Jeanno et les embrouilles.

Ecrit par Lulu-marie

Chapitre 09 : Jeanno et les embrouilles.


_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_


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**Jeanno**


Six heures du matin ; c'est à croire que je suis la seule à étudier dans cette maison. Elle vient me réveiller à six heures alors que je peux avoir encore trente minutes de sommeil...


Moi : non maman Kami laisse-moi un peu


Kami : ta mère a dit de te réveiller.


Moi : nonnn je suis fatiguée, la soirée d'hier ma fatiguée.


Kami : nous sommes tous fatigués j'ai même mal à la tête. Mais qui a rangé la maison hier?


Moi : mes copines et moi


Kami : ah c'est très bien


Moi : raison de plus que tu me laisses encore trente minutes s'il te plait.


Kami : pour moi ce n'est pas un problème mais c'est le premier jour des classes.


Moi : et alors ?


Maman (ouvrant la porte sans douceur): elle s'est réveillée ?


Moi (me frottant les yeux): oui


Maman (refermant): d'accord.


Moi : pfff elle est chiante


Kami (sortant) : fais vite


Je me suis levée péniblement en me dirigeant vers la salle de bain. Waooh il pleut même ce matin.


Maman (de l'autre coté) : Mohamed réveilles toi tu vas déposer ta sœur à l'école merci.


J'ai pris ma douche et en sortant j'ai vu maman entrain de repasser ma tenue d'école.


Maman : tu n'avais pas pensé à ça non, c'est seulement la fête qui t'intéressait.


Je me suis essuyée le corps et j'ai passé mon lait tout et tout, j'ai attaché mes cheveux pendant ce temps maman avait fini de repasser ma tenue et elle est sortie de ma chambre.


Je l'ai enfilé et porté mes baskets avant de prendre mon téléphone en composant son numéro.


Papa (décrochant) : allô ?


Moi : papa qu'est ce qui s'est passé ?


Papa : ils ont suspendu le vol hier à cause d'une violente tornade.


Moi : et tu rentres quand finalement ?


Papa : si tout va bien ce soir ou demain.


Moi : d'accord, moi je commence la rentrée ce jour.


Papa : je sais


Moi : souhaite-moi bonne chance


Papa : je te souhaite plutôt une bonne rentrée


Moi : merci mon amour (riant) bisous du fond du cœur.


Papa : bisous


Click


Maman (ouvrant la porte encore): tu as tout rangé dans ton sac à dos? Tes cahiers, tes livres tout y sont?


Moi : oui, j’avais tout rangé depuis une semaine.


Maman (me tendant la main) : maintenant tu me donnes le portable.


Moi (lui remettant) : je sais


Maman : tu l'auras dans neuf mois.


Maman (sortant): dépêche toi tu as cours à sept heures non?


Moi : oui.


J'avais déjà effacé les messages, quitté les groupes sur whatsaap, désinstallé certaines applications et transféré mes contacts vers l'autre appareil qui est déjà dans mon sac. Qui est bête ?


Un dernier coup d'œil dans le miroir et une touche de parfum, j'ai décroché mon parapluie derrière la porte avant de sortir. Honnêtement je commence à en avoir marre de cet uniforme d'école. Jupe bleue habit blanc modèle unique pour tous les élèves, j'ai seulement hâte d'en finir avec. Pfff...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Moi (descendant): je suis prête


Maman : assieds-toi pour prendre le petit déjeuner.


Moi : je n'ai pas envie.


Maman : mais Mohamed ne descend pas?


Dora (venant) il dort, il est trop fatigué. Bonjour à tous.


Maman : et qui va la déposer ?


Dora (montrant la clé): Moi, je voulais qu'il me dépose aussi mais il m'a remis les clés de sa voiture.


Maman : qu'est ce qui s'est passé hier? Lui il a disparu pendant la soirée.


Dora : Kami et toi vous vous êtes vite endormie.


Kami : ah je ne comprends même pas pourquoi j'ai si vite dormi.


Moi : vous étiez fatigué.


Kami : c'est vrai aussi.


Dora (me regardant) : bon on y va demoiselle ?


Kami: tiens ton paquet, orange et de l'eau


Moi (prenant) : merci.


Kami : il faut bien étudier et reste sage.


On ne me dit pas d'être sage car je fais toujours de bêtise même si je ne veux pas. Ce n'est pas ma faute si je suis attirée par les embrouilles.


Dora : on y va...


Quel orage! Pendant qu'elle débloquait le véhicule je l'ai devancé.


Dora (me tirant le col de l'habit) : Pas si vite, ouvre le portail


Moi : mais arrête de tirer sur mon habit c'est quoi?


Dora : le portail


Moi : tu as besoin de tirer sur mon habit ?


Kami (derrière) : ne vous bagarrez pas, j'ouvre le portail.


Moi : pfff


Je me suis installée derrière et elle a démarré. Heureusement que le garage a un toit couvert jusqu'au portail.


