Va te rincé et tu reviens te coucher

-         C’est déjà fait, j’ai même enlevé la chemise que je portais.

-         Tu veux qu’on dorme par terre ? les carreaux sont froids à cette heure de la nuit

-         Je serais toute courbaturer demain au réveil, tu n’as pas de groupe électrogènes ?

Il se leva du lit alluma la torche de son portable et sorti de la chambre, je pensais qu’il était énervé donc allait dormi dans le petit salon mais il revint avec un éventail en plastique

-         Couche-toi. Dit-il en s’asseyant sur le lit de sorte à me faire face

-         Tu veux faire quoi avec ça ?

-         Tu n’as pas dis que tu as chaud ?

-         Oui mais c’est quoi le rapport ?

-         Je vais te souffler

-         Quoi ?

-         Couche-toi Mel.

J’obéis et il se mit effectivement à me souffler avec l’éventail, j’étais tellement dépasser que je ne savais pas quoi dire, jamais personne n’a fais une chose pareil pour moi, laisser son sommeil pour me souffler parce j’ai chaud alors que lui aussi il est fatigué, je ne su même pas à quel moment le sommeil m’emporta dans ses profonds abimes.

Je n’entendis même pas mon réveil sonner quand je me réveillais il était déjà 9h, je n’avais jamais autant dormir chez lui si ce n’est la première fois où je me suis lever vers 8h sinon les autre fois je pars avant le levé du soleil. Je le regardais dormir et mon cœur se remplis de fierté sans que je ne sache pourquoi, son geste d’hier m’a vraiment fait plaisir aucun sac chanel ne vaut se geste pensais-je. Je me levais tout doucement pour ne pas le réveiller, j’ai décidé de lui faire plaisir à mon tour, hier en prenant ma douche j’ai vu qu’il avait trempé ses boxer et débardeurs dans le saut dans la douche, habituellement je ne les laves pas je le ferais aujourd’hui, je lavais donc ses sous vêtement, j’essuyais la maison avant d’ouvrir son frigo pur voir ce qu’il y avait, j’avais envie de faire la cuisine. Je décidais de faire une sauce tomate avec la viande qu’il y’avait dans le frigo accompagné de riz, j’étais concentré sur ce que je faisais au point que je ne l’ai pas entendu rentrer dans la cuisine

-         Bonjour, ça sens bon ici. Je sursautais en entendant sa voix

-         Tu m’as effrayée

-         Désolé, qu’es-ce que tu fais ?

-         La cuisine ! ça ne se voit pas ?

-         Si c’est juste que je suis surpris

-         Tu as peur que je t’empoisonne ou tu es surpris

-         Un peu des deux

-         Tchrrrr, je sais préparer hein faut pas me négliger

-         Hummm, je ne demande qu’à voir hein

-         Donne-moi trente minutes seulement

-         Dois-je m’attendre à avoir la diarrhée ?

-         Dégage Micha, dis-je en lui lançant le torchon qui était dans ma main

Il s’en alla en riant, je vais lui montrer que ma mère m’a très bien éduqué il croit que quoi même. Une heure plus tard on était entrain de manger, je le regardais de temps en temps mais son visage était neutre donc je ne savais pas s’il aimait ou pas et cela m’énervais et m’inquiétais à la fois

-         Le courant est revenu à quel heure demandais-je pour faire la conversation

-         Vers 7h

-         Et toi tu t’es couché à quelle heure ?

-         7h

-         7h ? tu n’avais plus sommeil ? demandais-je étonnée

-         Tu bougeais dès que j’arrêter de te souffler

-         Oh !donc tu…. A cause de moi tu n’as pas dormir ?

-         En quelque sorte. Dit-il comme si ce n’était rien du tout

-         Merci, murmurais-je. Je suis vraiment surprise en fait donc il m’a soufflé de 4h du mat à 7h environ ? je comprends pourquoi il c’est réveillé à 11h par là, moi qui pensais qu’il s’était endormi tout de suite après moi

-         Merci à toi aussi

-         Pour ?

