Jean-Pierre CHAGOURI

Ecrit par Lulu-marie


Chapitre 10 : Jean-Pierre CHAGOURI

_"Ceci est une œuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnages ayant réellement existé serait purement fortuite"_

**Jean-Pierre**

Aïda : tu m'as dit de communiquer avec elle, je l'ai fait, elle m'a dit qu'elle voulait une fête d'anniversaire je l'ai laissé faire, elle m'a dit de la laisser choisir sa robe je l'ai laissé faire mais au final qu'est-ce qu'elle a fait?

Moi : Aïda ce n'est pas ainsi qu'on règlera le problème. Mais c'est à croire que tu ne connais pas ta fille. 

Aïda : c'est plutôt toi qui ne connais pas ta fille.

Moi : je ne crois pas Aïda, tu as trois enfants qui sont différents les uns des autres. Ça m'étonne que tu n’aies pas encore maîtrisé cette petite depuis. 

Aïda : Comment veux-tu que je maîtrise une fille qui me sort chaque jour une nouvelle facette? Elle sait très bien ce qu'elle fait. Elle veut simplement me provoquer. Et tu aurais dû me laisser lui donner une bonne correction ce soir. Demande lui où elle était depuis ce matin. Je l'ai moi-même déposé devant le collège ce matin Jean-Pierre elle était où ? Et avec qui? Ses amies étaient en cours et par elle. 

Moi (me levant): tu veux la frapper ? Okay vas-y, vas la frapper, vas déverser toute la colère qui est en toi sur elle si ça peut te soulager, vas la corriger, donne-lui une bonne leçon et elle te dira où elle était.

Aïda : Jean-Pierre ?

Moi : tu vas le faire mais après ?... Qu'est-ce que tu auras changé en elle? Rien puisque demain elle va refaire encore les mêmes choses. Ce n'est pas de cette manière... Bon sang ça fait un millième de fois que je te répète la même chose. 

Aïda : laisse-moi éduquer cette fille à ma manière. Tu as fait pour toi, tu es si doux si gentil mais pourtant ça n'a rien changé en elle non? Et si elle est comme ça c'est en partie ta faute.

Moi (se mettant en colère): et toi tu l'as frappé mais qu'est-ce que ça a changé ?

Aïda (haussant la voix): c'est une fille ingrate.

Moi : calme toi ma chérie 

Aïda (ne m'écoutant pas) : moi à notre époque les parents ne nous laissaient aucun répit

Moi : et justement ma fille n'est pas une Ndi... (Me passant les mains au visage) désolé chérie.

Aïda : non continue s'il te plait, termine ta phrase. 

Moi : je suis désolé

Aïda (hurlant) : Je suis une NDIAYE, je l'ai mise au monde et que ça te plaise ou non je vais l'éduquer comme je l'ai été moi. A ce que je sache je ne suis pas mal éduqué non?

Moi : je n'ai jamais dit ça.

Aïda : Mes parents nous ont éduqués de la même manière. Ma mère ne dit pas une chose et mon père dit le contraire comme tu le fais. 

Je sens la tension qui monte. Nos discussions autour de Jeanne-d'Arc se terminent toujours en froid, elle qui ne veut pas du tout me comprendre et pense que je prends la défense de la petite et moi qui essaie tant bien que mal de rester neutre. 

Aïda : tu veux toujours me contredire quand il s'agit de Jeanne-d'Arc. 

Moi : pourquoi tu ne veux pas me comprendre ?

Aïda : on n’avait pas le temps pour l'amusement encore moins pour les bêtises.

Moi : La manière dont tes parents ton éduqué tu ne feras pas pareille avec elle. 

Aïda : un jour tu me donneras raison Jean. 

Moi : Pose toi ce soir et laisse-moi faire, je vais parler avec elle.

Aïda : mais dis-lui hein, dis-lui qu'elle ne me tuera pas. Si c'est moi je l'ai mise au monde, si c'est mon sein elle a pris et si c'est dans mon ventre qu'elle a poussé les cheveux, elle va me sentir (se rendant dans la salle de bain).