Silence total jusqu'à ce qu'elle me dépose devant le collège.


Dora : je passe te prendre à quelle heure ?


Moi : pas la peine je vais prendre le taxi.


Dora : tu as de l'argent ?


Moi : oui


Dora : bon si possible je serais dans la zone, j'ai des trucs à faire par ici. Tu finis à quelle heure ?


Moi : treize heures


Dora : okay


J'ai mis mon sac au dos, ouvert le parapluie et je suis descendue. J'entre en classe et les filles y étaient déjà. Humm ça sent le pourri sur le visage de certains dans la classe...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Cyré**


Moi : Ah jeanno est là.


Antou : ça va sentir mal.


Il y a déjà des rumeurs dans l'école, ceux qui étaient présents ne parlaient que de la fête d'hier car il y a eu du délire. Si les voisins s'occupaient des autres dans ce quartier, ils allaient se présenter pour nous dire de nous calmer. Heureusement que personne n'a le temps de personne en plus ils sont rarement présents c'est un quartier de riche et ils voyagent beaucoup ces gens-là. La fête était dense mais courte, nous avons tout clos à vingt-trois heures juste juste et chacun s'est dispersé il fallait se lever tôt pour aujourd'hui.


Ania a eu vent ce matin de ce qui s'était passé entre jeanno et Banel et son expression de visage exprime déjà ce qu'elle ressent à l'intérieur d'elle. Elle ne s'imaginait pas que Banel allait assister à la fête nous non plus d'ailleurs.


Jeanno : bonjour les filles vous avez bien dormi ?


Antou : moi non


Brandy : pareille


Moi : pas du tout bien


Jeanno : eh bien nous sommes quatre... Alors quoi de nouveau ?


Moi : hastag ça sent mauvais de l'autre côté.


Jeanno : hastag vraiment mauvais


Brandy : tout le monde a eu vent de ce qui s'est passé hier.


Jeanno : alors jetons un coup d'œil voir la tête de l'autre.


Moi (chuchotant): elle est juste à côté de toi.


Jeanno : je la vois très bien


Antou : oh c'est parti pour neuf mois


Brandy : vivement qu'on en finisse et qu'on ait notre bac.


Jeanno (regardant Absa) : Absa ça va ton pied ? J'ai appris que tu es blessé


Absa (avec mauvais regard): si tu t'adresses à nouveau à moi je vais te casser la gueule.


Jeanno : ouchh je tremble déjà, l'effet de ça j'imagine au loin.


Antou : Jeanno arrête.


Absa : idiote, mal éduqué si tu me cherches matin-là je vais refaire ton portrait tu vas voir.


Jeanno : ouuuch la mère sorry ooh je ne prenais que de tes nouvelles (prenant place)


Antou : Jeanno arrête s'il te plaît ne cherche pas les embrouilles.


Jeanno (me chuchotant): je viens de lui trouver un surnom "la mère" la maman de la salle


Moi (pouffant de rire): ...


Personne ne sait de quoi je ris.


Jeanno (criant): oooh hier c'était ouuf ayayaï


Tout ça c'est pour emmerder l'autre. Elle a quitté sur Absa et elle atterrie sur Ania.


Celle-là aussi allait et venait seulement, je suis sûre qu'elle cherche Banel qui n'est pas encore là ce matin.


Le prof de mathématique est arrivé et nous avons oublié nos histoires pour nous concentrer sur le cours.


Jeanno : commencé avec mathématique un lundi mais qui a eu l'idée ?


Moi : vraiment hein


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[Et pendant que moi Jeanne-d'Arc je cherchais les embrouilles à l'école, je ne me doutais même pas de la surprise que me réservait ma mère à la maison]...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Aïda**


Moi (posant la robe sur la chaise): qu'est-ce que je vais bien faire d'elle?


Kami : calme toi tu vas tomber malade Aïda.


Moi : voilà, c'est qu'elle avait mis comme vêtements ça.


Kami (prenant) : moi je ne l'ai même pas vu dans ça hier.


Moi : mais c'est sa grande sœur qui m'a dit de l'appeler pour voir ce qu'elle a porté. Une fille de NDIAYE s'habiller comme une bordelle.


Kami : vraiment Mâwa deh


Moi (m'asseyant) : qu'est-ce que j'ai raté chez elle? Comment elle est née ? Pourquoi elle est comme ça? Comment je vais faire avec elle ?


Kami : calme toi Aïda on va trouver une solution.


Moi : ou-bien je l'envoi à l'internat ?


Thénnet (entrant dans la cuisine) : si c'est de Jeanne-d'Arc tu parles je t'en dissuade toute suite.


Moi (le regardant) : bonjour


Thénnet (nous faisant la bise) : bonjour à vous deux.


Moi : j'ai même la migraine je ne sais pas à quel moment toi tu as disparu hier...(le regardant) et il faut qu'on parle de cette fille que tu as ramené hier.


