Je ne veux pas mourir

Ecrit par Boboobg



* Edouard

Je ne sais combien de temps je suis resté inconscient mais en reprenant connaissance , je n'etais plus dans ma chambre bien que me sentant toujours à poils.

Sans les vrombissements du moteur ou encore les soubressauts que je ressens,j'aurai été incapable de dire que je me trouve dans un vehicule en mouvement. 

J'ai les genoux repliés vers mon torse , les mains menoté dans le dos et la tête dans un sac. J'ai froid et la peur me tenaille le vendre.

Je ne suis pas monsieur tous le monde dans ce pays. J'occupe le poste de DG dans notre entreprise de textil familiale et de ce fait , mon carnet d'adresse est bien rempli , sans compter les relations de mon père. Alors pour qu'une personne puisse me faire ça à moi,cela signifi qu'il a beaucoups de pouvoirs , tellement de pouvoir que ça me fait froid dans le dos. Tout peut m'arriver ! Combien de personnes sont retrouvés mortes chaque matin dans les rue de Pointe Noire,Brazzaville ou même Kinkala,sans que la police ne puisse jamais retrouvé les coupables ? Des centaines ! Il n'y a qu'a suivre les informations sur télecongo ou encore DRTV ! 

Le vehicule roule et roule encore et encore . La migraine causé par le coup de crosse,se dissipe peu à peu ! J'essaie alors de me concentrer pour entendre des sons,n'importe quoi qui puisse m'apprendre où l'on m'emmène mais rien. Il n'y a aucune converstion autour de moi,j'ai même l'impression d'etre seule .

Soudain,la voiture s'arrete brusquement et quelques secondes plus tard,je sens comme un coffre que l'on ouvre. Puis je me sens tirer de l'endroit ou j'etais et ensuite mes pieds nus touchent le sol qui est janché de  boue,de feuilles mortes et de petites branches qui me font souffrir a chaque fois que je marches dessus.

Je n'ai aucun moyen de me reperer! J'ai encore de plus en plus peur lorsque j'entends plusieurs pas autour de moi. 

Puis soudain,l'on me force a m'assoir avant de m'enlever le sac de la tête. Mes yeux se retrouvent agresser par une forte lumière blanche . J'ai l'impression de devenir aveugle alors je les referment.

Quand je veux les ouvrir de nouveau,c'est un coup de point magistral que je reçois sur mon oeil droit avant que ça devienne une rafale non , un pluie de coups ! 

Je tombe entrainant avec moi la chaise sur laquelle je suis attaché mais cela n'empeche en rien mes assaillants de me rouer encore et toujours de coups.  Je reçois leurs grosses chaussures au visage,dans les cottes,partout me faisant crier comme une femme.

- SOLDATS ! 

Les coups s 'arretent et l'on repositionne la chaise. J'ai du sang qui coule de la bouche,du nez et même des oreilles ! 

-  Qui es tu ? 

Moi (pleurant): Edouard,Edouard Ngoma fils de Ernest Ngoma !

- Donc petit connard,tu t'es pris pour Dieu ? Tu as cru que tu avais le droit de vouloir donner la mort a ma fille ?

Moi (en larme ): Monsieur....

-(coup de point magistral) Mon Colonel, imbècil. Appelle le Mon colonel!

Moi (crachant du sang): Mon colonel je ne connais pas votre fille !

- (trois coups dans les cottes) tu ne connais pas Naomie ? Naomie Ngakala ? Farah Denoeud ? Que tu as cogné plusieur fois avec ta voiture ?

Moi : Naomie ? FARAH! Jamais je ne leur ferai du mal!

- Tu oses nier ? (Plusieurs coups puis trou noir).

Eau froide sur le corps,je me reveilles en hurlant.

-Tout seul je n'aurai rien pu te faire mais en attentant a la vie de ma fille et de sa soeur,tu ne m'as pas seulement provoqué moi,mais aussi des personnes très influentes. (Rire) moi même je ne savais même pas l'existance de ce camp. Bref je veux juste comprendre , pourquoi tu voulais tant les tuer ? Naomie ne marchera peut etre jamais et cela par ta faute ! 

-(coup de points dans l'estomac).