-         D’avoir lave mes  sous vêtement, faire la cuisine et nettoyer la maison

-         On est quitte alors

-         Pourquoi tu fais ça ? dit-il en posant sa cuillère et prenant un verre d’eau

-         Pourquoi je fais quoi ?

-         Tu veux toujours créer plus de distance entre nous qu’il y en a déjà, tu es toujours entrain de me rappeler que tu ne me doit rien et que tu ne veux rien me devoir

-         Y’a quoi de mal à cela ? on c’est entendu dès le début non

-         Et si je veux plus ?

-         Plus c'est-à-dire ?

-         Une relation dans tout les sens du terme, que tu sois ma petite amie de façon officielle

-         Lol, arrête avec tes blagues

-         Je suis très sérieux. Dit-il en me regardant droit dans les yeux

-         C’est le petit riz que tu as mangé qui te monte à la tête déjà ?

-         Mel ! dit-il le visage toujours sérieux

-         Non, non Micha je ne suis pas intéresser on s’est bien entendu sur les règles. Dis-je en me levant avec mon assiette pour aller dans la cuisine.

Je ne suis pas prête à donner mon cœur de nouveau, je ne veux pas souffrir encore pour un homme, au début ils sont chou et tout mais après il te traite comme de la merde,  non je veux plus de ça.

   

Michael James Aman

 

Je n’aurais peut-être pas du lui parler de mon envie mais qu’es-ce que j’y peux, c’est ce que je ressens, la voir hier entrain d’embrasser un homme à suscité une jalousie en moi dont j’ignorais même l’existence, il m’a fallu un effort surhumain pour me maîtriser, je veux plus avec cette fille et cela m’a frapper comme une évidence, je tiens énormément à elle mais elle ne semble pas partager mes sentiments et je ne peux l’obligé à rien, es-ce que je dois la garder en espérant que les choses change ou je dois m’éloigné vu qu’il y’a peu d’espoir ? pffff 

Je me lève prends mon assiette et je la rejoins dans la cuisine, elle est entrain de faire la vaisselle mais elle semble ailleurs

-         Excuse-moi pour ce que j’ai dis tout à l’heure, c’est toi qui à raison on c’est entendu dès le départ, excuse moi

-         ……………..

-         Le repas était vraiment bon, merci

-         De rien

Je la laissais dans la cuisine et j’allais me mettre devant la télé mais mes idées était complètement ailleurs, mon portable sonna c’était l’un de mes potes

-         Je suis devant ton portail mec

-         Quoi ? commença ?

-         Je suis avec ma chéri elle veut te saluer, elle dit ça fait un bail elle t’a vu

-         Laquelle ?

-         Ouvre idiot ! c’est comme ça vous faites pour gâter nom des gens là

Je me levais pour aller informer Mel que j’avais de la visite

-         Pourquoi c’est maintenant tu m’informe ?

-         Parce que moi-même je n’étais pas informé, je sais que tu n’aime pas qu’on te voit avec le clochard que je suis alors je vais aller avec eux dans le maquis à coté

-         Micha j…

-         Laisse tomber je comprends

J’allais ouvrir le portail à mon porte qui me poussa immédiatement vers l’intérieur

-         Pourquoi tu as mis autant de temps à ouvrir ? tu étais entrain de grès « s’envoyer en l’air » ou bien

-         Tu penses que tout le monde est comme toi ? comment tu vas ma belle ? dis-je en prenant sa petite amie dans mes bras pour lui faire la bise

-         Je vais bien, je te présent ma copine Jessica, dit-elle en me présentant la fille derrière elle

-         Enchanté, dis-je en lui tendant la main. Et si on allait dans le petit maquis à coté ?

-         Tu caches quoi ? moi je ne bouge pas hein. Dit mon ami en s’asseyant, mettez vous à l’aise les filles

Que pouvais-je dire encore ? Meliane va me tuer pourtant c’est pas de ma faute Guy est tellement têtu

-         Tu ne nous sers pas à boire ? tu es quel genre d’hôte toi ? en plus on vient te présenter la femme de ta vie au lieu de faire le galant tu montres ton coté villageois là

C’est sûr que Mel va vraiment me tuer

-         Tu n’as pas dis que tu aimes les blagues pourri ? les filles je vous sers quoi ?