Thénnet : humm


Moi : bien sûre, je ne suis pas dupe.


Kami : tu as vu ta sœur rangé la terrasse hier?


Thénnet : oui elle rangeait avec ses amies quand je suis rentré. (Me regardant) Tu ne vas pas au service aujourd'hui?


Moi (me levant) : non j'ai des choses à faire.


Oui j'ai de l'ordre à mettre dans certaines choses ici. En voulant sortir sa tenue pour repasser ce matin j'ai vu des tas de vêtements neuf dans son placard, je ne sais pas d'où ils sortent. Et c'est le genre de chiffon qu'elle avait porté hier. J'ai retiré la clé de sa porte ce matin. Je sais qu'elle cache des choses que je vais découvrir aujourd'hui.


Moi (revenant sur mes pas): il y a un ciseau par-là ?


Thénnet : Tu veux faire quoi avec un ciseau maman ?


Moi : laisse je vais en trouver dans ma chambre...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Jeanno**


Enfin la pluie s'est finalement arrêtée. Après les cours Ania est sortie précipitamment de la salle, je l'ai suivi en laissant les filles ramasser mes affaires dans le sac. Elle m'a cherché et on s'est trouvée maintenant qu'elle assume parce que moi j'assume tout.


Moi (derrière elle) : Ania


Ania (pressant le pas): ...


J'ai couru et je me suis placée devant elle.


Moi (la regardant) : tu cherches ton mec depuis ce matin, tu n'étais même pas concentrée pendant le cours...


Ania : tu me laisses passer toute suite.


Moi : Oh je sais, tu attends des explications parce-que oui il s'est passé trop de choses chez moi dans la soirée hier.


Ania : pétasse laisse-moi passer.


Moi : Bon comme j'aime être directe et je dis toujours la vérité, je vais te le dire avant que tu ne l'apprennes pas quelqu'un d'autre ou peut-être tu es au courant ?


Ania : ...


Moi : bon bref, hier j'ai couché avec ton mec


Ania : ...


Moi : lui et moi avions fait l'amour humm toute la soirée c'était...(me mordant les lèvres) ressentir ses mains sur mon corps ; l'entendre me dire qu'il était fou de moi hummm...bref le jeu ne fait que commencer et naturellement je viens de gagner la première partie...


Paaff


Elle m'a giflé avant même que je m'en rende compte


Ania : Le jeu ne fait que commencer pute.


Moi (attrapant ma joue) : la seule personne que je peux autoriser à me gifler c'est ma mère (lui rendant la gifle) toi tu n'as aucun droit (lui donnant le seconde sur la même joue)


Ania : tu vas payer très chère.


La bagarre a commencé très vite. Ont s'est mises à se donner des coups nous sommes toutes deux allées au sol dans une boue salle et puante.


Deux clans se sont formés autour de nous les élèves criaient. Ont s'est enroulé à plusieurs reprise avant qu'on ne nous sépare.


Ania (dans le même état que moi) : tu vas me le payé je te jure.


Moi : est-ce ma faute si ton mec ne ressent rien pour toi?


Brandy : Jeanno allons y avant que le surveillant n'arrive.


Elle à raison si le surveillant arrive il ne nous laissera pas partir et ma mère sera mise au courant.


Antou : mais pourquoi tu l'as provoqué ?


Moi : c'est moi qui l’aie provoqué ? Elle m’a giflé la première


Cyré : tu es dans un sale état tu vas rentrer comment?


Moi : quelqu'un a son portable ?


Antou : oui


Moi : compose le numéro de ma sœur.


Antou (sortant sont phone): d'accord


Non mais elle pensait qu'elle allait me toucher et s'en tiré aussi facilement ? En tous cas je ne l'ai pas raté non plus. Brandy m'a donné un mouchoir et j'ai essuyé le visage. Ce n'est pas suffisant, j'ai pris ma bouteille d'eau dans le sac pour me laver le visage. Quelle horreur !


Antou (mettant sur haut-parleur): ça sonne


Moi : parle-lui


Dora (décrochant) : Oui Antou ?


Antou : Jeanno a dit de passer la chercher


Dora : elle est où ?


Antou : devant l'école


Dora : d'accord


Moi : tu peux venir toute suite?


Dora : donne-moi cinq minutes je viens juste de dépasser l'école, je fais demi-tour et j'arrive.


Moi : okay.


Click


Je me suis éloignée de l'école car ils me regardaient trop.


J'ai aperçu la voiture et je l'ai arrêté.


Dora (baissant la vitre): qu'est ce qui s'est passé ?


Moi (entrant): venez les filles.


Dora : tu as eu quoi? Regarde ton état... Oh les sièges de Thénno beuurk tu vas nettoyer.


Cyré est passé devant et Antou et Brandy à l'arrière avec moi.