Moi (toussant comme un tuberculeux); je jure sur ma mère que je n'ai touché a aucun cheveux de ces femmes. (Crachant du sang) Farah est l'amour de ma vie et Naomie une petite soeur. Je...je l'ai vu grandir sniff laissez moi partir je vous en suppli mon colonel.

- tu oses mentir au colonel ?

Moi : snif je jure ma mère je ne mens pas . Je les aime snif et jamais je ne leur aurai fait du mal sniff pour rien au monde.

- Colonel,il va parler !

- vous lui avez deja bien regler son compte! Dans cet état soit il dit la verité,soit il est suicidaire ! 

- mon colonel,laissez nous faire notre boulot ! On ne l'a pas encore bien rosser. Dans 30 minutes,il nous supplira de le laisser s'exprimer ! 

- Bon je vous en laisse quinze !

J'ai entendu des pas,sans doute le colonel qui s'en va , et bizzarrement je me sentais plus en securité quand il était là.

On tire une table à coté de moi et l'on libère ma main droite qu'un des hommes en cagoule maintient sur la dite table. On diminue la luminosité de la lampe. Je me trouve dans une salle d'interrogatoire comme dans les films. 

Il y'a un homme en face de moi,un autre qui tient ma main droite puis quatre autre tout autour de nous. A part la chaise sur la quelle je suis,la table et la chaise sur laquelle l'homme en face est,il n'y a aucun meuble sauf un enorme miroir . Ils sont tous cagoulés , je ne peux voir que leur yeux qui ne traduisent aucune chaleur humaine.

- Edouard,nous allons procédé calmement. Nous avons quinze minutes,je te previens déja que pour toi ce sera comme des heures. Alors plus vite tu donnera les reponses que le colonel attend,mieux tu te portera .

-lui n'est qu'un invité ici,l'ordre de te prendre vient de très haut alors si j'etais toi,je rentrerai dans ses bonnes grace car c'est le seul a pouvoir te sortir un peut plus potable d'ici.

Moi : je...sniff je n'ai rien fait sniff je vous le jure ! 

- MBOMO, MEMA ARTILLERIE ( cobra , emmène l'artillerie)! 

Un homme penètre dans la pièce avec une sorte de petite clé a mollette et le tend a l'homme devant moi. Là,il pose la clé entre l'ongle de mon pouce et la chaire avant de se mettre à m'arracher l'ongle avec lenteur. 

Je cri tellement la douleur est insoutenable . Je gesticule et implore leur pitié mais rien. Il part ensuite s'occuper de mon index avec cette même lenteur !  Je tourne de l'oeil mais même ça il m'en empeche vu qu'il me colle un chiffon d'alcool sur le visage . Avant de recommencer l'operation avec chacun des ongles de ma main droite.  Je tourne encore de l'oeil et il reitère le procédé de l'alcool afin de me reveiller.

Le sang coule des extremités de mes doigts ! Je n'arrive même plus à crier tellement j'ai mal,je ne fais plus que gémire a cause de la douleur.

- Alors ? Pourquoi as tu voulu tuer ses deux femmes.

Moi (a l'agonie): sniff je voulais juste lui parler sniff j'aurai accepter même ses enfants sniff mais elle est parti avec Naomie sniff et je jure sniff que je n'ai rien a voir avec tout cela !

- Mon colonel nous avons encore deux minutes ! 

- C'en est assez,cet homme va mourir! Edouard parlez ou je vous laisse creuver ici. Il est hors de question que je libère un homme qui en veut a la vie de ma fille !

Moi : sniff je vous en pris sniff je ne veux pas mourir snif aidez moi !

- pourquoi ?

Moi : je n'ai rien fait sniff je n'ai rien fait !!!

- Farah a vu votre vehicule ! Elle dit que vous aviez dû les suivre après le casino ! 

Moi (comprenant enfin): sniff je suis rentré en taxi sniff Am sniff Amanda etait faché après que je lui demandé d'aller a la voiture, sniff est parti avec et je ne l'ai revu que des heures plus tard ! 

- Ou est la voiture ?

Moi ( hoquetant ): Elle m'a dit avoir eu un accident,comme c'est une location, nous l'avons deposé  chez le garagiste.

- Amanda c'est la femme avec vous ?