Mais est-ce difficile de comprendre qu'il y a autre manière d'éduquer une enfant et que le bâton et les cris ne résolvent rien? 

Aïda (ressortant): mais c'est toi Jean-Pierre, c'est toi qui as gâté cette petite depuis le bas-âge.

Moi : tu n'auras même pas besoin de lui parler avant qu'elle ne se pose et qu'elle arrête avec toutes ses bêtises, soit patient c'est juste une question de temps. Tu penses que quand elle aura vingt et un ans ou plus elle sera encore la même fille capricieuse ?

Aïda (se rendant encore dans la salle de bain): en tous cas je n'ai pas fini avec elle.

Je suis sorti en refermant derrière moi.

Elle ne se rend même pas compte que c'est à elle que la petite ressemble, aussi têtue l'une que l'autre. 

Dix-huit ans et tu lui mets autant la pression, je ne veux même plus essayer de discuter avec elle. Aïda a reçu une éducation toute différente, elle a des parents pas facile je le reconnais et c'est cela qu'elle essaye de faire avec ses enfants mais jusque-là elle n'a pas compris que ça ne marche pas avec Jeanne-d'Arc et qu'il faut employer autre mesure.

Dora (sortant de sa chambre): vous vous êtes disputé ?

Moi : Non, et ta sœur ?

Dora : elle est dedans mais je crois qu'elle s'est endormie. Papa Jeanno devient pire de jour en jour. 

Moi : ...

Dora : elle fait de bêtise chaque jour vraiment je ne la comprends pas. On dirait qu'elle n'a plus peur du bâton.

Thénnet : comment veux-tu qu'elle ait peur de se faire frapper si elle est habituée déjà. 

Dora : mais ce n'est pas pour ça qu'elle va tout le temps agir comme une cinglé. 

Thénnet : Elle ne fait que vous provoquez et bêtement vous tombez dans son piège.

Dora (me regardant) : tu ne dis rien?

Moi : qu'avez-vous fait vu la situation ? Dora toi tu as essayé de discuter avec elle? Aucun d'entre n'a essayé de parler avec elle?

Dora : il faudrait qu'elle nous écoute d'abord.

Moi (regardant l'autre) : et toi Thénnet ?

Thénnet : je suis rentré il y a quelques semaines.

Moi : et ?

Thénnet : et c'est seulement hier qu'elle a fait quelque chose de grave. Non mais je ne dirais pas que c'est grave, se battre à l'école c'est rien du tout (se mettant à rigoler) se battre c'est la meilleure expérience que tu aurais pu avoir dans ton enfance, il faut expérimenter certaines choses dans la vie. 

Dora : oui c'est vrai parce qu'il y a de ces choses que tu ne pourras plus jamais faire si tu passes à côté une fois. 

Thénnet (chuchotant) : j'avoue que maman aussi exagère.

Dora : et Jeanne aussi ne fait aucun effort. 

Moi : ravi que vous compreniez un peu comme moi, le reste maintenant c'est de le faire comprendre à votre mère.

Dora : C'est ce qui est difficile à faire. 

Moi (souriant) : ...

Thénnet (me regardant): enfin de compte Mâwa et maman ont des points en commun tu ne trouves pas?

Moi : les quels.

Thénnet : elles ne font que ce qu'elles ont en tête. 

Dora : maman qui ne veut écouter personne et Jeanne qui veut faire ce qu'elle veut

Moi : vous avez raison.

Thénnet : sinon ton séjour au Kenya c'était comment ?

Moi : bien

J'ai discuté avec eux pendant encore longtemps avant de rejoindre ma femme. Mais avant j'ai fait un tour dans la chambre de la petite, j'ai remarqué effectivement qu'elle dormait à poing fermer. J'ai refermé doucement la porte en rejoignant sa mère.

Moi (me rapprochant d'elle): Madame CHAGOURI ?