Dora : faire la bagarre le premier jour d'école vous êtes sérieuse ?


Moi : elle m'a cherché les embrouilles.


Dora : c'est comme ça tu comptes faire toute l'année scolaire ?


Moi : je t'ai dit qu'elle est folle cette fille.


Dora : qui a attaqué qui en premier?


Moi : Elle


Dora : tu mens


Moi : tu peux demander aux filles alors.


Brandy : c'est vrai


Dora : vraiment Jeanne vraiment


Elle a déposé les filles sur leur rue respective. Au fur et à mesure chacun descendait Antou la dernière et nous avons continués.


Dora : tu peux me dire pourquoi elle t'a giflé ?


Moi : juste parce que j'ai couché avec mon ex copain.


Dora : comment ?


Moi : j'ai couché avec mon ex copain hier


Dora : avec Banel?


Moi : oui


Dora : et c'est quoi le problème de Ania?


Moi : à ton avis?


Dora : ils sortent ensemble ?


Moi : oui


Là elle a mis le clignotant pour garer afin de bien m'écouter.


Dora (se retournant vers moi) : Jeanne-d'Arc tu as couché avec Banel où et quand ?


Moi : hier à la maison


Dora : Quoi ? Mais tu es folle? à quel moment ?


Moi : Tu étais sorti, Thénnet également, les mères dormaient et voila c'est arrivé.


Dora : Ania n'était pas là hier non?


Moi : non


Dora : alors comment elle a su?


Moi : ça bavarde partout


Dora : Jeanne-d'Arc tu aimes toujours ce mec?


Moi : mais bien sûr que non.


Dora : et ça te plaît de coucher avec lui comme ça ?


Moi : on couche par plaisir non?


Dora : ah oui?


Moi : oui


Dora : d'accord courage à toi.


Moi : j'ai tout le corps qui me gratte avec cette boue que j'ai partout, démarre s'il te plaît.


Dora (démarrant): tu as cours dans l'après-midi ?


Moi : non


Dora : Heureusement que maman sera au boulot.


C'est vrai sinon Aïda c'est le genre de femme qui est prête à te rosser quand tu sors d'une bagarre.


Elle te demande d'entrer de jeu qui a tapé qui et si tu as mis ton adversaire KO. Si jamais tu bégaies elle te corrige pour toi d'abord si c'est toi qui a cherché querelle et ensuite pour être rentré en larme et n'avoir pas tapé la personne.


Elle m'a fait ça une fois quand j'étais au primaire. J'étais rentrée les yeux rouges parce qu’on m'avait agressé au sport. Ma mère m'a demandé si j'ai fait quoi à la personne, j'ai répondu rien et c'est ce qu'elle n'entend pas, elle m'a bien corrigé en me montrant comment on rend coup par coup et depuis ce temps j'ai appris la leçon sur ce plan. On ne me tape pas c'est moi qui tape mais je ne dois pas chercher en premier sauf que sur ce dernier plan j'y arrive pas...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


Nous rentrons à la maison, elle a garé dehors et nous sommes rentrées. Je suis surpris de voir son véhicule.


Dora : il vaut mieux que tu passes par derrière.


C'est ce que j'ai fait en rentrant en douce. Je pénètre dans ma chambre et ce que je vois me surprend ; ce qu'elle voit également la surprend plus.


Moi : maman? (Regardant le carreau) mes habits


Maman : Jeanne-d'Arc qu'est ce qui t'es arrivé le premier jour d'école ?


Moi (levant les yeux) : je...je


Maman : ne bégaie pas, tu t'es battue oui ou non?


Moi : ...


Maman : je te pose une question


Moi : oui mais....


Oh mon Dieu ! Oh Ciel ! Oh Allah !...c'est comme si elle attendait que réponde elle a sauté sur moi en me chicotant avec une ceinture.


Moi (hurlant) : arrête s'il te plait arrête maman


Elle me chicote de toutes ses forces et avec rage, elle n'entend pas, elle est déterminée dans ce qu'elle fait. Elle me donne des coups de ceinture partout sur le corps.


Moi (cachant mon visage) : pas le visage, pas le visage mamannnn


Elle s'en fout elle me battait. A chaque coup elle disait : "je te cherchais depuis hier" "Est-ce que tu vas écouter ce qu'on te dit?" "Tu te bagarres le premier jour d'école?" "L'argent dans ton placard sort d'où?"


Moi (pleurant): arrêteeeeee


Maman (n'arrêtant pas) : l'argent est à qui? D'où sors-tu autant de somme, c'est à qui?


Moi (pleurant): je n'en peux plusssss


C'est vrai je n'en peux plus j'essaie tant de me cacher mais elle m'atteint à chaque fois dans la pièce et personne ne peut me sauver de ses mains car quand elle se met à corriger ses enfants même le procureur de la république ne peut pas intervenir. Tout le monde reste à l'écart.