Moi : sniff oui sniff aidez moi mon colonel,sniff je ne veux pas mourir ! 

- il n'a rien fait aux filles donc transmettez le méssage. Ou est la femme ?

- Dans l'autre salle ! 

- Allez vous occuper d'elle,a cause de la jalousie elle a faillie prendre la vie à trois personnes ! Bon sang les femmes sont des sorcières ! Et soignez celui là avant de le renvoyer dans la nature.

- Quand a toi,je ne vu plus que tu les approches ! 


* Amanda

Ces hommes m'ont tous l'air d'un commando secret,le genre qui tue sans laissé de trace. Ils nous ont baillonné Edouard et moi avant de nous emmené je ne sais où. Edouard etait inconscient au moment où il nous faisait quitter la maison. 

N'ayant subi jusque là aucun sevice,j'ai eu le temps de remarquer que nous avons rouler pendant des heures ! Nous devont etre en dehors de Pointe Noire.

Depuis des minutes j'entend maintenant,j'entends les cris de douleurs de Edouard. Je suis certaine que c'est lui et je pleure pour mon amour! ils sont entrain de le torturer ! Mon Dieu , mon pauvre amour!

Les hommes cagoulés entrent dans la piece et sans rien dire se mettre a me rouer de coups. De vrais coups qui me donnent l'impression que mes membres vont se disloquer . La douleur est insupportable alors je tourne de l'oeil et m'evanoui.

C'est le vinaigre dans ma bouche et sur mon visage endolori qui me tire de là avec une plainte sonore. Je souffre le martyre! 

- Pourquoi avez vous tentez de tuer Farah,Naomie et Orelien.

Moi ( a bout): je voulais juste que Farah disparaisse de nos vies ! Qu'elle arrete de me prendre mon homme ! Qu'elle arrete d'occuper ses nuits,son corps et sa tête ! Cette femme l'a ensorcelé ! Sniff sniff je voulais juste qu'elle nous laisse vivre en paix !

- Vous avez vos avoeux ! 

- Les gars faites ce que vous voulez d'elle ! 

Je suis tellement a bout que je n'arrive même pas a crier quand les coups reprennent . Mon visage est tellement bouffi , que je ne vois plus que d'un seul oeil. 

Voir mon homme , mon Edouard aux pieds de cette femme , la supplier de le reprendre , voir le dedain sur son visage m'avait fait comprendre une chose,cette femme devait disparaitre pour que Edouard soit completement a moi. 

Alors j'ai demarré la voiture et je suis parti l'attendre a deux pattés de maison plus loin. Dès que je l'ai vu me dépassé,je l'ai suivi jusqu'a cette endroit propice où animer par tout l'amour que je ressens pour Edouard,je me suis atelé a la faire disparaitre du monde des vivants. 

Je m'evanoui encore une fois et je ne sais combien de temps. Quand je me reveilles,je suis dans une chambre d'hopital,bandé de la tête au pied. Je ne sens aucun de mes membres !

- Enfin tu te reveilles !

Je me retourne et voit cette femme ! Elle ! 

Farah : ne me remerciez pas de vous avoir sauver la vie Amanda. Je ne sais quelle folie embrase votre etre , mais contrairement a vous,je respecte toute vie et je n'aurai pu tolerer avoir la mort d'une personne sur la conscience.

Moi : Edouard ! 

Farah: il va mieux,dans le même etat que vous mais au moins,lui retrouvera sa liberté au sortir d'ici .

C'est a ce moment là que je remarques que ma main gauche est menotté au bord du lit.

Farah: vous irez en prison en attendant d'etre condamner pour tentative de meurtre de meurtre avec premeditation sur moi et ma soeur y compris mon neveu de 3ans ! La richesse de vos parents ne vous sauvera pas ! 

Moi : Mon Edouard ! Il est a moi ! Laisse le tranquille,(en larme) laisse le m'aimer ! Laisse nous nous marier ! 

Elle fait signe a l'infirmiere et celle ci me toise avant de tirer sur le fauteuil de cette femme et de la sortir de la chambre. 

Sniff je veux mon Edouard ! Je voulais juste qu'il soit a moi toute seule ! 





Farah, rebelle de la...