Aïda : oui?

Moi : je suis désolé pour ce que j'ai dit tout à l'heure (m'asseyant prêt d'elle) 

Aïda : j'essaie de la comprendre Jean-Pierre mais j'y arrive pas. 

Moi : ça viendra avec le temps. Merci de t'être calmer et merci de m'avoir écouté ce soir...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

**Iyane**

Non ce n'est pas possible depuis combien de temps avait-elle mon portable en main et qu'a-t-elle fait avec ? J'espère qu'elle n'a rien fait de stupide.

Moi (essayant de garder mon calme) : rends moi mon portable Kira 

Kira (hurlant): qui est cette fille et c'était quand ? 

Moi : je n'ai aucune explication à te donner.

Kira : Iyane tu me baises depuis des années et aujourd'hui tu me dis que tu n'as pas de compte à me rendre? Tu te fous de moi Iyane.

Moi : rends moi mon phone ne sois pas stupide.

Kira : Qui est cette fille avec qui tu couches sur la vidéo? Tu n'es qu'un crapule ; un idiot. 

Moi (la regardant) : Shakira arrête de crier nous ne sommes pas les seuls ici.

Kira : je m'en fous (jetant (tout ce qu'elle trouvait) tu vas me le payer. 

Moi : mais arrête.

Elle a tout cassé dans l'appartement, absolument tout. Elle est devenue hystérique en voyant la vidéo dans mon portable. Je ne sais pas ce qui lui a pris de fouiller mon potable, elle ne le fait jamais. D'ailleurs elle ne connaissait pas mon mot de passe comment a-t-elle su? 

On était ensemble dans le salon et je me suis rendu à la toilette et pendant ce temps madame avait déjà pris mon portable.

Je n'ai pas pu faire le deal avec Birame. Au dernier moment j'ai désiste je n'avais pas envie d'exposer cette fille non seulement parce-que je ressens quelque chose de particulier pour elle mais aussi parce que c'est débile ce pari. A une époque je l'aurais fait sans cligner des yeux.

J'aurais dû supprimer la vidéo de mon portable mais à vrai dire je n'en ai pas envie, c'était la seule chose que j'avais d'elle même si ça paraît vulgaire et je la gardais jalousement pour moi jusqu'à ce que Shakira ne tombe là-dessus. Elle n'aurait jamais dû fouiller mon portable.

Moi : Kira donne le portable.

Kira (me lançant le portable) idiot prend ton portable. 

Je me suis jeté là-dessus pour m'assurer qu'elle n'avait rien fait avec la vidéo. Mais quand je me rends compte de qu'elle avait fait, c'était déjà trop tard. Kira était sortie de l'appartement.

J'ai couru afin de la rattraper. 

Moi : Kira attends. 

Kira (montant dans le taxi) : va te faire voir.

Moi : merde fais chier.

J'ai lancé son numéro, il faut que j'essaie de la convaincre. 

Elle s'est envoyé la vidéo de mon portable, qu'est-ce qu'elle veut faire avec? Décroche s'il te plaît. 

Kira : Iyane ne m'appelle plus.

Moi : reviens pour qu'on discute s'il te plait

Kira : toi et moi n'avions rien à nous dire.

Moi : tu veux faire quoi avec cette vidéo ? Cette fille n'y est pour rien c'est entre toi et moi Ki.. 

Click

La salope elle m'a raccroché au nez merde !

Sally (devant sa porte): Iyane ça va? 

Moi (me passant la main au visage): oui toutes mes excuses...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

[Jour suivant]

**Jeanno**

Hier je me suis endormie comme un bébé (m'étirant) hummh la vie est belle. Juste après ma douche j'ai fermé les yeux sans penser à mon ventre encore moins à ma mère. Ce matin je ne suis pas totalement en forme (rire) c'est ce que j'ai dit à maman Kami quand elle a voulu me réveiller pour l'école. J'ai fait semblant d'être malade et je m'attends à ce que Madame CHAGOURI surgisse à tout moment. Je prends mon portable qui est caché sous mon oreiller pour vérifier si j'ai reçu des messages.