Elle a fouillé mes affaires, elle a déchiré toutes les robes sexy que j'avais acheté, elle a découvert l'enveloppe d'argent, je suis perdue et je ne peux jamais lui dire que c'est un homme que je ne maitrise même pas qui m'a donné autant d'argent. Elle risque d'aller voir cet homme-là et de lui créer tous les problèmes du monde je ne peux pas répondre à sa question.


J'ai toujours demandé à Dieu qu'à l'heure de ma mort qu'il ne permette pas que je souffre à ma dernière seconde donc elle ne me tuera pas aujourd'hui car je souffre trop dans mon corps actuellement.


Maman (me battant toujours) : à qui? (chicote) tu sors ça d'où? (chicote) tu vas répondre ? Qui t'a mis au monde (chicote) tu penses que tu peux me dépasser dans cette maison ? (chicote)


Moi (hurlant de toutes mes forces): papaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa


La porte s'ouvre en fracas sur ma sœur


Dora : Maman arrête tu vas la tuer, l'argent est à moi.


C'est à ce moment qu'elle s'est arrêtée.


Dora : je lui ai remi de me garder c'est à moi


Maman (la regardant): ...


Moi aussi je me suis mise à la regarder. Elle me fait quoi comme ça, quel argent est à elle? A quoi tu joues Dora il ne faut pas venir mettre tes yeux dans mon argent inh ah surtout pas, elle peut me taper mais elle ne me tuera pas aujourd'hui.


Maman : l'argent sort d'où ?


Dora : je vais t'expliquer après.


Maman : tu l'as ramené de l'école tu as vu l'état dans lequel elle est?


Dora (soupirant) : humm


Maman : Avec qui elle s'est bagarrée ?


Dora : je ne sais pas.


Moi (pleurant) : mes habits


Maman : sors me laver cette tenue rapidement.


Moi (snif) : ...


Maman : tu m'entends? Et tu mets tous ce qui est là dans la poubelle avec tes mains.


Je me suis levée en allant dans la salle de bain me mettre face au miroir. Mon corps est désagréable, heureusement que j'ai caché mon visage, j'ai juste la lèvre inférieure qui est déchirée un peu. J'ai enlevé l'habit et je suis passée sous la douche en même temps, j'ai frotté mes cheveux pour enlever toute la saleté de boue. Le contact de l'eau sur ma peau m'a fait très mal mais malgré ça j'ai mis du temps à sortir. Ensuite j'ai enfilé un pantalon de chambre et un pull.


Moi (accroupie devant mes habits déchiré) : ceci je l'avais pris très chère ; ceci c'était ma préféré (prenant chaque morceau de tissu) celle-ci la plus belle de toute ; ça la plus sexy (essuyant mes larmes) je te déteste.


J'ai ramassé le tas en allant les mettre à la poubelle. Ma tenue salle je l'ai mise dans le panier à la buanderie. J'ai refermé ma porte derrière moi.


C'est même avec ma ceinture qu'elle m'avait frappé.


J'ouvre mon tiroir pour sortir un coton et désinfectant afin de désinfecter les quelques plaies que j'avais sur le corps.


Maman (dans le couloir): Mâwa ???


Moi : ...


Maman (si fort): Mâwa ???


Moi : ...


Maman : à qui tu as déposé la tenue, tu ressors immédiatement me laver ça et ce n'est pas dans ma machine, tu laves avec tes dix doigts.


Moi : ...


Maman : rapidement je dis.


N'importe quoi, je me suis levée simplement parce que c'est ma tenue d'école et que si je laisse, la boue risque de s'y coller et ne plus s'enlever surtout que c'est du blanc.


Je suis allée chercher le nécessaire en m'installant derrière la cour. Quand j'ai fini ne suis rentrée dans ma chambre m'allonger.


Mais Ania THIAM je vais lui faire payer chaque coup reçu par ma mère aujourd'hui, qu'elle reste calme simplement ça ne fait que commencer.


Je me suis endormie aussi rapidement en oubliant tout, je me réveil à vingt heures. J'ai sorti mon phone pour vérifier si je n'avais pas de message des filles.


Coups contre la porte.


Moi (cachant le phone): c'est qui?


Kami : c'est moi


Moi : c'est ouvert


Kami (entrant avec un plateau ): tu es réveillée?


Moi : ...


Kami : il faut que tu manges


Moi : je n'ai pas faim


Kami : tu as mal?


Moi : non


Kami (prenant place sur le lit): Mâwa pourquoi tu as fait la bagarre à l'école ?


Moi : je ne veux pas en parler


Kami : okay...


Moi : ...


Kami (le regard triste): je n'aime pas quand elle te frappe ainsi et je déteste te voir dans cet état mais tu ne fais rien pour éviter ça.


Moi : je la déteste elle.


Kami : ne dis pas ça


Moi (me retournant dans le lit) : j'ai sommeil bonne nuit.


