***Erin***

Le public était surchauffé, les filles hurlaient, certaines quasiment hystériques ! C’est la première fois que je le voyais comme ça en live sur scène. Il communiquait bien avec ses fans et bougeait très bien.

Je regardais juste en essayant de m’habituer à ce sentiment nouveau pour moi.

A la fin c’est un standing ovation qui le salue.

Le présentateur passe et énonce à nouveau le principe d’UrbanTalentVoice, il présente le jury et le menu de la soirée.

Le premier candidat monte sur scène…

***Quelques heures plus tard***

A la fin du spectacle, je retrouve le salon privé de Marco pour l'y attendre. Je reste là un peu plus d'un quart d'heure avant de le voir apparaître enfin.

Il s’avance vers moi avec un large sourire.

Marco : Désolé de t’avoir fait attendre

Moi : C’est rien ne t’inquiète pas…Au fait tu es une vrai bête de scène…Tu es juste incroyable!!!

Marco : Merci…Tu as écouté la chanson ? Elle t’a plu ?

Il me regardait droit dans les yeux en m’interrogeant. J’ai compris que c’était tout sauf une question anodine.

Moi : Oui j’ai adoré

***Marco***

Sa réponse était importante pour moi. Cette chanson je l’ai écrite le soir où elle m’a demandé de lui raconter ma journée au téléphone. Le beat existait déjà, mon frère me l’avait offert pour mon anniversaire mais je ne savais pas quoi posé dessus jusqu’à ce fameux soir-là.

Elle approche sa bouche de la mienne et m’embrasse, c’était un peu maladroit mais rafraîchissant. Je lui caresse la joue, puis glisse ma main vers sa nuque pour approfondir le baiser. Je me sens perdre le contrôle, j’interromps le moment. Nous avons tous les deux le souffle court

Moi (chuchotant) : Viens je te ramène chez toi

Erin : Tu veux déjà te débarrasser de moi ?

Moi : Non…Je ne me débarasse pas de toi...Je ne veux pas être direct…Mais j’ai follement envie de toi et si je m’écoutais je te prendrais là maintenant…Alors j’essaye de me comporter en gentleman Erin

Erin : Et moi je n’ai pas envie de rentrer chez moi ce soir

Elle se colle à moi et m’embrasse à nouveau, je sens toute ma bonne volonté m’abandonner. Je fais glisser ma main le long de son dos et je la sens frissonner. On s’embrasse à perdre haleine, je titille sa langue et lui mordille la lèvre inférieure je l’entends gémir. Mes mains s’agrippent à ses hanches pleines.

Ce sont des coups frappés à la porte qui nous font émerger. Lorsque je vais ouvrir je tombe sur l’hôtesse qui s’est chargée de Erin ce soir. Comprenant qu’elle a interrompu certainement quelque chose, elle se confond en excuses et me dit que la voiture est avancée. Dès qu’elle repart je referme la porte et m’y adosse, je fais signe à ma belle qui approche : ses lèvres était gonflées, sa poitrine se soulevait un peu plus vite et ses beaux yeux étaient plus grands que d’habitude.

Je la prends par la taille et la maintient contre moi.

Moi : Je vais quand même te ramener chez toi…Je passerai te chercher  à 10 heures

Erin (boudant) : Mais…

Moi : Je ne veux pas courir le risque de me fâcher avec tes parents avant même qu’ils n’apprennent à me connaître.

Erin : ok…Mais je préfère que tu viennes me chercher au club à 10 heures

Moi : Comme tu veux princesse.

Dès que nous entrons dans le véhicule je fais coulisser la vitre de séparation et je l’attire à moi, cherchant ses lèvres.  Voilà quelque chose que j’aime chez Erin, ses lèvres…Elles sont douces et pulpeuses. Je tire doucement sur sa queue de cheval, ce qui me donne un accès à sa gorge. Je sème de  petits baisers jusqu’à la naissance de sa poitrine.  Pendant ce temps ma main se fraye un chemin entre ses cuisses. Je la caresse un moment à travers la dentelle fine avant d’introduire mon doigt en elle. Mon contact la fais sursauter, je lui caresse le cou de l’autre main pour la détendre et réintroduit à nouveau un doigt en elle. Elle est chaude et étroite, et moi mon pantalon semble devenu trop petit.

Le chauffeur toque et je réalise qu’on est arrivé à l’endroit où nous avions laissé Erin la dernière fois. En essayant de remettre de l’ordre dans sa tenue, elle lui indique la maison.

Au moment de descendre elle me donne un dernier baiser. J’attends qu’elle rentre avant d’ordonner au chauffeur de démarrer.

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