Papa (troquant la porte): Jeanne ?

Moi (cachant le phone): oui 

Papa (ouvrant la porte): je peux entrer ?

Moi (me redressant) : oui entre 

Papa (refermant derrière lui): tu n'es pas prête pour l'école ?

Moi : s'il te plaît papa je ne peux pas aller à l'école dans cet état, j'ai les maux de tête, j'ai mal aux yeux.

Papa (prenant place): humm dis-moi la vérité tu n'as pas envie d'aller à l'école n'est-ce pas?

Moi (non de la tête): houn houn 

Papa : alors tu n'iras pas 

Moi (souriante): c'est vrai? 

Papa : oui (touchant ma lèvre) tu as mal?

Moi : un peu mais bon tu es mon pansement et comme tu es là, je vais bien.

Papa : petite coquine.

Moi : Comment s'est passé ton voyage ? 

Papa : très bien

Moi (me serrant contre lui): tu m'as tellement manqué

Papa : à moi aussi.

Maman (depuis le couloir) : Mâwa je t'attends pour te déposer à l'école.

Moi : papa s'il te plaît je ne veux pas aller.

Je me suis levée du lit en essayant de me cacher.

Papa (me rattrapant): calme toi, je vais gérer ça. 

Moi : elle va rentrer et...

Papa : allez allonge toi, je vais lui parler.

Kami : elle a mal à la tête.

Maman : elle a mal à la tête son père est médecin non? Qu'il lui donne un calment d'ailleurs il faut lui couper ses cheveux sur la tête comme ça elle n'aura plus mal à la tête. 

Tout sauf mes cheveux.

Moi : papa elle va me couper les cheveux (me mettant à pleurer) mes cheveux

Papa : reste tranquille Jeanne personne ne touchera à tes cheveux d'accord ?

Moi (snif): pas les cheveux 

Il est sortir de la chambre en refermant derrière lui. Il faut bien que je fasse semblant non?

Papa : elle ne pourra pas s'y rendre

Maman : et pourquoi ?

Papa : elle ne se sent pas bien 

Maman : Elle se fout de nous en particulier de toi

Papa : peu importe. 

Maman : d'accord faites ce que vous voulez. 

Je vous l'avais dit, quand mon père à la maison, j'ai la paix et je suis en sécurité car je peux faire ce que je veux. 

Papa (revenant): c'est bon elle est partie. 

Moi (m'accrochant à son cou) : merci mon papounet. 

Papa : C'est bon, maintenant va prendre ta douche d'abord ensuite nous allons soigner ses vilaines blessures.

Moi : d'accord papa...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

J'ai pris ma douche et je me suis allongée, Kami m'a apporté mon petit déjeuner au lit papa a désinfecter mes plaies, bah je suis gâtée quoi.

Papa : je vais à l'hôpital.

Moi : encore ?

Papa : oui.

Moi : nonnn reste à la maison s'il te plaît

Papa : je ne peux pas dire non quand ils ont besoin de moi pour sauver des vies.

Moi : oh non.

Papa : repose toi et surtout sois sage. On a beaucoup de choses à dire mais je vais revenir. 

Moi : bisous.

Papa : repose toi surtout. 

Moi : oui

Aussitôt il est parti, j'ai fermé ma porte en calant avec une chaise comme il n'y a plus la clé. Et j'ai pris mon phone.

Il n'est que onze heures les filles sont en classe. Bienvenue l'ennuie.

Ah oui je me rappelle que j'ai des choses à régler avec ma sœur, elle va me rendre mon argent illico presto.

J'ai ouvert sa porte et je l'ai trouvé entrain de se maquiller.

Dora : toi tu ne sais pas frapper n'est-ce pas?

Moi (tendant la main): mon argent

Dira : quel Argent ?

Moi : mon argent, je sais que maman t'a rendu les sous alors ne me prends pas pour une idiote. 