Kami : bonne nuit (se levant) je laisse le plateau ici quand tu auras faim tu pourras manger.


Moi : ...


Elle est ressortie et je me suis rendue dans la salle de bain pour envoyer un message à Antou lui demandant de me donner le numéro d'Hubert.


Elle n'a pas répondu jusqu'à ce que je m'en dorme...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


...


Ce matin je n'ai même pas attendu quelqu'un pour me réveiller je me suis levée très tôt, j'ai pris mon bain, enfilé ma seconde tenue. J'étais déjà prête à six heures. J'ai récupéré le plateau sur la table en allant déposé à la cuisine je n'ai même pas touché.


Je voulais sortir en douce mais je l'ai croisé dans le hall, elle était déjà prête pour le boulot.


Moi (la regardant) : ...


Maman : quand on voit les gens le matin on dit quoi?


Moi (le cœur gros comme ça) : Bonjour


Maman (m'imitant) : bonjour tchrmm...on y va je te dépose à l'école (sortant) je ne te demande même pas si tu as pris le petit déjeuner ou si tu as fait ton paquet parce-que je suis fatiguée de toi.


Moi (dans mon cœur) : alors nous sommes deux.


Je suis sortie à mon tour ouvrir le portail elle a sorti sa voiture et j'ai refermé en m'installant derrière. Nous nous sommes totalement ignorés jusqu'à ma descente devant l'école. J'ai refermé sa portière et elle à continuer son chemin.


Six heures quarante-cinq, c'est là même que commence mon plan, elle pense que je vais me rendre en classe dans cet état? La lèvre déchirée les traces de ceinture partout sur le corps? Quelle honte! Moi j'ai déjà fait demi-tour depuis.


J'ai sorti mon phone du sac en appelant Antou


Antou (décrochant) : allô, je viens de te l'envoyer


Moi : okay.


Antou : je suis entrain d'aller à l'école déjà


Moi : Tu penses que si je l'appelle maintenant il va décrocher ? Il sera chez lui?


Antou : je ne sais pas mais pourquoi sitôt ?


Moi : je ne viens pas en cours


Antou : pourquoi ?


Moi : figure-toi que ma mère m'a bien tapé hier.


Antou : oh à cause de la bagarre ?


Moi : non seulement ça elle a retrouvé l'enveloppe d'argent.


Antou : oh la la mais tu vas faire quoi maintenant en appelant Hubert ?


Moi : je ne compte pas venir en cours dans cet état, elle m'a déposé devant le collège et actuellement je suis déjà loin.


Antou : humm


Moi : je vais rester chez lui jusqu'au soir


Antou : d'accord. Appel le ou-bien tu veux que je l'appelle ?


Moi : non je vais le faire. A plus


Antou : fais attention à toi.


Click


Je coupe avec elle et lance aussitôt le numéro qui sonne...une fois...deux fois...trois...


Hubert (voix rauque): allô ?


Moi (petite voix): allô bonjour, je vous dérange ?


Hubert : ça dépend de la personne, qui-est-ce ?


Moi : Jeanne-d'Arc


Hubert : oh la reine de mon cœur, tu ne me déranges pas le moins du monde. Alors dis-moi comment tu vas, enfin tu as décidé m'appeler


Moi : tu es chez toi là ? Je peux passer?


Hubert : maintenant ?


Moi (ouff): oui


Hubert : bien-sûr que tu peux passer mais je ne suis pas là-bas je suis à Mermoz tu peux noter l'adresse.


Moi : envoie par SMS


Hubert : d'accord.


Click.


Il a combien de maison lui...J'ai reçu l'adresse et j'ai appelé un taxi aussitôt et il m'a conduit là-bas. Quelques minutes après je descends devant une somptueuse villa. Je n'ai même pas eu le temps de m'approcher pour sonner quand le gardien a ouvert.


Lui : patron vous attend


Moi (restant à l'écart) : qui est votre patron?


Lui (me regardant): patron c'est mon patron


Je prends le phone et rappel Hubert


Hubert (décrochant) : entre ne crains rien je suis là regarde en haut.


Dès que j'ai levé les yeux je l'ai aperçu, c'est à ce moment que je suis rentrée.


Oh mon Dieu quelle maison, il y a même une piscine ouufff ça c'est magnifique.


Lui (me devançant) : venez


Je l'ai suivi il a ouvert la grande porte et m'a fait rentrer avant de refermer derrière lui.


Ehh mama ça la la hummm... admirez le luxe qui se dégage d'ici ; les murs ; les gravures ; les canapés ; la télévision ; la table basse ; les pots de fleurs ; le tapis centrale ; le décor ...oh mon Dieu je ne peux simplement pas décrire. Le carreau au sol même je suis debout j'arrive à me mirer dedans alors le reste je n'en parle même pas. L'argent a une odeur.


Hubert : bonjour ma belle


Je me retourne sur lui.