-         On sait tous que tu es un gros célibataire et crois moi Jess est celle qu’il te faut. Ajoute Prisca la copine de Guy et cette Jessica qui souriait comme si c’était tout à fait normal qu’on veuille nous branchez comme ça

-         Faut bien lui dire hein, d’ailleurs moi-même je vais me servis

Il se leva et se dirigea vers la cuisine pendant que Prisca continuait à faire les éloges de son amie

-         Oups ! entendis-je venant de la cuisine. C’était la voix de Guy

-         Tout va bien ? demandais-je

-         Tu n’es qu’un con, tu ne pouvais pas me dire ? dit-il en revenant les mains vides

-         Te dire quoi ? fis-je innocemment

-         Bonjour ! fit Mel en sortant de la cuisine

-         Bonjour répondirent-ils en cœur

-         Excuse notre impolitesse on ne savait pas que ce con était accompagné. Continua Guy

-         Pas de soucis, je vous sers quelque chose à boire ? demanda-t-elle en souriant

-         Je veux le vin que ce salaud cache dans son frigo là

-         Un  verre d’eau pour moi dit Prisca

-         Moi je veux du jus de fruit de préférence à l’ananas. Dit l’autre en croisant les jambes l’un sur l’autre

-         Ok. Dit simplement Mel avant de retourner dans la cuisine

Je la suivis dans la cuisine pour essayer de lui expliqué que j’avais essayé de ne pas les faire entrer mais Guy avait été plus rapide

-         Lequel des vins dois-je prendre ? me demanda-t-elle quand je rentrais dans la cuisine

-         N’importe lequel

-         Ok. Dit-elle en disposant les verres sur un plateau

-         J’ai essayé de ne pas les fais entrer mais Guy est un phénomène

-         T’inquiète, tu m’aide avec les plateaux ?

-         J’étais un peux surpris mais je pris le second plateau et la suivie dans le petit salon

Elle servit chacun avant de prendre place près de moi

-         Tu ne nous présente pas ? demanda Guy, pourquoi il est kpapato comme ça même

-         Mel je te présente Guy, sa chéri Prisca et son ami euh… Jessica

-         Enchantée, moi c’est Méliane

-         Et tu es qui pour lui ? demande la copine de Prisca

-         C’est vrai hein tu ne nous à pas dis qui elle est pour toi. Ajoute Prisca

-         Mel est mon amie

-         Amie simplement, en plus ça ce n’est pas recevoir les gens même pas d’amuse gueule ? demanda encore cette Jessica

-         Sa petite amie pour être précise, et secundo si tu as fais tu mange chez toi avant de sorti, ça va ? répondis Mel en fixant cette fille droit dans les yeux

 Elle vient de dire petite amie ou j’ai rêvé ? Cette fille là je ne sais jamais à quoi m’attendre avec elle. L’atmosphère dans la pièce était devenue lourde

-         Bon moi je vais vous faussé compagnie, j’ai rendez vous au salon de beauté. Dit Mel en se levant

Elle alla dans la chambre et revint quelque minute plus tard son sac à main

-         Babe tu n’as pas vu mes clés ?

C’est moi elle appelle babe là ?

-         Lesquels ? demandais-je pour jouer le jeu

-         Le double des tiennes que tu avais fait pour moi

Elle parle de quoi même ? Les seule double que j’ai fais elle les avait refusé

-         Elles sont dans la chambre sur le chevet du lit

-         Ah ouiiii

Elle retourna dans la chambre et revint m’embrasser goulûment avant de dire au revoir aux autres. Je sais plus quoi pensé ni sur quel pieds danser avec elle, elle est tellement imprévisible

-         Tu m’expliques ? fis Guy en essayant de ne pas éclater de rire

Est-que moi-même j’ai compris quelque chose dans ce qui vient de se passer ? 

Amour et critères