Dora : je t'ai tiré d'affaire c'est comme ça tu me remercie?

Moi : de quelle affaire? Est-ce que je t'ai demandé quoi que ce soit ?

Dora (se levant): d'un tu es irrespectueuse et de deux tu vas sortir toute suite de ma chambre parce que je ne vais pas te rendre cet argent. 

Moi : et pourquoi ?

Dora : nous sommes équitable dois-je te rappeler que tu m'as fait un chantage concernant mon tatouage?

Moi : quoi? Attends tu veux jouer ainsi Théo ?

Dora : ce n'est pas un jeu tu as pris mon bracelet en échange tu gardes ta bouche fermée j'ai fait pareille et tu devrais me remercier. Et pendant qu'on y est tu sors cette somme d'où ?

Moi : ce n'est pas ton problème. Et tu peux le dire à maman d'ailleurs je vais lui dire moi même que cet argent est à moi. Et je vais aussi lui dire que sa fille chérie, sa préféré s'est faite tatoué. 

Dora : bah vas-y (claquant les doigts) tu attends quoi? Vas lui dire mais il va falloir que tu montres des preuves et tu n'en auras pas.

Moi : ah oui?

Dora (rigolant): tu sais qu'il existe des produits pour camoufler les tatouages ? Alors si tu le dis personne ne te croira encore moins maintenant. Tu te feras passer pour une menteuse. Et ça ta mère ne le supporte pas.

Moi (la regardant) : je te conseille de ne pas me chercher.

Dora : sors de ma chambre s'il te plait et oublie l'argent j'en ai besoin aussi merci. 

Moi : tu vas payer très chère cette facture je te jure. Je vais te frapper là où ça fera le plus mal. 

Je suis sortie en laissant grandement la porte ouverte. 

Dora (hurlant) : reviens fermer la porte imbécile

Moi : je t'emmerde.

Dora : insolente.

Moi : tu ne sais pas encore de quoi je suis capable, je jure que tu vas le regretter. 

Dora (refermant sa porte): chipie

Et elle et Aïda elles ne perdent rien pour attendre. 

Je suis retournée dans ma chambre y rester toute la journée.

A treize heures, j'ai échangé longtemps avec les filles après les cours.

Le soir je me suis installée devant la télévision et quand Aïda est rentrée j'ai disparu. Je n'ai même pas envie de croiser son regard et elle non plus n'a envie de me voir j'en suis sûre...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

Le lendemain encore pareille j'ai toujours mal à la tête, je n'ai pas bougé jusqu'à la fin de la semaine. Mes blessures ont vite guérit encore une chance que j'ai le teint noir. Si j'étais rouge j'aurai encore des hématomes visibles à des kilomètres. 

J'adore la couleur de ma peau. Je me suis levée ce samedi à six heures parce-que je devrais aller au sport avec mon père. Nous avons souvent l'habitude lui et moi. C'est notre routine ça nous permet de passer plus te temps ensemble, de s'échanger et de se confier des secrets loin des oreilles trop indiscrète.

Papa (devant ma porte) : prête ?

Moi : prête

Nous avons fait la marche jusqu'à la côte.

Papa : tu as fait le sport quand je n'étais pas là?

Moi (souriante) : Non j'ai la paresse quand tu n'es pas là. En plus c'est toi qui me motive.

Papa : tu ne devrais pas avoir la paresse, tu es jeune.

Je l'ai devancé en courant, il m'a suivi nous avons fait plusieurs tour et beaucoup d'exercices, cela m'avait terriblement manqué.

Papa (essoufflé) : on s'arrête un moment ?

Moi (riant) : quelle paresse papa.

Papa : je n'ai plus ton âge, j'ai cinquante-quatre ans.

Moi (m'asseyant dans le sable) : et moi dix-huit

Papa : et il est temps que nous ayons une vraie discussion (s'asseyant en face de moi).

Je savais qu'on allait avoir cette discussion et je m'étais préparé à cela.