Hubert : viens ne reste pas debout (souriant) tu veux que je te fasse un petit déjeuner ? Je parie que tu n'as pas mangé. Dis-moi ce que tu veux.


Moi : rien.


Hubert : tu te rends en cours?


Moi : non


Hubert (arrivant à ma hauteur) : alors...? Mais qu'est-ce qui s'est passé, qui t'a fait ça? Tu as eu un accident ?


Moi : ...


Hubert : Dis-moi ce qui t'es arrivé si c'est quelqu'un qui t'a fait ça je le retrouve et je lui fais payer.


Moi : c'est ma mère


Hubert : ta mère ?


Moi : oui ma mère


J'ai posé mon sac dans le canapé en y prenant place.


Hubert : pourquoi ta mère t'a fait ça ?


Moi : elle a retrouvé l'argent que tu m'as envoyé


Hubert : Oh mon Dieu


Moi : ma mère n'est pas gentille, elle est capable de te jeter en prison si elle sait de qui vient l'argent mais ne t'en fait pas elle ne le sait pas. Alors gare à toi si tu me fais du mal, elle travaille au ministre de justice.


Je le préviens en même temps quoi, s'il a de mauvaises intentions.


Hubert : comment veux-tu que je te fasse du mal, c'est impossible, moi je t'aime et je ne veux pas non plus qu'on te fasse du mal. C'est ma faute si elle t'a frappé, je dois réparer ça dis-moi comment je peux faire s'il te plait je ferai tout pour que tu ne ressentes plus de douleur chérie.


Moi : vraiment ?


Hubert : oui tu veux que je fasse quoi dis-moi il faut que je paye cela


Moi (souriante) : la facture ne sera pas petite.


Hubert (souriant): peu importe le prix.


Moi (souriante) : ...


Sans l'imaginer je viens d'enclencher la première vitesse qui me conduira vers mon indépendance. A moi d'appuyer sur l'accélérateur quand je veux et comme je veux pour me lancer. Je n'avais pas prévu cela mais toute suite je saisis cette occasion juteuse. Je ne suis pas de ceux qui laisse la chance passée je l'attrape et la mets dans ma poche puis je serre très fort...#Page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


...


**Aïda**


Je tombe de haut en apprenant qu'elle n'est pas en classe. Je viens de raccrocher à l'instant avec le surveillant de son école et il me dit qu'il n'a pas vu Jeanne-d'Arc aujourd'hui alors que je l'ai moi-même déposé à l'école.


J'abandonne tout ce que je fais et je me rends dans son collège. Entre temps j'ai appelé Mohamed pour qu'il aille chercher son père je devrais le faire mais je ne peux plus je dois aller régler ce problème et je ne sais pas combien de temps cela me prendra


Moi (téléphone à l'oreille) : le vol de ton père atterrit à quatorze heures tu iras le chercher


Thénnet : d'accord.


Moi : Jeanne-d'Arc est rentrée ?


Thénnet : non pas encore


Moi : d'accord


Click


Je suis arrivée dans son école à midi. Les élèves avaient fini les cours et rentraient chez eux. Ainsi donc ma fille n'est pas ici quoi?


Moi : ce n'est pas possible je l'ai laissé ici devant la porte


Le surveillant : elle n'est pas là actuellement ses camarades sont en classes et ils sortent à treize heures ils ont un autre cours à quinze heures pour terminer à dix-huit heures.


Moi : elle était là hier?


Lui : oui et justement je vous ai aussi appelé pour ça, elle a eu une bagarre avec une de ses collègues.


Moi : effectivement et je l'ai tapé pour ça. Antou, Brandy et Cyré sont là ?


Lui : oui


Moi : qu'on me les appelle s'il vous plait.


Il a envoyé un petit l’appelé. Elles sont arrivées et aucune d'elles ne l'a vu aujourd'hui, elles ne savent pas où elle est.


Moi (secouant la tête) : ... Ce n'est pas possible quoi.


Je me suis entretenue longtemps avec le surveillant.


J'ai demandé son emploi du temps de l'année, qu'il me transmet au fur et à mesure ses notes de devoirs. Qu'il ait une surveillance générale autour d'elle, la manière dont elle se comporte, ce qu'elle fait à chaque fois, si elle vient ou pas, tout me sera rapporté directement maintenant. J'aurais dû prendre cette mesure depuis longtemps...#page facecook plume d'ébène les écrits de lulu.


Je suis rentrée l'attendre, où qu'elle soit elle finira par sortir la tête.


Kami : il faut appeler la police.


Moi : elle a fait ça parce-que je l'ai tapé hier, elle pense me punir mais elle se trompe. Elle va rentrer ici je l'attends.


Jean-Pierre (sortant de la chambre): qui a disparu


Moi : tu es là ? Bienvenue


Jean-Pierre : merci. C'est Jeanne?


Moi : ta fille me provoque


Jean-Pierre : elle a fait quoi, comment peut-elle disparaître ?