Papa : aujourd'hui tu n'es plus une enfant Jeanne-d'Arc

Moi (tournant les yeux): oui papa

Papa : et tu vas me dire sincèrement ce que tu veux, pourquoi tu as fait autant de bêtise, pourquoi tu fais le contraire de ce que maman dit de faire?

Moi (prenant mon air sérieux) : papa tu penses comme elle que j'ai un problème aussi?

Papa : non je sais que tu as tes raisons et je veux les savoir. 

Moi : tous ce que je veux moi c'est qu'elle arrête d'être sur mon dos. Papa je ne suis pas folle. 

Papa : mais je sais ma pupuce.

Moi : je veux arracher ma liberté, je veux me sentir libre, faire ce que je veux sans risquer d'être contrôler.

Papa : être contrôler n'est pas risquer chérie. 

Moi : Maman elle veut toujours guider mes pas comme si j'apprenais à marcher. Je ne suis plus un bébé de deux ans et je sais ce que je fais.

Papa (me regardant avec attention) : ...

Moi : Je sais que cette vie est risqué mais je veux la découvrir seule et prendre des risques seule.

Papa (souriant): regarde-toi tu on dirait une jeune femme de vingt-cinq ans.

Moi : ...

Papa : je te comprends et je sais que tu es embêté par cette situation. Tu peux aussi faire l'effort de nous comprendre ? Surtout ta mère. 

Moi : je ne...

Papa (me coupant): Vouloir te protéger ne veut pas dire t'empêcher de vivre ta vie comme tous les enfants de ton âge. Mais bon si tu veux vraiment te sentir libre, tu dois donner du tien, faire des efforts surtout avec ta mère, tu ne dois plus agir comme une fillette de dix-huit ans mais plutôt comme cette femme de vingt-cinq ans dont tu as l'air présentement. Faire en sorte que maman n'ai plus à te reprocher des choses. Sois la grande fille que tu es et que tu veux être. Et tu verras qu'à ce moment tu pourras aussi facilement déployer tes ailes et t'envoler haut comme tu le souhaites.

Moi : ...

Papa : Mais sache que personne ne peut interdire à une mère de garder un œil sur ses enfants. C'est un devoir pour nous, même marier nous seront toujours là pour te protéger. 

Moi : je n'ai jamais remis en cause la manière dont tu me protèges et je vais te dire que tu es la seule personne qui me comprend dans cette maison. Tu es la seule personne papa et je t'aime

Papa (souriant) : bon les choses sont claire maintenant. Tu dois me promettre de penser à tout ce que j'ai dit.

Moi : je te promets papa. 

Papa : très bien ma fille. Alors tu étais où la dernière fois?

Moi : hummm

Papa : je t'écoute.

Moi : chez un ami.

Papa : un ami?

Moi : oui mais aucune importance.

Papa : ton ami il est dans la même classe que toi? 

Moi : humm 

Papa : Jeanne ?

Moi : ouiii? Bah je ne sais pas c'est juste un ami que je connais.

Papa : il fait quoi alors? 

Moi : je ne sais pas papa mais je te jure que je vais chercher à savoir. Je viens juste de le rencontrer. 

Papa : je garde un œil sur toi.

Moi (me levant) : on joue un peu avant de rentrer ?

Papa : pourquoi pas. 

J'ai sorti le ballon du sac et nous avons commencé par jouer. 

C'est dans notre jeu de passe passe qu'on s'est raconté nos histoires il m'a raconté son aventure là-bas. J'adore ces moments de distraction avec mon père et j'en profite au maximum.

Papa (criant) : but 

Moi : c'est de la triche papa

papa (souriant): je viens de te marquer mon premier un but tu n'y peux rien.

Moi : mais ce n'est pas vrai ça, j'avais la tête ailleurs et tu as profité de ça.

Papa : quand on jour, il faut être non seulement présent du corps mais également d'esprit.

Moi : c'est ça d'accord on y va...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

**Meïssa**

Moi : fous moi la paix Yacine ne m'appelle plus. 

Click

Dora : il voulait quoi?

Moi : la même chose il veut que je revienne avec lui. 

Dora : et toi tu veux quoi?

Moi : je n'ai pas la tête à ça je te jure Dora.

Dora (se mettant en face de moi) : justement tu vas me dire ce qui se passe avec toi. Depuis des semaines tu n'es plus la même tu es distante tu ne sors plus tu ne fais plus de fête tu as même refusé d'aller à l'anniversaire de ma sœur qu'est-ce qu'il y a ? 

Moi : Dora je ne sais pas mais je crois que j'ai un sérieux problème. 

Dora : dis-moi tout chérie.

Moi : tu te rappel de cette nuit au barra?

Dora : bien-sûr

Moi : de ce type? 

Dora : le fameux euuuuh comment il s'appelle déjà ?

Moi : Iyane

Dora : Oui voilà, mais qu'y a-t-il avec ce mec?

Moi (soufflant) : je ne sais pas comment te l'expliquer mais Yacine m'a dit que ce type est...

Dora : est...?

Moi : qu'il joue à un jeu avec les filles et qu'il enregistre des vidéos

Dora : quoi?

Moi : c'est ce qui m'inquiète si jamais c'est vrai tu imagines? (me passant les mains au visage) je serai foutue

Dora : attends on se calme la, d'abord tu n'es même pas sûre de ça en plus si Yacine peut bien te mentir. Il meut inventer n'importe quoi pour que tu reviennes avec lui.

Moi (le regardant) : c'est vrai aussi

Dora : il le connait d'où ?

Moi : je ne sais pas

Dora : tu l'as revu depuis ce mec? 

Moi : non, je ne pourrais même pas le reconnaître. 

Dora : réfléchis cette nuit tu n'as rien remarqué de suspect chez lui? 

Moi : j'ai trop réfléchis Dora, depuis le jour où Yacine m'a parlé je ne faisais que réfléchir et non je n'ai rien remarqué.

Dora : c'était où ?

Moi : chez lui je crois je ne sais pas. 

Dora : calme-toi ma chérie, il n'y a pas drame et je pense que si depuis il n'y a rien alors il n'y en en aura pas.

Moi : Je l'espère ; je l'espère vraiment parce que si ce n’est pas le cas, s'il y a vraiment une vidéo de moi alors là je suis foutue tout simplement. 

Dora : Je n’imagine même pas.

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**Shakira**

Je compte et recompte afin de m'assurer si tout y est avant de lui balancer la vidéo. 

Birame (se mordant la lèvre): super on peut faire des affaires ensemble ma belle. 

Moi (rangeant mon argent) : tu vas faire quoi de ça maintenant. 

Birame : ce n'est plus ton problème ma belle.

Moi : j'espère que tu ne vas pas la publier... Boff je m'en fous ce n'est plus mon problème.

Birame (s'en allant) : à bientôt. 

Qu'est-ce que la femme ne ferait pas pour l'argent ? Vraiment nous les femmes nous sommes démoniaques. Lorsque Birame m’a proposé de lui rendre ce service contre cette somme je ne pouvais pas dire non. Surtout que j'apprenais que c'était une vidéo de mon mec et d'une autre fille, ils avaient un deal et au final Iyane ne voulait plus la respecter. J'étais à la fois curieuse et jalouse. Cela m'a pris de temps pour découvrir le code de sécurité d'Iyane. Je suis tombée de haut en voyant la vidéo. 

Mais bon après tout c'est un homme et ils sont des chiens vert des fils de pute et pendant que j'y pense, peut-être qu'il m'a aussi prise en vidéo qui sait ?

Ah l'imbécile, je ne vais pas me morfondre parce qu'il m'a trahit au contraire je jubile car j'ai fait une bonne affaire sur son dos...#page facebook plume d'ébène les écrits de lulu.

A suivre...

Jeanne-d'Arc