Moi : si jamais elle revient ici?


Jean-Pierre : calme-toi et raconte-moi ce qui se passe.


Je lui ai tout raconté, tout ce que qu'elle a fait depuis son départ jusqu'à ce jour.


Jean-Pierre : ce n'est pas ainsi qu'il faut régler la situation.


Moi : tu penses qu'il y a quelque chose à régler?


Jean-Pierre : oui, tu ne vas pas la punir, vous allez discuter si elle rentre...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


**Jeanno**


Antou m'a appelé mainte fois de venir en classe ou de rentrer chez moi car ma mère était arrivée à l'école. Le surveillant l'a appelé que je n'étais pas arrivée. J'ai dit niet, je ne vais pas courir pour rentrer, je m'en fous d'elle, qu'elle me tue si elle veut. Je n'ai même pas peur. Je rentrerai à l'heure qui me plaira. Hubert aussi a insisté que j'aille en cours mais j'ai refusé.


Nous n'avons pas beaucoup discuté car il était parti au travail. Il a envoyé un de ses gardes me prendre des vêtements au centre commercial. Je me suis moi-même fait à manger, je me suis reposée dans l'immense chambre à coucher qu'il a mise à ma disposition. Je me suis réveillée j'ai regardé la télévision, j'ai encore grignoté et dormir encore. La belle vie quoi. Si ce n'était pas mes blessures sur le corps j'allais passer ma journée dans la piscine mais ce n'est pas grave je vais revenir. J'ai mon plan déjà tracé en tête.


C'est a dix huit heures trente que j'ai reporté ma tenue, j'allais parti quand Hubert est rentrée. Il a insisté pour me ramener dans sa limousine. J'ai indiqué le chemin au chauffeur et il m'a déposé à quelques mètres.


Moi (descendant): merci


Hubert : merci ma belle. Appelles moi cette nuit.


Moi : je ne peux pas mes parents ne savent pas que j'ai un portable.


Hubert : ooh mais tu es mal traitée chez toi?


Moi (souriante): bonne soirée.


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Je marche jusqu'au portail, je suis surpris de voir que ce n'est pas bloqué. Je sais d'ores-et-déjà qu'elle m'attend et qu'elle va me frapper encore cette nuit. Ce qui ne tue pas rend fort dit-on.


Je pénètre dans la maison et referme, j'ouvre la porte du salon et cinq paires d'yeux se sont braqués sur moi.


J'ai souri dans mon cœur en croisant le regard d'une seule personne : mon père


Maman (se levant avec rage): fille mal éduqué tu étais où ? C'est de moi que tu te fous dans cette maison ?


Papa : Aïda qu'est ce qu'on s'était dit ?


Maman : je ne peux pas m'empêcher de lui coller une.


Papa l'a rattrapé par le bras de justesse sinon elle s'était dirigé vers moi avec élan.


Maman : tu étais où ? Jean-Pierre je veux savoir où est-ce qu'lle était depuis six heures quarante-cinq.


Papa : Jeanno tu montes dans ta chambre maintenant.


Maman : elle n'a pas intérêt à rentrer dans la chambre elle ne va pas dormir ici ce soir qu'elle retourne d'où elle vient


Dora : maman calme toi s'il te plaît ta tension.


Papa : Aïda écoute-moi d'abord


Maman (me fixant avec colère): ...


Papa l'a emmené à l'étage avant qu'elle ne refasse de dégât sur moi.


Les autres me regardaient toujours ça reste ils vont parler.


Moi (les regardant) : quoi? ...


Dora : toi la...


Thénnet : tu vas bien ?


Kami : Mâaawa...


Moi : ne me prenez surtout pas en pitié parce que quand ce sera votre tour je n'en aurais pas pour vous.


J'ai quitté leur champs de vision en montant à mon tour, je me suis arrêtée devant leur porte en collant l'oreille.


Maman : Jean-Pierre pourquoi tu la protèges même quand elle agit mal?


Papa : ce n'est pas en la frappant à chaque fois qu'elle va t'écouter.


Maman : elle n'écoute personne.


Papa : Discute avec elle.


Maman : combien de fois je n'ai pas fait?


Papa : essaye encore et encore


Maman : je ne sais pas ce que j'ai fait et le ciel m'a donné un enfant pareille, elle vient d'où Allah? Je suis fatiguée, Jeanne-d'Arc va finir par me tuer.


Papa : oui si tu continues à perdre ton sang froid ainsi.


Pfff, même mon père est rentré et je ne l'ai pas accueilli comme il se doit.


Aïda tu ne te rends même pas compte que ma haine envers toi s'accroît de jour en jour. Ah papa il faut la laisser qu'elle vienne me taper. C'est elle qui va mourir d'une crise cardiaque car moi je n'ai pas de cœur... #page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.


A suivre...

Jeanne-d'Arc